Banque d'Aados
La Banque d'Aados
Le nom "Banque d'Aados" fut choisi en référence au corps céleste "Aados", minuscule planète faisant son apparition irrégulièrement dans l'année. Cette dénomination voulant rappeler qu'il peut arriver qu'on oublie ses dettes, mais en aucun cas il n'est possible de les effacer.
Histoire
Fondé par des riches corporatistes adaarions et des oligarques caroggians en 443, la Banque commence ses affaires avec le vent en poupe et de très solides soutient diplomatiques. Ils font partie des initiateurs politiques du rachat de Iona en 464 par la République de Caroggia. Les oligarques souhaitant en faire une nouvelle plaque tournante de la République et les corporatistes négocièrent la main mise sur tout les chantiers de l'Île. La banque profite également du rachat de la Banque de Bronze par la Banque Kemaltar en 479, pour faire l'acquisition d'une partie des anciens actifs de la Banque de Bronze. Fort de ses nombreux soutient, la Banque d'Aados n'hésite pas non plus à saisir des biens de la famille capitaline Virevol avec d'autres banques caroggianes, sans même que l'autorité royale intervienne. L'établissement subit cependant une crise en 488, quand la Corporation des Architectes, qui était l'un des plus gros associé de la banque, se voit obligé de se retirer de nombreuses affaires, dont les chantiers de Iona, ainsi que de grands travaux en Medeva, à la suite d'un désaccord politique très virulent l'opposant au Monastère adaarion qui condamne l'influence néfaste qu'a la Corporation des Architectes sur la diplomatie adaarionne, par ses nombreuses ingérences dans les nations étrangères. Les corporatistes diminuent drastiquement leurs investissent dans la banque à partir de cette période, laissant petit à petit cette dernière passer exclusivement aux mains des oligarques caroggians. En l'an 504, la banque d'Aados rachète une grande partie des actifs de la Banque Kemaltar qui doit faire face à une révolte paysanne. La banque devient progressivement une des plus influentes de la République de Caroggia, se fixant comme objectif d'absorber les établissements bancaires de la République.
Acquisitions
La Banque d'Aados disposent actuellement de nombreux établissements sur le continent, à l'exception de la Grande Huratelon et les Maahvitts. On raconte même que la Banque est secrètement en affaires avec un Nanti de Lig Ocolide lui servant d'émissaire sur l'archipel. Elle détient une partie de la dette royale capitaline et canatanaise. Ainsi que presque que la moitié de la Banque Kemaltar. L'institution bancaire dispose également d'une flotte commerciale composé de 8 navires.
Fonctionnement
À ses débuts la banque disposait d'un conseil tout puissant composé des plus gros associés. Ce dernier devait prendre ses décisions à l'unanimité. Voyant que ce système n'était pas adapté aux affaires, l'unanimité fut vite oublié pour un système plus commun basé sur la majorité qualifié. Ce conseil élisait également le grand émissaire, chargé de l'exécution des décisions prises par le conseil. Le grand émissaire était exclusivement adaarion jusqu'aux événements de 488 qui virent par la suite succéder des caroggians dans ce rôle. En 505, profitant de sa bonne position suite aux rachats des actifs de la banque Kemaltar, le Grand Emissaire Camilio Monelli proposa une réforme de la gouvernance qui fut acceptée. Le poste de Grand Emissaire devient alors central dans l'établissement. Ce dernier est toujours élu à la majorité qualifié, mais ne peut être révoqué qu'avec 75% des votes des associés pour assurer une plus grande stabilité à la banque . Or il est concrètement impossible de réunir assez d'associés pour révoquer le Grand Emissaire, Camilio s'assurant ainsi une grande pérennité à ce poste. Dans les faits, ses très bons résultats et ses initiatives fructueuses lui valent une certaine réputation qui le couvre des critiques internes.
Les guichetiers et gestionnaires actuels :
- Spazzaro Parmanolli, simple guichetier.
