Dara-Dara

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Concept

Le dara-dara, apparu vraisemblablement aux alentours de la seconde diaspora qadjaride, est une tradition qadjaride qui se matérialise sous forme d’une fête aux accents horrifiques. En effet, le dara-dara a principalement pour but de divertir mais aussi de sensibiliser les qadjarides face à la dangerosité du monde extérieur, celui hors d’un clan, et particulièrement le danger que peut parfois représenter les kharedjis. Le dara-dara est souvent fait à destination des tarnos mais il n’est pas rare que les adultes puissent le faire entre eux aussi. Des histoires réelles ou fictives mettant l’accent sur une forme d’horreur et de suspens et mettant en scène des kharedjis dans un rôle antagonistes, sont racontées autours du feu durant la nuit, de préférence une nuit que l’on dit en qadjaride “Ko'i snava nahim, ko'i chabga nahim”, à savoir “sans vent et sans étoiles”. De façon à ce que les ancêtres ne soient pas spectateurs de ce qui sera dit, ni même les divinités

Déroulement

Les qadjarides du clan -Les dosats n’étant cependant pas conviés à cette tradition-, se réunissent dès le crépuscule pour partager un repas léger en attendant la nuit tombée. Le feu est alors allumée par le telesmbod bien qu’un qadjaride de confiance ou qui mérite d’être mis en avant pour de bonnes actions peut aussi s’en charger.

Les qadjarides s'assoient autour de ce feu et enfilent alors un masque à l’effigie d’un poisson ou d’une créature marine, réelle ou fictive. Dans le sens anti-horaire, les qadjarides sont ammenés tour à tour à conter une histoire horrifique ou difficile qui leur est arrivée avec un kharedji. Il n’est pas rare que certains qadjarides inventent des passages pour servir l’horreur de l’histoire, si ce n’est pas directement toute cette histoire qui n’est pas directement inventée. De nombreux artifices peuvent être mis en place pour mieux captiver leur auditoire: Le cas le plus connu est certainement l’usage des ombres qadjarides (équivalent aux ombres chinoises) afin d’illustrer l’histoire. Le telesmbod prend toujours parole en dernier et raconte quant à lui une histoire mettant en scène une divinité ou un ancêtre mettant à mal un kharedji et à ce moment, tous peuvent retirer leurs masques et les faire brûler dans le feu. Le madyam est souvent consommé durant toute la fête.

Cas spéficiques

Chorikave et Honarmides: Les chorikaves et les honarmides ont tendance à plutôt porter un masque représentant un kharedji qu’ils n’aiment pas, de façon détourné et caricaturé.

Angastin: Parmis les angastins, le dara-dara est un passage obligatoire et bien que très souvent festif et amusant malgré son fond d’horreur, il n’en est rien chez les angastins qui ne boivent que modérément le madyam qu’à la fin de la cérémonie et racontent tous de vraies histoires dans le but de choquer et de sensibiliser les plus jeunes sur les dangers du monde extérieur. Leurs masques ne sont pas brûlés mais conservés par le telesmbod."