Les Figures d'Esperia la nouvelle

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Cet écrit a été rédigé par Kaarlo, et se trouve sur la nouvelle Esperia.

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Les Figures d'Esperia la nouvelle

Par Kaarlo Laïne, octobre 525

Préambule

Les paroles peuvent s’évanouir, mais les actes restent dit on...Mais encore faut-il qu’ils soient consignés par écrit. Ce travail s’inscrit dans une bibliographie encore incomplète et fragmentée sur l’histoire d’Esperia. Il convient de préciser que cette liste n’est pas exhaustive : elle reflète mes choix personnels et les critères que j’ai retenus pour définir ce qu’est un grand personnage.

Au fil de l’écriture, plusieurs questions guident mon travail : cette personnalité a-t-elle provoqué un tournant dans la vie des Espériens ? A-t-elle laissé une empreinte durable dans la mémoire fragmentée de l’île ? Ses traces sont-elles encore visibles aujourd’hui ? La plupart des personnages, avec quelques exceptions, sont à mon grand désarroi liés à la politique, car c’est souvent ainsi que l’on marque l’histoire ici.

Quoi qu’il en soit, que cela ne refroidisse pas les âmes courageuses, curieuses et aventureuses : ces noms appartiennent à une époque donnée, mais l’avenir aussi deviendra passé, et d’autres viendront écrire, à leur tour, ce type d’ouvrages.

Les figures

Cassien Sulka : Cassien Sulka est une figure politique centrale d’Esperia, ayant exercé plusieurs responsabilités clés entre 519 et 521. Arrivé esclave sur l’île en avril 519, il fut rapidement libéré puis devint chancelier en juin de la même année. Il acquit la citoyenneté et obtint la noblesse, avant d’être nommé régent à deux reprises, notamment en septembre 519 puis de nouveau en septembre 520. Il joua un rôle majeur dans la rédaction du Codex Esperien, le principal code de lois qui régissa la cité après une période d’instabilité, codex voté en septembre 520. Peu après, il fut élu bourgmestre, fonction qu’il occupa jusqu’à ce qu’il abdique en faveur d’Esterad Louvoy en février 521, après quoi il devint ambassadeur. Sous sa direction, Esperia entra dans la Confédération des Épervies, ce qui marqua une étape importante de son intégration régionale. Cassien est aussi célèbre pour ses talents d’écrivain et d’intellectuel, auteur de nombreux poèmes, prières, livres et pièces de calligraphie, témoignant d’une culture riche et d’un engagement profond dans la vie spirituelle et sociale de la cité. Son règne et ses œuvres ont laissé une empreinte durable dans la construction juridique, politique et culturelle d’Esperia. Ainsi il fut fondateur de la première académie d’Esperia et même si l’institution ne sera pas continue et aura de nombreuses interruption au cours du temps et des refondations, c’est la dernière refondation par Kaarlo Laïne qui semble perdurer depuis décembre 523.


Esterad Louvoy : Esterad Louvoy est une figure politique et architecte important de l’histoire d’Esperia. Arrivé sur l’île en juin 517 après une vie bohème entre Pendil et La Capitale, il s’installe d’abord dans le quartier Ouest d’Esperia. Louvoy est particulièrement connu pour avoir conçu et fait ériger le Fort Louvoy, la grande forteresse imposante trônant toujours sur la côte d’Esperia dans l'ancien quartier de l'îlot aujourd'hui délaissé, symbole de la défense et de la puissance de la cité. Cette construction porte son nom, soulignant son rôle central dans la protection et la structuration militaire de la ville. Politiquement, Esterad Louvoy fut bourgmestre d’Esperia à partir de mars 521, succédant à Cassien Sulka. Durant son mandat, il contribua à stabiliser le régime politique naissant, conciliant du mieux possible les aspirations populaires et les intérêts des élites dans un contexte souvent turbulent. Avec Sulka, il participa à la rédaction et à la mise en œuvre de la République d’Esperia, cherchant à inscrire le régime dans la durée ce qui sera accomplit avec un certain succès au vue de l'Histoire politique d'Esperia. L’époque de Louvoy vit aussi une certaine pacification sociale, avant que la cité ne soit à nouveau bouleversée par les crises politiques de 522. Ce qui reste marquant chez cet homme et sa pertinence dans ce livre est qu'il fut aussi un pont entre l'ancienne et la nouvelle Esperia. En effet Esterad est celui qui était là sur l'ancienne Esperia et a vécu le cataclysme qui a conduit à la fuite des habitants et la refondation d'Esperia. En soi c'est peut être lui qu'on aurait du surnommer "le batisseur".


Varamis : La biographie de Varamis est profondément liée à la première période d'Esperia, avant les grandes crises politiques et religieuses. Homme âgé et stratège, il a pris le pouvoir après avoir contribué à mater la révolte dite de la "Grande Badrinerie" en 522, une insurrection menée contre les élites et les autorités en place représenté par la bourgmestre Elea Tainio. Varamis a ainsi pu s'imposer comme bourgmestre, et sa tache fut principalement consacré à stabiliser une ville déchirée. Durant son mandat, il favorisa la ségrégation sociale, notamment avec la déportation des Vaahvas sur des terres extérieures dévastées, leur imposant une vie rude et un labeur intense pour gagner une reconnaissance. Cette politique suscita beaucoup de tensions et alimenta les affrontements entre les différentes communautés d'Esperia. Véritable homme d'État, Varamis préférait un gouvernement dur mais stable à l'anomie, mais il fut critiqué pour son éloignement des habitants, profitant de sa fortune accumulée pour retourner à une vie confortable hors de l'île avec sa famille, ce qui laissa un vide politique à son départ. Cette absence de succession claire favorisa l'arrivée de figures contestées comme Sofya Vïtalïdottir et plongea Esperia dans une période de chaos. Il fait son retour en 525, son rôle est encore flou sur ses accomplissements durant le gouvernorat de Tiitus en tant que protecteur puis chef de la garde. Il finit par être déclaré apostat par la foi monachiste, couverture de mot pour l’anathèmiser. Il s’exile de l'île suite à ce revert.


Sofya : Söfya Vïtalïdottir, dite Sofya l’Ancienne, est une figure controversée et marquante de l’histoire d’Esperia. Née de basse extraction, elle gravit les échelons de la société pour devenir mercenaire et gérante de l’ergastule, avant d’être élue Bourgmestre dans une période chaotique. Son règne fut bref, d’août à septembre 522, mais violent et marqué par une justice brutale et partiale qui favorisa les riches et opprima les plus faibles, notamment les esclaves. Elle devint célèbre par son traitement dur envers ces derniers, pratiquant interrogations nocturnes, corrections sévères et humiliations publiques. Elle fut notamment liée à une affaire tragique où une jeune esclave innocente, Aslà, fut punie injustement et mutilée, symbole de la cruauté de son pouvoir. Sofya entretenait une connexion mystique avec les esprits, invoquant forces occultes pour asseoir son autorité, ce qui renforça sa paranoïa et son autoritarisme. Son règne se termina par un complot de l’Ordre Phalangiste. Lors d’un duel d’honneur proposé pour limiter les violences, Sofya fut assassinée sauvagement par le mercenaire Manfred Baudry, ce qui déclencha une guerre civile sanglante. Sa mort marqua la fin d’une ère de terreur et annonça une période de troubles, avec la montée en puissance de figures comme Shirin ou Agnar. Au-delà de sa vie, la légende de Sofya perdura, nourrissant une malédiction censée hanter l’île d’Esperia par son esprit vengeur et les morts qu’elle rassemble. Ce récit est largement documenté dans les écrits comme les Sept histoires et chansons d’Esperia.

Shirin : Il est évoqué que Shirin Zâ’al fut élu Seigneur d’Esperia par les intendants lors d’une période de grande instabilité politique, précisément entre le 14 septembre 522 et le 17 janvier 523. Durant son bref règne, il instaura le Codex Zâ’al, un cadre juridique et politique qui marqua durablement la cité. Par ailleurs, il est reconnu comme le fondateur et créateur du quartier de la Pointe d'Or. Face aux tensions croissantes dans la ville, il choisit d’abdiquer en janvier 523 et quitta l’île peu après, ce qui déclencha une rébellion armée, la Brigue du Bourbier, en représailles à l’assassinat de leur chef. Sa présence ici est justifiée de par son surnom même “le bâtisseur” car il fut à l’origine d’un des quartiers les plus beaux de la Nouvelle-Esperia aujourd’hui disparu mais dont les manoirs encore présents en ville tirent leur architecture ainsi que de l’architecture de l’Académie qui à la demande de l’ancien directeur Kaarlo Laïne transformerait le bâtiment lui-même en héritage visuelle de ce quartier disparu. Sa statue est d'ailleurs toujours visible dans son jardin à la date d’écriture de cet ouvrage.


Karmen et Romaric : Karmen et Romaric sont deux figures emblématiques de la période dite de la reconstruction d’Esperia, marquée par la fin des conflits religieux de 523. Karmen est une femme d’environ vingt-huit ans, de petite taille, vive et opiniâtre, issue des classes artisanales d’Esperia. Elle s’est imposée par son sens pratique et son implication dans la gestion quotidienne des foyers et des marchés, apportant une présence stabilisatrice dans une cité encore agitée par les divisions politiques. Douée d’un tempérament franc et énergique, Karmen s’est progressivement illustrée comme une actrice civile et solidaire devenant chancelière et diplomate. Romaric, quant à lui, est un compagnon d’armes et d’esprit apparu durant les troubles post-conjuration. Ancien combattant reconverti dans les fonctions d’intendant, il incarne le pragmatisme des « nouveaux Esperiens » : ni mystique, ni ambitieux, mais résolu à restaurer la cohésion et la prospérité du peuple, initialement iconodoule, il se convertit au phalangisme et épouse Karmen. Arrivé au pouvoir en juin 523 après le départ de la seigneuresse Louana, il met fin au code et instaure un droit coutumier qui survivra à travers son successeur politique Nicolas Veretti élu en octobre 523. Le fait notable de leur politique est la Bataille de Polperro durant laquelle Esperia s’illustre dans l’archipel et à sa tête Romaric. Cependant le couple est tué lors de la rébellion d’une famille rivale : La clika, en octobre 524.

Tiitus Korhonen : Arrivé sur l’île d’Esperia une première fois vers 519, Tiitus joue un rôle important dans la structuration du culte monachiste, redonnant force et cohérence à la doctrine après les crises politiques et religieuses du début des années 520. Son pragmatisme et sa réputation d’homme modéré en ont fait une figure d’unité, souvent consultée pour arbitrer les différends entre factions religieuses. Il fait ainsi partie après son retour en début 524 du Chapitre d’Esperia qui succède au Condottiere Nicolas Veretti. En parallèle de sa fonction spirituelle, il s’est illustré par une grande créativité dans l’art de la distillation et des remèdes, compilant ses expériences dans le recueil « Recettes éthyliques de l’Apothi Korhonen », où la médecine et la foi se rencontrent dans un hommage aux forces vitales du monde. Il revient au pouvoir en 525 après la chute de la consule Amalisse V. qui avait elle-même succédé au tyran Lothaire. Son retour est marqué par un certain immobilisme politique et une politique jugé sans saveur par ses contemporains, finalement marqué par l’âge il repart vers le continent laissant un vide politique.

Onak : Onak est un personnage originaire du nord d’Evigt Kylma, né en février 483 sous l’œil de Vitjässä. Serviteur du culte des Sept Mers, il a grandi dans un environnement rude qui a marqué son tempérament et ses traits physiques. Thrall puis homme libre, Onak s’est distingué comme protecteur de la parole des Sept, conciliant ferveur spirituelle et sens du devoir. De stature moyenne, au visage encadré d’une chevelure et d’une barbe sombres, il porte les marques de la survie : cicatrices au visage et à la gorge. Arrivé sur Esperia vers 522, il rejoint la tribu Söroja et participe à la restauration de l’ordre après la conjuration phalangiste contre Sofya. Quelques années plus tard, son parcours prend une tournure politique marquée : en 524, devenu Pravadyr et meneur de l’opposition, il remet le pouvoir aux Intendants et au Chapitre de la cité après la fronde contre le Condottiere Nicolas Veretti, amorçant la transition vers un régime théocratique. Considéré par plusieurs récits comme un sage pragmatique, modéré dans la guerre civile comme dans la foi, Onak incarne la fidélité à ses racines religieuses mais tourné vers la reconstruction et la stabilité de la communauté arbitrée d’Esperia.

Heida : Da, aussi appelée Heida, est une enfant aventurière originaire d’Esperia, connue pour sa curiosité insatiable et son esprit vif. Sa place dans ce livre semble atypique pourtant elle a bien marqué Esperia sans passer par la politique. Depuis son arrivée sur l’île en octobre 522 avec sa sœur jumelle Ði de la Volière, elle explora la ville et ses environs, découvrant la richesse et la diversité des paysages esperiens. Rapidement adoptée par Nandor Durion, elle rejoignit avec sa sœur la "Bande de Chahuteurs de la Volière", un groupe d’aventuriers et mercenaires. Durant ses premières années, Heida affronta des créatures dangereuses comme les dragons d’Esperie et les hyènes, démontrant un courage remarquable pour son âge. Elle participa aussi à la capture d’une mascotte, un dindon, devenu le symbole de sa bande. Son goût pour l’exploration l’amena à voyager jusqu’à Solres, marquant ses premiers pas en dehors d’Esperia. À mesure qu’elle grandit, Heida s’installa dans le repaire des chahuteurs de la Volière situé au bourbier pas loin de l'arène, qu’elle géra avec maturité une fois ceux ci parti, tout en poursuivant ses explorations, cette fois avec un équipage formant les "Plumes Vagabondes". Elle apprit l’alphabet, la lecture et l’écriture, tout en s’éduquant dans les arts de la navigation pour devenir une véritable capitaine. Parallèlement, Heida développa ses talents de médecine traditionnelle, disant ses premiers patients après un apprentissage de plusieurs années en herboristerie et soins, devenant une apprentie sorcière chérie de la communauté. Ses expéditions furent nombreuses, audacieuses et la menèrent à nouer des alliances importantes, tout en affrontant les turbulences familiales et sociales de l’île. Elle laisse à Esperia ses carnets de d'expéditions toujours consultable et les cartes des terres découvertes.

Lothaire : Lothaire Truffaud est une figure politique controversée d’Esperia connue pour avoir déposé par les armes les autorités du Chapitre ainsi que la Régente Kyria Azari le 22 septembre 524. Cet événement marque un tournant important dans l’histoire politique de la cité, révélant une période de bouleversements où les institutions en place furent contestées et renversées. Truffaud semble avoir joué un rôle décisif dans cette transition, affichant une influence notable dans les luttes de pouvoir internes.Sous sa direction, les relations d’Esperia avec d’autres entités, notamment Alcédine et Solres furent particulièrement refroidi. La tension fut à son paroxysme avec Solres qui interrompit le commerce d'esclave un temps, le contrat fut repris par l'esclavagiste Gwylonna durant un temps avant que les relations ne s'apaisent sous le consulat. Sa fin le fut tout autant lorsqu’une fronde populaire le tua en décembre 524. Sa figure fut d’abord frappé de damnation à la mémoire puis fut associé à une accusation de tyrannie “Faire comme Lothaire = être un tyran”. Enfin l’Ordre Scolastique sous la direction de Kaarlo Laïne décide non pas de réhabiliter les actions du personnage mais de faire avec recule le travail rigoureux d’historien afin de faire émerger les faits dans leur complexités.