Théorie de faire la diplomatie

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Cet écrit a été rédigé par Kaarlo et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Théorie de faire la diplomatie

Rédigé par Kaarlo Laïne , Janvier 524

Introduction : Il est nécessaire pour un diplomate de choisir par quelle approche il va adopter sa manière de faire les relations entre sa nation et celles des autres. Je vais donc ici citer deux approches. Ces approches sont caricaturales, un diplomate peut choisir de prendre dans les deux approches. Je tiens aussi à préciser qu'une nation qui fait une grande distinction entre ses érudits et ses guerriers verra ses réflexions faites par des lâches et ses combats menés par des imbéciles. Ce postulat est évidemment caricatural mais tend à souligner qu’un décideur ne doit pas se dissocier de la réflexion. Mon parcours n’a été jusqu’à présent que théorique et cet ouvrage est une synthèse d’une première partie de mes observations et réflexions. J’ai parcouru les montagnes adaarionne et étudié à l’OppiKaupunki les neuf arts arbitrés avec la mention Erosuuri, réussi une spécialisation érudite en Géographie avec la mention Ero, cet ouvrage s'inscrit d'ailleurs dans la discipline de la géographie politique dont je suis justement spécialisé et de l’histoire.

Chapitre 1 : Les deux approches d’analyse.

Approche Arbitrée: Elle met l'accent sur la primauté de la communauté et de la république. Cette perspective consiste à favoriser la coopération interétatique, la diplomatie et la résolution pacifique des conflits. Ainsi cette approche considère les lois inter état , le commerce entre nations et que les alliances peuvent contribuer à la stabilité et à la prospérité globales. Lorsqu'on intègre une vision religieuse arbitrée à cette approche, certains éléments peuvent être soulignés. Les Monachistes peuvent mettre en avant des principes tels que le bien du groupe, harmonie et pour les phalangistes l’ordre social. Les enseignements d'Allistère sur l’Adaar et la responsabilité sociale peuvent influencer la manière dont les Arbitrés envisagent les relations internationales. Par exemple, la doctrine Phalangiste de l’ordre social peut inspirer une approche de la coopération entre États arbitrés axée sur la solidarité et l'aide mutuelle entre nations. Quant au monachisme on peut axer la responsabilité de la paix sur un groupe de nations qui décident entre elles et dont la responsabilité de la guerre est partagée mais ou un état peut se racheter de ses mauvaises décisions auprès de la foi et par la réparation. La notion de paix, promue dans le cadre monachiste, pourrait renforcer l'importance de la diplomatie et des négociations pacifiques pour résoudre les conflits. De plus, l'aspect économique n’est pas à écarter comme moyen de favoriser la paix, un arbitré ne doit pas négliger les rapport entre la communauté qui passe par l’échange.

Approche réaliste: Celle-ci peut paraître plus sombre cependant il faut lui laisser une place dans sa réflexion arbitrée afin de prévoir et d’anticiper des coups que l’on se refuserait de faire. Une vision pragmatique et souvent pessimiste. Ainsi on va considérer que les États agissent principalement dans leur intérêt national, cherchant à maximiser leur puissance et leur sécurité. L'absence d'une autorité centrale, la primauté de la sécurité nationale et la compétition entre les États pour les ressources et l'influence. Du point de vue réaliste, les relations entre états sont souvent caractérisées par la rivalité, la méfiance et la quête de pouvoir. Les États, sont alors considérés comme des entités rationnelles cherchant à protéger leurs intérêts vitaux dans un monde où la sécurité est précaire. Ici on parle de l'importance des équilibres de puissance et des alliances entre nations pour assurer la stabilité et la dissuasion. La diplomatie, la négociation et les lois sont souvent perçues comme des instruments qui servent les intérêts nationaux plutôt que des moyens de promouvoir la justice ou la coopération désintéressée. Le diplomate considère avec cette approche du monde une moins grande importance aux considérations morales dans les relations internationales, considérant plutôt les acteurs étatiques comme principalement préoccupés par la survie et la prospérité de leur propre nation.



Chapitre 2 : Les différentes paix

La paix d’équilibre : Cette idée suggère qu'une stabilité dans les relations entre les États ne peut être que maintenue lorsque les puissances majeures sont relativement équilibrées en termes de force militaire, de puissance économique et d'influence politique. Selon la théorie de l'équilibre des pouvoirs, si une puissance devient trop dominante par rapport aux autres, cela peut créer des tensions et éventuellement conduire à des conflits. En revanche, lorsque plusieurs puissances importantes sont à peu près égales en termes de puissance, elles ont souvent un intérêt commun à maintenir la stabilité plutôt que de risquer des conflits destructeurs. Cette approche suppose que les États agissent principalement dans leur propre intérêt national et qu'ils cherchent à maximiser leur sécurité et leur pouvoir. Ainsi, une paix d'équilibre repose sur l'idée que l'absence de domination claire par une seule puissance contribue à maintenir la paix en dissuadant les actions agressives et en encourageant la coopération diplomatique. Par exemple l’Empire Suuri et L’empire Qadjaride : ils conclurent une paix stratégique car ils leur étaient logistiquement et militairement impossible de remporter une guerre totale l’un sur l’autre.

La paix hégémonique : C’est un concept qui fait référence à une période de stabilité et de paix maintenue par la prédominance d'une seule puissance. Dans ce contexte, cette puissance est un État ou une entité qui exerce une influence prépondérante sur les affaires mondiales, économiques, politiques et militaires. L'idée sous-jacente à la paix hégémonique est que la présence d'une puissance dominante peut dissuader d'autres États de s'engager dans des conflits majeurs, car il a la capacité de maintenir l'ordre et d'imposer ses intérêts. Cette période de stabilité est souvent associée à une distribution inégale du pouvoir, où une seule puissance détient une position prééminente. L'hypothèse que je vais avancer ici est que l'hégémonie permet de prévenir les conflits majeurs, car les autres États sont dissuadés de contester ouvertement la puissance dominante, et ils peuvent bénéficier de la stabilité économique et politique qui en résulte. Un exemple parlant de cette situation est l’époque de l’Empire Central.

La paix fédérative : Elle fait référence à un contexte où plusieurs États indépendants choisissent de former une union pour promouvoir la paix et la coopération, cela pourrait être compris comme une tentative d'établir une structure politique unifiée pour prévenir les conflits entre les membres de la fédération. Dans une telle situation, les entités membres peuvent avoir des relations pacifiques entre elles en raison de leur association fédérative. Cependant celà implique à chaque Etat de renoncer à sa souveraineté au profit d’une supérieur auquel ils pourront participer sans en être le centre décisionnel. Un exemple qui s’en rapproche le plus serait l'unification des états successoral à l’empire Suuri par Allistère et ses compagnons.



Chapitre 3 : théorie de la guerre Arbitrée

La théorie que je vais exposer soutient que les nations arbitrée ne devraient pas se faire la guerre entre elles. Ainsi la guerre, si il y en a, sera une "Juste Guerre". Le concept de Juste Guerre repose sur la tradition Monachiste mais aussi Phalangiste . Selon ma théorie de Juste Guerre, pour qu'une guerre soit moralement acceptable, elle doit répondre à certaines conditions préalables et être menée de manière juste. Ces conditions comprennent généralement : Autorité légitime : La guerre doit être déclarée et dirigée par une autorité légitime, généralement un gouvernement ou une autorité souveraine.

Cause juste : La cause de la guerre doit être juste et ne peut pas être motivée par des ambitions égoïstes, mais plutôt par des raisons moralement justifiables, comme la défense contre une agression injuste ou la protection de la foi.
Intention juste : L'intention de la guerre doit être de rétablir la justice et de mettre fin à l'injustice, plutôt que de causer des dommages excessifs. La balance doit être faite entre bénéfices et pertes, et doit être soutenue par la foi.
Probabilité de succès : Il doit y avoir une probabilité réaliste de succès, évitant ainsi des pertes inutiles.
Dernier recours : La guerre ne doit être utilisée qu'en dernier recours, lorsque tous les autres moyens pacifiques ont échoué.
Par exemple La guerre de la Zaraga pour ne citer que celle-là était à mon avis une guerre qui d’après les critères n’aurait pas dû être car ce n’étais pas pas une guerre de dernier recours, les probabilité de succès laissaient à désirer (mais ça c’est facile de le dire après je l’accorde) et la cause n’était pas juste, d’après mon analyse la mission de l’empereur aurait été prise sous l’émotion du saccage du monastère et non d’une décision rationnelle de plus le but était d’en faire ensuite une nouvelle province au lieu contribuant à déstabiliser encore plus la région. Ce qui aurait dû être fait était une intervention limitée pour protéger et demander réparation sans forcément occuper le territoire qui serait vulnérable au raid du nord et ajouterait de la complexité à un empire qui devait se concentrer sur la paix hégémonique et la défense de celle-ci.

Chapitre 4 : Les acteurs

Les instances religieuses : Le Monastère Adaarion est l'organisation religieuse à l'origine du monachisme à Golvandaar et est un grand acteur dans la politique du continent. Les moines qui relèvent de cette instance jouent un rôle crucial dans la diplomatie.
Les Cités-États : Certaines villes ont un statut autonome et participent activement aux affaires internationales. Un exemple inclut Ribada qui est une cité-état qui doit son existence à la garantie du royaume centrale de ne pas l’envahir. Cette cité-état peut jouer de sa position pour attirer de riches gens grâce à des impositions particulières et ainsi malgré sa taille pourrait se démarquer.
Les ordres religieux et militaires : Impliqué religieusement mais aussi militairement comme l’Ordre de la Chevalerie hura.
Les Dynasties royales : Les dynasties royales, comme les Julyanides étaient des acteurs clés dans la politique et les alliances dynastiques.

Chapitre 5 : le commerce et la culture comme levier d’influence

Le commerce et la culture jouent un rôle important en tant que leviers d’influence dans les relations internationales, contribuant à forger des liens profonds entre les nations et les peuples. Le commerce dépassera les aspects économiques et deviendra un moyen efficace d’accès et de coopération. Le commerce favorise la compréhension mutuelle et crée une interdépendance ce qui réduit le risque de conflit. Les accords commerciaux favorisent le développement et renforcent la stabilité d'une région et de deux nations. Dans le même temps, la culture agit comme un ambassadeur silencieux qui surmonte les barrières linguistiques et politiques. Les échanges culturels, les festivals et la distribution d'œuvres d'art favorisent l'appréciation et le respect mutuels. La diversité culturelle est un catalyseur pour créer des ponts entre les nations, promouvoir la diplomatie culturelle et renforcer les relations internationales. Ce que j’appelle culture est aussi bien celle de la population dans la pratique du quotidien mais aussi de la culture des élites et de leurs livres pointus ou d’un artisanat de qualité. La combinaison du commerce et de la culture permet à la nation de se forger des partenariats durables et par conséquent de garantir la paix, de favoriser une compréhension plus profonde entre les peuples et de créer des réseaux complexes qui ont un impact sur le bien être des communautés.

Conclusion

Ainsi nous avons vu l'importance de combiner le commerce et la culture pour établir des partenariats durables, renforcer la paix et favoriser une compréhension profonde entre les nations. Cette combinaison complexe offre un potentiel significatif pour la construction de réseaux de relations internationales bénéfiques à toutes les parties concernées. D’après l’approche réaliste la guerre est envisageable et est un instrument politique mais cependant il doit être évité autant qu’on le peut au profit de la négociation. L’approche arbitrée considère la guerre comme fondamentalement mauvaise mais ne rejette pas la guerre défensive suivant les critères de la guerre juste. Nous avons vu qu'une multitude d’acteurs jouent dans la géographie politique du continent et que ceux ci sont des nations mais pas seulement : des familles, ordres, institutions religieuses etc.

Je conclurais qu’un bon diplomate se souvient toujours de l’anniversaire de sa femme mais jamais de son âge.