Utilisateur:Aïhedar kohen

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
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Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
thelulucien
Pseudo
thelulucien
Prénom IRL
Ulysse
Âge IRL
16 ans





Description

Du haut de ses un mètre soixante-cinq, Kohen parait un peu plus vieux que son age : ses cernes et des traits marqués y sont sans doute pour quelque chose mais c'est aussi dû à la barbe entourant sa bouche. En pagaille si on ne s'en occupe pas, elle peut paraitre élégante et bourgeoise avec un bon barbier ! La teinte brune et rugueuse ajoutant un aspect masculin que seule la barbe peut donner, Kohen tient à sa barbe comme à la prunelle de ses yeux. Sa mèche ( de la même couleur que sa barbe ) indique souvent son état d'esprit ou bien son emploi du temps : pressé ou en colère, vous ne la verrai jamais en bon état ! Par contre si il a le temps ( ce qui est souvent le cas), sa mèche est parfaitement bien positionnée ( enfin c'est ce qu'il pense ). Hélas depuis son arrivé à Esperia, Kohen semble plus désorienté que jamais ainsi vous ne le verrez pas dans toute sa splendeur.

Il est ambitieux et confiant et parfois c'est un mauvais mélange : face à un choix, il tentera d'avoir tout, au risque de ne rien avoir. Mais comme il est tête de mule, il fera tout pour améliorer sa condition, même certaines magouilles : ce qu'il a subit lui a fait comprendre qu'être honnête est parfois un mauvais choix. Malgré ça il est assez modeste : à quoi bon étaler sa richesse par la parole alors que ses biens la montre bien assez ? Les années passées dans un village lui ont appris à être chaleureux et amical voire sympathique mais la ville lui enseigna le mensonge et la cruauté sont les clefs de la réussite. L'esclavage l'a rendu humble : un esclave teigneux et un esclave puni et ça Kohen n'a pas besoin d’expérience pour le savoir.

Compétences

Œnologie : Toute sa vie durant, Kohen eu une relation privilégiée avec l'alcool : bière, hydromel, vin et même du rhum ! A force d'en boire, il connait beaucoup de breuvages et pourrait même vous dire quel alcool va avec un bon poulet grillé. Mais de toute évidence, il préfère en boire qu'en fabriquer !

Connaissances scientifiques : Ses études à l'école lui ont appris les bases des mathématiques et des sciences en général, Kohen à appris à Golvandaar ( moyennant fiances) la physique et les mathématiques avancés, il n’avouera jamais qu'il a dû le faire deux fois...

Minéralogie : Ses années passées à réparer les maisons en pierres de ses voisins lui ont permis de connaitre de nombreux matériaux de construction basiques et luxueux lors de son courte vie urbaine.

Dessin : Son écriture étant mauvaise, son dessin nécessite beaucoup de temps pour être propre et sans taches ainsi il peut être en retard sur des commandes si cela lui parait important.

Alphabétisation et calcul : Kohen à toujours eu une préférence pour l’algèbre qu'il gère à sa façon : il applique très bien mais oublie vite les formules primordiales qu'il s'oblige à noter pour ne pas les omettre. Son écriture n'est pas la plus belle : ses origines paysannes sont sans doute la cause des tâches et de l'aspect repoussant des lettres ! Mais son expression n'est pas mauvaise : c'est un beau parleur.

Créativité : Faire des plans avant de réparer semblait inutiles pour tout les paysans de son village mais finalement, cela lui à appris à faire de plus beaux modèles qu'à la base. Durant sa période urbaine, on disait que ses plans étaient bien plus beaux que ceux des architectes en général sans être des chefs-d’œuvre non plus.

Talents et Défauts

Qualités : Chaleureux et accueillant, Kohen aime le contact des gens et il est de nature sociable. L'ambition le pousse à travailler dur et bien lorsque la situation le nécessite. Kohen aime aider les gens mais attendra quelque chose en retour, une sorte de service contre service sauf avec ses amis. Kohen est curieux : il aime savoir et apprendre. Kohen n'est pas fou : malgré son coté malhonnête, face à un choix, il choisira toujours le "bon" coté sauf si ça ne l'arrange pas.

Défauts : Têtu, le faire changer d'avis est difficile même avec de solides arguments ce qui le rend difficile à vivre d'autant plus que sa confiance en soi ne l'aide pas : il est bien trop sûr de lui ce qui ne lui rend absolument pas service. Il n’hésitera pas à être malhonnête car "La fin justifie les moyens". Il à aussi tendance à être naïf et de se sentir trop en confiance, trop vite ce qu'il lui jouera des tours un jour ! Toutes ses études ne lui ont pas permis d'apprendre à manier une épée ou bien même un pauvre couteau : tout ce qu'il arrivera à faire avec c'est se blesser ou casser des vases ainsi la joute verbale ne pose pas trop problème mais la fuite semble préférable si on commence à en venir aux mains. Sans être un ivrogne, Kohen aime boire sauf qu'il ne sait pas s’arrêter : après trois verres, il n'y a plus de limites ! C'est pour cela d'ailleurs qu'il à un petit bidon à cause de l'alcool.

Histoire

Une histoire paisible

Dans les montagnes rocailleuses de la grande nation Adaarionne, près de la source de l'Heimild, se trouve un grand village où la vie était tranquille : quelques boutiques de ci et de là côtoyait les maisons des mineurs et des paysans, la taverne étant ( bien sûr ) le centre du fameux village où tout le monde semblait se connaitre sans vraiment être amis, toutes les caractéristiques du village paumé au beau milieu des montagnes.

Les maisons de pierres, caractéristique du savoir-faire adaarien, étaient robustes et imposantes à cause du climat particulier qu'offrent les montagnes rudes. Ici pas d'école mais le village voisin possède une maison d'éducation pour tout les enfants en age d'apprendre, l'enseignement est gratuit et correct mais personne n'ose avouer que les plus mauvais enfants vont à la mine, les représentants de la loi ayant assez peu d'autorité dans ce coin reculé.

Le soleil était presque au zénith dans un ciel bleu azur, reflétant sa lumière blanche sur la pierre grisâtre de la montagne. L'activité du village battait son plein : marchants et agriculteurs criaient pour vendre leurs marchandises tandis que les mineurs et autres badauds faisaient leurs choix. C'est dans cette ambiance que Kohen se caressait sa barbe du haut d'un toit, admirant le paysage : la rivière Heimild slalomant entre les petites montagnes et les grandes collines, les arbres formant une chevelure verte à la roche grise et à la terre brune. Une mèche longue et élégante, une barbe finement taillé, une regard jeune et un sourire charmeur le tout sur un visage fin du plus bel effet : impossible de rater ce bel étalon de 24 ans, chaleureux et amical. La brise du vent souffle sur son visage et le temps clément lui permettent une tenue simple et peu protectrice du froid : un haut blanc en coton à bouton de bois cousu avec une petite veste en cuir lui donnant un air de campagne et un pantalon de toile brune avec des bottes en cuir rapiécées à de nombreux endroits.

- Eh gamin ! Remets toi au travail sinon j'te donnerai rien du tout ! Hurla un paysan. - Bien m'sieur, j'ai bientôt fini de toute façon ! Lui répondit Kohen.

En effet Kohen n’était pas sur ce toit par hasard : il réparait les maisons ou aide dans les travaux des voisins, même si c'est plus rare, en échange de nourriture et d'argent. Dans cette partie de la montagne, les éboulements sont naturellement fréquents mais peu puissants d'autant plus que l'activité minière n'arrange rien. Il fallait alors quelqu'un qui répare les les fissures ou les trous dans la toitures ou les murs et c'est le travail de Kohen et il aime ça ! Manier un outil à toujours été dur pour lui à cause de ces bras peu musclés et de l'aspect rudimentaire de la chose alors qu'une maison c'est plus majestueux, plus beau et reste dans le temps : on connait plus d'architectes célèbres que de mineurs célèbres ! Sa chambre est remplie de dessins de maison plus ou moins complexes mais ne dépassant jamais la taille d'un pavillon pour la simple raison qu'il n'en avais jamais vu un !

Une petite heure plus tard, les réparations étaient terminées et Kohen vint chercher son dû :

- Loistava ! T'as fait un beau boulot gamin, v'la quelques pièces pour toi et ta pauv' mère et pi' des légumes à faire bouillir. Heureusement qu't'est là ! - C'est rien m'sieur, c'est moi qui vous remercie ! Surtout pour les légumes ! On se retrouvera sans doute à la taverne soir' ! - Si tu veux gamin mais utilise pas tout là bas, tu risques de rendre ce pauv' tavernier coupable de sa richesse !

Ses sous en poche et les légumes dans sa main, il se dirigea doucettement en trainant entre les differents vers sa maison si on peut appeler ça une maison : la roche fissurée, les rafistolages voyants sur les murs et les nombreux petits trous font plutôt penser à un taudis abandonné. Mais c'est bien là que notre protagoniste entra, poussant la porte grinçante qui peine à tenir debout. La raison de l'état de sa maison n'est pas que Kohen n'a pas le temps de réparer sa propre maison ni qu'il n'a pas l'argent. C'est à cause de sa mère chétive et régulièrement malade qui doit dormir et se reposer très souvent. Ainsi elle ne profite du soleil qu'en Thermidor où la température est agréable. En faisant des travaux, le bruit et l'activité permanente autour d'elle l’empêcherait de se reposer correctement et entamerait sa santé, déjà bien abimée. D'ailleurs en regardant la dame on remarque tout de suite les cernes et les rides ainsi que le pâle de sa peau, ses jambes tremblotantes rassemblant à des brindilles et ses bras souvent croisés afin de les garder au chaud. Cette femme ne pouvait être que malade. C'est pourquoi il garde un feu allumé en permanence, l'obligeant à acheter beaucoup de bois auprès des bûcherons. De sa chaise en paille elle regardait son fils avec insistance.

- Où as-tu eu ses légumes ? dit-elle de sa voix grelotante. - Je les ai eu en récompense d'un travail, maman, pas la peine de s'inquiéter. - Jonka pallot ensimmäisen ihmisen ! Un travail ! Et depuis quand ton travail ce n'est plus de... *Elle se racla la gorge* ...boire à la taverne ? Ricana la vieille.

Kohen lança un regard accusateur à sa mère, il ne buvait pas tant que ça. En tout cas pas ce mois-ci.

- Quoi qu'il en soit, je remercie Arbitrio de t'avoir donné le courage de travailler. Je suppose que tu vas faire ta fameuse bouillie de légumes... La marmite est rangée là où tu l'as mise ! En attendant, je vais me reposer les ye...

La petite vieille s'était déjà endormie et Kohen se mit au travail : il versa les légumes dans la marmite et la remplie d'eau puis la posa au dessus du feu. Sa "fameuse" bouillie de légumes était sans doute la pire de l'Ancien Monde mais ça se mangeait alors on ne faisait pas la fine bouche. La maison se composait de deux ou trois pièces ( cela dépendait si on prend en compte la moitié de mur séparant la cuisine du salon ). Le sol en pierre grise et froide était, dans la plupart de la maison, recouvert de toile pour ne pas se refroidir les pieds.

Après s'être occupé de sa mère, avoir fait le ménage et autres aventures palpitantes de la vie quotidienne, Kohen sorti de la maison afin de diner à la taverne avec ses amis. Il faisait sombre dans le village mais la lumière de la taverne suffisait à éclairer le chemin qu'il connaissait par coeur : 15 pas en avant, contourner la maison du vieux Joser et continuer à gauche jusqu'à la porte ! Le parcours parait facile mais ivre c'est une autre histoire...

Il poussa la porte et redécouvrit sa taverne adorée : un brouhaha constant, une odeur de bière mêlée à celle de la nourriture ( ou bien du vomi selon l'heure), le bois craquelé au sol avec les nombreuses poutres, les bougies assurant un éclairage convenable dans tout le bâtiment et bien sûr ses amis assis au bar. Il vint s'assoir sur un tabouret de bois à coté d'eux afin de parler et surtout dépenser son pécule ! Au fur et à mesure du temps les chopes défilaient et se remplissaient, certes la bière n'était pas la meilleure mais elle contenait de l'alcool et elle n'était pas coupée, que demander de plus ?

Un peu plus tard dans la nuit, le spectacle de la taverne était plus navrant à voir : la moitié des buveurs étaient à terre en bavant et rigolant de leur bêtise et l'autre moitié tentaient d'écouter le seul dégénéré qui chantait sur le comptoir branlant.

- Du bois, des haches, de la poix et du feuuuu, chantait difficilement Kohen. - C'EST NUL ! Criaient les ivrognes. - Viens chanter à ma place a-a-a-alors ! Bafouillait Kohen. - Pas la peine ! Mes pets sont plus suave que ta voix de paska ! Hurlait d'une voix grasse un fermier éméché. - Tu veux te battre ? Ou t'as peur d'un gamin c-c-comme moi ?

L'alcool semblait avoir fait oublier à Kohen qu'il ne sait malheureusement pas se battre.

- Moi ? Avoir peur du seul bâtard de ce village ?

En effet, Kohen ne connait pas son père, on dit qu'il est mort avant sa naissance. Mais d'autres racontent que son père est un homme de la ville et qu'il est parti pour ne pas avoir un fils sur les bras. Dans tout les cas, cette annonce fit taire l'assemblée et Kohen s'avança doucement, descendant du comptoir en s'appuyant sur un tabouret puis il sauta sur le plancher qui craqua. C'est alors qu'il entama le combat d'une façon originale :il fonça sur son adversaire. Ce qui n'avait pas prévu, c'est une chute a cause d'un plancher bancal et de l'alcool dans le sang. Ainsi il tomba la tête la première à terre. Le seul geste qu'il à reçu est un mollard sur son torse de part du fermier. Le lendemain matin, il était dans son lit, le tavernier ayant du le raccompagner chez soi avec l'aide de ses amis. Après avoir mangé un petit-déjeuner ( bouillie de légumes froide ), il constata que sa mère dormait profondément, ce qu'il étonna vu que normalement, elle dispose d'assez d’énergie pour lui faire la morale. Il voulu donc la réveiller afin de signifier son retour et de lui donner à manger.

Il la secoua une fois, deux fois puis trois fois avant de voir une note sur le meuble d’à coté. Au dos d'un de ses dessin sa mère avait écrit quelques mots avec une écriture déplorable, quasiment impossible à déchiffrer. Il était écrit : " Mon cher fils, je me sens partir, c'est la fin. Tu me trouvera donc sans vie mais ne sois pas triste, car Arbitrio prendra soin de moi. Pour que tu puisses vivre tranquillement, dans le meuble où était posée la note tu trouvera un objet qui appartenait à ton père. Garde-le car il a une grande valeur. Je t'aime, ta mère.". Une larme tomba sur la note, mouillant le papier et effaça le charbon qui faisait office d'encre. Il jeta la note à terre et s'agenouilla.

Une semaine plus tard, Kohen était assis sur une charrette à l'entrée de son village. La fête organisée pour son départ venait de se terminer, il a pu dire au revoir à ses amis, ses voisins et son village. Certains se réjouissait du départ du "bâtard" mais là où il va, on ne l’appellerai pas comme ça. Plus jamais. La charrette de bois roulait sur une route de terre pleine de trous secouant le seul passager et ses bagages.

- Pour quelles raisons vous partez à la ville, m'sieur ? Entama le cocher, curieux. - Des raisons personnelles, je suis désolé. Répondit froidement Kohen. - Je suppose que c'est en rapport avec ce que vous tenez dans les bras, n'est ce pas ?

Kohen serra fort l'objet, de peur que le cocher ai pu entrevoir ses formes malgré le sac par dessus.

- Non, c'est autre chose. - Mouais, la route va être longue, camarade.

Sous le sac, entre les bras de Kohen, se trouvait un verre a vin. Mais pas n’importe le quel. L'objet était recouvert d'or et serti de trois diamants gros comme des cailloux. Un verre inestimable qui lui permettra de changer de vie...

Un apprentissage normal.

Deux années se sont passées après le départ de Kohen vers Golvandaar. Deux années où il a appris le métier de maitre d’œuvre auprès des érudits de la cité. L'unique souvenir de son père a été vendu à un marchant ambulant qui l'a racheté au prix fort. Cet argent lui a permis de payer les érudits et de s'offrir une vie plutôt confortable. Depuis il travaille dans une corporation de maitres d’œuvres de la ville. Une corporation moyennement puissante mais qui recense toutes les maisons construites de la ville et le nom des constructeurs afin de concurrencer les petites corporations et prendre de l'ampleur. Tenter de dépasser une corporation plus puissante peut entrainer de graves conséquences, c'est pour cela qu'il faut garder ses distances avec elles.

Kohen s'est révélé être un bon voire un très bon architecte selon l'état d'ébriété dans lequel il était la veille. D'ailleurs, durant ces deux années, il tentera toujours d'être meilleur afin d'améliorer sa condition, voulant s'éloigner de son passé de campagnard. Mais être doué ne suffit pas à être un bon maitre d'oeuvre, il faut aussi connaitre les bases du commerce urbain et c'est Vaudris, son collègue, qui lui a enseigné tout ce qu'il fallait savoir lors de son arrivée dans la corporation :

Une année plus tôt

- Alors le nouveau, ça se passe comment les affaires ? Aborda Vaudris amicalement. - Plutôt bien mais il y a un client qui trouve la facture trop salé et il refuse de payer ! Ce asiakoton de paska ! La corporation m'a déjà envoyé un rappel comme quoi cette affaire dure depuis trop longtemps. - C'est assez fréquent ici et lui envoyer de la paperasse ne sert à rien à part le réchauffer le soir. Il y a une meilleure solution ! Dit posément Vaudris, les mains dans les poches. - Eh bien, je t'écoute. - Allons chez ton asakias uskoton. Je t'expliquerai en chemin.

Les deux collègues et bientôt amis marchaient rapidement dans les rues pavées de la capitale adaarionne. Les hauts bâtiments luxueux et imposants laissaient peu à peu place à des maisons moyennes en pierre à peine taillée montrant un quartier sans histoire comme tant d'autres.

- Vois-tu les petites corporations ne disposent pas d'une influence nécessaire pour obliger un client à payer et personne n'ose contrarier les grosses corporations qui contrôlent tout. Alors nous les corporations normales qui disposons d'une influence modérée, on doit imposer notre prix au consommateur, coûte que coûte, Expliqua Vaudris. - Et comment " impose"-t-on notre facture ? - Eh bien... - Ah ! C'est ici ! S'exclama Kohen en montrant une belle maison à l'architecture discrète mais élégante. - Bien, tu vas vite comprendre de toute façon ! Laisse moi faire et fais ce que je te dis.

Vaudris et Kohen, s'avancèrent vers la porte. Kohen leva le bras pour toquer lorsque Vaudris défonça la porte d'un coup de pied puissant. Notre héros avait la bouche bée tandis que son collègue vadrouilla dans la maison à la recherche du propriétaire.

- Suis moi au lieu de rester planté là ! - O-oui ! J'arrive !

Lorsqu'il arriva dans la pièce suivante, Vaudris tenait fermement un homme d'une trentaine d'années, simple, chauve et visiblement apeuré par la situation.

- Monsieur l'architecte, aidez-moi ! Je vous en prie ! Supplia l'homme qui avait reconnu Kohen. - Écoute moi bien le chauve, tu nous dois de l'argent et je ne pense pas que tu ai répondu aux demande de remboursement de mon ami. Alors promets nous de nous donner l'argent au plus vite sinon... - Vapauta ! Jamais ! - Kohen, frappe notre ami le chauve. Dit Vaudris en le regardant dans les yeux. - Vraiment ? Je ne sais pas me battre alors je risqu.. - Frappe-le, bon sang !

Kohen recula d'un pas, inspira un bon coup, et abattu son point dans la figure du chauve. Le n'étant pas très puissant, notre héros lui donna une bonne demi-douzaine de coups. Le pauvre homme saignait, ses lèvres gonflaient et les hématomes faisaient leurs apparition.

- A-a-arrêtez, je fous donnerez l'arfent ! Donnez fa à ma banque, elle fous donnera la fomme due ! Implora l'homme. - Enlève le prix de ta porte, elle était vachement jolie quand même, ajouta Vaudris. Et si tu t'avises de prévenir les gardes ou quiconque de ce qu'on vient de faire, tu auras payé ta belle maison pour rien, si tu vois ce que je veux dire.

Les deux complices sortirent de la maison comme si ne rien n'étaient, en se contentant de s'éloigner rapidement du quartier afin d'aller à la banque et récolter l'argent.

- Voila ! C'est les bases d'un commerce équitable : tu es payé, la corporation a son argent et l'homme à sa maison ! - Et des dents cassées... - Si tu commences à avoir des remords, tu vas rester un simple architecte bas de gamme ! D'autant plus qu'il n'ira jamais se plaindre alors tu n'as rien n’a craindre. Je pense que je vais rester un moment avec toi pour que tu comprennes bien les mécanismes : j'ai remarqué que t'avais pas mal d'ambition et donc je suppose que tu veux grimper dans la corporation.

Kohen acquiesça simplement d'un signe de tête, absorbé par le discours de Vaudris.

- Déjà il faut savoir qu'ici les gens sont très religieux et un peu nunuche et donc évite de crier sur les toits ce qu'on vient de faire et ce qu'on fera à l'avenir. Après il faut savoir qu'on te laissera pas de deuxième chance : si tu peux, fais le et les initiatives c'est toujours appréciable. Saches aussi que plus tu grimpera dans la corporation, plus t'auras de pouvoir et le pouvoir, c'est sympa mais c'est dur à garder : sans argent, ton pouvoir ne sera rien et inversement. Plus tu seras ferme et cruel avec ceux qui te défient plus les gens te respecteront et te craindront. C'est comme ça que tu réussiras, petit. C'est pas en envoyant de la paperasse comme tout les béni-oui-oui de cette ville ! - Être impitoyable avec ses ennemis, c'est ça ? - Tu comprends vite, c'est bien ! Si t'oublies ça un jour, c'est le monde qui t’oubliera. Pour fêter cette première réussite, je t'offre un bon verre de vin ! - Du vin ?! S'exclama Kohen. C'est pas mon anniversaire pourtant...

Depuis, Kohen a grimpé au poste de trésorier de la corporation : toutes les grosses transactions et les comptes sont gérés par lui et son équipe. Il travaillait toujours en tant qu'architecte, d'ailleurs il était sur une grosse affaire d'un riche capitalin qui voulait avoir une résidence à Golvandaar. La clause spéciale était que le client payerai l'architecte en fonction du logement construit, un moyen facile de récolter de l'argent facilement ! Vaudris et Kohen avaient donc sauté sur l'affaire, élaborant à deux les plans et se relayant sur le chantier. Ainsi, ils allaient donc construire le plus beau bâtiments qu'ils aient construit : un petit palais résidentiel à la périphérie de la cité, les deux amis se frottaient les mains quant à la renommée qu'ils allaient acquérir.

Les travaux avaient déjà commencé et Kohen se rendait à l'auberge de Castel-Roc pour rencontrer son ami Vaudris qui doit revenir du chantier. Cette auberge était un lieu huppé de la ville où les bourgeois se rencontrent autour d'un verre de vin, d'hydromel, de rhum ou de bière ( seulement de grande qualité ! ), ce lieu, c'est Vaudris qui lui a montré et depuis il y traine souvent pour boire lorsqu'il trouve qu'il a trop d'argent dans sa poche. Parce que Kohen est devenu un homme riche : ses magouilles et son travail de maitre d’œuvre ont porté ses fruits. D'ailleurs ses vêtements montrent sa situation non-négligeable : des bottes en cuir courtes brillantes au soleil, un collant blanc de haute qualité et une tunique aux manches flottantes pourpre et jaune doré. Kohen ne porte aucun chapeau : il trouve cela ridicule. En entrant dans l'auberge, on remarque tout de suite ou plutôt on remarque pas de brouhaha : les personnes sont assises buvant tranquillement ou discutant à voix basse de ce qui nous regarde pas. Une personne au cheveux blonds attaché, aux traits vieillis et à la tenue verte fit signe à notre héros qui vint s'assoir à la table de celui-ci.

- Tu as déjà commandé ? Demanda Kohen - Ne t'inquiète pas, un verre de vin au miel, comme d'habitude. Je ne comprends pas comment tu peux boire ça, c'est bien trop sucré pour du vin. - C'est parce que tu n'as jamais gouté un vin bas de gamme qui est plus aigre d'alcoolisé, Plaisanta-t-il. - Mouais, je demande à voir ! Sinon le chantier avance bien, les fondations sont posées et les ouvriers ont commencé les premiers piliers de soutien. On avance vite ! Se réjouit Vaudris. - J'espère que tu n'as pas "allégé" les fondations du palais, si il s'écroule, on est foutu ! - Calme toi, je ne prends pas de risques, plus on dépensera pour ce machin et plus on gagnera de l'argent ! Je n'ai pas d’intérêt à économiser des matériaux ici. - Tant mieux ! Et voila nos consommations.

Kohen et Vaudris ont pris l'habitude de trinquer chaque soir en l'honneur de l'affaire capitaline. Et ce soir ci n'allait pas déroger à la règle.

- Loistava ! Dirent les amis en frappant leurs verre. - Tu diriges les travaux ce soir ? Demanda Vaudris. - Ce soir ?! Les ouvriers ne voudront jamais travailler la nuit ! - Quelques uns semblent d'accord et je me suis arrangé avec leur corporation et contre quelques écus de plus, il n'y a pas de problème ! Autant finir cette affaire au plus vite. - D'accord mais tu me devras un verre de rhum roux, j'adore son gout original et exotique ! S'excita Kohen. - Ahaha ! Toujours aussi féru d'alcool, c'est d'accord mon ami. - Bon, je ne reste pas longtemps alors, dit Kohen en se levant, je dois aller travailler.

Il laissa quelques écus sur la table, couvrant son verre de vin, celui de Vaudris et laissant un généreux pourboire à l'aubergiste comme d'habitude.

Le ciel était sombre et ma lune brillait parmi les étoile scintillantes. La cité semblait de vider petit à petit de ses habitants qui rentraient chez eux. Kohen marchait tranquillement en direction du chantier qui était à peine visible à cause de l'heure tardive. Trois piliers en pierre sortaient du sol comme si qu'ils poussaient chaque jour à force de les arroser. Le contour du bâtiment avait été mis en évidence par des pierres posées suivant le plan. Le temps d'analyser le travail déjà fait, les ouvriers arrivèrent et allumèrent leurs torches afin de travailler toute la nuit.

- Bon les gars, si on fini les piliers et qu'on commerce les contours au levé du jour, c'est double paye !

Le peu d'ouvriers présent manifestèrent leur joie face à cette alléchante proposition. Ils redoublèrent d'ardeur. A plusieurs reprise Kohen du reprendre certains ouvriers qui s'endormaient sur place.

- Hey, réveille toi ! Moi aussi j'ai envie de dormir mais tant que je ne serai pas affalé par terre tu ne pourra pas le faire non plus.

Les travaux nocturnes sont plus durs qu'ils n'y paraissent : impossible de voir si un ouvrier fait quelque chose de bien ou de mal. Ainsi Kohen criait parfois pour rien ou même sur un échafaudage éclairé en croyant que c'était un ouvrier. Il est aussi dur d'évaluer les distances mais finalement à la fin de la nuit, les quatre piliers étaient finis mais les contours étaient à peine commencé.

- Bon les gars vous avez bien avancé, je verrai si vous pourrez avoir un petit plus ! A demain !

Les ouvriers partirent vite afin de regagner leurs lits tant aimés. Kohen quant à lui était satisfait du résultat d'une nuit de travail et allait regagner son logement, pas question de débloquer de l'argent pour ces feignasses ! L’après-midi, Kohen était à la corporation regardant sur, son bureau, un livre fort épais qui devait être le livre de compte ou bien "Trafiquer un livre de compte pour les nuls". Il avait dormi toute la matinée et comptait bien travailler au moins quelques heures. Il était plongé dans sa lecture, tournant chaque page consciencieusement lorsque son secrétaire frappa à la porte.

- Entrez ! - Monsieur, quelqu'un désire vous voir... - Eh bien faites le venir, tant que ce n'est pas un criminel, tout le monde peut entrez dans ce bur... - Bonjour, monsieur, je suis Lauracy Fernay.

Le bondage pour les nuls.

Lauracy Fernay, la plus belle femme que Kohen a pu voir dans sa vie, son élégance, son charme et la finesse de son visage ne peut être que concurrencé par sa voix si douce et envoutante. Cette femme aux habits rouges flamboyant et bleu marin s'accordait parfaitement avec ses courbes parfaites. Ses mains, ses oreilles, son nez... Tout était parfait pour Kohen qui restait bouche bée devant cette créature de rêve qui venait, par miracle, d'entrer dans son bureau. Elle s'est peut-être trompée, se disait-il, car personne ne lui rendait visite à par ses amis. Aucune noble ne se serait attardée dans le bureau d'un pauvre architecte comme lui ! Mais elle était là devant lui. Il ferma donc le livre et alla voir cette mystérieuse femme.

- Enchanté, Dame Fernay. Dit-il en baisant la main de son invitée. - Que d'honneur pour une simple bourgeoise que je suis ! - Pourtant votre beauté est d'une extrême noblesse ! - Que vous êtes charmant, mais suis-je bien en face de M.Kohen ? - Lui-même ! Pourquoi donc cette question ? - Je vous imaginais plus... robuste. Dit-elle en pointant son doigt sur le ventre de Kohen. - Les bons architectes ne soulèvent pas les matériaux, ils disent simplement où les poser. Répondit-il. - Bien ! Dans ce cas j'ai une affaire pour vous, mon cher. - Une affaire ? Je vous écoute Dame Fernay ! - La capitale est une bien belle ville comme vous le savez, regroupant tout les style architecturaux de par sa splendeur et de par sa population hétéroclite. C'est pour cela que je cherchais un maitre d’œuvre talentueux tel que vous, M.Kohen. J'ai des amis qui ont entendu parler de vous et votre réputation vous précède ! Je voudrai que vous élaboriez une villa pour impressionner mes amis. - Ici ? A Golvandaar ? - Bien sur que non ! A la Sublime Capitale ! - Donc vous voulez que je vienne à la Capitale pour construire votre maison ? Je suis désolé Dame Fernay mais je refuse de quitter cette ville ! - Mais imaginez, après cette construction, tout le monde bourgeois et noble s'arracheront vos services à prix d'or ! C'est n'est ce que vous voulez ? Dit Lauracy pleine de conviction. - Écoutez, je peux dessiner les plans mais je suis sur un palais qui me demande du temps, nous réfléchirons à votre proposition, si vous le voulez bien, demain autour d'un verre. - Je suis d'accord avec vous, on discute bien mieux autour d'un verre... - Je me permets de vous offrir le gite pour cette nuit, ma dame, aucun logement est digne de votre présence si ce n'est le mien. Proposa Kohen en tendant ses clés à Lauracy. - Eh bien, avec plaisir ! Je vous retrouve là-bas alors.

Lauracy sortit du bureau d'un pas rapide mais délicat sous les yeux de Kohen qui se rinçait l’œil impunément. Kohen n'est pas dupe, cette femme est une vraie rapace et obtient la plupart du temps ce qu'elle veut et il ne fallait pas tomber dans son piège mais d'un autre coté Kohen aimait le tempérament de cette fille qui ne se laissait pas faire, pas comme la plupart des filles qui ne couchent que pour son argent. Kohen travailla activement jusqu'au soir afin de se libérer l'esprit de cette femme envoutante presque magique. À l'auberge, Vaudris attendait patiemment son ami depuis quelques temps lorsqu'il entra. Kohen avait l'air troublé, dévasté et son visage criait qu'il devait lui parler de quelque chose.

- Mon ami, que se passe-t-il ? - J'ai rencontré une femme aujourd'hui, Lauracy Fernay, elle..elle... - Elle quoi ? Tu as l'air dévasté ! - Par Arbitrio, elle est magnifique ! C'est une beauté sans pareil avec un charme à coupé le souffle, mon ami. On dirait une princesse venue tout droit de nulle part ! - Et je suppose qu'elle voulait quelque chose cette dame ? Demanda Vaudris. - Hélas, oui.. Elle veut que je vienne à la Capitale pour construire une grosse maison afin d'impressionner ses mais ou quelque chose dans le genre. Mais je ne peux pas me résoudre à quitter cette ville ! C'est ma patrie et je m'y plait tellement ! C'est un terrible dilemme.

Pendant que Kohen parlait et expliquait son problème, les consommations furent servies aux deux amis.

- Tiens, bois Kohen ! Un bon rhum roux comme tu l'aimes ! - Je te remercie. *Il vida son verre d'un trait sec* Toujours aussi bon... - Alors que lui as-tu dit à cette Fernay ? - Eh bien je lui ai donné rendez-vous demain ici, afin de discuter de cette affaire. En attendant, elle repose chez moi. - Chez toi ? Mon ami, même sans aller à la Capitale, je pense que tu pourras conclure quelque chose... - Je ne sais même pas si elle est mariée ! - Si elle couche chez toi, ça m'étonnerai ! Il y a autre chose qu'une simple affaire de construction derrière tout ça Kohen alors méfie de cette femme. Cela ne m'inspire guère confiance. - Si tu veux bien, nous discuteront de tout cela demain, avec elle. Pour l'instant comment va le chantier ?

Kohen bu toute la soirée afin d'oublier cette curieuse femme qui dort chez lui. Ainsi, il pu retrouver, le lendemain matin, une gueule de bois qu'il avait perdu de vue depuis longtemps. malgré cela, il travailla toute la journée sur le chantier qui avançait à grand pas : les murs prenaient forme et les vitraux venaient d'être livrés. Les ouvriers travaillaient bien et vite malgré la direction d'un Kohen fatigué et migraineux. Lauracy ne s'était pas levée assez tôt pour voir Kohen, ainsi elle passa toute la journée à trainer dans la ville et visiter les différents monuments de la capitale adaarionne. Le soir vint vite et les principaux intéressés s'étaient réunis autour d'une table.

- Vaudris, voici Lauracy Fernay et Lauracy, voici Vaudris Karner. - Enchantée de vous connaitre, M.Karner. - Contentez vous d'un Vaudris, Lauracy. Répondit froidement celui-ci. - Bon, j'ai bien réfléchi, Dame Fernay et je ne quitterai pas cette ville : j'ai trop d'attaches pour partir, d'autant plus que mon poste à la corporation me satisfait et risque d'évoluer dans peu de temps. Mais mon ami et moi-même pouvons dessiner les plans de votre maison. - C'est une villa, Corrigea-t-elle - Soit, une grosse maison, Répondit Vaudris. - D'autant plus qu'il devrait avoir de nombreux maitres d’œuvre talentueux à la "Sublime" Capitale.

Kohen avait bien prit le temps de souligner le "sublime" en regardant froidement Lauracy.

- Mais j'ai besoin de vous M.Kohen, c'est cela que vous ne comprenez pas ! Et vous ne comprenez pas non plus que je veut faire de vous le plus connu des architectes ! - Je suis plus têtu qu'une mule Dame Lauracy, je ne partirai pas d'ici. - Je connais beaucoup d’architecte qui serait intéressé par votre offre Lauracy, Ajouta Vaudris le sourire aux lèvres. - Soit, je partirai dès demain de cette ville miteuse à l'aube, et je rejoindrai ma Capitale. M.Kohen je vous prie de me raccompagner à votre demeure.

Kohen attrapa le bras de son invitée et marcha jusqu'à la sortie de l'auberge. Il salua son ami Vaudris en lui faisait un clin d’œil. Tout se déroulait comme prévu. Arrivé à bon port Lauracy se dirigea vers la salle de toilette afin de se " préparer pour la nuit " tandis que Kohen s'installa confortablement dans le seul lit laissé par ses serviteurs, comme par hasard, cette nuit là. Lorsque que Lauracy arriva dans la chambre, elle découvrit Kohen sous les fines couverture de soie et vint s'allonger avec lui. Tout d'abord, elle restait loin de lui, fâchée puis sous les tentatives de notre héros, elle se donna aux étreintes et autres baisers fougueux que lui offrait Kohen.

- Je connais un autre moyen de vous convaincre, mon cher... Lui susurra-t-elle.

Kohen se laissa réveiller par les chants des oiseaux, il avait réussi à rester dans sa ville adorée tout en ayant découvert sa dulcinée. Il était satisfait de lui, et pensais déjà au soir lorsqu'il rigolerait bien avec Vaudris de cette aventure même si la partie sous les draps ne le concernait pas. Mais lorsqu'il voulu se lever, il n'y parvint pas : ses membres refusaient de bouger et, d’ailleurs, lui faisaient mal ! Il ouvrit les yeux et découvrit ce qu'il lui arrivait : il était ligoté dans son propre lit ! Et depuis un bout de temps au vu des teintes rouges de sa peau aux endroits ligotés.

- Paska ! Lauracy, sale .. - Sale, quoi ? Coupa la concernée. - Sale pute ! Cria-t-il

Lauracy s'avança et lui adressa un coup de bâton sur la hanche, ne se cassa pas malgré le coup extrêmement puissant.

- Pourquoi ? Pourquoi t'as fait ça ? C'est à cause de mon refus ? Où t'es une envoyée de la justice adaarionne ? Demanda-t-il. - Ah ! Je ne suis pas de ce genre là Kohen ou bien le bâtard ! Si j'ai fait ça c'est parce que ton père à entendu parler de toi et de ton succès. Et donc je suis venu t'éliminer : on aurait pu faire ça au calme à la Capitale mais tu as préféré la manière forte, soit ! - Quand la corporation le saura, on me retrouvera et tu seras pendue, chienne ! - La corporation ? Tu veux dire ton ami Vaudris ? Je pense qu'il ne reverra plus jamais la lumière du jour dans son cercueil. Ricana-t-elle. - Je..je.. Que vas-tu faire de moi ? - Ton père a tenu à se que tu saches qu'il t'as connu grâce à ton ambition et donc on va te la faire perdre : tu vas devenir esclave ! C'est pas beau ? D'autant plus que tu te vendras cher, vu que tu sais lire et écrire. Pour être sur que tu ailles bien loin, tu iras à Fort Lointain, c'est un lieu fait pour toi, tu verras, le bâtard !

Kohen pleura, il était effondré. Il avait tout perdu a cause de son destin de bâtard d'un noble ou bien d'un bourgeois puissant, il s'en fichait. Il n'était plus rien, un objet parmi d'autres en allant dans une contrée qu'il ne connaissait pas. Mais il était sûr qu'il renverserait la situation un jour et ce même si il dois jouer l'homme obéissant afin améliorer ses conditions. Et là le bâtard ne serai plus, plus jamais.