Utilisateur:Aezal dalgan

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Azrelan
Prénom IRL
Alexis
Âge IRL
17 ans





Description

Aezal.jpg

  • Nom : Dalgan
  • Prénom : Aezal
  • Surnom : Le chérubin
  • Occupation/Métier : voleur dans l'ancien monde, il n'a encore jamais eu d'activité légale.
  • Croyances/Religion : Aezal est croyant en Arbitrio, modérément. Il demeure méfiant envers les représentants du culte étant donné son traumatisme d'enfance, c'est alors hors de toute institution qu'il mène sa foi.
  • Âge : 25 années
  • Lieu de naissance : Aldeyr, en Steiertal
  • Date de naissance : 03/11/488
  • Père : Il faisait partie de la noblesse Aldeyrienne et dénonçait l'emprise autoritaire de l'abbaye d'Odense. Pour avoir tenté avec une association d'autres nobles de comploter et renverser le pouvoir mis en place par l'Ordre phalangiste, il fut exécuté.
  • Mère : Noble également qui pût s'échapper avec Aezal lors de ces événements
  • Description physique : Aezal est de carrure fine voire très maigre. Son visage d'une extrême pâleur et bien que dissimulé par la crasse demeure celui de l'enfant qui quitta Aldeyr 10 ans plus tôt. Il a des yeux d'un bleu profond. Son maintien toujours droit, un regard hautain trahit son ancienne appartenance à la noblesse.

Compétences

  • Survie : Il a vécu l'enfer d'une vie en pleine nature et à développé très vite alors qu'il n'avait que onze ans des réflexes de survie dont il se sert encore dans l'enfer citadin. Malgré son caractère débrouillard, son aptitude à survivre en pleine nature reste quand même limitée : c'est un miracle qu'il ait survécu lorsqu'il n'était qu'enfant. Du reste, il est capable de se sortir de nombreuses situations perilleuses dans ces rues qui l'ont formé.
  • Agilité : Sa petite taille et sa carrure svelte lui ont permis d'exceller chez les voleurs, il faut aussi dire qu'il à un don, la rapine dans le sang. Ainsi il peut escalader presque n'importe quoi si l'or est au bout du chemin. Il est également empreint d'une grande vivacité qui lui permit de s'échapper de presque toutes les situations délicates.
  • Crochetage : La confrérie l'a formé, bien que cette façon directe d'aborder les choses ne lui convenait pas.
  • Combat : Sa vie d'hors la loi lui obligea à savoir se servir d'une dague, arme favorite d'Aezal : discrète, insoupçonnable chez une personne comme lui. Il peut se défendre avec une épée également, avec un niveau suffisant pour la vie mouvementée d'un voleur.
  • Alphabétisation et calcul : Il a gardé le niveau d'étude d'un enfant noble soit bien plus que le quidam moyen. Il peut ainsi lire, écrire parfaitement et faire des calculs simples. Son niveau d'éducation transparaît également dans son langage qu'il utilise parfaitement et dont les années passées dans les quartiers mal famés n'ont pas réussi à altérer.

Talents

  • A l'apparence inoffensive : Du haut de son mètre 74 et avec son visage de "chérubin" Aezal n'effraie personne. On a plutôt tendance à lui faire confiance d'office.
  • Manipulateur : C'est justement cette apparence inoffensive qui lui permis de réussir ses plus beaux coups. Il a également une facilité déconcertante à arriver à ses fins en tordant les esprits à sa guise.

Défauts

  • "Je ne suis pas un héros" : Devant toute situation désespérée il n'hésitera pas à oublier tout fondement moral. Sans aucun sens du sacrifice, il peut mettre de côté toute honneur pour sauver sa propre vie. Au charmant sobriquet de "lâche" il réplique parfois : "Ce que vous appelez lâcheté constitue plutôt la vertu des survivants."
  • Ambitieux : Il veut retrouver ce paradis perdu de sa jeunesse, la tranquillité de la vie de la noblesse. Cela passe par l'envie pressante d'accumuler or et pouvoir pour parvenir à ses fins. Ainsi il s'infiltrera dans n'importe quelle occasion pouvant faire de lui un homme d'importance. Cela le mènera t-il à se perte ?
  • Téméraire : Aezal n'est pas courageux, simplement inconscient. Ainsi il se retrouva trop souvent dans des situations délicates pour ne pas s'être posé les bonnes questions, pour avoir mal jaugé ce qu'il l'attendait.

Intérêts culturels et goûts

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

I - Paradis perdu

Aldeyr, une cité de taille respectable proche d'Odense est assoupie. Cette nuit le quartier noble de la ville est paisible, aucun individu louche n'y traîne. Les rues toujours éclairées chez l'élite Adeyrienne sentent bon la sécurité. Ces hautes tours, ces hauts remparts, la vie tranquille dans ces contrées ne s'accompagne que du goût de l'or et de l'odeur du pouvoir. Dans une de ces riches demeures, un enfant admire ces rues bercées par une douce lumière, où l'ombre d'un soldat ou deux altère parfois le halo lumineux des lanternes longeant la rue. Il observe et voit un monde bercé par une stabilité ambiante, un luxe qu'il croit éternel, immuable.

Il compte ces milices patrouillant pour protéger la vie du citoyen privilégié, il passe le temps, sentant peu à peu le parfum du repas préparé par l'esclave, Pal, embaumer l'atmosphère. « 5 … 6 … Pourquoi Pal ne peut pas être libre alors qu'il est si bon cuisinier ? ...7 … 8 » Il s'égare divague, laisse son esprit s'échapper vers son imaginaire, cette jeune âme cherchant ses marques et cherchant à comprendre ce monde d'illusions. Des cris au loin, l'alertent : « cela vient de la ville basse comme toujours » des cris pourtant inhabituellement proches, ils résonnaient de plus en plus près. C'est alors qu'il compris quand elle se présenta devant ses yeux : la colonne de feu. Des centaines de gardes, torche à la main défilaient dans les rues, forçaient certaines portes emportaient des silhouettes dans le cortège. Son instinct insuffla dans son âme de la façon la plus violente qui soit un nouveau sentiment, l'angoisse, la peur, le danger pour sa propre vie. Lorsqu'il se retourna pour rejoindre sa famille; il vit ses deux parents juste derrière lui, pétrifiés, se tenant la main l'un et l'autre. Après ce moment de paralysie l'homme parla d'une voix que l'enfant n'avais alors jamais entendu de la bouche de son père : grave, alimentée par une peur inconnue.


« La peur de quoi ? Putain j'étais qu'un gosse. Comment tu voulais que je sache ce que les slogans que répétaient en boucle les soldats voulaient vraiment dire ? A dix ou peut être onze ans tu sais pas ce que c'est qu'un complot, je laissais la politique aux adultes … » « Tu veux dire que le gosse c'était … toi ? » Au fond de la cale, il avait réuni du monde et s'improvisait conteur, dommage, la seule histoire qu'il était en mesure de leur raconter c'était la sienne. « Perspicace » Ironisa t-il Un autre homme pris la parole dans ce groupe qui commençait à s’intéresser de plus en plus à cette histoire qui décidément prenait une tournure intéressante : « Toi ? Un noblillard ? Vot' seigneurie !» Et il se mit à éclater de rire, certains en firent autant mais d'autres furent partagés entre la moquerie et la compassion. Avec ses vêtements en haillons, ses cheveux en broussailles, son teint sale et crasseux il ressemblait plus à un miséreux faisant l'aumône à son public. Derrière ces traces boueuses sa peau était si blanche qu'elle en était presque translucide, une seule caractéristique le sauvait. Le seul vestige de son passé était son visage : des yeux bleus, un regard resté hautain mais surtout des traits d'une infinie candeur, c'était un enfant de vingt-cinq ans qui parlait là. En apparence il était l'innocence même, un écrin de pureté perdu au milieu des bas-fonds de ce monde qui avait l'odeur de la merde et de l'urine mêlées, misérable. « Riez … Mais rien n'est plus facile que de tomber de l'échelle une fois les derniers barreaux franchis … Si fragiles. De toute façon j'me rappelle presque plus de cette période, c'est trop loin derrière moi. »

Il est vrai qu'au fond de ce navire, dans cette cale poisseuse on ne pouvais que comprendre le contraste de sa vie passée et de son présent, il était attaché au pied par une chaîne, tout comme chacun de ses compagnons d'infortune. Tous esclaves. C'était la première nuit dans ce bateau et sûrement pas la dernière, il n'était pas encore atteint par les effets d'un repas tous les deux jours constitué de pain rassis, il n'était pas encore affecté par la danse incessante des vagues, faisant tanguer le bateau dont il n'a pas l’expérience. Sans parler de toute la vie de servitude qui l'attendait. "De toute évidence mes parents faisaient partie d'un groupe de nobles indépendantistes qui dut effrayer les fanatiques d'Odense, ils furent plutôt radicaux." « 'Vous z'est arrivé quoi après ?» demanda un gosse juste devant lui. « Eh bien … Je vais tenter de raconter la suite mais le peu de ce dont je me rappelle.»


II - Interlude forestier

Des couloirs franchis en courant, de long couloirs exigus, avec sa mère à ses côtés qui le tenait par la main, elle pleurait, des torrents de larmes ruisselaient sur ses joues, entre ses longs cheveux bruns. « où est père ? » Ses pleurs ne firent que redoubler. Et puis soudain : la sortie, menant sur la forêt et la nuit, noire d'encre. Un autre monde pour les deux fugitifs. Le froid pris l'enfant à la gorge, on était en plein nivôse. C'était alors la sortie d'un monde pour pénétrer à contrecœur dans un autre et plus jamais il n'y eut de lanternes ni de gardes les protégeant mais seulement la réalité d'une vie qui leur semblait avant tellement risible. Il n'y eut plus jamais d'illusions.

Ils survécurent une année entière ensembles, en tentant de profiter de ce qu'offrait les bois environnants et parfois quelques voyageurs distraits. L'enfant réussit au bout de quelques mois à fabriquer à un arc et appris avec sa mère à pister et retrouver du gibier, ainsi ils affrontaient la nature. Il ne sût jamais ce qu'était devenu son père qui lui manquait terriblement : était il en vie ? Sa mère se tût à ce sujet. Tout ce qu'il savait c'était : "ne sors jamais de la forêt mon fils, tu entends, JAMAIS ? Fuis les autres et la ville comme la peste". Le traumatisme pour elle était profond.


"Et où est ta Maman maintenant ?" questionna le gamin, curieux "Oh ... Et bien ..."


En plein Nivôse, le froid était glacial, voilà trop de jours qu'ils n'avaient pas mangé : le gibier, les fruits se faisaient rares, la cabane de fortune qu'ils avaient trouvés les abritaient à peine du vent les glaçant jusqu'aux os. Et leur condition ne faisait qu'empirer : sa mère avait basculé dans la folie. Elle revoyait son mari, Pal quant à lui servait des plats imaginaires. Une nuit elle se réveilla en sursaut, les yeux fous, injectés de sang. Elle alla vers la couchette de son fils, s'approchant de plus en plus près de lui : "Ta pauvre Maman, elle est si fine... Elle a faim ta Maman tu sais... Si faim..." Elle finit par réveiller le garçon qui fut frappé d'horreur face à cette créature qu'il ne reconnaissait plus. Cette femme d'autrefois belle, gracieuse s'était métamorphosé en épave humaine, en zombie, avide de ... Il éclata en sanglots "Arrête tu me fais peur ! Reviens avec moi !" Elle le regarda de la tête aux pieds et pris son plus beau sourire "PETIT PORC GRASSOUILLET ! Tu ... pourrais partager avec ... ta Maman ? T'as pas besoin ... de deux de tes ... jolies petites jambes ... TU POURRAIS PARTAGER ! Et elle se rua sur le gosse.


"Je pense que vous avez compris où elle voulait en venir. J'ai couru sans m'arrêter jusqu'à atteindre la lisère de la forêt et voir les tours de la cité se profiler à l'horizon. Mon état ... j'étais pitoyable, au bord de la mort. Elle ... elle était désorientée, n'a pas pû me suivre ... je suppose qu'elle est morte de froid dans ces bois. Voilà où a terminé ma mère petit." Tout le monde se taisait, le récit venait de les stupéfier, ceux qui l'écoutaient avaient connu bien des situations de désespoir mais celle-ci devait être la pire. Le plus effrayant fut la neutralité avec laquelle il conta cette partie de sa vie, à vrai dire il ne voulait laisser transparaître aucune émotion car il appris à ses dépens que ce monde n'a pas sa place pour les faibles.


III - La routine

Une silhouette était seule, attablée, dans cette taverne à ces heures tardives. Son visage dissimulé par un capuchon, ses mains tenant une pinte de bierre sur laquelle il semblait méditer. En pleine nuit l'on pouvait encore dans ce lieu de beuverie sentir l'odeur de la journée, celle de la sueur et du sang. Il aimait ce calme ambiant contrastant avec l'agitation journalière, la nuit était son monde.

Une personne entre, enfin c'est plutôt un géant qui pénètre dans la bâtisse, il dût se baisser pour passer le pas de la porte. L'homme avait ce visage que l'on oublie pas de sitôt : taillé au burin par des années passées dans les trous à rats de la ville, lacéré par les cicatrices, doté d'une mâchoire protubérante. Il s'assis en face de ce frêle corps qui alors se détacha de ses pensées : "C'quoi qu'tu m'as déniché aujourd'hui ? questionna la montagne L'encapuchonné sortit une bourse contenant un collier de perles, quelques pièces et une pierre précieuse d'une rouge éclatant, de la taille d'un œil. "Oh j'vois qu't'as eu une bonne prise. T'as fait comment cette fois ?" "Rien d'acrobatique cette fois, les gardes étaient trop nombreux autour du butin. J'ai sympathisé avec la vieille pendant quelques jours, elle devait apprécier d'avoir un charmant jeune homme se préoccuper de son existence (sourir). Puis ce soir j'ai versé quelques gouttes d'ashetil dans son verre. Un effet immédiat : tu l'aurais vu s'endormir comme un bébé ! J'ai pu ensuite voler tout ce qu'elle avait sur elle il n'y avait rien d'autre dans la maison ... Combien pour ça tu penses Galek ?" Il y avait quelque chose d'étonnamment joyeux dans la voix du mystérieux interlocuteur, bien qu'il ait fait ce larcin pour subvenir à ses besoins il semblait y avoir retiré une grande part de plaisir. "l'moitié comme d'hab pour toi, l'autre pour l'confrérie. Quequ'chose comme cent cinquante pièces." "Ma part a encore diminué alors que je vous rapporte plus ?" "Les ordres." Argua Galek L'habile voleur retira sa capuche du coup sec. Elle dissimulait un visage enfantin, des yeux bleus profonds. Il tapa son poing contre la table : "Non ! Je ne vous laisserai pas faire cette fois, je veux ma part ! J'ai mis des semaines à planifier ce coup ! Je suis bien le plus rentable dans ce trou paumé de la confrérie non ? Que seriez vous sans moi ?" Le géant se leva se dirigea vers sa chaise, leva son immense main, lui écrasa la tête contre le bois de la table. Il se pencha ensuite vers son visage et lui chuchota à l'oreille : "La seule chose que j'sais, c'est c'que tu serait sans nous, gueule d'ange. Oublie pas qu'tu m'dois la vie pour t'avoir recueilli alors qu't'étais qu'un marmot pour t'introduire dans la confrérie. T'est plus un p'tit sauvage. Grâce à nous t'as connu l'or, les femmes. Sois r'conaissant." et il partit de la taverne avec la bourse, laissant quelques pièces sur la table. L'odeur du sang et de la sueur s'était ravivée dans la taverne.

Il resta ainsi pendant quelques heures, jusqu'au moment où le soleil se mit à percer à travers les fenêtres crasseuses de ce trou à rats. Même après la correction du géant il s'entêtait à en voulait encore plus, cette vie de voleur ne lui suffisait pas. "Sois r'connaissant" Sa condition c'était largement améliorée depuis les nombreuses années qui le séparaient de l'épisode de la forêt, mais il se sentait exploité, brimé par un groupe de voleurs de pacotille qui ne le reconnaissait pas à sa juste valeur, qui le méprisait. Le problème avec la confrérie c'est que chaque vol finit par se savoir et ceux-ci finiront par tenter de récupérer leur part sur le butin. Car, a défaut d'avoir des voleurs compétents, elle contient des percepteurs particulièrement persuasifs, Galek en fait partie. Cette brute ne pourrait pas voler un morceau de pain dans un marché avec sa "grâce" légendaire et cette "agilité" dont il à le secret. Un feu s’éveillait en lui et une idée lui apparut. Elle semblait au premier abord, brillante.



IV - Renaissance

"Non en fait c'était tout sauf brillant, c'était même la chose la plus idiote que j'ai pu faire : j'ai tenté de voler la confrérie. Mais personne ne vole les voleurs." "T'as d'laudace toi !" dit le barbu à droite "Oui, c'était l'acte d'un fou" et il se mit à sourire en se remémorant cet acte inconscient.


Le coffre fut facile à forcer et dérober tout ce qu'il contenait fut un jeu d'enfant. Il n'y avait pas autant qu'il l'aurait espéré mais cela fera l'affaire. La planque dormait profondément. La suite logique était d'errer à l'ouest, trouver une ville où la confrérie n'aura pas d'emprise en passant par les zones boisées et les terres inhabitées. Aucune attache ne le retenait dans cette région du monde, aucune femme, aucune famille, ce qui s'approchait le plus d'une famille pour lui était cette organisation de voleurs et ce qui ressemblait le plus à un père pouvait être Galek. Il n'était pas le meilleur pour tisser des liens, les conseils de sa mère lui disant de "fuir les autres comme la peste" et sa difficulté à faire désormais confiance en un semblable y étaient surement pour quelque chose. Ainsi il n'avait rien à perdre excepté sa vie et sa liberté. Il aurait pû réussir ce périple si une montagne projetant son ombre qui s'étalait dans toute la pièce ne s'était pas dressé entre lui et la sortie. "Gamin j'tassure qu'tu le r'gretteras" Ses yeux fixaient l'or sortant de son sac. Pas le temps de sortir sa dague, il était déjà sur lui. La brute l'attrapa, le plaqua contre le mur, commença à l'étrangler. "C'est ... pas ... ce que tu .... crois" Ses pieds ne touchaient plus le sol désormais. "Galek laisse le !" Une autre ombre s'approcha du traître, c'était le membre le plus influent du groupe : Iatal, il semblait s'amuser de la situation. "Bien que tu m'ait fortement déçu, gamin, ton châtiment ne sera pas la mort, tu peux encore m'être ... utile. Galek, enchaîne cette vermine et fous-le dans le coffre, il aura le temps de profiter de tout cet or." Il se sentait honteux de s'être autant surestimé, misérable d'avoir échoué. Le sang dans sa bouche avait le goût amer de la défaite. Il abandonna alors l'once d'honneur qui lui restait : "Iatal attend, je ... je peux me racheter ! Je travaillerais pour vous gratuitement ! IATAL !" "Ah oui Galek dernière chose : par Arbitrio bâillonne le !" Son destin était scellé.


"J'ai été vendu aux esclavagistes de Lauderfelt quelques jours plus tard, envoyé dans un convoi vers la côte, puis ici dans ce bateau. Enchaîné, encore. Ainsi se termine mon histoire." Il semblait épuisé de s'être remémoré ce passé dont il n'arrivait pas à se défaire. "Savez-vous où nous allons ?" Un vieil homme s'exclama : "A Fort lointain ! D'après c'qui s'dit en tout cas. J'en sais pô plus mon p'tit ...? "Aezal Dalgan." Il avait l'air bien que souffrant étonnamment serein, acceptant son destin sur lequel il devait admettre n'avoir aucune emprise, Arbitrio devant s'être depuis bien longtemps détaché de son sort. Touchant le fond, il allait désormais renaître de ses cendres dans les terres de l’Espérance, les prémices d'une renaissance dans ce monde inconnu.