Grande Huratelon

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À l’Est du Royaume Central, au pied des montagnes et bordée par la Frontera s’étend la Grande Huratelon. Ancien territoire aux mains de l’Empire Central, désormais indépendant, la nation Hura profite d’une terre des plus fertiles pour bâtir une économie paysanne extrêmement hiérarchisée. Sous la couronne du Seigneur d’Huratelon Svaty Huraslava et sous les bons conseils de la Prime-Abbus Elvire de Mogarn, dirigeante de l’Ordre Phalangiste, religion d’état que presque tous les Huras pratiquent, la société Hura vit, repliée sur elle-même, peu désireuse de chercher le contact avec l’étranger - avec qui elle entretient des rapports ambigus. La population est pauvre, peu éduquée et les étrangers ne sont autorisés à vivre que dans des quartiers généralement miséreux, surveillables et contrôlables : les Ostats. Les déplacements des basses classes de la société Hura sont très contrôlés par les dirigeants locaux. Largement influencée par la doctrine phalangiste, la société hura est très militarisée et fait régulièrement face à des guerres et des guérillas armées à l’intérieur de ses frontières, menées par les petits seigneurs locaux et régionaux, comme les Vaines Balades ou, à la fin du siècle dernier, les Guerres Ingrides. La Grande Huratelon possède un certain goût avec la culture Caroggiane et influence à travers la religion Phalangiste certaines régions du Royaume Central et de la République Marchande de Caroggia où elle exporte de formidables quantités de nourriture, mais demeure autrement un état très isolé et isolationniste, fermé sur lui-même, où chacun est toujours prêt à se battre.


Hors RolePlay :

Attention, évitez la confusion entre la nation : Grande Huratelon et la capitale de la nation : Huratelon.


Grande Huratelon
Hura Domotaed

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Administration
Forme de l'état Monarchie féodale
Capitale Huratelon
Dirigeant Svaty Huraslava
Religion Phalangisme
Monnaie Kurice
Langue officielles Hura
Capitalin
Géographie
 
Démographie
Population totale 3 800 000
Gentilé Hura
Présence qadjaride Honarmides


Territoire

Territoires contrôlés par la Grande Huratelon.
Le territoire de la Grande Huratelon s'étend sur les régions du Gyllendal, du Steiertal et du Greistal où se trouve sa capitale, Huratelon. Le Steiertal est cependant considéré comme partiellement autonome à cause du burgrafat de Lauderfelt (de facto contrôlée par les esclavagistes) et du Falangrafat d'Odense constituant un domaine de l'Ordre Phalangiste. La Grande Huratelon possède également des possessions dans le Roment autour de l'enclave de Sylnaji.

Ce territoire est politiquement divisé en Grafats, eux-même subdivisés en Spravies.

Principales villes

Attributs

Nom

Les noms officiels du pays sont: “Grande Huratelon” en capitalin et “Hura Domotaed” en hura. Le gentilé traditionnel de ce peuple est “hura”. Les noms dans les autres langues sont:

Emblème

Emblème hura

L'emblème de la Grande Huratelon est une goutte de sang sur fond brun et entourée de gerbes de blé.

Symboles

  • Blé : le blé et d'une manière générale les paysages de champs sont fréquemment utilisés dans la symbolique hura.
  • Huramisto : ce mythe est très utilisé en symbolique hura et sous différentes formes : la goutte de sang, le rubis, la pluie de sang, la terre tâchée de rouge, etc.
  • Langage des fleurs: les plantes et fleurs sont couramment utilisées comme symboles complexes pour symboliser la Grande Huratelon.
  • Tours telonnes : les tours de château Nohovecy sont fréquemment utilisées comme symbole.

Historique

L'histoire hura est très ancienne et remonte avant la fondation de l'Empire Suuri lorsque des tribus de ce nom occupaient déjà les régions du Gyllendal, Greistal et Steiertal. Lorsque l'Empire Suuri se forma, elles furent rapidement conquises et devinrent le grenier de l'empire. Après la guerre civile suuri durant laquelle les huras se révoltèrent et obtinrent leur indépendance, ils fondèrent la cité d'Huratelon et ainsi fut formée la Première Grande Huratelon.

En l’an 2, les terres huras furent annexées par l'Empire Central. A partir de cette époque, les huras jouèrent un rôle important dans le système impérial, bénéficiant d'une place privilégiée. Les provinces huras furent réunies au sein du Thème d'Huratelon qui obtint même un privilège religieux en 153, conduisant à la fondation de l'Ordre Phalangiste. Les décennies qui suivirent furent alors marquées par de nombreux conflits entre le Monastère Adaarion et celui-ci, enflammant fréquemment ses terres par des affrontements qui culminèrent en une guerre ouverte de 227 à 232. Par la suite, il n’y eut plus d’affrontements armés mais le Thème d’Huratelon ne parvint pas à se remettre de cette instabilité et déclina, perdant son statut privilégié.

En 332, la dissolution de l'Empire Central permit l'indépendance de la nouvelle Grande Huratelon qui se constitua en un système de monarchie féodale. Très rapidement, ils menèrent une grande campagne dans le sud, créant une grande amitié durable avec la Terrenarchia liure. Après cet évènement cependant, le seigneur fut assassiné et le pays retomba sous influence capitaline. Le territoire plongea dans une série de conflits internes sanglants qui s'apaisèrent par le retour de la capitale hura à Huratelon et s'achevèrent réellement avec la fin des Querelles des trois familles au sein de l'Ordre Phalangiste. Depuis, la Grande Huratelon a vécu dans une relative stabilité et paix notamment grâce à l'émergence du Meitgraf et au Concordat de Roskilde qui pacifia durant des décennies l'Ordre Phalangiste.

Au début du sixième siècle, la Grande Huratelon sort des Vaines balades et connaît une période de relative stabilité. Le Seigneur d'Huratelon s'est imposé comme un dirigeant très puissant mais son âge commence à agiter à cause de ses enfants qui disposent tous d'un large pouvoir. En effet, les vaines balades ont largement renforcé la famille Huraslava et tous les enfants de l'actuel seigneur disposeront à sa mort d'un grand pouvoir. Jamais dans l'histoire de la Grande Huratelon une seule famille n'a contrôlé une si large partie de la nation, ce qui suscite bien des jalousies au sein du Meitgraf.
Outre cela, l'Ordre Phalangiste est traversé par de lourdes tensions qui se ressentent dans tout le pays et qui dépassent les querelles internes habituelles de l'ordre. Le Prime-Abbus Rymbaud de Lunthe est un Apaisé qui est très populaire pour sa générosité et son image de bienveillance auprès de la population et à l'étranger mais qui est vomis par toutes les factions politiques de l'ordre et principalement des exécutionnistes majoritaires. Beaucoup craignent le retour des insurrections religieuses.

Le 29 octobre 515, Ferdik Huraslava meurt de vieillesse, dans son sommeil. Le peuple est serein sur l'avenir mais la situation dans les hautes sphères est bien plus complexe. Une guerre, nommée la guerre de la fierté, éclate entre le nouveau Panhura Svaty Huraslava et une alliance mutine montée par Kecilia Dunascu. Aucun sang n'est finalement versé et la grande Huratelon retrouve le calme en mai 517.

Cependant, les tensions entre les Bassel et les Beri continuent de grimper. Fin 517, l'Enlèvement de Yuuri Beri, le fils de [[Bertik Beri] marque les esprits. Le père demande alors de l'aide au Panhura pour résoudre l'affaire.

Début 519, l'adultère du panhura se fait connaître et la réaction de la population se montre négative.
En Août 519, le Celebrinisme devient un courant officiel du phalangisme.
Fin 519, le divorce de Svaty Huraslava a lieu.
En février 520 l'enquête sur l'Enlèvement de Yuuri Beri avance. Le fils aurait été aperçu dans un lieu de détention nommé le moulin à cons. Les Beri accusent alors ouvertement les Bassel et le siège d'Anelbruck démarre en mai 520. Le conflit est résolu en un duel à mort entre un combattant de chaque famille sous les yeux de la Foi et du panhura. Celui des Bassel gagne et les Beri doivent se retirer du champs de bataille.

Fin juillet 520, alors que la guerre fait rage dans le Royaume Central et qu’elle est évitée de justesse en Grande Huratelon, les espions du panhura lui signalent des sorties d’argent en masse très douteuse depuis plusieurs mois, en direction du Royaume Central. Après enquête, il semblerait que les Bassel financent secrètement le rebelle Cédric Adagan dans sa lutte pour le pouvoir. Le seigneur apprend à ce moment, avec un grand retard, le lien naissant entre Marketa Bassel et Cédric Adagan. Or, à partir d’août 520 et la perte d’Adagan et de Breithe, le panhura écarte le potentiel danger de ces soucis, mais l’influence de Sophia Dunascu le pousse à voir chez les Bassel des ennemis plus que certain pour son règne.

En Juillet 521 a lieu le massacre des phalangistes au Royaume Centrale suite à l'assassinat de Fauxvelles. La réaction du Panhura à la nomination de Cédric Adagan le 31 juillet 521 est alors plus que glaciale. En septembre 521, l'ex-femme du panhura, Marketa Bassel, devient officiellement la femme de Cédric Adagan.

Le 2 Octobre 521, Rymbaud de Lunthe, Prime-Abbus, décède de vieillesse. Fin Octobre 521, Elvire de Mogarn est élue Prime-Abbus. Elle fait acter le retrait du Phalangisme du Tribunal de Roskilde et du Valtuusto pour une durée d'un an à compter du mois de Novembre 521

Situation Actuelle

WIP

Lois et organisation politique

Dirigeant

Ferdik Huraslava est l'actuel Seigneur d'Huratelon. Très âgé, il fut avec le roi Adryan II Ordain et le questeur Zuanne Barhoran l'une des grandes constantes des dernières décennies. Il est considéré comme un homme sage et habile mais très ambitieux et autoritaire. Il a grandement accru le pouvoir de sa famille au cours des Vaines balades où il profita de l'extrême division du Meitgraf. Il possède l'appui total de ses vecygrafs ainsi que de l'Ordre de la Chevalerie Hura et certains considèrent qu'il règne à la capitaline.
Envers l'étranger, il s'est manifesté par une neutralité totale, n'intervenant dans aucun conflit extérieur.

Entités politiques

Seigneur d'Huratelon

Le Seigneur d'Huratelon constitue le dirigeant suprême de la Grande Huratelon. Le titre s'accompagne d'un titre de grafat. Bien que graf lui-même, le seigneur est hiérarchiquement supérieur à ceux-ci. Il ne possède cependant pas tous les droits. Il est le maître de la diplomatie, constitue le recours suprême en matière de justice, est le seul hura clairement hiérarchiquement reconnu comme supérieur par l'Ordre Phalangiste et lève un impôt sur tout le pays.
Cependant, il se repose sur ses grafs et doit composer avec leurs desiderata.

Haut-Conseil et Vecygrafs

Le Haut-Conseil est l'organe réunissant les conseillers du Seigneur d'Huratelon et les grafs. Cette assemblée peut décider des changements de loi lorsqu'elle est réunie mais la chose est exceptionnelle. Les membres présents à Huratelon peuvent cependant prendre diverses décisions qui ont une grande force politique. C'est dans ce contexte que les vecygrafs sont particulièrement importants. Grafs, leur fief ne se compose que d'une des tours de Château Nohovecy à Huratelon. En tant que grafs, ils bénéficient de tous les privilèges qui sont liés au titre mais se consacrent entièrement aux affaires de la Grande Huratelon en soutien au Seigneur d'Huratelon. Leur pouvoir d'influence est énorme mais c'est aussi généralement par eux que le Royaume Central tente d'imposer ses vues. Cette catégorie de nobles est ainsi considérée comme corrompue. En cas de crise, ils sont fréquemment déchus de leur titre pour apaiser la population ou les grafs du Meitgraf.

Meitgraf

Le Meitgraf (ou parfois simplement “Meit”) n'est pas une institution mais un concept et rassemble tous les grafs majeurs de la Grande Huratelon. Ils sont en quelque sorte l'ensemble des grafs qui comptent dans la politique hura. Le Meitgraf est relativement reconnu au sein des élites et des personnes éduquées. Beaucoup de crises internes sont résolues par des négociations au sein du Meitgraf. Lorsque la situation est grave ou que le Seigneur d'Huratelon est malade, absent ou impopulaire, il arrive fréquemment qu'un graf tente de convoquer le Meitgraf. Le Meitgraf est traditionnellement en conflit politique avec les vecygrafs. Cependant, le Meitgraf est aussi l'objet d'énormes conflits internes à cause des rivalités entre grafs et n'intervient donc que de façon très exceptionnelle.

Grafs et spraves

Le territoire hura est divisé en une série de grafats qui possèdent chacun un nom différent en fonction de son type : burgrafat (ville), landgrafat (collection de village), margrafat (territoire frontalier), talgrafat (large territoire), falangrafat (sous contrôle religieux phalangiste) et weitgrafat (enclave hors du territoire traditionnel). Chaque graf dispose sur son territoire des mêmes droits que le Seigneur d'Huratelon et est entièrement responsable de son administration, de sa sécurité et de sa gestion.

Chaque grafat est divisé en un certain nombre de spravies qui sont de petits territoires généralement centrés autour d'un hameau. Le sprave est un vassal du graf que celui-ci désigne librement. Les spravies peuvent parfois être confiées à des marchands cestovates (pour faciliter le commerce), des moines phalangistes (pour transférer la spravie sous contrôle religieux direct) ou encore un rytir (cas exceptionnel, généralement pour rétablir l'ordre après un conflit).

Administration

Le système administratif hura est très rudimentaire. Chaque graf et sprave est supposé assurer la gestion de son territoire et tenir ses obligations envers leur supérieur hiérarchique. Ils sont du reste entièrement libres dans leur modèle de fonctionnement. En pratique, beaucoup se reposent sur quelques fidèles, leur famille et l'Ordre Phalangiste mais certains grafs ont recours à un modèle de gestion plus formel. Ainsi, chaque ville et village est unique en fonction de son graf ou sprave.

La justice est généralement laissée à l'Ordre Phalangiste au quotidien même si les grafs et spraves assurent certaines affaires. Les grandes affaires sont généralement encore jugées par la noblesse. Il est légalement possible de faire appel auprès du Seigneur d'Huratelon mais qu'une affaire soit rejugée à Huratelon est extrêmement rare.
La fiscalité de la Grande Huratelon est double avec des impôts levés par la noblesse et dont une partie est reversée au Seigneur d'Huratelon et un petit impôt religieux sur tous les citoyens levé par l'Ordre Phalangiste.

Cas des villes

Les villes constituent toutes un titre de grafat et sont donc placées sous les ordres d'un graf. Cependant, la gestion d'une ville étant bien plus complexe, les grafs s'entourent traditionnellement d'un conseil urbain et organisent parfois des élections ou consultations pour remplir divers offices. Dans certains cas, la gestion générale de la ville est abandonnée à un maire désigné ou élu. De manière emblématique, c’est le cas de Lauderfelt où les esclavagistes gèrent la cité au quotidien. Des moines phalangistes sont fréquemment associés à la gestion urbaine mais de façon bien moins importante qu'à la campagne.

Hlavní & Kvestor

Ces personnalités assistent les grafs et spraves dans la gestion de leurs serf. Ils sont ceux qui attribuent les autorisations aux paysans et mestobcans. Ils s'occupent de prélevé les taxes de protections, les impôts féodaux appliqués par le graf.

Les Kvestori, - Kvestor au singulier - s'occupent de l'aspect financier. Les Kvestori sont sous l'autorité directe des grafs et sont responsables des mestobcans et sont aussi des percepteurs allant de spravie en spravie pour collecter les taxes et impôts.

Il existe deux catégories de Kvestor :

  • Le Kvestor Kolektori qui est à la charge de la trésorerie, perception des taxes sur le territoire du grafat.
  • Le Kvestor Mestsky qui délivre les autorisations de sortie du grafat, et qui est intimement lié à la milice et aux gens d'armes afin de lancer des chasses à l'homme pour retrouver des fuyards. Il est aussi celui qui intime le graf sur l'affranchissement de famille mestobcanes.

Les Kvestori sont obligatoirement cestovates. Bien que les Kvestori d'Odense soient des Opods prochent de l'Abbus Andraja Milek et le Kvestor Kolektori d'Anelbruck, Igor Hvacjik fût nommé alors qu'il était mestobcan. On reconnait les questeurs grace à leur béret de velour noir accompagné d'un voile descendant sur l'arrière. Ils possède une chevalière en argent avec le seau du graf et leur date de prise de fonction gravée sur l'extérieur de l'anneau.

Les Hlavní - Hlaven au singulier - sont des chefs d'exploitations pour les spraves et landgrafs. Ils sont responsables des exploitations agricoles, d'élevage, forestières, minières. Ces Hlavní change régulièrement en fonction des désirs du sprave. Les Hlavní sont des paysans promus à un poste et un niveau de vie bien au-delà de la moyenne des paysans. Ils sont plus libres mais ont plus de chances de finir esclaves si jamais ils font preuves d'ingérence.

Il existe un Hlaven responsables des artisans tout corps d'état confondu. Il s'agit du Hlaven Vyroba, aussi appelé Hlavyr par la populace. Les Hlavní prêtent allégence à la foi à leur sprave, mais aussi leur graf, l'Ordre Phalangiste et le Panhura.

Ils sont reconnaissables par leur cône feutré dont une broche florale en bronze est épinglée à celui-ci. La fleur choisit est souvent désignée par l'Obdaed désignant une vertu qu'il se devra de respecter.

L'Ordre Phalangiste ayant le droit de regard sur leur nomination la plupart sont des serviteurs laïcs. Cependant dans le cas de Vanhaovi ils sont directement sélectionnés par la famille Setema, bien souvent dans le conseil de l'apothi. Toutefois, afin de faire bonne figure l'andronico de la missio phalangiste est convié à participer à cette nomination, chose à laquelle il n'est que rarement présent.

Militaire

Armée

La Grande Huratelon ne dispose pas d'armée unifiée ou permanente et fait reposer sa sécurité sur une responsabilité commune de trois groupes principaux : la milice, les gens d'armes et les praes de l'Ordre Phalangiste.
La Milice hura est organisée par chaque sprave et graf sur son territoire. Chaque famille doit ainsi fournir son aîné lorsqu'il atteint ses dix-huit ans. Il doit alors servir deux ans comme milicien. En cas de guerre, on lève les anciens miliciens qui constituent généralement des forces de fantassins mal entraînés et équipés.
Les gens d'armes ou “Jonosi” en hura constituent de petits groupes de soldats permanents, généralement recrutés parmi d'anciens miliciens qui se sont fait remarquer ou des combattants ayant fait leurs preuves. Ils sont équipés et entraînés par leur sprave ou graf et ont leur casernement dans la place-forte locale. Il s'agit généralement de fantassins et d'archers.
Les praefectus d'une abbaye ou commanderie s'impliquent parfois dans les conflits en emmenant avec eux leurs praes mais pas de façon systématique.

En parallèle de ces forces, on trouve également les rytirs de l'Ordre de la Chevalerie Hura (en hura: Hura Rytirad) qui constituent une force d'élite au service du Seigneur d'Huratelon seulement et qui sont stationnés à Huratelon. Les voir signifie généralement que quelque chose de grave se passe et ils sont donc de sinistre réputation, quelque chose que leur attitude généralement très lugubre ne fait que renforcer.

Sécurité locale

L'ordre dans les villes et villages est assuré conjointement par les troupes de la noblesse d'une part et par l'Ordre Phalangiste d'autre part.
Les gens d'armes organisent généralement la surveillance des marchés, des places, des routes et des portes avec l'aide des miliciens. Son efficacité varie très largement.
Les praes de l'Ordre Phalangiste, quant à eux, effectuent couramment des missions de surveillance et de protection en plus de la garde de l'abbaye ou commanderie locale en fonction des accords avec le Graf. Dans les lieux sous contrôle direct de l'Ordre Phalangiste comme Odense et ses spravies, les praes assurent l'essentiel de la surveillance avec la participation de miliciens.

Situation militaire

En dehors de bandits actifs dans le Steiertal et le nord du Greistal, la Grande Huratelon est actuellement en paix après la fin des Vaines balades.

Religion

La Grande Huratelon observe le culte d'Arbitrio de rite phalangiste comme religion d'état et l'Ordre Phalangiste est sous son contrôle. L'immense majorité de la population est donc phalangiste et toute conversion vers le monachisme est fortement découragée. Cependant, on trouve des croyants monachistes dans toutes les parties frontalières du pays et le Margrafat de Vanhaovi est monachiste. Au sein des ostats, on trouve les deux religions mais beaucoup d'ostatnis préfèrent se convertir au phalangisme pour se faciliter la vie au contact des huras.

Traditions religieuses spécifiques

La Grande Huratelon applique une version traditionnelle du phalangisme et n'a donc pas réellement de traditions religieuses spécifiques. Il existe cependant un ordre de praes exclusifs à cette nation. Ces derniers s'occupent de l'entretien des cloches dans les abbayes et commanderies : les zvonikus.

Économie

L'économie hura n'est que peu diversifiée.
Le secteur primaire occupe la majorité de la population. L'agriculture et l'élevage sont sur-représentés et constituent un secteur très prospère grâce à la grande fertilité des régions huras. Le bûcheronnage et la chasse sont également importants et fournissent fourrures et essences de bois précieux. La pêche est également relativement importante aux abords des fleuves et rivières, notamment dans le Greistal et Steiertal. Le minage est également très présent dans le nord et l'est.
Autour de cette écrasante majorité, on trouve le petit artisanat utilitaire qui occupe une large part de la population : menuiserie, outillerie, travail de cuir, filage de la laine, taillage d'os, etc. Cependant, les huras comptent également de petites communautés d'artisans possédant un grand savoir-faire dans certaines villes. On peut citer la construction de navires fluviaux à Anderlacht, l'ébénisterie de luxe à Jihnava ou la papeterie d'Odense. Les huras sont également des maîtres en matière de fabrication de matériel d'équitation et la forge d'armes et armures huras est très réputée.
Sur le plan des services, il est possible de trouver dans les villes tous les services usuels : soignants, alchimistes, herboristes, libraires. Cependant, ils sont souvent chers pour le peuple et souffrent des lacunes huras en matière scientifique et éducative. Les Ostats sont généralement des lieux privilégiés pour obtenir des services grâce aux ostatnis éduqués. On trouve également quelques menus financiers. Pour des raisons traditionnelles, on trouve beaucoup d’horticulteurs et paysans spécialisés dans les fleurs. Fleuristes et jardiniers sont généralement bien vus.

Commercialement, la Grande Huratelon est surtout un pays d'exports de matériaux de base et de nourriture. Les marchands huras sont généralement de grands collecteurs faisant le tour de la campagne pour acheminer les ressources vers les haut-lieux du commerce hura : Vislav, Vanhaovi, Anelbruck, Anderlacht ou Sylnaji. De là, ils sont revendus à des commerçants de toutes origines : clans qadjarides, nomades dionians, caroggians, capitalins ou adaarions. Ce système est facilité par des ligues de petits marchands huras appelées latoligas. Les marchands huras eux-même doivent généralement payer trop d'impôts pour espérer construire de véritables entreprises.
La Grande Huratelon est toutefois l'un des centres d'un juteux commerce, celui des esclaves. Ainsi, Lauderfelt est le plus gros lieu de commerce terrestre d'esclaves. Le système financier est inexistant.

Monnaie

La monnaie hura emblématique est la Kurice qui signifie littéralement « blé ». Sans grande valeur, elle sert surtout aux petits échanges intérieurs. Elle est composée de cuivre à 50%, et de fer et d'argent en proportions égales. Chaque graf dispose du droit de presse de cette monnaie et peut apposer son symbole dessus.
Outre la Kurice, le Seigneur d'Huratelon peut également imprimer une pièce appelée zlaty qui est composée d'or et d'argent (ou d'électrum). Cette pièce a une valeur qui varie selon son poids mais vaut généralement entre cent et deux-cent kurices. Il s'agit de la monnaie des grands échanges intérieurs et la plupart des huras n'en verront que très rarement dans leur vie. Elle possède également un aspect symbolique et honorifique et proposer une affaire ou une récompense sous la forme de zlaty est signe de l'importance de la tâche.
Enfin, on trouve les lettres de créance des latoligas bien que celles-ci ne concernent que quelques rares grafs éduqués, les marchands et les cestovates.
La Roye capitaline est également utilisée, y compris par les marchands caroggians de même que l’urii adaarionne.

Esclavagisme

L'esclavage est relativement répandu au sein de la Grande Huratelon qui possède en son sein un grand centre de commerce d'esclave à Lauderfelt. Ils se voient généralement remettre des tâches ingrates tandis que le travail difficile mais considéré comme honnête est réservé aux paysans et mestobcans huras. Ils n'ont de rôle comme serviteurs qu'au sein de la population, les élites n'engageant que des individus libres.

Société

La société hura est nettement hiérarchisée et se divise entre d'une part une noblesse collaborant avec les religieux et d'autre part une population qui leur est largement soumise et légalement inférieure.

Elites

Grafs

Les grafs constituent le sommet de la société hura et se composent en majorité de très vieilles familles particulièrement fières de leur héritage. Leur fortune varie beaucoup mais d'une manière générale, leur mode de vie est nettement inférieur à celui des élites des pays voisins. Leur titre est unique et se transmet de parent à aîné. Les familles de grafs ne possèdent pas de privilèges particuliers en dehors du prestige de leur nom et dépendent généralement du chef de famille. Ils s'adonnent généralement à la politique, à la religion ou à des activités de plaisance, religieuses ou non comme la chasse ou le jardinage. Ils sont généralement très détachés des préoccupations du peuple.

Spraves

Les spraves constituent une population très hétérogène puisqu'à plusieurs endroits, il est courant que le graf place ses favoris au poste de sprave. Leur profil varie mais ils sont généralement des serviteurs particulièrement fidèles issus de la population ou des membres de sa famille.
A divers endroits cependant, les spravies sont généralement conservées au sein d'une même famille fidèle au graf. Ces familles sont ainsi considérées comme étant à demi nobles. Elles disposent d'un bon niveau de vie et seront plus impliquées politiquement, bénéficiant parfois d'un appui local.

Religieux

L'Ordre Phalangiste occupe une place très importante au sein de la société hura. Moines et Praes sont ainsi très influents et s'immiscent très couramment dans la politique et les affaires en tout genre. Ils sont issus de tous les niveaux de la population mais n'ont pas de divisions internes à cause de cela. Un enfant de graf et un enfant d'éleveur de porc peuvent discuter en égaux parfaits. Ils sont généralement présents par devoir ou par ferveur religieuse. Les religieux huras ont ainsi tendance à être plus pointilleux qu'ailleurs sur le culte.
Parmi les moines, on peut retrouver toutes sortes de compétences et chaque talent est mis à profit.

Moines monachistes

En vertu du concordat de Roskilde, les moines monachistes sont tolérés et chaque ville possède au moins un moine monachiste tenant le rôle d'aumônier pour les ostatnis. A part dans le nord du Gyllendal, ils sont toujours d'origine étrangère.

Serviteurs laïcs

Les serviteurs laïcs sont relativement nombreux au sein de la Grande Huratelon et sont presque exclusivement des mestobcans ou des paysans. Les moines se comportent généralement comme des nobles vis-à-vis d'eux, exigeant respect et obéissance même s’il y a parfois une connivence entre certains d'entre eux et les serviteurs. D'une manière générale, la situation de serviteur laïc est très préférable à condition d'obéir aux normes religieuses.

Peuple

Paysans

Les paysans huras constituent la majorité de la population hura. Ils ne disposent pas de droits politiques et sont soumis à leur graf (pour les landgrafat) ou leur sprave. Ils leur sont légalement soumis et leur doivent service, taxe et obéissance en échange de la protection. Ils n'ont pas le droit de déménager hors des terres qui leur ont été assignées ou du village dans lequel ils sont installés. Toutes leurs actions rompant avec la routine du travail est soumise à une autorisation du sprave ou graf. De plus, ils sont généralement soumis à la direction des moines et praes phalangistes. C'est une vie difficile et beaucoup de paysans saisissent la moindre opportunité pour quitter cette vie. Pour les aînés, il s'agit de se faire bien voir lors du service de milice afin d'être recruté dans la garde. Ils sont généralement prêts à tout pour obtenir une charge de serviteur quelconque auprès de la noblesse ou de pouvoir s'installer en ville. Certains s'enfuient tout simplement vers le Royaume Central. Les meilleures opportunités sont celles d'être accepté comme serviteur laïque ou mieux, novice, au sein de l'Ordre Phalangiste

Remarque importante: un paysan est tout habitant de la campagne qui ne correspond à aucune autre catégorie. Un paysan peut être agriculteur mais tous les paysans ne le sont pas. Ce sont aussi par exemple des artisans de villages, des chasseurs, des taverniers ou encore les hommes d'armes du sprave local ainsi que ses serviteurs.

Mestobcans ou ”Citoyens urbains”

Les mestobcans (ou citoyens urbains) constituent une minorité de la population hura vivant dans les villes. Contrairement aux paysans, ils n'ont pas de terres ou de bâtiments qui leur sont assignés. Ils vivent et travaillent librement mais sont toujours soumis au devoir de milice pour les aînés et à la nécessité de disposer d’une autorisation pour émigrer hors de la ville ou voyager. La vie des mestobcans est cependant souvent bonne si leurs affaires tournent bien. Dans certaines villes, ils peuvent même espérer participer à la vie politique de la cité et avoir pignon sur rue. S’ils sont sans le sou, leur vie peut tourner au cauchemar. Contrairement aux paysans qui ont en quelque sorte « droit » à un lopin de terre ou un service forcé qui leur permettra de survivre, les mestobcans ruinés n'ont droit à rien mais restent soumis aux devoirs envers leur graf ou sprave. Les vagabonds issus de cette catégorie sont l'une des grandes sources d'esclaves huras.

Cestovates ou ”Citoyens libres”

Les cestovates (ou citoyens libres) constituent une part bien particulière de la population en ce qu'elle n'est pas liée par les obligations populaires envers leur graf ou sprave. Ils sont ainsi dispensés de la milice et de la nécessité d'avoir une autorisation pour voyager mais, sauf dispense spéciale, doivent payer un impôt aux grafs. Ces citoyens libres sont généralement des individus éduqués, des marchands ou des artisans renommés. La marque du cestovates est l'écharpe d'affranchissement : une longue bande de tissu bleu qui s'enroule sur l'épaule et barre sur le torse. C'est généralement parmi eux que les nobles recrutent leurs conseillers.

Ostatnis

Les ostatnis sont les étrangers à la Grande Huratelon et sont soumis à diverses règles. Voir article détaillé.

Misère sociale

La Grande Huratelon, malgré son manque de prestige vis à vis de ses voisins, possède une population qui, bien que dans l’ensemble relativement pauvre, ne souffre pas de disette ou de famine. Les Huras rencontrent cependant bien d’autres problèmes du fait de leur isolement et de leurs traditions conservatrices.
Malgré les principes de l'Hygiène phalangiste, beaucoup d'huras n'ont pas les moyens de se laver régulièrement et sont donc fréquemment doublement discriminés à cause de cette situation : les maladies sont nombreuses et particulièrement récurrentes dans les bas quartiers ou dans les villages pauvres. La plupart des huras vivent dans de petits villages et n’ont que rarement accès à une médecine poussée, beaucoup se fient encore à de vieilles médecines traditionnelles datant des honorables de l’Ancienne Foi. Les seules personnes aptes à prodiguer des soins se trouvent généralement dans les abbayes, dans les grandes agglomérations et dans les Ostats. L'Ordre Phalangiste et les ostatnis constituent cependant les principaux fournisseurs de soin dans l'imaginaire populaire bien que la chose soit toujours très coûteuse.
Malgré tout, la plus grande misère en Huratelon est regroupée dans les Ostats. Ces lieux regroupant des étrangers souhaitant s’installer dans la région et des malfrats huras ne sont pas propices à une vie heureuse et harmonieuse. Vivre dans ces lieux signifie souvent être rejeté du reste de la population, rares sont ceux acceptant de donner du travail à un Ostatni en dehors de l'Ostat et beaucoup sont par conséquent obligés de se limiter à des tâches subalternes ou à se tourner vers la criminalité ou la prostitution. Également, la malnutrition et le manque d’hygiène font partie du quotidien de ces lieux qui sont souvent le point de départ des épidémies frappant le sol hura.
La pauvreté en Grande Huratelon est une notion constante, l’idée qu’un pauvre restera pauvre et qu’un riche le restera également est ancrée dans la culture hura. De lourdes taxes sont présentes pour s’assurer de ce fait et les milices apprécient également de s’octroyer un petit supplément lorsqu’elles viennent prélever celles-ci. En outre, le culte phalangiste a instigué l'idée que la pauvreté est surtout le résultat de manquements moraux : le pauvre est généralement un déviant, un ivrogne ou un mal-arbitré. Les plus pauvres et vagabonds, à l'image des hiodigues, sont ainsi non seulement pauvres mais ils sont activement rejetés par la société hura qui les voit comme des criminels en puissance.
On dira cependant de l’Hura que sa plus grande misère est de ne pas pouvoir se rendre compte de sa véritable condition à cause de l'ignorance et de la quasi-impossibilité de voyager. Beaucoup d'huras pauvres n'ont même pas conscience de la difficulté de leur vie puisque c'est tout ce qu'ils connaissent.

Peuple

La société hura est relativement homogène puisqu'elle est traditionnellement plutôt une terre d'émigration. Ses frontières font exception. Au nord et dans l'est du Gyllendal, on trouve une bonne quantité de personnes originaires de la Nation adaarionne et les mariages mixtes y sont courants. Dans le Greistal, les villes et villages fluviaux possèdent tous une population étrangère issue du Royaume Central, de la Nation Adaarionne ou du Roment. Anelbruck possède une très large population capitalo-hura issue des liens très forts avec Pontanelle. Du reste, la plupart des villes huras possèdent un Ostat relativement peuplé et abritant des personnes de toutes origines.
Le Steiertal est de loin la région la plus hétérogène. Ainsi, Lauderfelt ne possède pas d'Ostat et sa population est issue de tout le continent, qu'elle soit esclavagiste ou esclaves. A Odense, on trouve une certaine quantité d'étrangers attirés là par l'Ordre Phalangiste. Ces personnes sont généralement membres de celui-ci et ne subissent donc pas le statut d'ostatni.
Enfin, exception emblématique, Sylnaji et ses spravies ne possèdent pas d'ostat et ne comptent qu'une minorité d'huras de souche. La majorité de la population est d'origine romentine avec de très nombreux mariages mixtes.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride a une présence modérée sur le territoire hura. Ils sont toujours considérés comme des ostatnis, même s’ils sont établis à un endroit depuis des décennies. Un clan est donc forcé à se tenir dans les Ostats des villes et doit généralement s’établir à distance honorable du coeur des villages. La vision hura des qadjarides est en règle générale peu amicale. Les phalangistes ne les tolèrent que depuis le concordat de Roskilde et maintiennent souvent une certaine méfiance à leur égard. De plus, la Granamistat et l’influence culturelle caroggianne a fait que les racontars et légendes urbaines autour des qadjarides sont populaires chez les huras. Il existe cependant en certains endroits, principalement à Anderlacht et Anelbruck, des communautés solidement implantées et qui sont donc plus tolérées tandis qu’ils sont totalement absents du Steiertal.

Culture

  • Bucolique : la culture hura glorifie les paysages terrestres d'une manière générale depuis l'apparition de l'idée d'Huramisto. On trouve ainsi une surabondance de thèmes ruraux et de beaux paysages.
  • Chauvinisme : les huras sont assez fiers de leur contrée et aiment particulièrement rappeler le mythe d'Huramisto. Ce chauvinisme est cependant rarement flamboyant et est plutôt un sentiment d'attachement et d'affection envers l'idée de la Grande Huratelon.
  • Conservatisme : les huras ont tendance à préférer les « bonnes vieilles méthodes » et ne voient pas le fait que quelque chose est ancien comme négatif. La langue hura est ainsi pleine d'expressions comme « c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ». Ils ont ainsi un grand intérêt pour l'histoire et sont réticents au changement.
  • Conspirationnisme : les huras, habitués aux ingérences du Royaume Central se sont habitués à l'idée qu'il peut y avoir des affaires cachées derrière les événements. Les nobles, religieux et rares politiciens issus du peuple en sont bien conscients et en jouent. Le thème du traître, du mauvais conseiller et de l'ostatni manipulateur sont des excuses courantes pour justifier des échecs. Cette façon de dénoncer une influence extérieure comme seule responsable est d'autant plus forte qu'il est difficile pour un dirigeant de culte phalangiste d'admettre avoir fauté puisque le culte phalangiste considère une faute morale comme irréparable.
  • Gourmandise : la famine étant un danger très rare dans la société hura, beaucoup ont développé une envie de nourritures plus savoureuses. Les huras ont ainsi tendance à beaucoup favoriser les épices, les sucreries et les plats exotiques. La Granamistat n'a fait qu'accentuer ce goût pour les saveurs spécifiques. De même, posséder des agrumes est considéré comme la condition d'une maison bien tenue. A tel point que, paradoxalement, elles sont parfois laissées en évidence plutôt que mangées.
  • Granamistat : l'amitié entre huras et caroggians est quelque chose de très diffusé dans les esprits. Ainsi, l'image de la République est globalement très positive et les caroggians font largement exception à l'idée des ostatnis.
  • Hiérarchie : la société hura toute entière est bâtie sur cette idée.
  • Hospitalité : les huras sont très hospitaliers et il est considéré de bon ton d'offrir le couvert ou le gîte à un voyageur ou un agent des autorités. Les grandes maisons huras disposent traditionnellement de chambres d'amis et les ostats sont parfois évoqués comme un symbole d'hospitalité : les ostatnis disposant d'un espace qui leur est réservé.
  • Hygiène : les huras sont comparativement souvent plus propres que bien d'autres peuples. L'hygiène phalangiste et ses préceptes s'est fortement instillée dans la population. Ainsi, même le plus pauvre paysan pratiquera généralement le minimum requis des ablutions.
  • Jardin : le jardin occupe une place prépondérante dans la culture hura, notamment à cause du langage des fleurs. Toute maison qui se respecte, même pauvre, se doit ainsi d'entretenir quelques fleurs et arbres décoratifs. La plupart des abbayes, commanderies et forteresses disposent ainsi de petits jardins bien tenus. Dans les villes, la chose est compensée par la forte présence de plantes en pot.
  • Langage des fleurs: dimension importante de la culture hura, l’on considère qu’une fleur ou une plante possède une signification symbolique. Divers éléments culturels, artistiques, politiques et religieux ont été créées sur cette base.
  • Mélomanie : les huras apprécient particulièrement la musique en tout genre.
  • Piété : la foi phalangiste occupe une forte place dans la vie hura et les rites sont largement observés. De plus, elle a tendance à faire partie du quotidien par la prière, les ablutions ou divers rites.
  • Pudeur : les huras renâclent énormément à parler de tout sujet lié à la sexualité ou au corps en public. Voir page généraliste sur la sexualité. Une bonne partie de la séduction passe donc par le langage des fleurs.
  • Rapport particulier aux étrangers : les huras ont une attitude ambiguë vis-à-vis des étrangers. D'un côté, le statut d'ostatni et le système des ostats cantonnent les étrangers à un rôle subalterne. De l'autre côté, ils ont une certaine fascination pour eux. Il n'est pas rare pour les huras de se promener près des ostats ou au sein de ceux-ci pour observer et commenter. Les ostatnis forment ainsi un sujet de discussion très courant, même si c'est en négatif. Certains étrangers décrivent ainsi la tendance de certains huras à se montrer très curieux et insistants à les accompagner tout en faisant mine de n'avoir pas d'intérêt pour eux. En outre, l'ostatni est fréquemment considéré comme ayant des richesses ou des savoirs mais rechercher ce savoir ou cette richesse est considéré comme un peu risqué ou à faire en dernier recours.
  • Soumission : toute la société hura et le phalangisme prônant l'obéissance à l'autorité, la chose s'est fermement établie dans les esprits de la population. Ainsi, il est considéré comme choquant de défier ouvertement l'autorité et beaucoup d'huras éprouvent une certaine gêne à parler de politique. Ceci est moins vrai chez les cestovates ou dans les ostatnis.

Langue

La langue traditionnellement parlée chez les huras porte leur nom : l'hura. Elle est utilisée au quotidien entre huras. Cependant, les huras sont tous bilingues et le capitalin est très usité, notamment dans le cadre du commerce mais aussi pour divers actes administratifs. Certaines personnes, principalement des marchands ou des érudits tournés vers l'étranger, préfèrent éviter de parler l'hura par snobisme, considérant que c'est une langue vulgaire.

Traditions

La vie hura est rythmée par de multiples festivités, généralement d'origine religieuse ou liées aux grands moments de l'agriculture : la récolte et la moisson. De même, les grands moments de la vie privée des grafs (mort, naissance et mariage) sont toujours accompagnés de festivités publiques. Parmi les autres grandes traditions, on peut retrouver :

  • Fête de l'indépendance : fêtée à la mi-janvier, cette fête commémore la fondation de la Grande Huratelon. A cette occasion, chaque ville et village hura organise un banquet public aux frais du graf. Il s'agit généralement d'une festivité où ces derniers rivalisent de générosité et de démesure pour démontrer la grandeur de leur grafat.
  • Orangerie : le sept juin est fêté la grande marche vers le sud lors de laquelle la Grande Huratelon vint en aide à la Vellabria face aux nomades d'Outre-Frontera. Les fêtes se sont centrées autour de deux choses. Primo, l'on fait souvent venir des musiciens caroggians pour l'occasion. Secundo, c'est traditionnellement une fête où l'on consomme des agrumes importés de la Vellabria malgré leur prix. Certaines familles pauvres économisent pour offrir une unique orange à partager entre leurs enfants. Les peaux sont généralement coupées au couteau et taillées pour constituer des objets décoratifs odorants éphémères ou composer des pots pourris.


Dans de nombreux villages huras, accrocher une queue de raton laveur près de sa porte d'entrée est considéré comme signe d'une maison bien tenue et parfois même supposé repousser l'apparition de la poussière. Cette croyance vient de la réputation du raton laveur d'être un animal très propre, à force de rincer sa nourriture avant de la manger.

Loisirs

Les loisirs huras sont relativement homogènes entre les élites et la population. La culture hura est très festive et une bonne fête doit inclure de la musique, de la danse et un banquet. Ils possèdent un goût prononcé pour la boisson mais l'ivresse est généralement très réprimandée.
La musique occupe une place énorme dans les loisirs mais celle-ci fonctionne surtout sur la base de mélodies populaires de transmission orale, mais aussi de trois instruments phares que sont le Suka, le Koziol Slubny et le Tympanon. Cette musique est généralement destinée à la danse et les huras pratiquent diverses formes de danse qui, bien que chastes, constituent une façon emblématique de faire la cour à l'être aimé.
La culture du combat est très présente mais contrairement au Royaume Central, les huras préfèrent les combats de lutte (notamment la lutte telonne), le lancer d'armes de jet ou la compétition de tir à l'arc aux combats de gladiateurs. De plus, les huras apprécient traditionnellement faire travailler leur corps et l'athlétisme, même rudimentaire, est très répandu chez eux.
Pour les élites, la chasse est particulièrement valorisée. L'équitation est considérée comme un loisir noble et est très pratiquée par la noblesse ainsi que ceux qui souhaitent leur plaire. La lecture est également très pratiquée par l'élite ainsi que la poésie.

Musique

La musique chez les Hura se pratique principalement lors des fêtes et cérémonies. Cependant, il existe une tradition de chant oral qui se transmet parmi les classes les plus populaires et qui contient les faits divers de l'histoire de la nation. En général ce sont les musiciens itinérants qui construisent la mélodie et qui la transmettent aux populations locales qui sont ensuite chantées et diffusées dans les campagnes par le peuple.

Ainsi, tous les non musiciens peuvent aussi s'exprimer par le biais du chant, plus ou moins maîtrisé, et partager des moments importants de la vie au quotidien. Il est tout à fait courant de voir des Hura siffloter des airs ça et là.

Instruments

Trois instruments sont particulièrement reconnus par le peuple Hura :

  • Le Suka, semblable au violon et traditionnellement fabriqué à Jihnava, mais s'approchant presque de la vièle à archet. Il se joue de manière verticale sur les genoux et non sur l'épaule, en frôlant les cordes du bout des ongles sans les appuyer. Le son est vibrant et reconnaissable entre mille ! Il existe plusieurs modes de jeux pour faire sonner un Suka : pincer les cordes ou bien les tapoter, jouer avec un archet, ou bien les deux en fonction de l'effet escompté. Il participe beaucoup à l'accompagnement d'une narration ou d'un chant.
  • Le Koziol Slubny, sorte de cornemuse en peau de chèvre et au bois de sapin, très usité dans les campagnes et lors de festivités. Le son est presque toujours faux, mais cela ne gêne personne car après tout... qui a une oreille musicienne parmi les paysans ? L'instrument se pratique en remplissant la poche en peau de chèvre d'air, qui constitue la ressource principale au son de se produire quand on le fait sortir par l'embouchure en bois de sapin semblable à un flûte, et trouée ça et là pour choisir les notes. Il y aura donc un son de bourdon qui servira de base d'harmonie, puis la mélodie par dessus. Il requiert quelques années de pratiques avant d'être maîtrisé, mais il reste très populaire dans les banquets et surtout les mariages.
  • Le Tympanon. Instrument éminemment destiné à l'élite mais visible chaque année lors de la fête de l'indépendance où les grafs rivalisent pour étaler leur richesse. Il s'agit d'une table de bois sur laquelle sont tirées plusieurs cordes groupées en chœur et sur lesquelles le musicien vient frapper une mailloche à l'embout de laine séchée et durcie, et au manche de bois. Seuls les grands musiciens peuvent faire des démonstrations de talent sur cet instrument difficile à dompter.

En dehors de ces trois instruments phares, les Hura connaissent bien sûr des variantes d'instruments à cordes pincées comme le Luth, le Théorbe, ou bien le clavecin. Il existe aussi plus rarement des flûtes comme la Fujarka.

Vêtements

Contrairement à d’autres contrées, les gens de la Grande Huratelon se vêtissent principalement dans des tons sombres, le noir étant assimilé comme une tonalité courante, voire selon l’utilisation faite un phénomène de démarcation par rapport aux autres classes sociales. Les beiges et blancs sont davantage répandus parmi la populace.

  • Les accessoires floraux: les huras sont particulièrement friands d’accessoires composés de fleurs ou en forme de fleurs ou plantes basées sur une symbolique du Langage des fleurs.
  • L'éventail: il existe en Grande Huratelon une importante tradition. Les femmes possèdent couramment un éventail. Originellement, l'éventail fut ramené de la campagne hura dans la Dione et la Vellabria en 333, régions où l'éventail n'est qu'un accessoire utilitaire tout ce qu'il y a de plus commun. D'abord accessoire exotique rarement utile en raison du climat hura, il a acquis une importance culturelle assez rapidement à la cour de Château Nohovecy, à Huratelon. L'éventail est devenu mesure du niveau social, certains pouvant être composés de matériaux particulièrement nobles et il est parfaitement envisageable qu'une Graf (ou une épouse d'un Graf) dépense une petite fortune dans pareil accessoire. De même une femme du peuple dépensera plus que de raison pour cet objet d'une utilité au final très relative.
  • Le chapeau : En opposition aux Adaarions et à leurs coiffes excentriques et colorées, la noblesse et populace Hura revêtent nombre de couvre-chefs simples, notamment le port du chaperon en cuir souple, voire le très populaire parmi la paysannerie cône feutré : un couvre-chef comme un bol dont les matériaux varient selon l’artisan.

Noblesse et cestovates

La noblesse Hura se qualifie comme sobre mais élégante, prenant attention dans le détail du matériau dont sont confectionnés les habits plutôt que la forme du vêtement en lui-même.
La gente masculine se pare généralement de chemises en velours chez des fournisseurs locaux réputés, ces dernières lacées sur les manches et le devant. Des braies bouffantes, comportent leurs bas, comme à la chemise, de velours ou de tissu de qualité certaine. L’ensemble de leurs tenues comporte des dorures représentant l’emblème de leur famille ou de leur localité ou des motifs floraux. Il n’est pas rare de voir un noble Hura dont les dorures dessinent son nom et son titre.
Les dames Huras portent quant à elles de longues robes raffinées, sans ornement ni dorure. Néanmoins, la présence de dentelle sur les manches et le col remplace les ornements coquets des hommes, ces dernières pouvant être plus ou moins longues selon l’âge de la dame. Ainsi, plus la noble est âgée plus la dentelle sera longue et traînante, chose souvent sobriquée par la populace, se moquant discrètement des plus vieilles nobles dames Hura. La rumeur voudrait qu’à chaque année passée, la dentelle gagnerait un demi-centimètre sur le col.
Les robes sont en général ponctuées d’un surcot, porté principalement par les enfants ou les dames non mariées.
Lors des déplacements ou lorsque la Nivose approche, les nobles rajoutent par dessus leur ensemble de longs manteaux de velours et de fourrure fine englobant le corps. Ces pardessus restent assez sobres.

Populace

Les mauvaises langues pourraient parler du peuple Hura comme des “pauvres nobles Hura ” du fait de la similitude dans certains vêtements. Mais il en est tout autre. Les hommes, portent des braies serrées de couleurs terreuses, en général foncées, tenues par la présence de lacets épais faits de cuirs ou de boyaux séchés de bovins. Leurs hauts, sont des tuniques courtes faites de cuir ou du lin, de couleur terre/beige foncé, parfois en blanc sale, souvent réparées sommairement par des ceinturons de cuir sur les manches ou de la paille tressée.
Lors des grandes chaleurs ou quotidiennement, les huras portent un chapeau de paille caractéristique en forme de champignon, retenu au cou par une ficelle. Les plus excentriques rajouteront des plumes de volailles.
Les femmes quant à elles, portent des robes simples, longues ou plus courtes selon la période, qui couvrent obligatoirement leurs bras. Elles sont rarement blanches et principalement terreuses mais il n’y a jamais de couleur. Si les hommes portent le chapeau de paille, elles portent des châles en laine avec quelques teintes pastels pour les plus fortunées de cette paysannerie.
Les deux sexes chaussent des souliers rudimentaires en cuir, voire des sabots en cuir. Par la même occasion, le port de la ceinture se fait par la manière d’une corde tressée, maintenant leurs habits à la taille et servant à attacher quelques outils.

Maquillage

En Grande Huratelon, la pratique du maquillage est très conditionnée par la classe sociale. Parmi les plus hautes classes, le maquillage est utilisé pour gommer les défauts. Il s’agit d’une pratique de dissimulation afin de présenter en toute circonstance un visage harmonieux et épuré de ses imperfections.

Chez les Cestovates et les Mestobcans, le maquillage est moins marqué que dans d’autres nations, mais bien présent, avec des couleurs, contrairement aux élites. Cet usage vient essentiellement du goût Hura pour l’exotisme étranger, essentiellement à travers la réputation Caroggiane apportée par le Granamistat ou par simple mimétisme, une grande partie de la population n’ayant qu’une connaissance très limitée du monde hors de ses frontières - voire de leur région.

Lors des fêtes populaires, on voit venir dans les rues des villes et plus rarement dans les villages, des artistes portant le nom de “sminkers”. Ils proposent de réaliser contre quelques pièces un maquillage extrêmement réaliste d’arrangements de fleurs et de plantes diverses autour d’un œil. La plupart de ces sminkers sont des peintres en mal d’argent, mais certains, comme le sminker du Seigneur d’Huratelon, sont très réputés et payés lors des événements mondains pour pratiquer leur art. Ces éléments de maquillage sont nommés “pregled” : ils sont censés permettre d’apercevoir rapidement une qualité chez la personne qui le porte - en un regard. Il est important de noter que si de nombreux kevetasted Huras sont des sminkers, la plupart des sminkers n'ont rien à voir avec les débordements religieux des kevetasted et demeurent de simples artistes au service de leur communauté lors des festivités populaire : rien de plus.

Les classes les plus pauvres, isolées des centres urbains, coupées du monde, ne se maquillent pas.

Perforations

Les perforations ne sont pas bien vues en Grande Huratelon. Les boucles d’oreilles sont tolérées, mais les autres formes de perforations ne sont pas appréciées et considérées comme des extravagances pour se faire remarquer - et notamment, remarquer hors de son rang. Cette rigueur, paradoxalement, se complexifie au fur et à mesure que l’on monte dans les classes sociales - là où le supérieur doit montrer l’exemple, il est aussi plus toléré qu’il se démarque de la foule.

La région du Steiertal, et principalement la zone d’influence de Lauderfelt, où la réputation de l’Ordre Phalangiste est au plus bas depuis les guerres Ingrides, est bien plus laxiste au sujet des perforations, et les Opods qui y officient se gardent bien de prêcher sur des sujets si anecdotiques. Ainsi, on en retrouve bien davantage à Lauderfelt et dans ses alentours. Evidemment, ce laxisme s’efface au fur et à mesure que l’on rejoint la zone d’influence de la cité d’Odense.

Tatouages

La plupart des Huras ne pratiquent pas le tatouage, désireux de suivre les préceptes de la Foi Phalangiste quant à la sacralité du corps et de ne pas l’altérer. Ainsi le tatouage n’est pas développé sur le territoire et est le plus souvent perçu par les Huras peu éduqués comme une pratique typiquement Qadjaride.

Lauderfelt, brassant une importante population d’esclaves, est plus familière avec la pratique, puisque de nombreux esclaves étrangers arrivent en portant à leur main l’anneau noir des esclaves. Cependant, le tatouage y est surtout perçu comme faisant partie du milieu de l’esclavage.

Dans la région du Gyllendal, sous influence Monachiste, ces considérations s’effacent, sans pour autant que le tatouage ne s’y répande. Il y est perçu comme une pratique Adaarionne, notamment à Vanhaovi, plaque tournante du commerce avec de nombreuses Corporations.

Coloration des cheveux

En Grande Huratelon, comme au Canatan, ce sont les prostitués qui se décolorent les cheveux, ce qui en fait un facteur d’ostracisation très fort et extrêmement connoté.

Spécialités culinaires et artisanales

La gastronomie hura se divise en deux : celle à destination de la population et celle à destination des élites.
La gastronomie populaire est composée de plats simples et nourrissants à base de blé et de légumes ainsi que de fromages. C'est une cuisine bourrative où l'oignon occupe une place importante. La viande y constitue un ingrédient exceptionnel.
Pour les élites, on retrouve de nombreux types de viandes, notamment de la venaison, qui sont rôties, cuites à la vapeur, mijotées ou encore dans certains cas frites. Du reste, les élites mangent généralement les mêmes plats que les paysans mais préparés de manière plus raffinée, avec davantage d’ingrédients, une plus grande qualité, des épices et une présentation plus travaillée. Le vrai luxe pour les huras aisés est de manger une cuisine étrangère généralement capitaline ou caroggianne.
D'une manière générale, les huras ont un goût immodéré pour les épices et produits exotiques mais leur prix fait qu'ils sont rares et que lorsqu'ils sont disponibles, les plats sont accommodés de façon à mettre ces ingrédients en valeur.

Plats

  • Bouillie et gruau: la bouillie et le gruau comptent parmi les aliments de base des huras. Ils se constituent généralement d’un mélange de céréales.
  • Friture: il est traditionnel dans les villes de faire frire certains plats, notamment les beignets. Le beignet à l’oignon est fortement apprécié.
  • Légumes au vinaigre: les huras conservent certains légumes (oignon, cornichon, morceau de courgette sont les plus courant) dans du vinaigre et les utilisent comme accompagnement ou friandise salée.
  • Podladite: dessert typiquement hura, il s’agit d’une patte fourrée d’un mélange sucré, généralement de fruit, de miel ou de crème patissière mais parfois d’éléments plus recherchés ou exotiques comme de la pâte d’amande, des oranges confites. Le podladite se cuit dans un four, à la vapeur ou encore en friture.
  • Ragoût: le ragoût est un plat traditionnel hura et il en existe de très nombreuses variétés. C’est un plat aussi bien considéré par les élites que le peuple.
  • Moulevka (soupe de farine): soupe aigre composée de farine de seigle fermentée, de petits légumes (persil, carotte, céleri, poireaux ou fenouil) auquel on ajoute à la fin des morceaux d’oeufs dur découpés ou de petits lardons. La soupe se sert généralement dans une miche de pain évidée.
  • Potage de légumes: les huras fabriquent de nombreuses soupes aux légumes variés qui constituent un plat traditionnel servi en entrée lors des grands repas ou comme plat principal. La betterave, la courgette, le pois, les haricots, les fèves, le chou, le poireau, le fenouil, le navet et l’oignon sont parmi les ingrédients les plus souvent utilisés.
  • Utopenci: saucisse grasse marinée avec des oignons frais dans du vinaigre.

Boissons

  • Bières: la Grande Huratelon produit de nombreuses bières locales généralement blondes. Il en existe quelques recettes reconnues comme la bière noire d’Huratelon.
  • Vin: la Grande Huratelon produit divers vins rouges. Ils sont cependant moins bien considérés que ceux du Royaume Central, des Etats provinciaux et de la République marchande de Caroggia. Ils sont souvent considérés comme une piquette peu chère.

Produits

Savoirs

Education

Pour des informations plus détaillées, consultez la page généraliste de l'éducation.

L'éducation est quelque chose de rare et précieux au sein de la Grande Huratelon. Il n'existe ainsi aucun système d'éducation public et l'Ordre Phalangiste ne dispense que peu de savoirs à la population. La majorité de la population est donc analphabète ou héritant d'une rudimentaire connaissance de l'écriture par leurs parents. Dans les villes, il est possible de confier son enfant à un maître pour apprentissage d'un métier mais qui s'accompagne généralement d'un peu de lecture, écriture et calcul. Les serviteurs de la noblesse peuvent parfois espérer en offrir à leurs enfants lorsque ceux-ci sont autorisés à écouter les leçons des enfants nobles.
Les érudits huras sont généralement des cestovates capables d'envoyer leurs enfants étudier à l'étranger ou de s'offrir un précepteur libre ou esclave. Les moines et praes sont très bien formés. Les nobles, quant à eux, possèdent une éducation qui varie fortement mais ils sont généralement encouragés par les phalangistes à entretenir leur esprit. Certains s'instruisent tandis que d'autres préfèrent simplement s'adonner à des activités apparaissant comme intellectuelles ou raffinées.

Sciences

Sur le plan scientifique, la Grande Huratelon est largement en retard sur ses voisins et ne possède pas de haut-lieu d'érudition. L'Ordre Phalangiste est le principal dépositaire du savoir hura mais celui-ci est surtout théologique, historique, juridique, logistique et militaire. Le savoir technique est généralement acquis à l'étranger ou largement basé sur l'expérience. Les grandes avancées techniques n'arrivent donc que tardivement au sein de la Grande Huratelon grâce au retour de cestovates ayant étudié à l'étranger ou à la présence d'ostatnis éduqués. Les érudits huras ne sont pas particulièrement mauvais ou incapables mais ils manquent des moyens de développement et ont de grandes difficultés à se tenir à jour des progrès en l'absence d'université. En outre, dans les rares cas où ils constituent une communauté scientifique, ils ont généralement des difficultés à s'entendre puisque certains ont été formés à la capitaline, d'autres à l'adaarionne et les autres à la caroggianne.

Les huras sont familiers à divers systèmes de mesure de longueurs, de volumes, ou de masse, y compris le système de mesure royal (analogue du système métrique). Vous pouvez en apprendre plus sur l'article détaillé des unités de mesure.

Diplomatie

La Grande Huratelon est relativement isolée diplomatiquement.

  • Canatan : officiellement, la Grande Huratelon et le Canatan n'ont pas de relations diplomatiques. Cependant, il y a souvent un sentiment de solidarité entre eux.
  • État libre de Mesigios : la Grande Huratelon demeure neutre sur la guerre d'indépendance de Mesigios et n'entretient pas de relations avec les Medevans d'une manière générale.
  • Etats provinciaux : la Grande Huratelon a de nombreuses relations avec des personnes issues de ces provinces et elles jouissent d'une bonne image parmi les huras et tout particulièrement le Roment.
  • Lig Ocolide : comme pour les tribus vaahvas, Lig Ocolide est considérée comme une affaire lointaine. Cependant, les récits qui arrivent aux oreilles des huras à leur sujet suffit à entretenir une très mauvaise image de l'archipel et de sa population auprès des huras.
  • Monastère Adaarion : l'institution est associée à l'image des adaarions et des aumoniers locaux. Officiellement, la Grande Huratelon reconnait le Monastère et tolère son activité en accord avec le Concordat de Roskilde.
  • Nation adaarionne : les relations entre adaarions et huras sont toujours très tendues bien que les deux nations soient neutres. Il existe cependant une partie non-négligeable de la population et des grafs du Gyllendal qui leur sont nettement plus favorables. D'une manière générale, les gyllendaliers ont des relations normales avec eux, les greistaliers ont une franche inimitié à leur encontre et les steiertaliers ont une attitude indifférente ou plutôt négative.
  • Ordre Phalangiste : l'Ordre est légalement une partie de la Grande Huratelon même si dans les faits, il est très largement autonome. Les relations varient fortement en fonction des dirigeants. Pour la population, les phalangistes font partie de l'élite et ils ne peuvent donc prendre le risque de les courroucer.
  • Principauté de la Ribada : la Grande Huratelon n'entretient pas de relations avec la Principauté sinon au travers du Royaume Central.
  • République marchande de Caroggia : bien que les deux états ne soient pas officiellement alliés, une amitié lie les deux peuples autant au niveau politique que culturel. Les liens économiques sont nombreux puisque les céréales huras constituent la principale source de nourriture des grandes villes de la Vellabria.
  • Royaume Central : Les relations entre la Grande Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, les huras sont indépendants mais alliés des capitalins. Dans les faits, les capitalins continuent de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste et à décourager les trop fervents indépendantistes. Les deux nations fonctionnent cependant ensemble malgré ces mauvaises relations et entretiennent des relations au quotidien dans tous les domaines.
  • Royaume d’Eyjarfolk : les Huras sont généralement indifférents à l’égard du lointain royaume eyjarska.
  • Tribus Vaahvas : la Grande Huratelon n'a participé aux conflits de la Campagne de la Zaraga qu'en tant que province de l'Empire Central et la menace vaahva n'a jamais préoccupé les huras. N'ayant presque aucun contact, ils entretiennent une idée neutre de ces peuplades et le conflit avec elles est considéré comme une « affaire de capitalins ».

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