Utilisateur:Akbar cénak
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Sommaire
Description
La plupart de la description d'Akbar est accessible en lisant ce qu'il y a écrit un peu partout ici. Dans "compétences", trois petits paragraphes viennent donner de la profondeur à Akbar. De même pour les défauts. Enfin, le "cas concret" vous permet de voir Akbar tel que vous auriez pu le croiser dans la rue.
Je joins quand même un petit mot RP ici pour vous donner quelques premières impressions.
Merci, Florent.
RolePlay :
Il fait froid... très froid.
La lune est à peine perceptible tant les nuages ont envahi le ciel et menacent de laisser tomber une lourde pluie alors que déjà, l'air est extrêmement humide. Il me faut vite un abris !
Au détour d'une ruelle sombre, j'entends du bruit venant d'une auberge encore éclairée malgré l'heure avancée. J'y cours alors, j'en ai marre d'être dehors.
Un violent courant d'air profite de mon entrée pour venir rebondir sur tout les murs de la salle et me fait ainsi remarqué. Tout le monde tourne la tête vers l'importun qui a laissé entrer le vent. Je me sens extrêmement mal à l'aise face à tout ces regards. Je lance un timide "Excusez-moi" et me fait aussi discret que possible.
Tout le monde repart à ses occupations et un homme attire particulièrement mon attention. Il est debout devant le comptoir et ne cesse de parler très fort dans un vocabulaire pas franchement très courtois. Comme si l'insulte lui servait de ponctuation, comme si l'insulte n'en était pas une chez lui. Appuyé au comptoir, il fait de grands gestes tout en parlant et tape son verre sur le comptoir avant chaque gorgée.
Il est visiblement saoul mais il n'a pas l'air d'en être affecté. Ses propos son cohérents et il tient debout... Sans doute un gros buveur que je me dis. A côté de lui, posé sur le comptoir, un chapeau visiblement pirate, sans doute le sien. Ses cheveux, grisonnants, voire blancs, sont attaché en queue par un foulard rouge sang. Sa veste semble de très bonne facture, les boutons brillent et semble lourd, surement sont-il précieux. Les bottes quant à elles sont d'un cuir propre qui semble toutefois avoir bien vécu et souffert quelques combats. Le fourreau vide d'un sabre pend à la taille de l'homme, je me demande bien où est passée son arme.
Compétences
Outillage
Navigation
Connaissance de la flore
Alphabétisation et calcul
Créativité
Pirate depuis toujours, Akbar fut très vite formé aux divers techniques de navigation par son père, Feu Bostar Cénak, capitaine Ocolidien. De même, il maitrise bien les outils pour avoir eu à entretenir son navire ce qui, comme chacun peut l'imaginer, demande des talents de munuiseries, entre autres. Enfin, il dispose d'une bonne connaissance de la flore, toujours en bon pirate. Cette connaissance est en effet fort utile à un capitaine Ocolidien souvent amené à fouler des terres inhabitées et à devoir y trouver des vivres.
Par ailleurs, fort de sa classe sociale avantageuse à Lig Ocolide, Akbar eut la chance d'une éducation supérieure à celle de l'écumeur lambda faisant de lui une personne plutôt cultivée derrière ses faux airs de pirates de bas étages. Son père possédant de nombreux bordels à Lig Ocolide, Akbar reçut également une formation en matière d'économie afin de pouvoir en assurer la gestion. C'est pourquoi il dispose d'une très bonne culture littéraire et n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de compter, même si il n'aime pas trop ça.
Enfin, en tant qu'amoureux de la picole, Akbar a développé un talent créatif surprenant qui souvent, se manifeste lorsqu'il est le plus saoul... Bien qu'il soit saoul quasiment à toute heure...
Talents
- Tribun
C'est de famille. Bostar, comme son père avant lui et comme Akbar aujourd'hui était un très grand orateur. En effet, c'est comme un don innée des Cénak que d'avoir un charisme très développé. Ayant compris que cela était un bon outil, les Cénak sont, pour la plupart, de très bons orateurs du fait de ce don familial.
- Fin stratège
Toujours parce que c'est un pirate, Akbar est usuel des tactiques de combats et autres stratégies, entre autres navales. Fort de cette qualité nécessaire à tout capitaine, Akbar le met à profit et sait être un excellent stratège.
Défauts
- Pillier de comptoir
Comme tout pirate qui se respecte, Akbar aime beaucoup l'acool et aime à passer du temps à tenir le comptoir d'une auberge. Souvent ivre, sinon tout le temps, il sait toutefois vivre tout en étant saoul et la plupart du temps, si l'on peut deviner son état d'ébriété, il a l'air d'être parfaitement sobre.
- Franc parleur
Akbar n'aime pas faire des détours ou jouer au focus avec les gens. Quand il pense quelque chose, il le dit, peu importe si cela fait plaisir ou non, il ne déguise pas sa pensée... C'est un homme disons... authentique.
- Bruyant
Fier de ses origines, Akbar s'assume pleinement tel qu'il est. C'est sans complexe qu'il parle fort et fait de grands gestes pour illustrer ces propos. Oui, il prend de la place et on le remarque, mais il s'en moque.
- Homme à femme
Aurait-il pu en être autrement ? Avec un père propriétaire de tout les bordels de Lig Ocolide, comment Akbar aurait-il pu ne pas devenir un homme à femme ? Franchement ?
- San chaud
Toujours fier de ses origines, Akbar aime à se faire passer pour un être au sang chaud. Il est en fait capapble de garder son calme quand la situation l'exige mais il a vite remarqué que plus on crit et on s'énerve vite, moins les gens se montrent désagréable.
Intérêts culturels et goûts
A venir.
Amis déclarés
Sans doute très bientôt !
Ennemis déclarés
Pour l'instant aucun, il n'a pas encore eu le temps de se faire apprécier.
Histoire
RolePlay :
Né de l'union d'un riche capitaine Ocolidien et d'une de ses nombreuses putes favorites, Akbar est natif de Lig Ocolide. Membre d'une grande fratrie, tant son père sautait de ces filles de joie, il fait partie des rares à avoir survécu aux maladies et autres joyeuses surprises de la vie que l'hygiène déplorable de Lig Ocolide seule sait créer.
Cependant, malgré le contexte écumeur, son enfance fut chanceuse. Fils de capitaine, il est certain qu'Akbar partait dans la vie avec un avantage non négligeable sur le reste de la populace Ocolidienne. Alors que certains grandissaient dans de véritables taudis, les pieds dans l'eau, sans cesse atrocement malade et le tain verdit, Akbar vivait dans une imposante battisse, propre et belle et ne manquait jamais de nourriture ou d'or.
Toutefois, puisque rien ne va sans ses inconvénients, l'ambiance familiale n'était pas des plus agréables. Et pour cause : tant le capitaine avait de fils, il ne pouvait les reconnaître tous et la plupart du temps s’accommodait de renvoyer la pute et son enfant mendier dans les rues. C'est sans doute une des raisons pour lesquels Akbar finit par être le seul héritier de ce riche pirate. Bien sur, être ainsi sauvé de la rue alors que nombre de ses frères et sœurs y étaient jetés sans remords perturba le jeune Akbar qui n'en finissait plus de s'interroger sur le sens de la vie. Jamais il ne demanda à son père pourquoi il avait décidé de le reconnaître, lui, et jamais il ne sut. Sans doute devait-il cette chance à sa mère, cette prostituée régulière du capitaine qui avait su développer avec lui une relation particulière, autre que celle seule de son activité professionnelle. Car bien que pute, elle était logée chez le capitaine et lui devait l'exclusivité dans ses services dont toute l'île disait le talent.
Comme le veut la tradition, c'est le capitaine qui enseigna à Akbar les ficelles du métier. Ce vieil homme était devenu capitaine par la force seule de ses mains.
Entré tout jeune au service d'un capitaine, risée de l'île, le père de Norbert, Bostar, commença en bas de l'échelle, simple écumeur. Mais sa chance fut d'avoir un capitaine si mauvais. Doué d'un talent naturel pour l'oralité, Bostar était un tribun hors pair et son charisme lui permettait d'attirer des foules entières à sa cause. C'est ainsi qu'il retourna l'équipage dont il faisait parti contre leur piètre capitaine avant de prendre le commandement du navire. Dès lors il passa d'écumeur à capitaine. Mais n'étant pas idiot, le jeune homme rentra au port et plaça son navire et son équipage au service d'un capitaine d'expérience cette fois. Bostar quitta alors son grade de capitaine pour celui de lieutenant mais il apprit énormément au contact du grand capitaine avec qui il sillonnait les mers et, un jour, il devint à son tour un grand capitaine.
Plusieurs fois convoqué chez le gouverneur, Bostar ne devint cependant jamais un Nanti. Pourant, il ne manquait pas de bénéficier de nombreux avantages parmi lesquels celui de posséder la plupart des bordels de l'île et des affaires au beau fixe.
Tel était donc l'homme qui assura l'éducation d'Akbar : Fin stratège et grand orateur. C'est donc sans surprise qu'Akbar hérita de quelques unes de ces qualités. Lui aussi dispose de ce don, de famille il faut croire, pour l'expression publique. Mais hors mis cette qualité innée, Bostar forma Akbar à l'art des dessous de table et autres manigances de pirate tout en lui enseignant bien comment sauver les apparences. Bien sur, des leçons économiques, par ci, par là, mais très sommaire... Juste assez pour faire tourner l'empire de bordel dont il hériterait un jour et puis, de toute façon, chacun sait la simplicité de l'économie Ocolidienne...
Mais les grandes questions que se posaient Akbar sur la vie ne cessaient de grandir avec l'âge. Soucieux de ne pas voir son seul héritier sombrer dans la folie, Bostar acheta un esclave venu de Golvandaar qui dispensa à Akbar de nombreux cours en les Lettres et la Philosophie afin de le débarrasser de ce vieux démon qui le hantait depuis toujours. Akbar y trouva son compte mais au décès de son père, il voulut voir de ses propres yeux cette magnifique bibliothèque et tout ces ouvrages dont lui parlait son précepteur. Frappé d'un grand chagrin, Akbar espérait par ce voyage réussir à le dépasser. Désormais capitaine par héritage, il fallait qu'il se débarrasse de cette tristesse qui l'empêchait de mener correctement un navire... ce qui lui avait déjà couté un œil lors d'un abordage raté.
C'est ainsi qu'il se rendit à Golvandaar, mais il n'y fit pas long feu. En effet, la vie qu'il avait connu avait fait d'Akbar un Kaaosiste convaincu et ses attitudes Ocolidiennes couplées à cela ne manqua pas de le faire vite remarquer. Il fut alors prié de quitter la ville dont on lui reprocher de corrompre la tranquillité. Suivant les conseils de son précepteur, Akbar ne fit pas de scandale et quitta la ville.
Sur le chemin du retour pour le port écumeur des Trombes, alors qu'ils longeait l'Heimild, un groupe de fous furieux les prit en embuscade. Cédant sous le nombre, Akbar fut capturé. Durant sa captivité et son long voyage, Akbar eut tout le loisir de penser à ces événements et il entendait sans cesse ses tortionnaires parler de Joris Préverien et l’idolâtrer... Peu à peu, Akbar développa alors un sentiment hostile vis à vis des Phalangistes dont il généralisait le comportent des rares Préverienistes qui l'avait attaqué à tout l'Ordre.
Après de nombreux jour de marche, ils arrivèrent au bord de mer et Akbar fut vendu en tant qu'esclave et abandonné à la cale crasseuse d'un navire puant.
Akbar, cas concret
A travers cet extrait d'Akbar au marché de Golvandaar, je vous laisse découvrir son caractère et sa façon d'être.
Bonne lecture, Florent.
RolePlay :
Après une bonne nuit de sommeil dans une auberge réputée de la capitale Adaarionne, Akbar se réveilla très en forme. Ce long repos qu'ils avaient prit avec son précepteur leur avait fait énormément de bien après le long voyage qu'il venait d'accomplir depuis Lig Ocolide. Aussitôt réveillé, Akbar se leva dans son lit et lança son coussin sur son précepteur qui dormait dans le lit voisin.
- AaRRRrrr D'bout sac d'os ! Faut t'préparer, on s'casse d'ici, Mouai ! J'veux du poisson t'entend !
A ce réveil brutal, le précepteur ne répondit rien, simplement un balbutiement râleur avant de se lever à son tour, non sans peine. Voyant bien que le précepteur n'était pas très bien réveillé, Akbar la mit en sourdine et se prépara tranquillement. Après tout, il le connaissait depuis longtemps son précepteur et c'était presque un ami.
La matinée avança paisiblement quand, enfin, les deux hommes franchirent la porte de l'auberge d'un pas décidé. Akbar, ajustant son chapeau interpella un passant, comme il l'aurait fait à Lig Ocolide :
- Héééééé Rat d'cale ! Dis nous où s'qu'y a une cambuse qu'vend d'poisson, veux-tu ?
Mais sans doute n'ayant pas compris, le passant prit l'air apeuré et répondit tout en partant en courant :
- Vapauta, vapauta !
C'est alors que notre pirate explosa très bruyamment de rire devant ce spectacle surprenant, manquant de s'étouffer. Pendant près de cinq minutes, il marcha en riant tant qu'il en pleurait même et n'arrivait plus à parler. Mal à l'aise, le précepteur tentait de calmer Akbar mais n'y parvint guère.
- Allons calmez-vous, ici il faut être poli et discret... On ne manque pas aux convenances Capitaine... Allons, allons, cessez... Roh ... Mais vous allez nous faire remarquer...
Et Akbar riait de plus belle jusqu'à ce que les deux hommes arrivent sur une grande place où se tenait un marché. A cet instant, le rire d'Akbar disparut et il reprit son sérieux. Il replaça son chapeau et recentra sa veste avant de pénétrer dans la foule.
Du monde, ça il y en avait ! C'était bien une capitale que cette ville étrange ! Des petits, des grands, des hommes, des femmes, des moines, des vieux, des riches... Il y avait de tout, sauf des hommes en arme. Akbar, pourtant, portait fièrement son sabre au fourreau et bien qu'il faisait fausse note, jamais il ne l'aurait laissé ! "Faut bien s'défendre, Uhhh !" qu'il avait répondu à son précepteur quand ce dernier lui avait demandé de ne pas le prendre.
Traquant les étales une à une, Akbar cherchait du poisson et finit par en trouver... à l'odeur. Saisissant son précepteur par le col, il fendit sans ménagement la foule et se rendit devant le stand du poissonnier.
- Mhrrr B'jour l'marin d'eau douce, d'où qu'il vient ton puwasson ? Demanda-t-il avant de cracher un molard venu des entrailles.
L'air dégoutté, le poissonnier répondit :
- Il est pêché dans l'Heimild Sire, c'est du bon poisson comme on l'aime chez nous, du bon poisson d'eau douce ! Ajouta-t-il.
- D'eau douce ? Arrrggg ! Moi j'veux du vrai poisson 'vec du gout ! T'vois bonhomme s'que j'veux ? Pas d'vot' poisson tout fade qu'a pas connu l'bonne eau d'mer !
Le poissonnier, désireux de garder son client ne fit cas des manières d'Akbar et lui montra un autre poisson, plus gros... moins frais aussi.
- Voilà, Sire, un poisson qui nous vient de la pêche en mer, tout b...
Akbar le coupa immédiatement et prit le poisson en question avant de le sentir puis de le remuer dans tout les sens tout en parlant.
- Mais t'veux m'vendre ça tuwa ? Sale cabochon ! Uhhh ! T'vois pas qu'il est tout dégeu ton poisson là ? C'quand qu'tu l'as pêché s'truc, hein ?
- Mais c'est que... la côte est loin et il faut le temps qu'il vienne le poisson... C'est pour ça que je vous proposais du poisson de l'Heimild... Ici, le poisson de mer c'est... c'est ça... Monsieur... conclut-il timidement.
A ces paroles, le sang d'Akbar ne fit qu'un tour et il aplatit le poisson sur le crâne du poissonier.
- J'tapprendrai moi s'que c'est qu'le poisson vaurien ! lança-t-il énervé au poissonnier avant de frapper du pied son stand qui s'écroula. Pis j'tapprendrai aussi à monter une table, Uhhh !
