Utilisateur:Allkrilia

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Style23
Âge IRL
12




Description

Allkrilia est une jeune fille de 18 ans doté de cheveux blonds, mais crasseux qui font des reflets marrons. Ses yeux sont bleus. Si quelqu'un la contrarie elle peut devenir très froide et râleuse. Ce sont ses plus gros défauts. Elle est très têtue.

Compétences

  • Sens du goût : Elle a apprit avec son oncle a reconnaître toutes les saveurs, à les apprécier et à les utiliser pour des recettes.
  • Créativité : En se débrouillant seule, elle à apprit à être créative et à créer ainsi de belles choses, faites à partir de rien.
  • Minutie : Dès son plus jeune âge sa mère lui apprit à coudre. Allkrilia était très douée pour ça, et elle devint très minutieuse en un rien de temps.
  • Alphabétisation et calcul : Son cousin lui apprit à lire, écrire et compter dès qu'elle en fut capable.
  • Oenologie : Son oncle lui expliqua tout sur la cuisine. Elle était assoiffée de savoir et apprit très vite à faire comme lui.

Talents

  • Gentillesse : Tant qu'elle n'a rien contre la personne, elle est très gentille, avec n'importe qui.
  • Serviable : Si on lui demande un service, pas besoin d'insister, elle le fait !
  • Fidèle : En amitié tout comme ... En amour, elle est fidèle !!

Défauts

  • Très têtue.
  • Rancunière.
  • Râleuse.
  • Lunatique.
  • Froide avec certaines personnes.

Intérêts culturels et goûts

Ce qu'elle aime :

  • L'effort physique
  • Les chats
  • Passer des moments seule au bord d'un ruisseau (ça l'aide à réfléchir)

Ce qu'elle n'aime pas :

  • Les serpents
  • Les araignées
  • L'alcool

Amis déclarés

Pas encore

Ennemis déclarés

Pas encore

Histoire

La mort de mon père
-Papa attends-moi ! Tu cours trop vite pour moi !
-Allkrilia, il faut se dépêcher si on veut arriver à temps pour la nuit.
-Oui mais cours plus lentement. Quand j'aurais ton âge je te battrais tranquille !
Mon père éclata de rire et s'exclama :
-Me battre ? Muscle toi un peu, on verra après !
Vexée, je me tus.
-Hey je te taquine ! Ne le prends pas mal !
-Mmh. C'est pas ma faute si je suis pas musclée.
-Bon arrête ta comédie. Je plaisantais. Allez, on a encore du chemin.
J'acceptais finalement la main de mon père.
-Alors ! Ça va ? T'as un copain ?
-Papa ... Qu'est ce que ça change que j'ai un copain ou pas ?
-Ça m'intéresse. Tu en as un ?
-Non. J'en avais un, Léo, mais sa famille a déménagé dans le Nord. De toutes façons on était plus amis que amoureux.
-D'accord.
Nous courions doucement lorsque mon père m'arrêta net. Il avait entendu un bruit. Soudain un homme surgit des buissons et sauta sur lui. C'était mon oncle.
Mon père était en train de se faire poignarder lorsqu'il sortit une bouteille de verre de son sac. Il la fracassa sur la tête de son frère, qui poussa un hurlement à glacer le sang. Je voulais courir, chercher de l'aide, mais j'étais paralysée. Mon père, qui perdait son sang, me criait :
-Mais cours ! Va chercher ta mère Allkrilia ! Regarde, on aperçoit la maison à la fin du chemin !
Je voulais bouger. Mais je n'y arrivais pas. La peur me paralysait, surtout lorsque mon oncle me dit :
-Tu fais un geste, et je te fait subir le même sort que ton idiot de père.
Sur ce, il sauta sur mon père et lui planta le couteau dans la gorge, lui coupant directement la trachée. Mon cri s'entendit sûrement à un kilomètre à la ronde. Je vis la tête de mon père basculer sur le côté. Tremblant de tous mes membres, les larmes me brûlaient les yeux, mais je savais que si je pleurais devant mon oncle, il me fouetterait. Il me ceintura alors, et me chuchota :
-Un mot à quiconque, même à Paulo, Ayourhac, Bouliak ou ta mère, et je te tue. Compris ?
Je ravalais ma salive et hochais la tête. Je venais d'assister à la mort de mon père. Il me conduisit jusqu'à une clairière où nous passâmes la nuit. Le lendemain, je rentrais chez moi. Comme explication à ma mère, je dis qu'une bête avait attaqué mon père, et que, perdue, j'avais passé la nuit sous un arbre. Ma mère me crut et nous pleurèrent ensembles.

Dans la taverne ...
-Maman, pourquoi Léonardo vient à l'enterrement de papa ?
-Ma chérie, c'est tout de même son frère. Je le déteste autant que vous. Ayourhac arrête de joeur avec ce couteau ! Et ... Dépêchez vous, je ne veux pas m'attarder à la Taverne avec votre oncle. Il me fait déjà assez bien tremblé comme ça.
-Maman, nous il nous fouette.
-Je sais ...
Je m'arrêtais pour attendre mon frère, le prit par la main et rattrapait ma mère. Après quelques minutes silencieuses de marche, nous arrivâmes devant la taverne. J'entrais, et rejoignit mon cousin Paulo, pendant que mon frère rejoignait le frère de Paulo, Bouliak.
-Allkrilia... Ça faisait longtemps. Je ne support plus ton oncle, mon père. Je ne sais plus quoi faire.
La gorge serrée, je ne savais que dire. Je brûlais d'envie de dire comment mon père était mort, mais les paroles de Léonardo résonnaient dans mon esprit.
-Allkrilia, et si on partait ? Tous les deux ?
-Paulo ...
-Je n'ai pas d'autres solutions. Et je préférerais que tu viennes. Bouliak et Ayourhac n'ont que 9 ans. Mon père ne les fouette que lorsqu'ils font de grosses bêtises. Ils ne risquent rien. Nous il nous fouette tous les jours. C'est un rituel pour lui.
-Mais Paulo, ma mère ...
-Allkrilia, je t'en supplie.
-Je vais y réfléchir cette nuit.
J'avais cédé. Paulo savait que cela voulait dire oui. Il me serra les mains, puis me dit : -Ta mère t'appelle. Il faut que tu y aille.
-Mon oncle a tellement changé. Il y a quelques années, il m'a tout apprit.
-Je sais ... Bon je passe chez toi demain. Après l'enterrement. Merci Allkrilia.
Pensive, je ne pris pas la peine de répondre. Je lui dis simplement :
-Paulo, c'est ton père qui a tué le mien.
Bouche bée, il me fixa pendant quelques secondes. Des larmes perlaient dans ses yeux.
-Il est bête au point de tuer son propre frère ? Comment puis-je être son fils ! Ses yeux bleus étaient maintenant d'une froideur innhabituelle.
-Il faut que tu y aille. A demain cousine.
Je lui fis un signe de la main, et franchis la porte.
Sur la route du retour, je m'écartais un peu de ma mère et dit :
-Ayourhac ?
-Quoi ?
-Viens voir.
-Mais quoi ?
-Je vais te donner un conseil.
-Je t'écoute.
-Paulo t'as apprit à grimper aux arbres n'est ce pas ?
-Bah oui. Avec Bouliak.
-Tu dois donc être assez agile.
Il haussa les épaules. -Ça va. -Si Léonardo vous frappe, filez. Tu es plus agile que moi, même si tout le monde dit que je le suis énormément. Tu arriveras à le semer, si tu le veux vraiment. La peur donne des ailes.
Ayourhac hocha la tête et me fixa de ses yeux noisettes magnifiques.
-Tu sais je t'aime Allkrilia.
-Moi aussi petit frère.

Je ne pus dormir de la nuit. Mes pensées étaient mélangée, je ne m'en sortais pas. Paulo était mon cousin. Je voulais partir avec lui, au fond de moi. Mais, je pensais à Ayourhac, à Bouliak, à ma mère. Vers 4 heures du matin, je pris la décision de partir. Quelques jours auparavant, des gardes étaient venus chez moi, pour dire qu'ils allaient saisir la maison. Effectivement, ma mère ne pouvait plus payer les factures. Je devais partir, d'une car mon frère de 9 ans seraient moins encombrant que moi, qui en avait 18 depuis 00h00, et de deux parce que je devais me trouver un travail.
Le lendemain fut dur. Après l'enterrement, Paulo vint me voir chez moi et nous mirent au point notre plan, non sans avoir à virer plusieurs fois nos frères qui nous espionnaient.
Nous l'avions fini et nous étions en train de préparer nos affaires lorsque nous entendîmes ma mère et son père se disputer.
-Dis moi où ton mari cachait son fric ou je te tue !
-JAMAIS !
Elle poussa alors un hurlement. Nous sursautèrent. Mon oncle venait de tuer ma mère. Paulo comprit que son père savait qu'Allkrilia et lui même avaient entendu, et qu'il allait les tuer aussi.
-La fenêtre, vite !
Je pris le sac de provisions et d'argent, m'assit sur le rebord de la fenêtre, pris une grande inspiration et sautait les 2 étages. Mes genoux se fléchirent brusquement à l'atterrissage. Une douleur aigüe me traversa la cheville. Je fis quelques pas. Ce n'était rien.
Paulo allait sauter à son tour lorsque mon oncle le ceintura, et le tira a l'intérieur. Paulo me cria de courir. J'obéis. Je venais de passer le mur d'enceinte lorsque j'entendis mon oncle qui me criait :
-Je vais t'attraper Allkrilia, et tu mourras !
Je continuais de courir à travers champs, mais je l'entendais derrière moi. Il s'arrêta alors. Méfiante je parcourus quelques mètres puis, le voyant plié en deux, je compris qu'il avait un point de côté. Une idée sauvage ma traversa l'esprit. Je courus vers lui, et mes poings le cognèrent en rafale. Le visage en sang, il voulut m'attraper mais je m'enfuis. Mon oncle était un noble très reconnu. J'avais commis une grosses erreur. Je courus jusqu'à ce que j'arrive sur la grande route, où j'interceptais une charrette :
-Pourriez vous me conduire à la Taverne des 3 Aigles je vous prie?
C'était une taverne où mon père m'avait conseillé d'aller, si j'avais des ennuis, car le patron était son meilleur ami et avait promit de nous cacher en cas de problèmes.
-Bien sûr, répondit l'homme, mais en échange je désire 15 pièces d'or. Si vous me les donnez, montez, et nous y serons au plus tard dans 3 heures.
Je possédais 200 pièces d'or, aussi je lui donnais sans faire de difficultés.
Il me laissa monter, et reprit le chemin. Je m'endormis bientôt. Il me réveilla 2h15 plus tard. Nous étions arrivés. Je descendis et lui donnait 10 pièces d'or en plus.
-Pour votre hospitalité. Lui dis-je d'un ton énigmatique.
-Merci charmante demoiselle, et adieu !
-Adieu, et merci encore.
Je regardais la charrette s'éloigner, puis marchait jusqu'à la porte. Ma main était sur la poignée, lorsque j'entendis quelqu'un courir sur les graviers derrière moi. Je me retournais, mais n'eus le temps de rien voir. Des gardes me ceinturèrent et me crièrent :
-Demoiselle Allkrilia, nous vous arrêtons pour violence envers un noble !
Il valait mieux que je me taise. J'aperçus alors mon oncle. Il avait osé prévenir des gardes ! Brusquement, je voulus disparaître. Ne jamais revoir mon oncle. Si les gardes me jetaient en prison, tant mieux. Effectivement, ils me jetèrent dans une cage avec d'autres prisonniers. Je demandais à une femme :
-Que se passe-t-il ?v -Ils nous arrêtent, et soit on part en prison, soit en esclavage. Ceux qui sont présents dans cette cage partent en esclavage. v Un frisson courut de mon dos jusqu'à mon cuir chevelu. Alors un des garde nous lança :
-En route pour Esperia !
Esperia ? Jamais entendu parler. Apparemment j'allais devoir vivre là-bas.