Utilisateur:Arthur dreux
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Sommaire
Arthur Dreux
Description
Description physique
Arthur est un homme d'âge mature et de corpulence moyenne par spécialement très musclé. C'est un homme qui aborde une tignasse bouclée et une barge en forme de collier de couleur blond toujours bien entretenu. Dans son regard verdoyant on peut facilement distinguer qu'il s'agit d'un homme sûr de lui. Il aborde le plus souvent une démarche assez rapide mais élégante qui connote une grande confiance en lui. Arthur est un homme qui aime plaire donc lorsqu'il n'est pas au travail dans son atelier aime porter de beaux habits mais attention pour lui beau habits ne signifie pas les habits garnis de fioritures que peuvent porter les nobles mais des habits assez simples et faits de cuir bien ouvragé. Souvent vous pourrez trouver Arthur avec un brin de paille entre les dents surtout quand il doit réfléchir.
Description morale
Arthur est un homme qui ce qu'il veut et est capable de se donner les moyens pour atteindre l'objectif qu'il s'est fixé. C'est un homme assez intègre qui aime plaire aux autres de ce fait il est charismatique et galant surtout avec les belles demoiselles qui croisent son chemin mais il est aussi très méfiant vis-à-vis des inconnus. Il veillera à vérifier l'honnêteté des personnes avec qui il va chercher à s'entourer plutôt deux fois qu'une. Sinon Arthur est un bon vivant qui aime les choses comme manger et boire mais il cache un affreux trait de caractère. Il s'agit d'une personne très joueuse avec tout ce qui le mène parfois dans des situations assez délicates.
Traits de caractères
Qualités
- Intelligent
- Adroit
- Charismatique
- Inventif
Défauts
- Joueur
- Borné
- Méfiant
- Impulsif
Choix
Choix I : Artisan du bois : Spécialisé dans l'ébénisterie
Choix II : Art (loisirs) : Musiciens et plus précisément violoniste
Choix III : Éducation : Justifié par le fait que mon personnage doit savoir lire des plans pour fabriquer des meubles.
Histoire
Avant Esperia
An 516 : La lune était haute dans le ciel, les ombres couraient sur les murs de la ruelle. On pouvait entendre au loin les rires des jeunes hommes accoudés aux taverne de la ville à cette heure-ci ou encore les bruits des rats grouillant dans les ruelles à cette heure tardive. Dans l'obscurité l'homme courait. L'individu était recouvert d'un capuchon plus que miteux d'une couleur douteuse et ne portait qu'une simple tunique en lambeau. Il avait la respiration courte et pénible, de plus l'homme boitait. L'homme s’assit sur une caisse de bois épuisé et se mit à regarder le ciel un sourire aux lèvres, les yeux exprimant un profond trouble.
« Comment en suis-je arrivé ici ? Pourquoi ai-je agi ainsi ? Tant de questions qui se bousculaient dans son esprit »
L'homme se redressa brusquement, il avait entendu au loin les voix d'un groupe d'hommes
« Où est-il le salaupiau ? Si j'le choppe lui il va prendre un branlé qu'il est pas près de se remettre de sitôt »
L'homme reprit sa course boitillant toujours.
Comment était-ce possible ? La journée s'était pourtant déroulé normalement rien n’annonçai un tournant aussi désastreux.
…
« Arthur vient par ici faut que la vieille Gertrude te cause », dit la serveuse en jetant un seau d'eau glacée sur l'homme.
Non sans protestation et insulte en tous genres après quelques minutes Arthur se leva de sa chaise péniblement, il avait comme toujours passé la nuit dernière à boire et à jouer. Il avait passé le reste de la nuit affalé sur sa chaise à dormir. Il s’avança vers le comptoir.
La vieille Gertrude était une vieille femme qui avait la soixantaine et patronne de la taverne où se trouvait Arthur. On pouvait lire sur son visage ridé les dures épreuves que lui avait laissé la vie. Mais malgré cet air de vieille dame sans défense elle tenait l'établissement d'une main de fer et l'on ne comptait plus le nombre d'ivrogne qui s'était frotté à la vieille femme sans perdre une dent ou deux.
« Qu'est que tu me veux la vieille ? »
La vieille femme se retourna elle essuyait une choppe fraîchement rincé.
« Arthur ça fait quelques années que je t'observe depuis la mort de tes parents, tu sait je les ai bien connus et il faut savoir se remettre des dures épreuves de la vie mais regarde toi »
Elle désigna du doigt la tenue crasseuse de Arthur.
« Je te laisse dormir dans ma taverne et te donne de l'alcool à crédit seulement en souvenir de tes parents mais maintenant c'est fini. Les temps sont durs et il me faut faire des sacrifices. Au fil des années j'ai cru que tu t'en remettrais et trouverais un travail pour régler tes dettes. Mais je me rend compte que c'est peine perdu. Tu va et vient juste pour boire et tu enchaîne les bagarres les unes après les autres. Dorénavant je ne veut plus te voir ici. »
Arthur ne protesta pas il ne répondit même pas et sortit en silence de la taverne.
Durant tout le reste de la journée Arthur resta pensif et réfléchit aux paroles de la vieille Gertrude.
« C'est vrai tout se qu'a dit la vieille, j'ai passé trop de temps à me morfondre. Après tant d'années de vie trop parfaite auprès de mes parents dans ce monde corrompu le choc a été terrible et j'ai n'ai jamais pu m'en remettre. Mais cela n'a que trop duré, tant d'année à vivre à crédits et faire des dettes, trop d'année à abuser de la bouteille et du jeu. Il est maintenant temps pour moi de remonter la pente et enfin de commencer à vivre. »
Vers la fin de la journée Arthur se mit enfin après tant d'années à chercher du travail, mais c'était sans compter sur un certain groupe d'hommes.
Le groupe d'hommes aborda Arthur.
« Arthur Dreux ? »
« Oui que me voulez-vous ? »
« Tu dois à notre patron une certaine somme maintenant tu vas tout donner maintenant sinon on va t'faire cracher tes boyaux »
Arthur observait les hommes. Ils étaient quatre et étaient assez musclés enfin ils étaient armés de solides épées de fer. Et a en voir par les diverses cicatrices qui ornaient leurs visages nul doute qu'ils avaient dû livrer de rudes bagarres. La seule option était la fuite pour Arthur qui n'était vraiment pas de taille.
Quelques minutes plus tard durant ça course Arthur se prit le pied gauche dans un débris métallique, il boitait maintenant et les hommes le rattrapaient de plus en plus.
…
La lune était haute dans le ciel et au loin on pouvait entendre des corbeaux.
L'homme courait toujours à bout de souffle et sous le coup de la douleur il s’arrêta en faisant face aux quatre hommes.
« Tu vas morfler espèce de crevure, t'va voir on va t'faire cracher tes dents »
Il est temps de maintenant affronter son destin pour tout recommencer, il faut assumer ses actes après tout il l'avait peut-être mérité.
L'homme se mit alors à sourire, il savait ce qui l'attendait.
Puis d'un coup ce fut l'obscurité la plus totale et une horrible douleur à la tête. Ensuite de terribles douleurs de toutes parts au niveau des côtes sur les jambes et les bras.
Arthur ouvrit les yeux il devait porter un sac sur la tête, il avait le corps très douloureux. À travers le sac en jute il pouvait distinguer qu'il devait être dans un endroit sombre et humide sûrement dans une prison.
« Voilà cette somme vous suffira ? »
« Mouai mais t'façon c'est tous ce qu'on peut tirer de ce vaurien il a rien d'autre, espérons qu'il sera mieux en tant qu'esclave »
Arthur pour la première fois de sa vie ressenti alors un étrange sentiment, lui devenir esclave pour le reste de sa vie impossible. Une vie de servitude et de souffrance l'attendait. Résigné après réflexion l'homme souris nerveusement de nouveau, après tout il n'imaginait pas débuter sa nouvelle vie en tant qu'esclave.
