Utilisateur:Aïcha

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Thème et voix d'Aïcha



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     Aïcha des Sitaras
Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Sphalt
Âge IRL
19 ans





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I - Artiste II - Cuisinière III - Dressage




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Description

♪♫♪♫♪♫


Description Physique


Aïcha est une jeune fille de dix-huit ans. Perchée du haut de son mètre soixante quatre et tenue au sol de par ses maigres quarante quatre kilogrammes. Sa peau est basanée comme le laisserait supposer ses origines méridionales de Medevanne. Les plus fins observateurs ou tout curieux qui se respecte aurait remarqué qu’Aïcha porte sur son omoplate une marque au fer rouge avec les initiales “VT" entourées d’une chaîne. Un fin minoi surplombe son corps de jeune femme, un minoi planté en son centre par un petit nez presque anecdotique surmonté par des yeux qui semblent éternellement cernés et projettent une impression de fatigue constante malgré l’énergie qu’offre la qadjaride. Elle est pourvue d’une chevelure bistrée, ondulées et bien trop longues d’où y pendent de nombreux ornements entre foulards colorés et autres perles qui s’entrechoquent à chaque pas de danse.


Description Morale


Le premier trait qu’on pourrait reconnaître à la jeune Tarno, c’est bien son énergie. En effet celle-ci est une fille active qui n’hésite pas à courir, crier et entreprendre mille choses à la fois tant qu’elle apprécie les faire. Car oui, motivée pour ce qu’elle aime mais particulièrement inatentive et tête en l’air quand elle est forcée à travailler. On la devine bonne vivante bien qu’on ne peut lui retirer son côté bien acerbe de qadjaride qui n’a pas la langue dans sa poche et annonce clairement ce que les gens peuvent dire tout bas. Elle n’hésite pas non plus à user de filouteries tant que cela peut rendre service à elle ou son clan, un défaut qu’elle appelle débrouillardise. On peut parfois la trouver étrange, c’est sûrement ici sont côté artiste passionnée qui ressort tant elle dédie sa vie aux arts. Désir de se faire remarquer ou véritable sensibilité? Dans tous les cas on ne peut nier le bon coeur que la jeune qadjaride met dans ses danses et peintures. Etant quelqu’un de sociable et d’originale, Aïcha est plutôt bien appréciée dans son clan et n’a pas trop de mal à s’intégrer dans un groupe de pairs. Elle y partage les traditions, et suit bien plus l’autorité du T’rin ou d’un autre qadjaride que celui d’un kharedji peu importe son statut. Sa foi religieuse est à revendre et suit strictement les différents rites qadjarides avec sérieux.

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Histoire

♪♫♪♫♪♫

499: Naissance


C’est lors d’une matinée vers cinq heure du matin de thermidor alors que l’orage battait son plein en pleine Medeva sur une route perdue de la Medeva entre Indubal et Thorikos qu’une certaine Marjane commence à avoir ses premières contractions. C’est sous des cris alarmants qu’elle peut appeler les quelques soignantes du clan, la Telesmbod ainsi que quelques curieux. C’est durant de longues heures de plaintes, de peur et de douleur qu’une petite fille vient se voir insuffler son souffle dans l’Erta. Elle est aussitôt baptisée Aïcha en l’honneur de la grande soeur de sa mère décédée.

Aout 499: Aïsha rend la vie dure à tout le clan, ne pouvant communiquer que par ses pleurs elle ne se prive pas de le faire clairement savoir à tout le clan quand elle a besoin de quelque chose peu importe l’heure.

502: Enfance


Haute comme trois pommes et doucement douée de parole, la jeune enfant montre une énergie au moins tout aussi remarquable qu’avec ses pleurs de bambin tant elle sait s’amuser et ne tient pas en place. Au clan on lui dira souvent “Tu avais appris à courir avant de savoir marcher”. Au même moment lors de la traditionnelle escale à Caroggia en fin d’année pour tout le clan, celui-ci découvre l’engouement inattendu des locaux pour leurs provisions. Bien sûr les qadjarides se font un plaisir de suivre le mouvement des boulanger caroggians pour vendre un peu plus cher leur nourriture.

503: C’est en revenant une nouvelle fois à Caroggia que le clan constate l'ampleur que prenait désormais la disette de l’année dernière. En effet celle-ci s’était transformée en véritable émeutes de chaos et de massacres. Le choléra était même passé par là pour tasser le tout. A peine arrivé aux abords de la ville, tout le clan est intercepté par la garde locale qui confisque les roulottes et surtout les provisions enfermant aussitôt toutes la troupe, hommes, femmes et enfants dans la qadjariderie sans possibilité de sortir. De nombreuses questions sont soulevées, quand allons nous sortir? Que se passe t-il ? Aurons nous de quoi manger ? Ces questions tombent dans le mutismes des gardes. Ce n’est qu’en coopérant avec le clan local, le clan sédentaire local et un certain Ehoud Fissham que le pauvre quartier gagne quelques maigres provisions.

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(Qadjarides récupérant des vivres de la contrebande pour la qadjareriderie)


De nombreux mois passent.. La nourriture commence sévèrement à manquer tandis que le choléra s’infiltre au travers des murs dès les premières semaines. Les vieillards périssent ainsi que les bambins alors trop faibles pour subir la famine et le maladie. Un rationnement est mis en place par le clan sédentaire local afin d’organiser les maigres ressources et de privilégier les enfants ainsi que les malades. Aïcha qui autrefois jouissait d’une vitalité incroyable est bien plus calme, exténuée et en pleurs accrochée à sa mère. La fin la tiraille et voilà qu’elle commence sévèrement à maigrir et tomber sans raisons par manque de nourriture. De petites expéditions sont organisées en dehors de la ville pour tenter de piller ou de s’arranger au marché noir pour récupérer de la nourriture par les gens encore valide des deux clans. Des scènes affreuses d’enfants qadjarides n’ayant plus que la peau sur les os, rongeant jusqu’au sang leurs bras comme s'imaginant en plein banquet dans leur début de folie, d’autre parents cuisinant les chats, chiens, rats imprudents qui auraient le malheur de traverser le quartier. Aïcha peine à tenir debout et suce le sein vide de sa mère qui se trouve être méconnaissable de par sa privation tant elle donne la plupart de ses repas à sa fille pour la maintenir en vie.

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(Dessin signé Marjane, représentant un qadjaride du quartier lors de l’épisode des émeutes de la faim à Caroggia)


Personne ne sait vraiment ce qu’il se passe à l’extérieur mais de grandes fumées noires en provenance du reste de la ville se font parfois voir et sentir, les tensions montent. Le 18 Juin après de nombreux mois d’agonie, la qadjariderie est libérée montrant l’horreur de la situation, les femmes sortants avec leur enfants morts et décharnés dans les bras. Des repas leurs sont offerts, certains mangent trop vites et tombent sévèrement malade de par leur organisme plus habitué à autant de nourriture. Les aurevoirs sont fait et les roulottes sont rendues au clan des Sitaras qui s’enfuit de la ville tandis que leurs membres commencent à reprendre doucement du poids dont Aïcha qui restera un moment traumatisée par toute cette histoire et des visions affreuses qu’elle a pu voir sur elle ou sur les autres.

506: Aïcha a regagné de sa vivacité d'antan, bien qu’elle n’ose plus vraiment reposer les pieds à la qadjariderie, elle commence à s’habituer et même aider son clan plusieurs fois. Il faut dire que c’est une petite fille motivée pour aider mais pas moins capricieuse. Il faudra souvent faire appelle au Rais et une bonne claque pour calmer les colères de la gamine. Au delà de tout ça, elle se découvre lentement une passion pour les arts transmis par sa mère quand elle a le temps. Voulant faire comme les grandes elle commence doucement à chanter, danser et dessiner sous les encouragements de sa mère qui voit déjà en elle une future artiste de talent.

507: L’année 507 marque pour la jeune Aïcha ses huit ans. Comme quelques enfants de son âge dans le clans, ils attendent tous impatiemment leur Ashani qui déterminera probablement leur futur métier et rôle au sein du clan. Beaucoup s’inquiètent et se demandent si ils ne vont pas tomber dans quelque chose qu’ils détestent faire, tout cela sous l’amusement des parents et des dirigeants du clan qui savent déjà depuis longtemps ce que feront les enfants conformément à ce qu’ils aiment et là où ils sont forts. L’Ashani dans le clan des Sitaras n’est donc pas vraiment important mais conservé pour le bonheur des enfants mais surtout des adultes qui s’amusent de voir l’énergie des enfants dépensé au travers de quelques compétitions enfantines. Aïcha est comme les autres, morte d'inquiétude et confie à sa mère qu’elle ne veut surtout pas devenir peleuse de patate depuis qu’elle a été mise en corvée de pomme de terre pendant une journée entière suite à une bêtise. La première épreuve celle du Chabbod commença par une sorte de tournoi de lutte entre les enfants. Aïcha n’étant pas douée de technique de combat ni de force elle se fera bien vite éjecter par les enfants plus fort qu’elle. L’endurance est jaugé avec une course autours du camp, notre jeune Tarno ne se distingue pas par celle-ci non plus et termine dans la moyenne des enfants de son âge. Le Chabbod, finalise son épreuve avec une danse, c’est l’occasion pour la jeune fille de prendre sa vengeance et les entraînements avec sa mère payent tandis qu’elle fait clairement partis du lot gagnant, l’occasion était belle pour se moquer des enfants qui avaient pu la battre sur les autres épreuves. La vieille telesmbod, se voulant plus calme emmena un à un les enfants dans sa tente. Elle compte quelques histoires, souvent des histoires qui se sont réellements produites au cours de ces dernières décennies dans le clan Sitaras, l’enfant devant trouver la morale et préciser ce que les personnages auraient pu faire pour arranger leur situation alors que le douloureux souvenir des émeutes de la faim remontent. Pour finir elle prend les mains d’Aïcha et psalmodie comme pour analyser le souffle de la petite fille, la tension étant pesante avant que celle-ci soit invitée à sortir et appeler le prochain enfant. Finalement c’est au Rais d’imposer son épreuve. N’ayant pas vraiment préparé son affaire il dû se creuser la tête pour faire faire quelque chose d’original à chaque enfant afin que cela puisse aider le clan.. Sauf pour Aïcha et une certaine Myah. En effet ces deux enfants se crépaient le chignon depuis plusieurs semaines déjà et l’épreuve était qu’elle passe le reste de la journée à deux pour s’amuser. Non sans râler elles durent s'exécuter au risque de ne pas avoir leur Ashani du tout. Mine de rien le courant finissait par passer et les deux tarno passèrent un bon moment ensemble. Le soir tombe et cette journée se termine doucement, au coin du feu sous l’oeil attendri des parents. Tous les enfants sont assis et écoutent très sagement les dires du T’rin qui annoncent ce que feront les tarno à partir d’aujourd’hui. Certains vont travailler avec les artisans du clan pour apprendre de leur savoir, d’autres vont s'entraîner avec des épées en bois aux côtés du Chabbod et Aïcha et sa nouvelle amie Myah sont comme prévues destinées à être le fer de lance des foires qadjarides en travaillant les arts qu’elles souhaitaient.

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(Aïsha âgée de huit ans)


510: Adolescence


Aïsha désormais agée de onze ans est jugée comme assez grande pour accompagner les adultes et notamment sa mère parmis les kharedjis. Ce n’est pas la première fois qu’elle en voit mais c’est bien la première fois qu’elle peut les voir d’aussi prêt et même leur parler. Ils vivent dans un monde si étrange et si différent, cela ne peut que nourrir en elle une envie curieuse de les découvrir malgré qu’à cette âge encore, elle peine avec le Capitalin qui n’est pas vraiment sa langue maternelle.

513: C’est une fois plongée dans l’adolescence qu’Aïsha peut véritablement aider dans le clan, ses arts sont suffisamment agréables pour être admirés contre quelques sous notamment pour ce qui est de la danse, le chant et la peinture. Elle travaille donc activement à partir de cette année à l’organisation et dans les prestations lors des foires. C’est vers cette année là que Marjane, la mère d’Aïsha commence doucement à expliquer à sa fille que la vie pour une qadjaride n’est pas facile, que les kharedjis ne lui feront jamais de cadeau et que c’est à elle de provoquer sa chance en trichant un petit peu quand il faut notamment au travers de petits vols sans importances ou en expliquant comment monter quelques arnaques.

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(Aïsha aux abords d’Indubal, tentant de gagner quelques pièces contre une danse)


514: Une rumeur court qu’une terrible maladie sévit dans toutes la Vellabria, le clan n’attenda pas de confirmer la rumeur et changea sa route commerciale cette année là pour éviter à tout prix la région. La peste de Vellabria ne fit donc aucune victime parmis les Sitaras.

515: Esclavage


Le clan au cours de son voyage se retrouve face à la ville de Malakasi. La ville étant inaccessible puisqu’un siège tentait d’affamer ses habitants. C’est avec quelques recherches et demande auprès des marchands qui fuyaient l’endroit que tout s’éclaircissait: Les troubles que subissait la Medeva n’étaient pas anodins et Malakasi en était son centre car les troupes mesigues encerclaient la ville pour piéger une étrange révolte de pro-capitalin et pro-caroggian appelée respectivement Grenatin et Citrinins ainsi que quelques mercenaires d’Etaireias. Les qadjarides n’ont habituellement que faire des affaires des kharedjis et le clan ne dérangeant pas à la règle ne défendait aucune cause particulière mais le fait est que la caravane commençait à manquer cruellement de provisions et ne pouvait se permettre d’éviter Malakasi tant elle est une étape importante. Le Chabbod ainsi que le Rais alors accompagné de quelques hommes réussirent à entrer en contact avec quelques mercenaires d’Etaireias, ceux-ci acceptèrent de coopérer avec les qadjarides seulement si ces derniers peuvent leur fournir de l’eau en échange d’importantes sommes d’or. La décision était difficile, l'opération était risquée mais il était impossible pour eux d’abandonner cette opportunité. La caravane s’arrêta alors à quelques lieux de la ville et c’est par petits groupes de quatre et accompagnés des mercenaires Etaireias que ces petits groupes puissent passer dans les alcontes pour entrer en ville sans se faire prendre. Le commerce y est alors fort juteux et très avantageux pour les rebelles comme pour les qadjarides. Les groupes s’enchainèrent, faisant des vas et viens réguliers. C’est vers Avril que Aïcha, sa mère Marjane et deux autres qadjarides partent en quête d’eau qu’elles gardent dans de grands pichets et partirent dans cette fameuse route des alcontes escortées par trois Etaireias. Le chemin est long et difficile mais c’est le coût de la discrétion. Une fois en ville, les jeunes femmes sont bien traitées, on leur offre un repas et un lit afin qu’elles puissent repartir demain tranquillement. Seulement, l’armée mesigue en avait terminé avec Galdyr et rappatriait déjà toute son armée pour préparer l’attaque de Malakasi. Le 17 avril 515 les troupes Mesigues de Makrolettis entrent dans la ville. Une violente bataille éclata tandis qu’elle tournait rapidement à un bain de sang du côté des rebels. Aïcha et sa mère tentèrent de s’enfuir par là où elles étaient passées avec les autres qadjarides mais le chemin été désormais gardé et c’est dans leur fuite qu’elles se firent attraper et extirper du front vers l’arrière Mesigue, rejointe plus tard par de nombreux prisonniers. Mère et fille furent envoyées comme le reste des prisonniers à Branne, mais là où bon nombre devaient se faire juger, on n’accorda pas cette chance aux qadjarides qui furent aussitôt refourguées à un esclavagiste. Cet esclavagiste originaire d’Indubal emmena ses nouvelles marchandises à Caroggia là où elles seront vendues à l’ergastule locale…

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(Aïcha, partant pour l’esclavage)


Mère et fille, une fois à Caroggia redécouvrent cette ville qu’elles connaissaient sous un prisme bien plus joyeux. C’est en entrant en file indienne, enchaînée par le coup avec une dizaine d’autres esclaves qu’elles entrent dans le célébre fort de Lagrimas, un endroit dont on leur avait toujours strictement interdit d’y aller. C’est en passant sous le non moins célèbre portique du fort qu’on peut y distinguer ces deux statues représentant deux esclaves, les mains contre le visage tout en sanglotant avec leur chaîne d’ivoire. La couleur était annoncée ce qui ne puit empêcher Aïcha de fondre en larme, tentant de rejoindre sa mère à tout prix, emmenant presque le reste des esclaves avec elle mais c’était sans compter les coups des gardes du fort. Le fort Lagrimas portait bien son nom de “fort aux sanglots” tant on pouvait parfois entendre des cris s’échapper des différentes prisons ou de l’ergastule accompagnés par les pleurs d’Aïcha qu’elle ne pouvait contenir. Bien vite on expliqua aux nouveaux esclaves leur nouvelle vie dans l’ergastule. Chaque esclave avait une tâche et devait s’entretenir un minimum sous peine de coups. Tout les esclaves pouvaient être loués pour la journée ou acheter par le marché aux esclaves présents tous les jours. Marjane et Aïcha étant qadjaride, l’esclavagiste local n’imaginait pas vraiment pouvoir les vendre à des Caroggians. Elles restèrent donc à l’ergastule et se firent attribuer la gestion de la nourriture et du nettoyage de celle-ci avec bien plus de travail que les autres esclaves quand elles ne sont pas louées au rabais pour des travaux manuels difficiles ou humiliants comme aux quais. Lentement l’espoir de revoir le clan s’efface mois après mois. Les deux femmes sont inséparables et s’arrangent toujours pour se voir dès qu’il en est possible, se soutenant l’une et l’autre dans leurs problème du quotidien. Elles tentent d’aider comme elles peuvent les nombreux esclaves qu’elles regardent défiler, leur expliquant les règles de l’ergastule et quelques conseils pour avoir une vie moins pénibles et des rations supplémentaires.

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(Vente d’esclave sur la place des sanglots)


516: Peu à peu mère et fille commencent à prendre leurs marques et mine de rien leur petites habitudes au travers de cette vie particulièrement difficile qu’est celle d’une esclave qadjaride dans une ergastule de Caroggia. Pourtant les deux femmes arrivent à s’en sortir relativement bien et font tout pour ne pas trop froisser les esclavagistes présents. Elles réussirent finalement après plus d’un an de servitude dans l’ergastule de la place Lagrimas à se faire repérer par un certain Albrizio Ferdenti un esclavagiste connu de Lagrimas qui travaillerait pour Thurmin li Vespucci, un criminel local. Aïcha et sa mère connaissait bien cet homme, sa réputation le précédant largement. A vrai dire on n’entends que son nom au sein du fort Lagrimas tant il est connu pour son commerce d’esclave et notamment ce qu’il peut leur faire au travers de sanglants et cruels combats de gladiateurs. L’homme demanda à rencontrer les deux esclaves et c’est sans leur adresser la parole qu’il disait au responsable esclavagiste qu’il allait les embarquer afin d’aider lors des combats. Au court de l’année, les deux esclaves étaient utilisées pour préparer les gladiateurs avant leurs combats et les recueillir juste après tout en divertissant les spectateurs quand elles peuvent à l’aide de leurs divers arts. Les danses tout en crachant le feu sont alors très appréciés par le public.

518: C'est après presque deux années de services irréprochables que la lassitude des spectateurs à voir toujours ces deux même têtes jouer leurs tours qu'Albrizio Ferdenti décida de s'en débarrasser pour donner du neuf à ces combats de gladiateurs. Ne voulant pas les séparer de par la certaine sympathie qu’il avait pu nouer avec les deux, il se contenta de les revendre toute deux à bas coups à un marchand de passage. Ce dernier étant Capitalin il les ramena à la Capitale. Deux esclaves qadjarides et voleuse en plus de ça ? Personne n’en voudrait, sauf une certaine Gwylonna qui savait où revendre les rebus étranges de l’ancien monde...



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