Medeva

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Medeva
Nations État libre de Mesigios
République Marchande de Caroggia
Royaume Central
Gentilé Medevan(ne)
Villes
 


Politique

Légalement, Medeva constitue l’un des états provinciaux, avec les provinces de Galdyr, du Roment et de la Dione. Ces provinces sont rattachées au Royaume Central, selon les règles de l’Impériale Autorité, mais la province de Medeva a toujours bénéficié d’une certaine autonomie et d’un certain désintérêt en dehors d’Indubal. Le résultat est que Medeva est depuis longtemps une région où la justice, la sécurité et l’administration sont laxistes, lentes, voire corrompues, au point où des troupes de mercenaires, les Etaireias, se sont souvent substituées aux agents royaux et à l’Ordonnance pour faire appliquer la loi au bénéfice de leurs employeurs (dans le meilleur des cas, les maires d’une ville ou d’un village, dans le pire, des propriétaires terriens).

Historiquement, la région était réputée loyale mais le rachat d’Indubal par la République vellabriaise en 403 et le colonialisme caroggian ont miné le soutien des habitants Mesigues et des colons capitalins envers le Royaume. La Campagne de Medeva a constitué le tournant de ce désillusionnement vers l’hostilité.

La côte sud et l’est de la région possèdent une forte présence de la République marchande de Caroggia, autour du port d’Indubal et de Port-Descan. Indubal est constituée en colonie caroggianne sous contrôle d’une préture, tandis que Port-Descan est depuis longtemps un petit port où des colons caroggians ont tacitement pris le contrôle de l’économie locale et de la mairie. Dans le reste du sud, les propriétaires terriens et colons caroggians ont longtemps bénéficié d’un grand contrôle, jusqu’aux dévastations de la Campagne de Medeva en 497.

Événements récents

La région de Medeva est lourdement agitée, depuis la Campagne de Medeva en 497, qui causa la disparition ou la dévastation de nombreux latifundios, domaines agricoles et villages.

Dans les années qui suivirent, les côtes de la région ont vu une recrudescence des attaques ocolidiennes, durant la guerre des mers ocolidiennes.

Depuis 513 environ, la région est plongée dans la guerre d’indépendance de Mesigios.

Sécurité

La région de Medeva est une région très peu sûre. Dans les terres, le brigandage est chose courante et les Etaireias, qui patrouillent, peuvent être aussi bien des protecteurs de l’ordre que des brigands eux-mêmes, dans leur comportement.
Sur les côtes, et tout particulièrement sur la côte ouest, il arrive parfois que des écumeurs de Lig Ocolide débarquent pour piller les environs, avant de repartir comme ils sont venus. Diverses forces tentent de protéger les côtes contre ces incursions, mais elles ne peuvent pas être partout en permanence et laissent donc invariablement passer certaines attaques. Ces forces sont les Etaireias sous contrat, l’armée mésange (autrefois le régiment provincial de la Légion Royale) et les forces de la colonie caroggianne d’Indubal.
Enfin, les côtes medevannes ne sont pas non plus sûres, à cause de l’activité d’échoueurs, des brigands éteignant les feux et phares sur les côtes, durant la nuit ou les périodes de mauvais temps, afin de provoquer des naufrages et de piller la cargaison.

Géographie et climat

La région de Medeva occupe la pointe sud-ouest du continent. Elle est entourée au nord par la région de Galdyr et à l’est par la Vellabria. La région est bordée à l’ouest par la Daura Mar, le détroit de Medeva au sud-ouest, la baie alcontine au sud, autour de l’estuaire de l’Alcontin, et la baie aux requins au sud-est. La région est traversée en son centre par le fleuve Alcontin, qui constitue une ligne de démarcation entre le nord-ouest et le sud-est de la région.

Le climat de la région est chaud. Les saisons chaudes y sont sèches, avec un soleil fort, qui rend toute activité en début d’après-midi impossible, tandis que les saisons froides sont humides, avec parfois des neiges lors des plus rudes Nivôses.

La région abrite de nombreuses collines et forêts, dans sa partie nord-ouest, et davantage de plaines fertiles dans sa partie sud-est, ainsi que de multiples petites rivières qui se jettent dans l’Alcontin. Tout l’Alcontin se situe dans une grande vallée fertile, réputée pour sa beauté. La partie nord-ouest de Medeva abrite deux espaces nommés : la Ribada, une bande de terre située entre la côte et les montagnes de la Mesovonne, séparant Medeva et Galdyr, et qui est un lieu connu pour son climat très clément et ses terres fertiles, et les Trassèdes, un ensemble de vallées directement situées au sud de la Ribada.

Medeva abrite deux massifs montagneux : les montagnes de la Mesovonne, un petit massif constituant une frontière naturelle partielle entre Medeva et Galdyr, et les Alcontes, situés au nord-est de la région. Les Alcontes et la Jauja, petite région directement au sud du massif, se situent à la frontière de la Vellabria.

La région de Medeva compte deux îles : l'île d’Apovi et l’île Nikonisi.

Lieux d’intérêts

  • Les molles tours: situées sur les côtes du Sud-ouest de la région, les molles tours sont un réseau de tours de gardes bâties par l’Empire Central, au milieu du troisième siècle du calendrier impérial. Elles avaient pour but de soutenir Indubal. Les tours, à peine commencées, furent laissées à l’abandon, à cause des troubles dans le coeur de l’Empire et des nécessités de la guerre dans le Thème de Zaraga. La plupart de ces chantiers sont demeurés en ruine et servent souvent de refuge aux gens de toute sorte (qadjarides nomades, bandits, voyageurs, etc). La qualification de “molles” vient de la friabilité des briques d’argile qui furent utilisées pour les bâtir.
  • Les tragiques des Trassèdes: situées dans l’Ouest de la région, dans de larges vallées très fertiles appelées les Trassèdes, les tragiques sont des ruines de fermes et domaines agricoles, détruites durant les événements du même nom. L’endroit est réputé hanté.
  • Ruines qadjarides : On peut trouver, un peu partout dans la région, de vagues vestiges partiellement ensevelis d’anciennes localités datant du Potentat de Frontera. A part Nouaoras, aucune de ces ruines ne possède encore un nom connu, un usage, ou des trésors cachés.
  • Ruines de Nouaoras : situées non loin de l’actuelle Branne, Nouaoras constituait l’antique capitale du Potentat de Medeva. La ville fut détruite par les troupes de la Terrenarchia, mais fut partiellement reconstruite. Elle fut finalement détruite en 69 durant la guerre entre l’Empire Central et la Terrenarchia. Il n’en reste aujourd’hui que très peu de vestiges à demi-ensevelis. Elles servent surtout de lieu de repos pour les voyageurs marchant le long de l’Alcontin.

Ressources naturelles

Sol

  • Charbon : on peut trouver d’importants gisements de charbon dans les Alcontes medevannes.
  • Cuivre : les montagnes de la Mesovonne abritent d’importants gisements de cuivre, principalement exploités à Thorikos.
  • Fer : on peut trouver d’importants gisements de fer dans les Alcontes medevannes, principalement exploités à Malakasi.
  • Marbre : Medeva abrite de nombreux gisements de marbre, principalement dans le sud-est et sur l’île de Nikonisi, bien que cette dernière ne soit plus exploitée à ce jour.
  • Plomb : des gisements de plombs existent dans les Alcontes medevannes et sont particulièrement exploités à Malakasi. Les gisements de plombs du sud-ouest des Alcontes sont cependant très pauvres en argent et celui-ci n’est pas exploité.

Faune

Flore

  • Acacia de Medeva : un bois bien connu pour la couleur rouge vif de son bois, utilisé dans la production des Koquineries. On le trouve principalement dans le nord-ouest et autour d’Amorion.



Modes de déplacement

La région de Medeva ne possède que peu de routes dignes de ce nom. Les routes pavées sont rares et les chemins de terre sont la norme. Les principales exceptions sont la route reliant Indubal à la Vellabria et longeant la côte, et la route reliant Lampekastro à Indubal et Thorikos. Le terrain permet cependant l’usage de toutes les formes de transport.

Les déplacements navals sont rares, en raison de la dangerosité des côtes. Les déplacements fluviaux sur l’Alcontin sont relativement rares et limités à des bacs et des petites embarcations.

Économie

L’économie de Medeva possède une longue histoire de manque de prospérité et de contrôle extérieur. Elle est aussi fortement dépendante d’Indubal et, dans une moindre mesure, de Lampekastro.

L’activité la plus importante des Medevans est l’agriculture, qui est fortement pratiquée par les colons capitalins et caroggians, aussi bien que par les Mesigues. Les colons organisent principalement la culture de produits pouvant être revendus, tandis que la population locale se concentre davantage sur la nourriture et quelques autres plantes. Les plus importantes cultures sont la production d’olives (et d’huile), de raisins (et de vins), de légumes, de céréales et de plantes à teintures.
La pêche constitue une importante activité, mais celle-ci est très dangereuse dans l’ouest à cause des écumeurs, et la pêche en haute mer est donc une activité très limitée. Ainsi, les principaux ports de pêches sont situés dans le sud-est, à Epidamnos, Port-Descan, Streidormos, ainsi qu’à Indubal ou Lampekastro, où des flottes militaires patrouillent plus régulièrement. On pêche également beaucoup le long de l’Alcontin.
L’activité minière est présente surtout dans le nord-ouest et dans les Alcontes, avec Thorikos et Malakasi comme principaux centres miniers. Dans le sud, on peut trouver de nombreuses carrières de marbre (tout particulièrement autour de Port-Descan, Lathoni et Epidamnos), même si la plupart est aujourd’hui à l’arrêt, car beaucoup d’entre elles ont appartenu à des colons caroggians. Les autres carrières de pierre sont plus rares, et la pierre medevane est peu réputée en construction.
L’exploitation forestière fait aussi vivre de nombreux mesigues dans le nord-ouest, ainsi qu’autour d’Epidamnos.

L’artisanat medevan est peu développé en dehors de Lampekastro et Indubal. On y trouve tous les métiers, mais généralement, les mesigues les pratiquent de manière utilitaire et pour la consommation locale. La plupart des meilleurs artisans vit en fait à Indubal et Lampekastro, en dehors du territoire de Mesigios, mais où les opportunités économiques sont plus importantes. La poterie est très développée, grâce aux larges quantités d’argile sur les rives de l’Alcontin. La fabrication de teintures de basse qualité est également très importante et permet à Corrios d’abriter un grand nombre de tisserands. Une forme d’artisanat, pour laquelle les Mesigues sont renommés, est la sculpture des “Koquineries”, des oeuvres d’art en bois rouge, fabriquées le plus souvent à Amorion.

Mesigios est une région assez peu développée et les services de qualité y sont rares. Les religieux sont ainsi les principaux fournisseurs de soins ou de services savants en dehors d’Indubal. Les clans qadjarides nomades fournissent également des services variés, comme l’apothicairerie. Lampekastro échappe également à cette situation en abritant plusieurs individus lettrés, attirés par la réputation romantique de la Principauté de la Ribada.
Les arts sont présents un peu partout, avec de petits artistes modestes. Toutefois, la plupart des artistes mesigues, avec un véritable talent ou de l’ambition, émigrent à l’étranger ou s’installent à Lampekastro, qui est le principal lieu de culture en Medeva et Galdyr.
Enfin, Mesigios n’offre que peu d’opportunités en matière bancaire et financière, les institutions étant limitées à Indubal, sous contrôle caroggian ou Lampekastro.

L’essentiel du commerce medevan passe par la ville d’Indubal, qui constitue le seul port commercial majeur de la région. Toutefois, le port est surtout un lieu de passage pour les navires faisant la liaison entre les ports de la Vellabria et ceux des Grands Fleuves. Le commerce naval et terrestre medevan a donc toujours été une activité peu développée, principalement centrée sur l’exportation des excédents locaux (principalement des teintures peu coûteuses, des produits du sol, des minerais et du bois), et les petits échanges entre villages et villes locaux. Les marchands mesigues sont ainsi rarement riches, mais plusieurs tentent cependant leur chance sur les routes et les mers.
Le réseau commercial qadjaride joue un rôle important dans la vie économique de la région (sauf à Indubal où il est restreint), les qajarides sont ainsi souvent une part importante des marchés locaux. A l’inverse, la contrebande ocolidienne est absente à cause de l’hostilité des ports de la région de Medeva aux Ocolidiens, tout particulièrement à Indubal. Il arrive parfois que des Mesigues (ou des Medevans d’autres origines) et des contrebandiers ocolidiens tentent de mettre en place un marché noir éphèmère quelque part sur la côte, mais ils tiennent rarement plus de quelques jours avant que des brigands medevans, des Etaireias ou des agents d’une quelconque autorité ne fondent sur eux.

Population

La population de la région de Medeva est diversifiée, malgré le fait que les Mesigues sont majoritaires. On y trouve des Capitalins (principalement dans le nord-ouest), des Galdyris, des Caroggians (principalement dans le sud-est et au sein d’Indubal et de Port-Descan), ainsi qu’un grand nombre de qadjarides.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride a toujours été très présente dans la région de Medeva et y a toujours vécu en harmonie avec les Mesigues. La majorité des qadjarides présents sont des chorikaves, mais on peut trouver des Angastins dans le sud et l’est de la région.

Villes et villages

La région de Medeva est peu développée et urbanisée, et en dehors d’Indubal, ses villes sont plus petites que la moyenne. La région possède également une large quantité d’anciens latifundios, domaines agricoles capitalins et villages dévastés durant la Campagne de Medeva et jamais reconstruits.

Indubal

La colonie caroggianne d’Indubal se situe à l’embouchure de l’Alcontin, dans le sud-ouest de Medeva. Il s’agit de la principale ville de la région, en terme de population, et du port le plus actif de Medeva.

Indubal possède plusieurs petits faubourgs, dont le village de Roggefyra (Pontenorde, selon son nom caroggian), qui constitue le principal pont au-dessus de l’Alcontin dans le sud, et un fort sur l’île de Nikonisi.

Principauté de la Ribada

La Ribada a pour capitale la ville de Lampekastro, qui est la deuxième ville de Medeva, en terme de population et de richesse, après Indubal. On peut également y trouver divers petits hameaux et villages.

Petites villes

  • Branne : petite ville nouvellement construite dans le centre de la région, sur les rives de l’Alcontin par, Nicodème Makrolettis.
  • Corrios : bourg de l’est et anciennement la principale cité au sud de l’Alcontin. Elle a périclité après la Campagne de Medeva.
  • Epidamnos : bourg de pêcheurs du sud-est de la région, près de la frontière avec la Vellabria.
  • Malakasi : petite ville minière, située au nord-est de la région, en contrebas des Alcontes.
  • Perkorakion : petite ville fortifiée, à l’intérieur des terres de la péninsule sud-ouest de la région. Perkorakion est connue pour être un refuge face aux raids ocolidiens sur les côtes.
  • Port-Descan : petite ville du sud de de la région et au centre de la côte de la baie aux requins. Il s’agit d’un petit port actif.
  • Viraire : petite ville du centre de la région, sur une île de l’Alcontin. La ville est connue comme un point de passage aisé sur l’Alcontin.

Villages

  • Amorion : petit village de l’ouest de la région. Connu pour sa fabrication de Koquineries et sa réputation de “village de l’amour”, parmi les Capitalins et Caroggians.
  • Anochyra : village construit autour d’un fort de la Légion Royale (désormais occupé par l’armée mésange), situé dans le nord de la région, sur la rive de l’Alcontin
  • Aprosita : petit port de pêche, situé dans le sud-ouest de la région, sur la côte en face des îles d’Apovi et de Nikonisi.
  • Husson : petit village agricole du nord-ouest. Le village a de particulier qu’il abrite une majorité qadjaride chorikave.
  • Lathoni : petit village agricole de l’est.
  • Marmarini : ancienne ville côtière, devenue village, sur l’île de Nikonisi.
  • Mavriakti : village de pêche fortifié de l’ouest.
  • Paliodentro : village situé dans l’ouest de l’île d’Apovi.
  • Rodakino : petit village côtier, situé dans le nord de l’île d’Apovi.
  • Streidormos : petit village de pêche, situé au sud de la région et dans l’ouest de la baie aux requins. Streidormos est connu pour un être un lieu de villégiature, pour la bonne société indubali, durant la saison de Thermidor.

Autres

Culture

La région de Medeva est un lieu où l’on trouve de nombreuses cultures. La principale culture medevane est la culture mesigue, dont le peuple est le plus ancien occupant de la région. Les groupes suivants sont les colons capitalins (les plus anciens étant appelés kapitalikos), les colons vellabriais, les Galdyris et les Qadjarides chorikaves. La Ribada, qui se situe dans le nord-ouest, possède aussi une culture propre, liée à la Principauté de la Ribada et à Lampekastro.

Traditions spécifiques

  • L’Afthonie : l’Afthonie est une fête ayant lieu au milieu de la saison de Brumaire. Durant cette fête, un arbre est choisi et décoré par la communauté. Chacun y amène une chose qu’il a réalisée ou produite, le plus souvent de la nourriture, de manière discrète ou masquée. Si l’arbre d’abondance, comme il est nommé, est richement entouré, la Nivôse sera douce. Si, au contraire, les habitants ont été pingres et que l’arbre n’est entouré de rien, ce sera une année de disette. Une fête a lieu durant la nuit pour interpréter la richesse de l’arbre et tenter de conjurer (ou de renforcer) le sort par une fête joyeuse. La tradition, très ancienne, veut aussi que les cadeaux de l’arbre d’abondance puissent être pris par les plus pauvres le lendemain. Dans la plupart des cas, les cadeaux sont réunis par les moines et distribués de manière charitable.
  • La baraiague : fête ayant lieu durant la première pleine lune de décembre. Cette festivité nocturne consiste à réaliser de grands feux de joie, autour desquels s’organisent des repas communs et diverses activités. Il est de tradition pour ceux ayant perdu un être cher de prendre place près du feu et de raconter des histoires à son sujet. De plus, il convient de prélever un verre dans chaque bouteille ou tonneau entamé et d’en jeter le contenu dans le feu, à titre d’hommage aux morts.
  • Le festival de l’équinoxe : fête organisée le 21 mars. Le festival est l’occasion pour les Mesigues de fêter la fin de la Nivôse. La qualité de la fête dépend généralement de l’état des réserves à la sortie de la saison froide. C’est aussi une fête martiale dans l’ouest de Medeva, où les etaireias mettent fin à leur nivôsage et reprennent les actions militaires. Beaucoup se réunissent notamment à Perkorakion pour boire ensemble et recevoir la bénédiction guerrière au monastère local.
  • La fête de l’amour : née à Lampekastro et Amorion, la fête de l’amour est une fête ayant lieu en septembre. C’est une fête dédiée aux couples, durant laquelle il est de tradition de s’offrir de petits cadeaux rouges. Typiquement, il s’agit de “koquineries” fabriquées à Amorion, mais pour beaucoup, il s’agit d’une idée lampekastraine et capitaline, et ceux-ci s’offrent simplement de petites délicatesses teintes en rouge. C’est aussi une fête durant laquelle beaucoup boivent du vin. Les célibataires participent eux-mêmes à la fête en trinquant à l’amour futur.
  • La Louloudia : fête traditionnelle ayant lieu au mois de mai, célébrant les floraisons et l’amour. Les Mesigues se parent de couronnes de fleurs. Les enfants portent des couronnes de fleurs de toutes les couleurs, les mariés de fleurs jaunes, les amoureux de fleurs rouges, les veufs de fleurs noires (et blanches s’ils ont achevé leur deuil) et les célibataires de fleurs blanches. De grands bals populaires sont organisés, permettant aux jeunes célibataires de se reconnaître et de se courtiser.
  • L’hommage mesigue: tradition typiquement mesigue, consistant en une cérémonie informelle, durant laquelle un Grand (ou un autre membre de l’élite) s’installe un jour de chaque semaine dans un espace ouvert, devant chez lui ou sur une place publique, en compagnie de membres de sa famille, d’amis proches, de religieux ou de serviteurs. Ils prennent une collation publique, se distraient avec un jeu, ou pratiquent une activité bien vue, comme de la lecture ou la pratique d’un art, mais ils ne peuvent pas travailler. Tant qu’ils sont ainsi présents publiquement, toute personne peut les visiter pour leur rendre l’hommage. Le visiteur se présente, donne ses respects et informe le Grand des nouvelles de sa vie. En présentant ses hommages, le visiteur se place sous la protection du Grand. L’hommage ne peut en aucun cas comprendre un cadeau, mais le Grand ou son protégé peuvent se requérir des faveurs.

Religion

La région de Medeva est largement dominée par le culte d’Arbitrio de rite monachiste. La région voit également de nombreuses petites superstitions et traditions locales kaitusianistes, notamment inspirées par la mythologie du culte qadjaride et les sorciers qadjarides. La chose ne choque cependant pas les plus fervents croyants, et les moines medevans sont notoirement assez laxistes dans le respect du dogme religieux. La deuxième religion, en terme de croyants, est le culte qadjaride, pratiqué par les nombreux qadjarides chorikaves résidant dans la région.

Les autres religions minoritaires sont surtout présentes dans la colonie d’Indubal (voir section dédiée) et à Lampekastro (voir section dédiée).

Historiquement, la région fut convertie au monachisme au cours du second et du troisième siècle par des moines vaeltas et des monastères kiertavas. Une figure de cette époque demeurée célèbre parmi les mésigues est Alexandra ê Euleima, dont la pensée influença Théocharès (le fondateur du Culte des images) et Juuko (son neveu et l'un des principaux acteurs de Mantesa). À Usson, on peut trouver le dernier temple de l'Ancienne Foi.

Gastronomie et biens typiques

La cuisine en Medeva possède de nombreuses influences : la cuisine qadjaride, la cuisine mesigue et les spécialités de Lampekastro et Indubal, toutes les deux influencées par la cuisine capitaline et caroggianne

Plats

  • Gemis : roulé de feuille de vigne qu’on fourre avec de la viande ou encore du poisson. Le gemis se déguste généralement avec de l’huile et du citron.
  • Koulouraki : boulettes de viande que l’on prépare à l’aide de pain, d’œuf, d’oignons et d’herbes. On les mange seules, avec un peu de pain.
  • Ktipit : purée de poivron rouge et de Podomas, agrémentée d’ail et d’huile.
  • Pâte phyllo : pâte feuilletée, préparée à base de farine, de sel, d’eau et d’huile d’olive. La pâte est travaillée, au rouleau ou à la main, par étirage et roulage successifs, jusqu’à obtenir une feuille translucide très fine. Elle peut s’utiliser seule ou par plusieurs feuilles superposées, parfois badigeonnées de beurre.
  • Plousentoni : pâte feuilletée, fourrée à la pâte de fruits secs. Bien que d’apparence simple, le plousentoni est un dessert composé de feuilles de pâte phyllo, superposées et séparées par de fines couches de pâte aux fruits secs. La préparation est alors cuite et trempée dans le miel. Diverses variantes existent, notamment à Indubal et Lampekastro.
  • Revani : Pâtisserie préparée à base de semoule fine de blé, de miel et de fruits secs. On y ajoute parfois des noix ou des pistaches.
  • Sablé aux amandes : petit gâteau sec à pâte friable, qu’on garnit d’amandes.
  • Salade mesigue : L’art de mélanger des légumes, de la viande ou du poisson, et quelques suppléments. On trouve alors des salades diverses et variées, bien que la courgette, les poivrons et les carottes en constituent les ingrédients invariables. La salade mesigue est généralement arrosée d’huile d’olive au basilic et d’olives entières. La salade mesigue au poulpe est un classique.
  • Spicara smaris : Friture de petits poissons dans l’huile d’olive, avec un court temps de cuisson. Le plat se sert traditionnellement agrémenté de tranches d’orange et d’ail.
  • Stonatmo : pièce de boeuf cuite dans du vinaigre, avec des carottes, des oignons, des poivrons et diverses herbes.
  • Stratekani : ragoût de légumes de saison, cuits dans un mélange d’huile et d’eau. Le Stratekani peut se préparer au miel (voire au sucre, dans sa variante plus riche) ou salé. Le plat de base se fait seulement avec des légumes, mais il est possible d’y ajouter de la viande.
  • Tiropita : préparation faite à base de plusieurs couches de pâte phyllo, badigeonnées de beurre ou d’huile d’olive et fourrées d’un mélange de Porodas, d’oignon, d’aneth et d’oeuf.

Boissons

  • Nasma : forme d’alcool produit à partir de plusieurs distillations de restes de pressoirs à vin. C’est un alcool fort qui se boit comme digestif, frais ou au contraire chaud. Le Nasma a la réputation d’être un fortifiant, ce que contestent les érudits versés dans la médecine. Beaucoup boivent ainsi le Nasma lorsqu’ils sont malades ou fatigués.
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Bords de l'Alcontin

  • Vins : Medeva est une région où l'on trouve beaucoup de types de vin bien que peu aient une grande réputation en dehors de Mesigios, de Lampekastro et d'Indubal. La culture vinicole est assez développée (elle l'était particulièrement jusqu'au quatrième siècle dans les Trassèdes) et surtout concentrée sur les bords de l'Alcontin, facilitée d'une part par un soleil de plomb venant réchauffer la terre et les plantes, permettant aux raisins de grossir et de prendre du goût, et d'autre part par un sol nourri et irrigué par les nombreuses petites rivières se jetant dans le fleuve, venant apporter aux fruits l'humidité nécessaire à son bon développement. On y pratique la culture de différents cêpages, au carrefour des influences capitalines et caroggianes : les vins rouges sont surtout représentés en cette chaude région et on produit quelques blancs particulièrement puissants et riches. La région est le berceau des vins d'amphore, des vins blanc macérés plusieurs mois dans de grandes amphores en terre cuite. Leur amertume caractéristique et leurs arômes raffinés en font des vins très appréciés localement.
  • Le Katassios : Petit vin rouge issu des domaines autour de Branne, apprécié par les Grands Mesigues lors de la cérémonie de l'Hommage. Ce vin est limpide et de couleur ocre, olfactivement on dénote surtout des arômes de fruits et de soleil. Une fois en bouche, Sur l'attaque ce vin peut-être qualifié d'agressif et nerveux. Les plus connaisseurs pourront déceler en finale un goût prononcé de terroir venant s'échouer sur le palais.
  • Domaine Malaksaros : Domaine dominant le marché autour de la ville minière de Malakasi. Mis à part quelques faibles concurrents, il s'agit du vignoble principal de la ville, peu réputé pour son vin. Ce vin, situé trop en amont de la rivière n'est que peu exporté vers les communes et régions alentours. Paraît-il que certains retrouvent le goût et l'odeur du charbon, venant se mélanger subtilement à l'aspect tonique de ce vin.



Produits

  • Porodas : fromage typiquement mesigue, caillé en saumure et de forme très poreuse. Il est préparé à base de lait de chèvre ou de brebis. Il s’utilise dans de nombreux plats.
  • Huile d’olive : huile à base d’olive pressée, très usuelle dans la région de Medeva.

Trivia