Utilisateur:Belyus

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     200.png
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Jango
Pseudo
Jango










Description

Présentation globale

Bélyus est né dans les quartiers riches de la capitale du Royaume Central. Son père était un marchand très renommé, et sa mère travaillait dans l’imprimerie du coin. Grâce à leurs deux métiers avantageux, ils gagnaient suffisamment d’argent pour se permettre de vivre dans les hautes sphères de la ville, sans pour autant être très très riche.

Au moment où l’histoire est contée, Bélyus à 30 ans, environ. Il sait écrire et compter parfaitement, grâce à sa mère. Il a aussi appris à faire d’excellentes reliures sur de gros livres. C’est un homme très « classique ». Il a une carrure moyenne (1m75, pour 70 kg). Il est d’un caractère très enjoué, mais assez sec. C'est-à-dire qu’il va droit au but dans les conflits. Son principal défaut doit être son amour de l’argent. Bélyus est tout à fait Monachisme. D’une nature assez pieuse, il se rend à l’office lorsque c’est nécessaire, mais préfère ne pas tout donner à la religion. Comme dit plus haut, il possède de bonnes capacités en calcul et en écriture (alphabétisation, et calcul). Sa vocation semble être celle d’un libraire, même si il aimerait ouvrir un magasin d’alimentation, spécialisé dans les spécialités, et surtout dans le thé, et les boissons et produits de grandes qualités.


Aptitudes

Aptitudes

  • Grille Carte Vierge.png Calcul :
  • Grille Livre et Plume.png Alphabétisation  :


Talents

Talents


Défauts

Défauts


Histoire

Histoire

Bélyus est né dans les quartiers riches de la capitale du Royaume Central. Son père, un homme de grande taille, était un marchand renommé, qui servait les plus grands et gras seigneurs. Il leur vendait des soieries, de la vaisselle d’or et d’argent, des produits de luxes. Sa mère, très belle, passait ses journées dans l’imprimerie la plus quotté de la ville, ouverte par son oncle. Elle y était la gérante depuis le décès de l’ancien directeur.

Ils vivaient tout les 3 dans une maison de taille moyenne, dans les quartiers riches de la ville, sans pour autant être de grands bourgeois. Ceux-ci se trouvaient plus en haut de la ville, on voyait de grands manoirs surgirent par-dessus les toits des chaumières plus modestes. Malgré la richesse des bons bourgeois, la pauvreté faisait rage dans les autres quartiers de la ville, et celle-ci semblait se rapprocher de plus en plus de l’endroit où vivait Bélyus et sa famille.

Ils coulaient une vie paisible et douce, mais ce qui devait arriver arriva, et à 28 ans, Bélyus avait perdu ses deux parents. Ils étaient tout les deux mort d’épuisement, à cause de leurs métiers très fatiguant. Bélyus avait repris seul la librairie, mais celle-ci semblait dépérir de jour en jour, car une autre avait ouvert, et les riches personnes ne venaient plus acheter des livres dans des boutiques. Il y avait de moins en moins de clients, riches ou pauvres. Il essayait de se concentrer, de proposer un service de copie et de reliure à ses clients, de faire de la publicité, mais rien ne semblait allez pour le mieux. Il décida donc, un soir, de transformer son établissement en magasin de spécialités. Il y vendrait toutes les denrées possibles, pour peux qu’elles soient un minimum originales. Il y aurait du thé, des biscuits, des jus, des vins, toutes sortes de produits qui font plaisirs à gouter, et qui ne se trouve pas partout.


Le magasin de denrées marchait pour le mieux, malgré la pauvreté qui ne cessait d’empirer. Bélyus avait fait venir de nouveaux produits, plus exotiques, plus raffinés, qui plairaient sans doutes autant au tout-venant qu’aux riches bourgeois.

La sonnette du magasin retentit. Un visiteur entra alors :

« Bienvenue ! S’écria Bélyus, avec un entrain quelque peu de façade. Que puis-je pour vous ?

-Je viens voir quels genres de thé vous avez ici. Il m’en faudrait des plus somptueux pour un gala qui aura lieu le mois prochain. Je suis prêt à donner beaucoup ! On m’a dit que vous étiez l’expert des produits raffinés, et après quelque échec, je me présente à vous. Je suis le Seigneur Monarkis, et j’espère que vous ne me décevrez pas ! Tous les autres marchands de produits de ce genre ne sont que des sans-dents qui essayent de gagner leur pain en camouflant un stupide vin rouge en grand millésime.

- Je ne suis pas de ces gens là, monsieur ! J’ai d’excellents produits, et mes thés sont excellents ! Ils me viennent des 4 coins du monde. Suivez-moi. »

Bélyus l’emmena à coté d’une étagère, où une odeur de cannelle, mêlée à celle du miel, du gingembre, et d’un tas d’épices. Des feuilles de toutes les couleurs étaient étalées sur les présentoirs. Il prit une petite boite et lui fit sentir. Visiblement, celui là ne lui plaisait pas, alors il renouvela l’expérience plusieurs fois.

Après un bon quart d’heure, l’homme trouva sa perle. L’huitre était une petite boite de fer rouge, simple. On négocia sur le prix, et on se mit d’accord. Le Seigneur Monarkis lui indiqua son lieu de résidence :

« J’habite dans le manoir Belle-vue, dans les hauts de la ville. Pourriez-vous me livrer une trentaine de boite de ce thé ci ? Dit-il en montrant la jolie boite rouge. Il me semble parfait. Je voudrais aussi que vous l’accommodiez de plusieurs fantaisies et de quelques galanteries, pour que mes invités soit dans le meilleur des mondes possible. »

Il remercia Bélyus, et partit. Bélyus pris note de la commande avec peu d’entrain, comme ces jours gris où la pauvreté émane des rues. Il lui fallait une bouffée d’air frais, en sortant simplement dans la rue, ou en partant quelques jours en vacances, mais pas avant d’avoir satisfait ce brave seigneur !..

Bélyus s’arrêta un moment pour souffler, puis ferma la boutique. Il devait trouver une trentaine de petite boite, d’un thé très rare.

Sur conseil d’un bon ami, dont il se remémorait la visite, la veille, il se dirigea au port. Il pourrait y trouver, sans doute, « des marchands, des conseils et des échoppes en tout genre ».


Bélyus arriva au port après une petite marche. Il avait un sachet de ce thé très rare à la main. Il chercha des yeux quelqu’un qui pourrait le renseigner. Il adressa la parole à un vieillard qui perdait ses dents et lui demanda où il pourrait trouver un marchand d’épices. Le grand père lui indiqua du doigt un petit homme rond. Il se présenta au dit commerçant, qui se trouvait non loin d’un bateau de taille moyenne, une belle goélette.

« Ah, oui ! Je connais très bien cette plante ci, mon ami, lui dit le marchand, qui semblait en même temps l’examiner du regard. C’est du thé très rare ! Je peux vous montrer où on peut en trouver, j’ai une belle carte dans mon bateau ! Il nous vient de très loin, mais nous savons comment en ramener de grosses quantités !

- Ah, parfait! Je dois en acheter pour une belle somme, pour un brave seigneur. Je vous suis ! »

A peine eut-il mis un pied sur le navire que de gros matelots lui sautèrent au cou ! Ils le plaquèrent au sol, et l’assommèrent avec un gros bout de bois qu’ils avaient trouvé par terre.

Bélyus se réveilla dans la cale d’un bateau en mouvement. On pouvait sentir le roulis. Un homme venait de lui taper l’épaule pour lui donner son repas. C’était une maigre soupe de légumes, et une petite miche de pain. Le capitaine, qui accompagnait le matelot, parla seul. Sa voix résonnait dans la cale :

« Il me semble bien faible... Je ne pense pas tirer un si bon prix de lui en fin de compte.

-Un prix ? Hoqueta Bélyus.

-Je vais te vendre comme esclave. Dit alors le capitaine, se tournant vers lui. Tu es le seul de cette cargaison pour cette semaine. Je vais essayer de te refiler à un prix raisonnable, de quoi me payer une petite fille de joie. Bref, que sais-tu faire ? Répondit froidement le capitaine.

-Je… sais écrire, tenir des comptes…

-Très bien Très bien, dit le commerçant en l’interrompant brusquement. Tu ferras un bon esclave de commerçant, ou un petit scribe… »

Sans dire un mot de plus, il sortit de la cale, et laissa Bélyus s’apitoyer sur son sort, sans venir lui parler, pendant toute la traversée. On lui servait un maigre repas par jour, mais le roulis continuel le forçait à le recracher, car il n’était pas très habitué au voyage en mer.

La traversée fût très dure. Ils rencontrèrent de nombreuses tempêtes, et ils manquèrent même de se faire attaquer par des pirates. Heureusement, le capitaine détourna la cap juste à temps. Un matin, le bateau ralentis d’allure. Sans doute étais-ce la fin du voyage… Et le début d’une autre grande aventure. En estimant le trajet qu’ils avaient fait, ils devaient être très très loin du royaume centrale.