Utilisateur:Bridgesse
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Sommaire
BRIDGESSE (Soleil)
Profil
Origines et Classe social
Bridgesse est la fille d’une grand noble qui est un des bureaucratiques, du Roi, chargés d’assurer la bonne marche du Royaume en appliquant ses lois. Son père est doué pour se doter d’un bon entourage et possède d’indénombrables amis et contacts au sein de la ville. Elle dispose donc de beaucoup de privilèges et d'une vie plutôt facile. C'est une capitaline de souche, elle n'a connu que le Royaume centrale et une fois pour un voyage d'affaire le Royaume de Commerce, Caroggia. Elle a peu d'expérience en ce qui concerne les malheurs de la vie et la difficulté qu'elle peut présenter. Elle a toujours eu ce dont elle avait besoin.
Religiosité
Sa croyance pour Arbitrio est ancré en elle. Elle a été bercée avec les chants religieux, et aujourd'hui, à son jeune âge, elle croit dure comme fer que notre Dieu veille sur nous et choisit notre Destin.
Caractéristiques Physiques
Bridgesse possède des cheveux extrêmement fins et droits, tombant sur ses épaules, leur couleur est fascinante, un blond très clair virant à la couleur de feu. Un tissu blanc a été attaché à une de ses mèches de cheveux, symbole de pureté et de bonté. C'est pour cette particularité qu'elle a été surnommée "Soleil". Sa peau est très colorée, orangée et souvent rougit par sa timidité prononcée. C'est une jeune femme qui prend soin d'elle comme on lui a enseigné pour devenir une Dame de haute société. Sa mère lui a tout appris. Elle possède un corps fin et généreux par sa poitrine. Elle est gracieuse et lente dans ses mouvements, prenant le temps de profiter de chaque instant. Elle possède également une voix très douce et agréable qui de plus est assez séduisante, c'est ce qui fait son charme, en plus de son sourire irrésistible.
Caractéristiques Morales et Loisirs
Bridgesse est d'une gentillesse incomparable, mais c'est ce qui la rend si vulnérable, soumise et facilement exploitable mais elle n'en reste pas moins intelligente. Elle savoure chaque moment de sa vie, c'est une philosophie que lui a enseignée et inculquée sa servante. Soleil n'a jamais été énervée, ou très rarement, si c'est le cas, elle se referme sur elle et cherche le silence qui l'apaise. C'est une personne généreuse, elle est très partageuse et contre tout type d'avarice. Elle possède certainement une richesse incomparable mais qu'elle fait profiter aux plus démunis.
Sa patience n'a d'égale que sa passion pour la cuisine. C'est la chose qu'elle aime faire plus que tout au monde. Sa mère l'a interdit à maintes reprises d'aider et d'apprendre des servantes et grand cuisiniers venant au château aux grandes occasions. Mais ça ne l'a pas arrêté pour autant d’emmagasiner une connaissance absolument phénoménale sur les différentes spécialités de chaque région de L'Ancien Monde ainsi que de sa technique culinaire.
Traits de caractère
Qualités
- Patiente
- Aimable
- Attentionnée
- Généreuse
- Gracieuse
- Bonheur incarné, souriante
- Intelligente
- Diplomate
- Soignée
- Courtoise, poli
Défauts
- Peu méfiante
- Timide
- Peu prudente
- Rancunière
- Exploitable
- Soumise
- Maniaque
- Peur et phobie de beaucoup de choses
Compétences
Actuelles
Sens du goût
Alphabétisation et calculs
Minutie
Créativité
Oenologie
Oubliées Aucune
En apprentissage
Aucune
Intérêts culturels et goûts
Amis déclarés
Ennemis déclarés
Histoire
Bridgesse se réveilla doucement dans son grand lit. Un halo de lumière traversait les rideaux mal fermés. Ses yeux s'ouvrirent comme le soleil se lève, déjà à ce moment elle se mit à sourire. Tout simplement parce qu'elle se sentait bien, mais aussi parce qu'elle savait que ce beau temps aller l'aider à distribuer les ressources aux pauvres de la Capitale. Enfin sur ses pieds, dans sa belle chemise de nuit aux reliures d'or, son corps dessinant des formes appétissantes, elle ouvrit difficilement les grands rideaux renfermant la lumière. Elle plissa les yeux naturellement lorsque la lumière traversa la fenêtre. Sa chambre était spacieuse et riche en meubles, parfaitement rangée et ordonnée, comme elle l'aimait. Malgré sa grande générosité, elle aimait quand même profiter un peu de sa chance d'être issue d’une grande noblesse.
Nindia, sa servante entra en essayant de faire le moins de bruit possible, un plateau à la main. Elle vit alors Bridgesse, regardant par la fenêtre, ses cheveux tombant sur ses épaules, tellement brillants et ravissants. La vieille Dame sourit alors en posant le plateau sur le lit, toujours aussi silencieusement en admirant son "petit Soleil". Bridgesse se douta alors d'une présence familière dans sa chambre par un léger courant d'air froid passant la porte. Elle se retourna et sourit d'un sourire que sa servante aimait tant, à la vue de la personne qu'elle aimait le plus voir au petit matin.
- "Tu es si belle mon petit Soleil" - "Et toi dont Nindia !"
Celle-ci se mit à rire en reprochant ses compliments si ridicules.
-"Peut-être mais moi je ne brille pas au Soleil !" -"Du moment que c'est votre coeur qui brille, ce que voient vos yeux n'est pas important." -"Tu es si mignonne, j'apprends de toi tu sais ! Aller viens prendre ton repas."
Bridgesse semblait excitée, agitée, ce qui ne lui ressemblait pas.
-"Que t'arrive-t-il ma petite ?"
-"Oh Ninida, je suis si ravie que ma mère m'ai laissé gérer ce projet ! Je vais enfin pouvoir m'occuper de quelque chose que j'adore faire, moi-même, tu te rends compte ?"
-"Oui c'est un grand pas pour toi, et je suis sûre que tu réussiras à merveille ce que tu as entrepris."
-"Je l'espère ! Mais dans tous les cas, aujourd'hui, pour le déjeuner, c'est moi qui cuisine !"
Nindia rit doucement en entendant sa petite.
-"Oui si tu veux mais tu seras forcée d'accepter mon aide !"
-"Mais pas de soucis Nindia voyons, au contraire, cela me fait plaisir de partager cela avec toi! En plus j'ai parlé avec un commerçant de Caroggia hier sur le marché et il m'a appris une petite spécialité de chez lui ! Je vais tester cela."
-"Avec plaisir, tu me diras ce qu'il te faut, que j'aille acheter cela pour ce midi."
-"Je t'ai déjà fait une liste sur la commode."
La servante fut agréablement surprise de percevoir en son petit Soleil, de l'entreprise. Bridgesse mangea avec propreté et grâce comme on le lui avait enseigné. Elle s'habilla ensuite d'une robe rouge pourpre qui lui allait à ravir et qui amplifiait la luminosité du Soleil.
Comme prévu, plusieurs chariots de nourriture, couverture, habits, chaussures,... étaient chargés et prêt à partir devant le château. Bridgesse sortit en la compagnie de son garde du corps, Grand, en armure dorée, qui était chargé en toute logique, de la protection de la jeune femme. Ils partirent donc lorsque celle-ci fut installée au-devant d'un chariot. A leur arrivée en plein centre-ville, une petite foule de pauvres et gens de la rue se créa autour de la place et des chariots enfin stationnés. Bridgesse était aimée, mais pas plus que la nourriture par les pauvres. Mais elle le savait et elle ne cherchait pas de la reconnaissance, mais la prospérité au sein même de La Capitale, et à manger pour tous. Un crieur parla en son nom pour informer à tous qu'elle offrait habits et nourriture pour les plus démunies. C'est à ce moment-là que la situation dégénéra. La foule s'accroissait de plus en plus, bouchant les multiples sorties de la Place pourtant immense. La situation au début maîtrisée et calme devenait infernale. Les gens de basses qualités se ruaient de coups pour pouvoir avoir quelque chose, ils se poussaient, marchaient dessus... Bridgesse fut pris d'un profond chagrin en voyant sa ville si mal en point, si dévasté par ce manque d'équité et maintenant, par cette violence. Elle cria mais tellement doucement que personne ne l'entendit, mise à part son Garde, Grand, qui la réfugia dans ses bras. Elle était prise par la panique, l'angoisse, la peur, la déception, la désespérance. Tant de sentiments se mélangeant.
-"Restez calme Mademoiselle, tout ira bien."
Bridgesse se contenta de verser une larme et de fermer les yeux. Les quelques Gardes assurant un écart de sécurité entre la garnison de produits et la foule furent très vite débordés. Cette dernière les écrasa et se rua dangereusement sur les chariots. Grand ne savait que faire, il fit s’assit Soleil et dégaina son épée en criant des mots qui se perdaient dans le vacarme.
-"Arrêtez tous, infâmes, respectez la bonté de notre gente Dame et calmez-vous, il y en aura pour tout le monde ! Si vous continuez je devrai prendre des exemples pour vous calmer !"
Mais rien n'y fit, Grand bougea les bras dans tous les sens pour retenir son équilibre et les chevaux commencèrent à hurler de peur. Leur force leur permirent de se défaire des chaines les retenant aux chariots et dans une grande panique d'avancer droit devant eux en écrasant ceux sur leur passage. Au vu de cette histoire tournant au Drame, des renforts multiples intervenir sur les extrémités de la place d'abord. Mais c'était trop tard, lorsque la situation se calma, la jeune femme avait disparu, avec toutes les marchandises vandalisées.
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Bridgesse se réveilla difficilement, avec un mal de crâne affreux, pas le réveille aussi doux que ce matin. Une bande d'une dizaine de "bandits" apparemment pas d'ici et plutôt marins les regardaient, elle et Grand, en souriant et riant de victoire, comme en ayant réussi à trouver le butin. En réalité, c'étaient des Ecumiers arrivaient ici en toute discrétion pour piller et déguerpir avant de se faire prendre. Mais ils avaient trouvé mieux en allant voir ce qu'il se tramait sur la place, une petite noble et son gentil garde du corps. Bien entendu, ils étaient tous deux ligotés aux poignets. Grand était déjà conscient.
-"Mademoiselle, pardonnez-moi j'ai failli à ma tâche... Mais je vais tout faire pour vous protéger et vous sortir de là..."
Grand releva ses yeux de ceux faisant battre son coeur, ceux de Bridgesse… Elle était tours là, apeurée, les larmes aux yeux, paralysée. Son protecteur se leva durement, sous les ricanements des malfrats. Il laissa tomber les bouts de ficelles qui deux secondes plus tôt, le retenait prisonnier.
Les bandits continuèrent de rire de victoire. Même si la bataille était déjà perdue, Grand servirai jusqu’à la fin.
-« Et l’garde, tu vas faire comment sans ton épée »
Le Garde chargea avec intelligence en évitant le premier d’eux pour ensuite frapper durement sur le crâne, à l’aide de son avant-bras, de celui qui lui parlait. Il se battit avec rage et agilité mais il n’avait aucune chance et fut au bout d’un certain moment à terre, sous les coups violents des écumiers. Bridgesse balbutia intelligiblement un supplice pour qu’il arrête mais le sang de son ami coulait déjà vers elle. Fermant les yeux, totalement folle de rage et paniquée comme jamais, elle pleura en se recroquevillant, la tête dans ses genoux.
-« Alors comme ça on embête les petites dames », lança sur un ton de défi un homme inconnu, accompagné d’une dizaine d’homme.
-« Dégagez, y a rien à voir, elle est à nous celle-là ! Vous nous la volerai pas cette fois ci ! On va vous étriper !!! » cria de rage un des écumier au centre.
Ces derniers s’élancèrent vers les inconnues, armes levées. Le combat ne pris pas longtemps, le sang coulait entre les pavés au sol de la petite ruelle, quelques corps gisant sans vie.
-« Récupérez ce qui vaut quelque chose sur ces merdeux et emportez moi la fille, elle va nous faire gagner beaucoup ! »
C’est ainsi que Bridgesse, « Soleil », se retrouva sur la bateau les menant droit vers Esperia.
