Utilisateur:Céria

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines


Informations HRP
Login Minecraft
Day_n_night
Pseudo
Céria
Prénom IRL
Cécile
Âge IRL
14 ans





Céria Wengis

Description

Nom : Wengis

Prénom : Céria

Age : 22 ans

Taille : 1 m 76

Poids : 59 kilos

En provenance de Caroggia


Traits : Superstitieuse, Polie, Impatiente, Gourmande, Fourbe, Instruite.


Informations diverses : Sait lire et écrire parfaitement,

Croyante et pratiquante assidue,

Issue d’une famille riche,

Fait carrière dans la joaillerie.


Compétences

-Outillage : Céria n'a aucun problèmes pour manier ses outils. Elle passe d'une hâche à l'autre avec facilité et Elle manie la scierie avec une aisance particulière, bien qu'ayant peur de se couper.

-Connaissance de la flore : Avant de prendre des cours, Céria en avait quelques notions grâce à son grand-père. Elle savait différencier les arbres pour pouvoir récolter les ressources qu'ils produisaient. Ces leçons lui ont ravivé la mémoire.

-Force : Céria n'a pas une force sur-dimensionnée. Elle possède juste ce dont il est nécessaire pour pouvoir couper son bois en autonomie.

-Endurance : L'activité de son ancien métier n'était pas aussi physique que celui de bûcheron, Céria a quelques progrès à faire.

-Agilité : Ce n'est pas le fort de Céria, elle se contente de voir l'arbre tomber avant d'aller récupérer les fruits.

Histoire

Présentation


Mon nom est Céria Wengis. . Je suis une grande, plutôt mince, brune aux yeux ronds d’un bleu intensément profond, très expressive. Mon apparence physique fait de moi une personne qui n’a jamais souffert des moqueries lors de mon enfance, à l’école. J’ai un petit nez retroussé, une petite bouche en cerise aux lèvres fines et des pommettes saillantes. Mes cheveux sont tels qu’une fois lavés et séchés, ils sont raides et brillants, tombant jusqu’au milieu du dos. Je suis issue d’une famille de riches marchands très à cheval sur l’éducation. J’ai un frère, Dan. C’est mon aîné de trois ans. Nous ne sommes pas très proches, et c’est tant mieux. C’est un abruti fini, en plus d’être alcoolique et libertin. Je ne le portais pas dans mon cœur, et lui non plus. Mes parents, Erus et Arestia, s’étaient rencontrés il y a 20 ans de cela. Il est issu d’une famille marchande de tableaux. Mon aïeul était peintre. Après sa mort, il avait légué toutes ses peintures à mon père, et ce dernier, ayant soif d’argent, avait ouvert une galerie d’art. Il avait fait fortune et est devenu ce qu’il est aujourd’hui grâce à ceci. Mère, elle aussi, venait d’une famille marchande. C’était une famille des plus riches de Caroggia. Ils se sont rencontrés lors d’une vente spéciale, selon leurs dires. Avant de mettre au monde mon frère Dan, Mère avait eu trois enfants, deux jumeaux et une fille. Mais ils sont morts peu de temps après leur naissance. Ce fut un choc sentimental pour mes parents, c’est pourquoi lorsque mon frère vint au monde, ils étaient comblés et l’avaient choyé. Trop choyé. Les répercutions se voyaient au jour d’aujourd’hui. Avides de pouvoir, mes parents avaient engagés un bon nombre de domestiques. Très pris par leur travail, Père et Mère avaient engagés des gouvernantes, qui devaient s’occuper de mon frère et moi. Ma gouvernante était très présente. Elle m’accompagnait dans les moindres de mes déplacements et m’aidait pour mes études. Je savais que jamais elle ne me laisserait tomber. Dès mon plus jeune âge, mes parents nous payaient l’école, à mon frère et moi. Nos gouvernantes nous y emmenaient le matin, alors que les mineurs se rendaient à la mine. Je me souvenais de leurs têtes fatiguées, et de leurs corps qu’ils traînaient avec difficultés. Je ne comprenais pas pourquoi eux semblaient si fatigués comparés à mes parents, à cette époque. Je crois même que mes parents n’étaient même pas réveillés lorsque nous partions pour l’école.

Au fur et à mesure que je montais en niveau supérieur, mes parents se rendaient compte du potentiel exploitable en moi, à mon grand désarroi. En effet, en apprenant mes notes, ils m’ont rapidement inscrite dans un établissement supérieur où les règles DOR (Discipline, Organisation et Rigueur) sont instaurées. Avant de m’envoyer dans un quelconque établissement, ils avaient pris soin de me demander mes projets : ce que je désirai faire plus tard. Sans aucune hésitation, j’avais répondu que je voulais exercer le métier de joaillier, réponse à laquelle ils avaient réagi en souriant ; je ne cessais de leur parler de bijoux, et ils savaient que j’allais m’orienter sur cette voie. Lors des premiers cours, je n’étais pas vraiment sûre de ma vocation. Ce n’est que lorsque le professeur commença à parler de la manière avec laquelle nous étions censés tailler les minerais que cela devint intéressant. J’étais très minutieuse. La seule chose que j’attendais était la pratique. Cette dernière avait fait l’objet d’une évaluation que j’avais surmontée haut la main. J’avais excellé, d’après le professeur. J’étais en quatrième année, quand ma vie a un peu changé...


Une sortie peu commune.


Comme à mon habitude, lorsque que je revenais de l'école, je passais faire un tour à la taverne, boire une petite choppe de bière, sans avoir mes parents sur le dos à me dire que c'était mal, indigne d'une damoiselle issue de mon milieu. Au diable les clichés ! Je ne comprendrais jamais leur point de vue. Cette soirée avait été particulière...

A mon arrivée devant la porte de l'auberge, cette dernière était fermée, malgré les bruits que je pouvais entendre de l'extérieur et qui semblaient provenir de l'intérieur. J'étais allée regarder par la fenêtre, et, voyant une source de lumière, commençai à frapper. Quelques instants plus tard, un homme vint m'ouvrir la porte, en me dévisageant étrangement. Sûrement se demandait-il ce que je faisais là.

Je fis mon entrée dans l'auberge sous les regards insistants des hommes dispersés un peu partout dans l'auberge. J'aperçus cependant, dans un coin, un groupe de personnes rassemblées autour d'une dame, qui était assise à une table. C'était bizarre. Je suis allée au comptoir, commander ma bière, puis, par curiosité, je m'approchai de cette table. La dame, autour de laquelle étaient rassemblés tous ces hommes, était ornée d'un foulard aux couleurs excentriques, et vêtue d'une longue robe, de même apparence que son couvre-chef. Elle portait une dizaine de bracelets sur chaque mains, on aurait dit une tonne be grelots. Elle avait un énorme collier autour du cou, qui semblait être fait d'or. Elle devait donc gagner pas mal d'argent avec l'activité qu'elle exerçait, quelle qu'elle soit. Devant elle, sur la table, je vis une sorte de grosse boule transparente, jonchée sur un pied en roche volcanique. Décidément, elle avait un très bon travail. Je me mis à observer ce qu'elle faisait d'un peu plus près. Un homme était assis en face d'elle, la regardant, comme si sa vie en dépendait. Quant à elle, assise aussi, elle baladait ses mains autour de la boule en fermant les yeux, et prononçait des paroles étranges. Puis le verdict, dirais-je, tomba. L'homme semblait soulagé.

Toujours par curiosité, lorsque ce dernier se leva, je pris sa place, histoire de. Aussitôt installée, elle plongea ses yeux dans les miens. Ils étaient d'un noir intense, et très, très expressif. Puis elle se mit à me poser des questions : quelles étaient mes passions, que faisais-je dans la vie, de quel niveau social appartenais-je, avais-je un frère, l'aimais-je, avais-je un copain... Bref, c'était un réel questionnaire, qui dura une dizaine de minutes.

Vint alors le moment où elle utilisait sa boule. Comme précédemment, elle ferma les yeux et fit tourner ses mains autour, en parlant d'une langue incompréhensible. Les hommes qui s'étaient réunis pour voir ça, n'en croyaient pas leurs yeux. Ils restaient tous là, bouche-bée, yeux écarquillés. Et moi, idiote que je suis, regardais partout, sauf là où il fallait regarder; dans la boule.

Quelques instants plus tard, la femme me regarda dans les yeux, et me dit :

« -Jeune fille, dans ta vie, tu connaîtras bien des malheurs. Tes parents, premièrement, te feront quelque chose qui te fera souffrir, à toi de découvrir quoi. Ensuite, tu rencontreras quelqu’un, que tu devras quitter, pour une certaine raison. Pendant une courte période, tu seras rendue esclave, et tes parents, avec qui tu seras de mèche, ne pourront rien pour toi, si ce n’est te regarder souffrir. Tu te marieras, un jour. Du moins, tu iras jusqu’à la date du mariage, où il se passera un évènement déterminant pour ta vie future. Tu perdras tout, mais tu regagneras peu à peu, grâce à un homme qui prendra soin de toi. » Elle m'avait terrifiée.


Des raisons...

« -Céria ! Levez-vous très chère, votre famille vous attend pour le déjeuner.

- Laissez-moi une minute je vous prie. Je vous rejoindrai.

- Bien, Mademoiselle. »

Une fois ma duègne partie, j’enfilai mon vêtement, arrangeai mes cheveux, puis me dirigeai vers la salle de repas. Ma sortie d'hier avait été mouvementée, j'en avais encore des séquelles...

Au fur et à mesure que j’avançais, j’entendais mes parents qui se querellaient avec mon frère, encore à propos de son problème d’alcool. J’attendis un instant dans le couloir avant d’entrer et en profitai pour les écouter contester. Cela donnait à peu près ceci :

« - Je ne bois jamais rien de plus fort que le gin avant le petit déjeuner ! Commença mon frère,

- « Jamais rien de plus fort que le gin » ? Vous entendez-vous parler mon fils ?! Vous m’écœurez… continua Mère, votre père et moi-même vous offrons gîte, vivres et éducation et vous voulez faire votre vie comme ceci ? Très bien. Quittez cet…

- Mère, Père, je vous souhaite le bonjour. » Je venais de faire mon entrée dans la pièce.

Je pris place à table, tous me fixèrent étrangement. C’était vraiment gênant, mais qu’aurais-je pu dire ? Comme si rien ne s’était passé, je commençai à me nourrir, et ma famille m’imita. L’ambiance était pesante. J’avalai mon déjeuner en vitesse puis quittai le domicile familial en direction de mon établissement. Ce fut une journée quelconque : nous travaillions d’arrache-pied, sans aucune pause, sans aucun répit de la part de nos professeurs ; une réalité qui était vite devenue une banalité. D’après les dires de mes parents, cela servait pour nos études supérieures. Je me devais d’être infaillible, sous peine d’être virée du domaine de mes parents. Cela faisait maintenant quatre années que j’apprenais des choses diverses et variées sur le métier de joaillier. Pouvoir toucher, tailler avec minutions ces minerais tous plus rares les uns que les autres faisait naître en moi une véritable passion. Je me devais d’être infaillible, sous peine d’être virée du domaine de mes parents. Ces derniers n’acceptaient pas l’échec. La fin des cours avait été annoncée par une sonnerie plutôt stridente, mais à laquelle je ne faisais plus vraiment attention, c’était encore une fois une question d’habitude. Les élèves sortaient des classes, se heurtaient dans les couloirs, et sortaient de l’établissement pour retourner chez eux. La plupart, comme moi, devaient traverser les champs, car leur domicile était loin de toute population que nos parents appelaient « néfaste ». Sur le chemin du retour, j’observais un homme, le dos-courbé, qui était sûrement occupé à ramasser quelques caillasses. Il se releva, croisa mon regard et s’approcha peu à peu. Une fois arrivé à un mètre de moi, il dit :

« Je suis un brave cueilleur de fleurs, qui souhaite le bonjour à vos beaux yeux. »

Ce jeune homme était vraiment très séduisant avec ses cheveux noirs et brillants qui lui arrivent aux épaules, soulignant ses pommettes saillantes. Ses yeux bleus en amandes, sombres et profonds étaient d’une beauté abasourdissante. Je me serai crue dans un rêve. Mais il n’en était rien. Je me devais de partir. J’avais du travail.

Ce scénario se répéta des jours durant, jusqu’à ce qu’il me croise à la sortie de chez moi, m’invitant à boire un verre de vin à la taverne du coin. Invitation que je ne pouvais me permettre de refuser : ses fossettes m’en empêchaient…

Nous marchâmes jusqu’à l’auberge, et une fois arrivés là-bas, nous prîmes place et nous mîmes à parler, de tout et de rien : nous commencions notre discussion à propos de la météo, et la finissions en échangeant quelques mots sur l’éducation dans les grandes institutions de Caroggia. J’appris ce jour-là qu’il se prénommait Alderoy. Cette rencontre devint quotidienne, même heure, même endroit, mêmes personnes. Seuls les thèmes des dialogues changeaient. Au bout d’un peu plus de deux semaines, je sentais naître une réelle amitié entre nous. C’était même un peu plus que cela. Nous devînmes très vite officiellement « plus que cela. » Nous nous voyions chaque jour, dans différents endroits. Notre relation était sérieuse, du moins, elle le semblait. J’hésitais à le présenter à mes parents ; ils l’auraient certainement rejeté compte-tenus de sa « classe sociale ». Mes parents… J’aurai tout donné pour qu’ils ne soient pas aussi à cheval sur les traditions. S’ils avaient été « normaux », qu’aurait été ma vie ? Peut-être n’irai-je pas à l’école … ? Passons.

Cela faisait désormais trois mois qu’Alderoy et moi-même nous fréquentions. Il m’avait présentée à sa famille. Sa rencontre avec la mienne allait se faire bientôt, le surlendemain pour être exacte.

Ce fameux jour était arrivé. Lorsqu’il frappa à la porte de chez moi, Alderoy fut accueilli par mon père. Il avait tout gagné. J’imaginais le regard de Père sur lui, le dévisageant avec insistance, puis le regardant de la tête aux pieds, l’examinant dans les moindres détails. Durant ce repas, personne n’était à l’aise. Le regard d’Alderoy me criait sans cesse : « A l’aide ! ». Mais je ne pouvais rien pour lui, la rencontre des parents était quelque chose d’obligatoire dans ma famille. Mes géniteurs n’aimaient pas mon ami. Je savais que, si un jour je me mariais, ils feraient tout pour saboter mon mariage. Pourquoi ? Encore une fois, à cause de son niveau social. Ils désiraient que je sois mariée à un riche fils de famille possédant un minimum de « pouvoir » sur une partie du pays, et Alderoy, le seul « pouvoir » qu’il avait, c’était récolter des fleurs, à leurs yeux. Je me moquais de leur avis, après tout, c’était ma vie, c’était à moi de choisir ce que je voulais faire, quand je voulais le faire, et avec qui je voulais le faire. Et mes parents, n’avaient rien à faire dans ma vie. C’est cependant grâce à eux que j’eus plus tard un métier.

Alderoy et moi étions mariés 8 mois après cette rencontre. Ce mariage était une épreuve pour nous, car selon les traditions Caroggiennes, le marié doit présenter à sa future épouse une bague digne d’un caroggian, avec une pierre très belle. Je savais qu’il ne pourrait jamais se le permettre avec son métier de cueilleur de fleurs. Ce style de bague coutait une fortune. Le jour de la cérémonie arriva, ainsi que le moment crucial. Il se mit à genoux, sortit un petit étui de sa poche et me le montra. A ce moment-là, j’avais l’impression que mon cœur n’allait pas résister au choc que j’allais subir. Lorsque le prêtre ouvrit la boîte, pour identifier la bague, je fus surprise de l’expression qu’il eut émise : ses yeux grands ouverts, d’un air stupéfait, se tournaient vers Alderoy et la bague à tour de rôle. Je me sentais mal. Ce fut à mon tour de regarder la bague, et…W ooooaw. Le prêtre n’avait pas exagéré, cette bague était sensationnelle. Il me fallait alors choisir entre la bague et mon futur mari. J’allais me prononcer lorsque quelqu’un jeta un œuf sur ma robe. Cela ne pouvait pas arriver, cela ne DEVAIT pas arriver, et malheureusement, c’était arrivé… C’était une catastrophe : si la robe de la mariée était tachée, la vie des mariés deviendrait catastrophique. Je me devais de partir. En quittant la salle, je lançai un regard furieux dans la direction de mes parents ; ils jubilaient… Je ne pouvais me permettre de rester à Caroggia.

J'avais entendu dire qu'un bateau partait vers une destination inconnue. C'était une chance à saisir, je pouvais quitter Caroggia, où désormais, je n'étais plus grand-chose. Je me renseignai et appris que l'embarcation se faisait le lendemain, dès le levé du soleil.

Ce jour arrivé, je montai dans ce bateau, le coeur plein de peine, car je savais au fond de moi, que je ne reverrai jamais ce paysage, ces gens, ma famille...

Le voyage dura longtemps. Assez longtemps pour ne pas que je me souvienne du temps passé à bord. Quelque chose me troublait : j'étais une des seules présences féminines et une des seules personnes ayant l'air "propre"... Une fois arrivé au quai, deux hommes se mirent sur le bord du pont, déroulèrent une missive et, avec une voix grave et forte, appelèrent des noms un par un... :

" - Esclave immatriculé 01, esclave immatriculé 02... " Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que j'apprenne que j'étais maintenant qu'un numéro d'immatriculation, le 127.