Utilisateur:Catherynn

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
crougnekolia
Pseudo
crougnekolia
Prénom IRL
Christopher
Âge IRL
18 ans




Description

Fille unique d’une famille aisée, habitant La Capitale où elle a vue le jour, Catherynn était une fille assez banale. Son père étant un artiste reconnu par quelques bourgeois influents, elle n’a pas eue d’enfance difficile. Sa mère, au foyer et lettrée, elle-même étant issue d’une famille plus aisée que la moyenne, a appris à Catherynn à lire et à écrire dans sa jeunesse, ses connaissances ayant étés renforcées par un précepteur payé par son père à un moment où les affaires étaient florissantes, son père s’occupant de lui octroyer la fibre artistique personnellement. Néanmoins, elle ne sait pas aussi bien peindre que lui, préférant écrire des histoires fantastiques, qui la faisait s’évader de sa vie, qu’elle trouvait banale.

Au niveau du physique, Catherynn est une jeune femme paraissant très douce, dotée de deux beaux yeux couleur bleu royal, et de longs cheveux qui lui arrivent jusqu’au bas du dos : elle en prend très soin, c’est sa fierté. Elle mesure 1 mètre 62 et pèse 50 kilos, elle paraît un peu frêle, et à la voir, impossible de la penser capable de tenir 1 sac de pommes de terre. Elle a le teint halé. Son père la voit comme sa muse, et ce depuis sa naissance. Pour résumer, c’est une belle femme, elle ne sort néanmoins pas du commun, et, si ce n’est ses yeux, elle parviendrait facilement à disparaître dans la foule.

Catherynn a toutefois un caractère bien trempé : difficile pour elle de se soumettre aux ordres de quelqu’un, et c’est en partie ce qui a causé sa perte. Elle est franche et sait garder son sang-froid, ce qui a le don d’énerver drastiquement ceux qui se tiennent devant elle. Ses parents vénérant Arbitrio dans les rites phalangistes, Catherynn les a naturellement suivies. Elle pratique, mais le minimum possible, pour la forme, et surtout pour ses parents. Dans son adolescence, Catherynn a appris à crocheter les serrures, grâce à un de ses amis d’enfance, alors qu’elle était dans sa période rebelle. Cet ami a d’ailleurs disparu, ayant certainement commis le vol de trop.

Enfin, Catherynn est écrivaine, et son père ayant des relations, elle a bien vite fait d’écrire, surtout pour des bourgeois, qui voulaient des histoires sur leurs familles, lui laissant carte blanche pour enjoliver la trame principale qu’ils lui donnaient.


Choix

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Talents

Grille Livre Écrit.pngCultivée : Catherynn a reçue une éducation poussée et a baignée dans la littérature, ce qui fait d'elle une personne cultivée. Il peut donc être intéressant de lui parler et elle n'aura aucun mal à tenir une conversation. De plus, elle prendra beaucoup plus de plaisir à parler de philosophie que du beau temps.


Grille Diamant.pngBien éduquée : Catherynn a rapidement appris les bonnes manières, encore grâce à son précepteur : elle ne met pas les coudes sur la table, est délicate, ne crache pas, salue respectueusement ...


Grille Atelier.pngCréative : Il lui faut bien ça ! Etant écrivaine, elle ne peut compter que sur elle pour trouver de l'inspiration. Elle travaille donc sa créativité jours après jours.


Grille Boussole.pngSens de l'orientation : Catherynn trouve très rapidement ses repères, et il reste difficile pour elle d'arriver à se perdre dans des lieux connus.


Grille Tableau.pngFibre artistique : Catherynn remercie son père chaque jours pour lui avoir donné ce talent. Elle est très sensible à l'art, tout type d'art.


Grille Eau.png Bonne nageuse : Catherynn sait nager depuis qu'elle est petite, elle adore l'eau. Elle s'amusait aussi souvent à s'organiser des concours d'apnée dans les thermes de la Capitale, plus jeune.

Défauts

Grille Montre.pngRapidement ennuyée : Elle est comme ça : rapidement, elle s'ennuie. Pour Catherynn, rester sans rien faire est un supplice. Elle tente donc tout le temps de s'occuper, et a donc de nombreux hobbies.


Grille Épée en Bois.pngMauvaise combattante : Pour elle, rien que le fait de tenir une arme est un calvaire. Trop frêle pour se battre de toute manière, plus loin elle se trouve d'une arme, mieux c'est !


Grille Crochets Renforcés.pngCurieuse : Défaut pour certains, qualité pour d'autres, Catherynn est curieuse. Elle a vraiment du mal à ne pas se mêler des affaires des autres, et les questions sans réponses l'empêchent de dormir.


Grille Dé.pngMauvaise joueuse : Catherynn aime jouer, mais aime encore plus gagner. Pas tricheuse pour autant, une défaite lui restera en travers de la gorge pour longtemps !


Grille Biscuit aux Noix.pngPalais délicat : Catherynn apprécie la nourriture, mais pas n'importe laquelle ! Elle n'hésite pas à faire la fine bouche, au risque de sauter des repas. Elle se force tout-même souvent, n'ayant pas affaire à des plats d'exception quotidiennement.


L'arrivée de Catherynn sur Esperia

J’écrivais, comme à mon habitude, alors que je soleil se couchait. J’étais dans mon bureau, où devrais-je dire dans l’atelier de mon père, qui peignait un portrait, portrait d’un bourgeois qui m’avait justement commandé une biographie, évidemment enjolivée. Mère appela. Nous descendîmes rapidement. On frappait à notre porte. Quelle ne fût pas ma surprise de voir Sebastyan ! Il avait aménagé de nouveau en ville, étant devenu apprenti du forgeron. Il n'était que très peu rémunéré, mais il était logé et blanchi, ce qui était déjà bien suffisant. Très vite nous nous sommes rapprochés, et environ un an après son retour, il me demanda en mariage. Il vint un soir à notre porte.


-Bonj…our … Catheryn. Je suis venu … Il observa une longue pose, et paraissait très anxieux.

-Venu … ?

-Demander ta main à ton père.


A cet instant, nos têtes durent être comiques. En même temps, une demande si impromptue avait tout d’une blague. C’est d’ailleurs pour cela que je me mis à rire aux éclats. C’est au moment où il posa un genou à terre que je compris que tout ceci n’était pas une mascarade. Mon père accepta, pas directement, mais après bien des négociations, et ce à mon plus grand bonheur. Je ne me serais jamais crue capable d’aimer quelqu’un si fort, surtout lui. Mais sa réapparition avait réveillée quelque chose en moi que je ne serais décrire. Les noces se sont étalées sur quelques jours, et étaient magnifiques. Moi qui n’aurais jamais crue me marier et qui pensait finir vieille fille, vivais le grand amour. Nous avons pu, grâce à ma dot, mes économies de modeste écrivaine, et le travail de forgeron de Sebastyan, nous acheter une très jolie maisonnette entre le quartier des Thermes et celui de la La Petite République. Quelque chose manquait, même si je l’aimais passionnément, je n’avais pas retrouvée la complicité que nous avions dans notre jeunesse. Alors que nous étions tranquillement installés chez-nous, j’ai eu une idée.


-Tu te souviens de la librairie ?

-Celle où nous sommes entrés de nombreuses fois ?

-Evidemment !

-Tu ne penses tout de même pas … ?

-Ça te dirait un dernier coup ensemble, comme avant ! Proposais-je, enjouée.

-Et bien …


A vrai dire, je n’ai même pas attendu sa réponse, que je me suis levée et préparée. Nous avons attendu la tombée de la nuit pour nous faufiler discrètement entre les maisons du quartier de la Petite République, avant la fermeture des portes. Je connaissais le chemin par cœur, lui moins. Nous nous sommes rapidement retrouvés devant la fameuse porte. Tout semblait se répéter, à ma plus grande joie. Je crois d’ailleurs que c’était le meilleur moment de ma vie, entre excitation, amour et peur de se faire prendre. C’était la vie que je voulais.


-Bon, tu te dépêches oui ? On a pas toute la nuit ! Me dit-il.


Ses paroles résonnaient en moi, me donnant des frissons. Je me dépêchais de forcer cette serrure, mes mains bougeant de manière instinctive. Après quelques minutes d’acharnement, la porte s’ouvrit. Tout semblait identique. Je me retournais pour embrasser mon époux. Alors nous prîmes place, comme à l'époque. Rien que le fait d'avoir retrouvé cette complicité perdue me comblait de bonheur. Je pris alors le premier livre qui me tomba sous la main, avant de l'ouvrir et de le lire.


-Et si on se faisait prendre ... ? Me dit Sebastyan, entre paniqué et excité.

-Hm ... et bien nous courrons, comme à l'époque !


Nous restâmes ainsi de longues minutes, chacun plongeant dans le regard de l'autre. C'est le bruit de la porte qui nous ramena à la réalité. La porte de derrière. Le libraire nous avait bien eu. Il entra, s'approcha rapidement de moi avant de me prendre violemment par le cou, me soulevant par la même occasion.


-Maudits voleurs ! Hurla-t-il, avant de me mettre une gifle et de me jeter à terre.

-Lâches-la ! Hurla de plus bel Sebastyan, qui se rua sur le libraire, le faisant se cogner violemment la tête contre une étagère, un mauvais coup qui tua le pauvre homme sur le coup.


Nous nous sommes regardés, choqués et immobiles, jusqu'à ce qu'un garde, alerté par le bruit accoure sur le lieu du crime. A ce moment là, je n'avais même plus l'impression d'être dans mon corps, comme si je survolais la scène. J'ai entendu, comme un écho lointain, Sebastyan avouer le crime, soutenant avoir agis par légitime défense. La suite fût rapide, nous avons été faits prisonniers dans des cellules différentes. Après quelques semaines, j’ai finalement été mise en vente au petit marché, mais je n’ai pas trouvé preneur. J’ai ensuite été amenée dans plusieurs villes, sans jamais trouver d’acheteurs. Chance ou malchance ? L’avenir nous le dira. Maintenant, j’ai 22 ans, je suis rongée par la culpabilité et je n’ai jamais plus entendu parler de Sebastyan, ou de ma famille. J’espère qu’ils vont bien. J’ai été amenée dans un bateau. Les personnes présentes m’ont dit qu’il partait pour Esperia. Je n’avais jamais entendue parler de ce lieu. Qu’est-ce qui m’attend là-bas ?