Utilisateur:Dam
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
WIP
Mon Personnage :
Prénom : Dam
Nom de Famille : Nizela
Taille : ~1m70
Poids : ~55Kg
Âge : 24 Ans
Aptitudes : Alphabétisation (Ses parents lui ont appris à lire) .
Religion : Monachisme (Peu pratiquant) .
Nation : Royaume Central .
Classe sociale : Moyenne .
Langue parlée : Capitalin .
Proches : (Frère) : Draphaël .
Qualités : Attentionné , gentil , câlin , Bon ...
Defauts : Naïf , Introverti , Faible , Sensible ...
Dam n'a aucun métier pour le moment…
Ses parents lui ont toujours enseignés le Monachisme il a su se forger son propre avis sur la religion.. Mais ce n'est pas un très grand adepte...
Dam à une peluche en chiffon arborant trois yeux faits de boutons mal cousus sur le visage de l'objet, la peluche ressemble vaguement à un fantôme, souvent sale, taché de terre et de traces de suie elle arbore deux petites cornes noires sur le haut du crâne... Il n'ose pas la laver par peur de l'abimer.. Il ne veut pas s'en séparer. Sa peluche s'appelle "Globule". Il la garde depuis sa plus tendre enfance, et ne veut pas s'en séparer.
Il adore les poèmes et passe la plupart de son temps à en écrire s'il ne parle pas à Globule.. Mais il n'ose pas les réciter devant les autres.. Sauf à sa peluche.. Il ne compose pas à la "perfection" pour autant .
Oui.. Il lui arrive de parler à l'objet, il ne considère pas Globule comme un "être vivant", plus comme un confident, un moyen de soulager son esprit de toutes ses peines et de tout ses moeurs suite à de grands traumatismes, où à un désordre psychologique important... Un peu comme la poésie .
Globule :
Les esclavagistes le lui ont pris, depuis il nourrit une tristesse infinie.
Il reste très renfermé et engage rarement la conversation à quelqu'un.
Il est resté un enfant dans sa tête, mais il sait quand être sérieux.
Ses parents lui ont appris à lire tout jeune ainsi qu'à son frère (Draphaël).
Il est attentionné et fera toujours passer les problèmes des autres avant les siens.
Caractéristiques (Physiques) :
Dam a les yeux bleus et de longs cheveux châtains.
Des sourcils presque absents.
Et il est très mince, voir maigre.
Frêle, il aura extrêmement de mal à se battre, d'ailleurs il déteste ça.
Il a le visage fin et les traits marqués.
Le temps ne semble pas avoir pris beaucoup sur lui, il ressemble davantage à un adolescent qu'a un jeune homme de 24 ans, le tout amplifié par son comportement souvent "immature" et le fait qu'il soit imberbe .
Son Histoire :
Ce fût un long soir d'été, Les deux frères s'ennuyaient, Alors ensemble ils décidèrent, D'aller se promener, Le cadet jouait dans les bruyères, Perdu dans ses pensées, Sans doute ne s'attendait il pas, À ce qui allait arriver, Assis dans les Lilas, L'aîné avec intérêt le regardait, Ils étaient si paisibles.. Ensembles, Mais quelque chose guette, Les deux frères tremblent, La stupeur les fouette, Ils virent débarquer, Une vieille charrette en bois, Pleine de prisonniers, Mais qui sont ces hommes dit le cadet, Celui-ci visiblement intéressé… S'approcha, Non petit-homme tu le regretteras, Trop tard, le petit-homme est maîtrisé, Sous l'impuissance de l'aîné, Le cadet, à jamais lui est retiré, Ô que je regrette, Il ne me reste que mon Globule pour subsister, Oh... Non, ils me l'ont enlevé. Tout est réduit en miettes, Plus jamais je ne les reverrais. Une bien triste journée...
---
« -Baaaaah… J'aime pas aller au marché… C'est nuuuuuul.. -Reste donc un peu tranquille. Les deux personnes achetaient des provisions pour les jours à venir. Dam et Astrid déambulaient dans les allés du marché, se frayant un chemin dans la foule, les gens hurlaient et les marchands ne cessaient de scander le fait que leurs produits étaient de meilleure qualité où à un meilleur prix que le voisin, ce qui souvent provoquait de violentes disputes parmis eux, certains vendaient des babioles d'autres des vivres et de quoi subsister, certains encore des onguent où des pommades des tisanes, des bandages... Il y avait de tout . -Dis.. Tu veux pas l'lacher deux minutes ton doudou.. ? -Jamais... Beuhh… » Il lui tira la langue, ce qui lui arracha une affreuse grimace. Ils finirent par rire en chœur aux bêtises de l'un et de l'autre, après tout, ils n'avaient qu'une dizaine d'années... La journée fût laborieuse ils avaient mal aux jambes à force de zigzaguer entre les étals, la liste était longue, mais ils passaient un agréable moment. Et puis ces odeurs... Oh toutes ces odeurs, les épices, le pain frais, le doux parfum des nombreux fruits et légumes, et puis les fleurs... L'odeur du Lilas... Des Marguerites... De la terre fraîchement retournée... Tellement de choses à goûter... Tellement de choses à sentir où même à toucher, leurs sens étaient en alerte et captaient absolument tout, ils s'émerveillèrent devant le stand de confiseries... Au bout de la place marchande, il y avait une senteur bien moins exquise, celle de l'atelier de tannage, là où le tanneur lavait ses peaux, dégageant une affreuse odeur... Ils grimacèrent devant la boucherie où la viande était entreposée dans des sacs de sel, où même pendue au plafond à l'aide de grands crochets métalliques, le boucher les fixait, un affreux rictus lui marquant le visage, ce qui effraya les deux enfants au plus haut point, ils détalèrent comme des lapins. Ils passaient d'un stand à l'autre jusqu'à la fin de la journée où ils rentrèrent chacun de leurs côtés les bras chargés de provisions.
Dam était toujours de corvée, passe prendre les commissions, va chercher l'eau, nettoie le couloir, contrairement à son frère qui passait son temps à étudier enfermé dans sa chambre. Une fois chez lui il dîna avec son frère et ses parents, la soirée fût bien courte, si fatigué par cette journée de dur labeur, il se laissa lourdement tomber sur sa couche, avant de sombrer dans un sommeil agité.
Le lendemain, qu'elle ne fût pas sa stupeur lorsqu'il apprit de la bouche de ses parents que la petite Astrid du haut de ses 12 ans, avait été retrouvée inanimée, sur le bas-côté du chemin non loin de là où ils s'étaient séparés la veille..
Dam se mit à serrer Globule très fort, les larmes aux yeux, il n'en revenait pas, il avait le sentiment d'avoir été trahit, abandonné... Tout avait été balayé il ne pensait plus à rien, il agonisait de l'intèrieur, submergé par le chagrin et le doute . Comment.. ? Comment... ? Il pensait à sa famille, à ce qui l'attendait après la mort... Il se posait des questions, il se mit à réfléchir autrement, à penser différemment, bouleversé par la mort de son amie, qu'il admirait... De par son courage et sa maturité, au fond il s'en voulait aussi, après tout il aurait du l'accompagner, on ne laisse pas une fille rentrer seule chez elle... Toutes ces questions, c'était sans fin, il ne savait plus quoi dire, il n'avait même plus la force de crier, et pourtant il ne voulait faire que ça, crier...
