Utilisateur:Drisnel

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments





Fonction



Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Nyhaux
Âge IRL
19 ans





Description

Physique : Du haut de son mètre 74, Drisnel contemple le monde de son regard bleu et inexpressif. Son corps, bien souvent caché pour cacher ses cicatrices , est sculpté en finesse. Des cheveux bruns recouvrent son crâne et c'est bien là la seule pilosité qu'il possède sur son visage. Il porte des cicatrices bien visible aux mains.

Moral : Drisnel a été éduqué pour donner sa vie à son maître, il est prêt à tout pour lui. De ce fait, il n'a pas vraiment de pitié ni d'empathie, sauf pour son maître. Il n'a pas la notion du sacrifice ni du bien matériel. Son but dans la vie est simple, il doit rendre la vie de celui qui l'a acheté la plus confortable possible. Il se fait invisible et tente toujours d'être le plus invisible, non pas par crainte mais pour ne pas gêner de sa présence.


Choix

Cuisinier => Education => Art (loisir : Musicien : Violon)

Talents

- Humble - Efficace - Aimant - Attentionné avec son/ses maîtres

Défauts

- Manque total d'objectivité - Tête de mule - Trop curieux

Intérêts culturels et goûts

- La musique - Découvrir de nouveaux goûts - Découvrir de nouveaux jeux pour s'amuser - Découvrir de moyens de servir son maître

Histoire

RolePlay :


Mai 494 : Naissance de Drisnel dans la chambre d'un bordel. Mai 497 : Maman m'a dit d'attendre sur le quai du port qu'elle revienne... Juin 497 : ...Elle est pas revenue. Juin 497 : J'ai rencontré un monsieur, je vais dans une chouette école ! Janvier 504 : J'ai trouvé un chat ! Il est trop chouette. Mars 504 : Il l'a trouvé... il m'a demandé de le tuer. Janvier 505 : Drisnel passe le premier examen des esclaves, il le réussit haut la main. Résistance à la douleur, veiller plusieurs jours, cuisiner sans pause, etc etc. Décembre 511 : Vente de Drisnel à la famille Karlop. Juin 516 : Départ de Drisnel pour Fort-Lointain



Les enfants étaient alignés, le froid vent du nord hurlait dans la cour, courbant les corps des acheteurs. Les esclaves, étaient sur une estrade en plein milieu du marché, torse nu et les mains dans le dos, leurs corps montraient clairement que le froid les touchait, mais rien ne paraissait sur leurs jeunes visages. Il y avait du bien noble monde devant eux. Acheteurs, curieux et badauds se bousculaient pour apercevoir l'estrade et ses occupants. En même temps, on peut les comprendre, le bâtiment n'ouvrait ses portes qu'une fois par an. Un petit homme gros monta sur l'estrade, un sourire en coin, et se plaça face à la foule. -Nobles Messers, Nobles Dames et ... péons. C'est aujourd'hui un bien grand jour pour notre établissement.. Un jour unique par année qui vous offre la possibilité d'avoir un esclave hors du commun ! Mais qui dit hors du commun dit... monnaie sonnante et trébuchante. C'est pourquoi le prix de base par esclave est fixé a un ED ! LA voix de l'homme était irritante, il respirait la paresse et l'excès, mais les gens s'en moquaient. Très peu d'acheteurs furent choqués par le prix, la plupart sortirent leurs bourses pour montrer qu'ils pouvaient payer.

Drisnel était presque au milieu, son torse blessé à divers endroit, était bombé et se soulevait de temps en temps. Il n'avait pas peur, il était juste... curieux. Dans sa tête, une seule phrase résonnait "Ton maitre est plus important que ta vie, s'il meurt, tu meurs. Si tu meurs, il vit."

Le vendeur prit une grande bouffée d'air frais, s'emmitoufla dans son épais manteau de fourrure et désigna une jeune femme sur l'estrade.

-Commençons par Irya, elle est âgée de 17 ans, elle sait compter et faire la cuisine !

Drisnel n'écouta plus l'homme, il s'en moquait. Pour l'instant, il devait juste faire bonne impression aux acheteurs. Ils étaient une dizaine sur l'estrade et une septantaine de personnes se trouvaient devant eux. Inspirer, expirer, bombe le torse et contracte tes muscles, juste ça.

Les acheteurs manquèrent de se battre pour Irya, les enchères montèrent très très vite, si vite que l'énervement gagna une partie de la foule. Un noble sortit une lame et menaça son concurrent qui avait surenchéri de 50 pièces. Le vendeur, voyant cela, parla d'une voix très forte et presque effrayante.

-Allons allons messeigneurs, il y a d'autres esclaves, calmez vous... ou sinon je les fais rentrer maintenant !

Curieusement, la foule se calma.. et l'homme rengaina. Irya partit donc pour 345 pièces, elle alla rejoindre son maître qui la regarda avec un mélange de divination et de fierté. La réputation de ce lieu allait relativement loin dans la région et l'annonce des ventes se faisait souvent une semaine avant. Les esclaves étaient pour la plupart des orphelins, aucun parents ne pouvait se plaindre de leurs disparitions et ils avaient donc carte blanche.. Pendant 10 années minimum ils sont dressés, battus, éduqués, renforcés et j'en passe. Ils n'ont plus vraiment d'humanité et leur seul objectif est la satisfaction de leur maître.

Le vendeur fit signe à Drisnel d'avancer près de lui. L'esclave n'eut pas le temps d'arriver près de l'homme que les acheteurs criaient déjà des prix.

Une dame et sa fille, chichement habillées, passèrent devant l'estrade juste au moment où Drisnel s'avançait. La fille arrêta sa maman et montra Drisnel en lui chuchotant à l'oreille

110, 140,145 ... ça montait assez vite puis d'un coup une noble leva la main et annonça son prix 400 pièces. Un gros blanc suivit, un homme bedonnant et au regard pervers leva sa main et cria "420". La dame le regarda et répliqua sèchement "500". L'homme ayant déjà 2 femmes esclaves en laisse fut troublé qu'on lui résiste, il releva la main pour parler mais la noble lui jeta un regard si froid qu'il rabaissa sa main aussi tôt.

-Accordé à la dame pour 500 pièces !

Drisnel descendit donc de l'estrade et alla rejoindre sa nouvelle maîtresse. Il posa un genoux au sol devant la dame et dit d'une voix étonnement froide : "Je vis pour vous servir."

- Ce n'est pas moi, ta maîtresse, mais elle. La dame désigna la fille, elle semblait plus jeune que Drisnel. Cette dernière l'observait en souriant en coin, elle avait visiblement une idée derrière la tête. - Suis nous, on va te montrer ta nouvelle maison, tu nous diras ton nom sur le chemin. Et.. portes moi aussi, j'ai pas envie de marcher.

Le trio quitta le marché, Drisnel portant à bout de bras la jeune fille, marchant aussi vite que la noble dame. La route jusqu'au manoir fut longue et l'esclave dut porter la fille sur son dos lorsque ses bras montrèrent des signes de faiblesse. Les gens les regardaient passer sans même sourciller, habituer à voir ce genre de traitement. Un mendiant murmura dans sa barbe, surement quelques remarques désobligeantes. Ils croisèrent quelques Hommes en armes se frappant dans une taverne, des ocolidiens d'après la jeune maîtresse. Lorsqu'il arrivèrent, le vieux jardinier de la demeure les regarda et attendit que Drisnel se retrouve un peu à l'écart pour lui dire : - Tu as quitté ton ancien calvaire pour un autre l'pétiot, j'm'appelle Fra- Drisnel l’interrompit d'une voix monocorde et presque triste. - Ton nom, ta vie et tes commentaires ne m'intéressent pas. La maîtresse m'attend, tu me parleras plus tard. Le vieil homme planta sa fourche à quelques centimètres du pied de Drisnel. - Ecoute moi gamin, j'sais pas d'où tu viens mais ça fonctionne pas comme ça ici, prochaine fois que tu me parles comme ça je te refais le portrait façon Lig Ocolide, vu? - Vu.



Après quelques années de servitude... - J'vous jure il est troooooop bien ! - Naaan mais t'as trop de la chance je te jure ! Moi ma mère m'a dit qu'elle m'en achèterait plus car j'ai cassé l'autre...

Les jeunes amies de la maîtresse discutent, peut être ont t'elles soif ou faim... Mais la maîtresse ne m'a pas fait signe, donc je vais continuer de ranger tout en restant dans son champ de vision, comme ça si elle a besoin de moi, je serai vite disponible.

Drisnel était occupé à étendre le linge, tandis que les enfants discutaient autour d'un jus de fruit sous la tonnelle. Elles riaient et jouaient comme des enfants, la seule particularité c'est que leurs jouets étaient des esclaves.

- Drisnel ? Viens ! Une voix fluette et le visage d'un enfant mais la détermination d'une adulte, ma maîtresse est incroyable. - Oui maîtresse? - Je veux que tu... Une des filles se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques idées. - ... que tu... *rigole* Que tu te baffes ! Drisnel, baffe toi ! Quel jeu original, je n'y ai jamais pensé... j'aurais du, je le retiens pour les prochaines fois.

Drisnel s'infligea ainsi une baffe, puis des coups de poing, puis les filles utilisèrent des chaises. Il se réveilla le lendemain avec un œil tuméfié et heureusement rien de cassé.

La maîtresse riait, s'était donc un bon jeu, en plus je n'ai rien de cassé je peux reprendre mes taches normalement. Il sortit du cagibi qui lui servait de chambre et salua d'un regard l'aube naissante. Il alla en cuisine et entreprit de préparer le petit-déjeuner.

Des œufs, elle aime les œufs. Il sortit donc de la demeure pour aller dans le petit poulailler. Il croisa une chaise où quelques taches de sang restaient. Il s'arrêta et trempa un morceau de sa chemise dans la rosée du matin pour ensuite la nettoyer. Il prit quelques œufs frais et s'en alla cuisiner. Lorsqu'il entra dans la cuisine, la mère de la maîtresse était là et l'attendait.

- Qui t'a fait ça, Drisnel? Drisnel ignora la phrase et alla vers les fourneaux où un petit feu crépitait. - Je t'ai parlé, esclave ! - C'est ma maîtresse, votre fille, qui a décidé d'expérimenter un jeu avec moi et ses amies.

Troublée d'apprendre la sauvagerie dont sa fille avait fait preuve, la dame resta muette quelques instants. - Cache les marques si tu sors hors du manoir. Sur ces mots, elle sortit dans la précipitation.

Quelques semaines plus tard, Drisnel se retrouva une fois de plus au centre du cercle que formaient sa maîtresse et ses amies. Après avoir reçu quelques brimades sans sourciller, les jeunes filles décidèrent de passer à un jeu plus coriace, bien décidée à briser ce masque d'impassibilité.


- Drisnel, tu as été méchant, tu as dit à ma mère que je t'avais fait très mal pour que tu mettes la honte à la famille ! Je dois te punir maintenant ! Dit elle avec un sourire sadique.

L'enfant sortit un fouet d'une petite caisse et demanda à l'esclave de retirer sa chemise. Tour à tour, les filles le fouettèrent avec une force relative à leurs âges. Voyant que Drisnel ne pleurait pas encore, sa maitresse y accrocha quelques morceaux de métal. Lorsqu'elle leva le fouet, un cri retentit. La mère de la maîtresse arriva en courant et la gifla si fort que même les oiseaux se turent.

-Je t'avais prévenue ! Tu fais honte à notre famille en bousillant l'esclave que JE t'ai acheté. C'est décidé, si tu décides de casser ce que je t'offre, alors je le vendrai.

- Mais .. mais maman il a été méchant... Même les lourds sanglots qui commencèrent à s'échapper de l'enfant n'y firent rien. Le lendemain, Drisnel fut vendu pour Fort-Lointain. C'est le vieux jardinier qui l'y emmena et ce dernier parlait avec douceur à Drisnel en lui frictionnant les épaules en le rassurant. L'esclave avait l'impression d'avoir failli à la tâche, il détestait cela. Il se jura une chose, il servirait son futur maitre le mieux possible et même au delà de ses limites s'il eu fallut.