Utilisateur:Edan

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     Edan
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
turokcraft17
Pseudo
Edan
Prénom IRL
Alexandre
Âge IRL
18 ans



Informations Diverses
"L'espoir ne meurt jamais"



Résumé du Joueur

Hors RolePlay

Inscription à Minecraft : Juin 2011

Inscription à Esperia : Juillet 2012

Rôle : Joueur


Personnage

Nom : Edan

Alias : turokcraft17

Famille :

Quartier :


Description

« Bonjour, je suis Edan, fils de Erasus Terres-Noires et de Livia Terres-Noires. J’ai 19 ans et je suis descendant du peuple des Huras.

Pour commencer, je vais me présenter physiquement. J’ai l’avantage, malgré ma pauvreté, d’être plutôt "agréable à regarder" comme disent mes amis. Je vais essayer de me décrire, je suis de taille et de corpulence moyenne, j’ai des cheveux bruns et mis longs, un nez fin mais trop long à mon goût, des yeux d’un bleu perçant, de petites oreilles et de pommettes légèrement creusées. Mes mains sont amples et agiles ce qui m’aide fortement pour mon travail.

Il y a de cela une trentaine d’années, mes parents ont quittés nos terres et notre petite ville pour se rapprocher des beaux quartiers de la capitale. Ma mère est morte il y a 8 ans, quand j’étais encore enfant. Nous sommes paysans depuis de nombreuses générations, et le changement de région ne nous a pas empêché de poursuivre ce travail que nous aimons tant. Mes grands-parents étaient de fiers citoyens et nous le sommes aussi. Mais je ne les ai pas connus. Mon père m’a tout appris de son savoir et du savoir de nos ancêtres pour cultiver au mieux les céréales. Et oui, vous l’aurez compris, nous sommes fermiers.

Aujourd’hui il est temps pour moi de reprendre l’exploitation car mon père n’est plus aussi habile et résistant que dans sa jeunesse. Il faut que je précise que notre famille travaille exclusivement les céréales : le blé, l’orge mais aussi des citrouilles et nous faisons un peu d’élevage : quelques porcs et poules mais il est fortement probable que je ne puisse pas assumer les bestiaux lorsque je reprendrais la ferme seul.

Je ne suis jamais allé à l’école et je ne sais ni lire, ni écrire, tout comme mon père d’ailleurs. Et je n’ai jamais eu envie d’y aller car pour moi, ma simple vie me suffi amplement. J’aime faire la fête. Tous les soirs, après le travail, je me rends à la taverne pour boire de l’hydromel et rigoler avec mes amis. Et bien que les filles y soient charmantes, je ne m’en soucis pas vraiment pour le moment. À vrai dire, il faut préciser que je suis plutôt timide pour ces choses-là.

Spirituellement, je suis persuadé que mon dieu est le seul et unique véritable dieu et que tous devraient croire en lui. Il se nomme Arbitrio. C’est lui qui permet à nos semences de pousser et à nos terres d’êtres arrosées par les pluies abondantes. Et bien que beaucoup préfèrent vénérer les seigneurs de nos anciennes contrées, je suis convaincu de la bonté de mon dieu. Lui ne peut nous voler contrairement a ces seigneurs avides de pouvoir et de richesses, et il nous aide toujours à tenir le coup dans les moments difficiles.»


Caractéristiques

Description

Age : 19 ans

Taille: 1m79

Couleur des cheveux: Bruns

Couleur des yeux: Bleu clair


Talents

- Travailleur

- Respectueux envers ses prochains

- Beau


Défauts

- Timide

- Peureux

- Ne sait pas se battre


Amis

- Nazo : Edan s'est lié d'amitié avec ce barde qu'il a rencontré dans le sans-font. Il avaient tout d'abord combattus dans l’arène l'un contre l'autre alors qu'ils ne se connaissaient pas et Edan avait perdu lamentablement. Mais Nazo est venu vers Edan et lui a tendu la main. C'est depuis ce moment là qu'ils ont commencé à se connaitre et à devenir amis.


Histoire

Son travail

« Aujourd’hui nous sommes au début du mois de juillet, le 7 il me semble. Le blé est prés et il est temps pour nous de commencer les récoltes. Il est 5 heures, mon père me réveille d’un coup de genou dans l’épaule et m’ordonne avec un ton menacent de me préparer. Je sens que cette journée va être longue. J’enfile mon pantalon et mes bottes, je bois le verre de lait posé sur la vielle table en bois et je pars le rejoindre dehors. Le soleil se lève à peine et nous sommes déjà dans les champs. Nous allons travailler jusqu'à son dernier rayon, mais je suis confiant, j’ai déjà fait ça de nombreuses fois. Mon père me lance une des deux faux qu’il tient dans ses mains et sans rien dire il commence à travailler. Je fais de même.

Le travail est répétitif et la matinée semble interminable. Quelquefois je suis distrait par le chant des oiseaux et j’observe le ciel, mais à peine la tête levée que mon père me rappelle à l’ordre. Midi arrive, nous mangeons dans les champs mêmes pour ne pas perdre de temps. Du pain et une pomme. Pas grand-chose me direz-vous ? Mais pour moi cela est suffisant. Je pense qu’une vie simple est la meilleure des choses qui soit pour être heureux. La joie que nous procure le superflu n’est qu’illusion. Le vrai bonheur, c’est la communion avec la nature et avec ses prochains. Le déjeuner à peine fini, nous nous remettons au travail. Et je sais que cela va être dur. Mais le soir arrive et le réconfort d’un bon repas et d’une soirée à la taverne avec mes amis va me remonter le moral.


Je pars pour la taverne. On peut lire sur l’enseigne en bois sculptée "Brunes et Blondes". Il suffit de lire ça pour savoir dans quel endroit nous allons. L’ambiance est très chaleureuse et tout le monde se connaît. Je passe la soirée à écouter et à raconter des blagues et des aventures, tout en buvant le bon hydromel de la taverne. Puis, la nuit noire tombée, je rentre à la maison. Je laisse tomber mes lourds vêtements, me glisse dans mon lit et, sans que je ne puisse y prêter attention, sortent de ma bouche ces quelques mots : "Et voilà, c’est l’été". »


Au marché

« C’est la fin de l’été. Les récoltes et les moissons sont finies et nous avons stocké les céréales dans la grange. Il est tôt mais je suis content car aujourd’hui nous allons récolter le fruit de cette longue et dure année. Par chance Arbitrio a été avec nous. Il a rendu les terres fertiles. Nous avons fait de très bonnes récoltes. Et comme tous les ans, mon père et moi savons que nous allons retrouver les mêmes clients, des habitués. Que ce soit le cuisinier du coin pour les pastèques et la viande, la taverne qui nous commande pour les grandes occasions ou encore les particuliers qui aiment le goût fruité de la viande tendre que nous vendons. Mais la viande peut se vendre toute l’année, c’est pourquoi aujourd’hui nous emportons principalement des céréales pour essayer d’en vendre le maximum.

Malheureusement, le vieux meunier qui était notre premier client est mort l’hiver dernier. Il faut dire que celui-ci a été éprouvant. Mais le moulin n’est pas perdu pour autant. J’ai entendu dire qu’un jeune étranger venant de s’installer dans la région a repris le moulin. J’espère que nous pourrons faire de bonnes affaires avec lui. Mais la concurrence risque d’être importante car les Green-Hands ont aussi une exploitation à côté de la ville et il faut dire que leurs prix sont vraiment peu élevés.

La charrue et les chevaux sont prêts. Il est temps de charger. Les sacs de graines et de blé sont extrêmement lourds, et au bout d’un certain moment je commence avoir vraiment mal aux épaules et au dos. Mais c’est mon travail et j’assume les contraintes qu’il implique. Pour tout vous dire je suis content mais je suis aussi très inquiet. Il faut absolument que la recette soit bonne car je souhaite rejoindre la capitale pour créer ma propre exploitation. Oui, car mon père veut prendre congé pour se reposer. Il n’est plus fait pour cette tâche, devenant trop péniblepour lui. C’est pour cela qu'il a décidé de vendre l’exploitation. Cependant je ne peux pas aller à l’encontre de sa décision, c’est sa ferme après tout. Et puis je souhaite prendre mon envol.

Nous sommes partis depuis une demi-heure. En effet, notre domaine est un peu reculée dans les terres. Mais nous arrivons. Nous traversons la ville jusqu’au marché. Il y a déjà énormément de monde. Malgré une foule impressionnante, nous essayons de nous frayer un chemin avec notre imposante charrue. J’ai aperçu les Green-Hands. Les gardes étaient en train de percer leurs sacs pour vérifier la qualité de leurs produits. Je sens qu’ils vont avoir des problèmes. J’essaye de cacher ma joie et mon sourire moqueur. A vrai dire, je sais que c’est égoïste, mais cela me réjouit énormément.

Nous arrivons à notre étale. Nous avons plus de place que prévu. Le déchargement est plutôt rapide malgré la foule. Par ailleurs, celle-ci agite beaucoup nos chevaux. Cependant les talents de dresseur de mon père les calment aussi vite qu’ils ne se sont excités. Les heures passent, la matinée se termine. Nous mangeons rapidement et nous retournons au marché aussitôt. C'est la fin d’après-midi. Nous avons retrouvé la plupart de nos clients habituels. Malheureusement, le nouveau meunier n’est toujours pas là. Je commence à m’inquiéter. C’est alors que je vois un petit homme blond aux cheveux très court et aussi fin qu’une brindille s’approchant vers notre étale. "Bonjours je suis Géord, le nouveau meunier. Vous êtes les Terres-Noires ?" demande t-il avec une petite voie et un air sympathique. Mon père acquiesce d’un hochement de tête. Il faut dire que lui et la sympathie ça fait deux. Mais le petit homme ne perd pas de sa bonne humeur et avec une grande surprise il nous achète tous les sacs. La recette n’a jamais été aussi bonne et j’ai assez d’argent pour partir. Je suis tellement heureux ! C’est pour moi l’occasion de concrétiser mon rêve, devenir indépendant. C’est décidé, dans deux semaines je pars. »


Départ vers Esperia

« C’est aujourd’hui. Le jour du départ. Je suis incroyablement heureux. Mes ambitions sont toujours les mêmes : créer ma propre exploitation et réussir à faire marcher ma ferme. Mais ce que je souhaite par-dessus tout, c’est retrouver ma vie simple et peut-être m’acheter une maison dans le quartier de Rivelame. D’autant plus que le moulin se situe non loin du quartier d’après ce que j’ai entendu dire.

Mon sac est prêt. Tout le monde est là. Mes amis, des connaissanceset bien sur mon père. J’ai la boule au ventre. Ça va être dur de leur dire au revoir. Et je sais que je ne les reverrais sûrement jamais. Je fais donc mes Adieux à tout le monde. Mes meilleurs amis Ilian, Jacob et Kelas sont très émus. Je serre mon père dans mes bras. Je ne l’ai jamais vu pleurer mais je vois bien qu’il a du mal à cacher ses émotions pour une fois. Il m’a offert Lucio pour le voyage, un de nos deux chevaux. Je sors. Tout le monde me suit. Je monte à cheval. Des larmes lourdes me montent aux yeux. Je sais qu’il ne faut pas que je me retourne. Je prends une grande inspiration et je commence à taper les flancs de mon cheval pour partir. J’accélère. Cette épreuve est trop dure pour moi, je ne veux pas rester là trop longtemps.

Cela fait à présent plus d’une heure que j’ai quitté la maison. J’ai déjà passé la ville depuis un moment et j’avance rapidement en suivant les chemins de terre. Mais soudain… quatre hommes à cheval surgissent. Je suis entouré et ils ont l’air menaçant. Je décide de capituler. Je me suis fait dépouiller. Ces vandales me dépouillèrent alors de tout ce que je possédais : mon cheval, mon sac mais aussi tous mes deniers. Et moi qui comptais les échanger contre des Espers pour repartir sur de bonnes bases.

Je suis terriblement choqué. Je suis perdu et je ne sais plus quoi faire. Mon désespoir me fait tomber au sol. Je n’ai plus aucun espoir. C’est fini ! Une charrue approche mais je n’ai même pas envie de m’en soucier. À quoi bon ? Mais elle s’arrête. L’homme la conduisant ordonne à deux autres hommes "Allez le chercher !! On pourra en tirer un bon prix !" Sur le moment je ne comprends pas. Ils m’attrapent violement, chacun par un bras, et me jettent à l’arrière.

Quelques minutes plus tard, un vieil homme essaye de me murmurer quelque chose mais je ne comprends pas ce qu’il dit. Il doit être fou. Je regarde autour de moi. Je vois de pauvres gens dont des blessés de guerres enchaînés. Je crois que j’ai compris. Oui c’est ça. Ce sont des esclaves. Mais cela veut dire que moi aussi ?! Pourquoi ? Où va-t-on ? "Où va-t-on ?" criai-je pris d’effroi. "Tait toi esclave !!". Le vieil homme me regarde. Il veut me répondre. Je penche l’oreille et il me semble entendre le nom Esperia. Je sais à présent que je vais être vendu en ville. Tout n’est peut-être pas perdu. Un jour un roi du nom d’Aragorn a dit "L’espoir ne meurt jamais". Les questions fusent dans ma tête. Qui sera mon maître ?? Vais-je réussir à m’en sortir et à avoir ma propre exploitation ? Mais la fatigue m’emporte. La journée a été mouvementée. Mes paupières pesantes se ferment. …. »