Utilisateur:Eliol

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
kingcr0cofudji
Pseudo
kingcr0cofudji
Prénom IRL
Simon
Âge IRL
17





Eliol d'Elebrildor

Description

Cette homme de 34 ans, 1 m 80 et pesant 70 kilos est le descendant de Legithranduil d' Elebrildor. Cheveux bruns, yeux à la couleur ambrée, il est plutôt séduisant, se porte bien physiquement mais attention à ne pas regarder de trop près son dos portant de vieilles cicatrice dû à une meute de créature hostile. C'est un Adaarion originaire de la ville de Golvandaar où il à reçu l'enseignement de l'écriture, des mathématiques et de l'histoire. Il s'est pris de passion pour l'exploration en terres inconnues et pour l'architecture. Il est très respecté et sa parole à du poids à l'assemblée. C'est aussi un fervent croyant du culte d'Arbitrio qui se recueille une fois par jour dans un lieu de culte.

Compétences

  • Grille Épaisse Potion.pngConnaissances scientifiques:
    • Auprès d'érudits dans l'établissement le plus prestigieux de Golvandaar, Eliol à reçu dès son plus jeune âge un enseignement très complet sur les mathématiques, la physique et la chimie.
  • Grille Livre.pngAlphabétisation et calcul:
    • Les matières scientifiques, dans lesquelles il excelle, ne constituent qu'une partie de son apprentissage. Il reçu aussi l'enseignement de la philosophie et de cinq langues différentes.
  • Grille Papier.pngDessin:
    • Très sensible à la beauté de la nature, dont il à une vision très poétique, Eliol pris des cours particuliers de dessin afin de saisir au mieux les émotions de celle-ci grâce à ses pinceaux et crayons.
  • Grille Plan de Travail.pngCréativité:
    • De la sarbacane ( qui fit des ravages auprès des professeurs ennuyant) jusqu'à l'élaboration d'un édifice dévoué au culte d'Arbitrio, Eliol démontre son savoir-faire et son ingéniosité aux yeux de tous!
  • Grille Fer brut.pngMinéralogie:
    • La pierre, il la connait! Il sait La manier, la tailler, l'utiliser ou l'associer et reconnaître un vulgaire marbre d'un marbre de Carrare.

Talents

  • Manie la plume et le crayon à la perfection.
  • Possède des qualités évidentes d'orateur et dans certaine circonstance n'hésitera pas à manipuler si besoin est.
  • Sait reconnaître la juste valeur des choses.
  • Il voit les choses venir, que ce soit un évènement malheureux ou un un homme louche dans la pénombre d'une ruelle

Défauts

  • D'humeur changeante il vaut mieux, dans ses périodes de crises, le laisser ruminer ses pensées noir seul et ne pas le déranger sans quoi personne de donnera cher de votre peau. Vous êtes prévenus!
  • Franc (dans son cas c'est plutôt un défaut)
  • Vision pessimiste de la vie
  • Tendance à critiquer le travail des autres quand celui-ci ne le satisfait pas. Les gens qui travaillaient pour lui avant son arrivée à Esperia en ont fait les frais.
  • La bière est un excellent moyen pour l'embobiner. D'ailleurs il en à déjà subit les conséquences...

Intérêts culturels et goûts

Par dessus tout il aime la bière! Écumeur de tavernes, cette tendance pour cette boisson alcoolisé qu'il considère comme "la meilleur boisson jamais créé par l'homme" lui à valut préjudice par le passé car cela ne collait pas à son rang social. Il n'avait évidemment que faire de ces réflexions et prônait par dessus tout qu'il appréciait bien d'autre chose que la bière. Effectivement il s'adonnait à divers plaisir comme l'opéra, les bals, les repas au restaurant, les semblants de débat sur la meilleur façon de rendre fou un esclave ou encore passer de longue soirée dans son jardin à fumer la pipe avec ses amis. Au delà des ces activités plus ou moins futiles ou farfelues, dans le plus grand sérieux il prie Arbitrio, peint et écrit.

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

Extrait du Hérpé, un livre retraçant la vie d' Eliol d'Elebrildor.


– – La vie, belle et cruelle à la fois. – –


En cette fraiche et belle matinée de Brumaire, le soleil commence tout juste à se lever à l'horizon et colore le ciel d'une douce lumière orangé. Depuis le promontoire sur lequel je suis assis je contemple ce spectacle avec toujours autant de plaisir que durant mon enfance. Au loin, je crois entendre la voie de mon défunt instituteur m'appeler, mais il se révèle que ce n'est qu'un coq annonçant les premières lueurs du jour. Je me suis levé tôt aujourd'hui, non que je sois désireux de posséder le monde comme le dit un certain proverbe, mais à cause d'une nuit pendant laquelle j'ai été plongé dans d'horribles cauchemars dont je n'ai plus guère souvenir désormais. La fièvre et les suées s'étant désormais volatilisés je reste sur mon banc de pierre un long moment, chaudement vêtu de mes habits d'érudit et d'une écharpe que j'affectionne. J'observe au loin le curieux manège des animaux s'agitant dans la vallée de Gyllendal, une vallée aux pelouses verdoyantes située en contrebas, quand je me surprends à apprécier la douce brise qui vient me lécher le visage.

Je reste assis pendant encore une heure, ému devant la beauté de ce pays, quand Ayielle, une femme d'une beauté sans égale pose sa main douce, ornée d'un bijoux à la valeur inestimable sur mon épaule. Ce bijoux, c'est moi qui lui est offert suite à notre mariage. L'éclat bleu de la pierre incrusté dans celui-ci reflète à merveille la couleur de ses yeux et c'est pour cette raison que je l'ai choisi. A présent je me tourne en direction de son visage resplendissant sur lequel un sourire sincère fini de me faire tourner la tête. Je suis vraiment fou amoureux d'elle. Nous échangeons un baiser passionné qui me laisse un goût de miel sur mes lèvres quand elle m'annonce enfin qu'elle m'a concocté un copieux petit déjeuner. Je me lève, m'étire, jette un dernier coup d'œil à l'horizon et rentre enfin dans ma demeure pour combler la fin qui me tenaille. Ma maison se compose de sept pièces et d'une cour intérieur au centre de laquelle trône une source d'eau chaude dans laquelle je prends un immense plaisir à me laver. Quoique mon habitation puisse paraître immense elle est de taille modeste pour un couple issu de la plus haute noblesse. J'ai tenu ce titre de mon père qui l'a quand à lui acquis suite à l'épisode du grand incendie, durant lequel il a sauvé un groupe de jeune femme des flammes, dont l'une d'elle est par ailleurs devenue sa femme et donc ma mère. En vérité cette acte ne faisait que terminer une longue vie remplie de quête pour les Adaarions car ce titre de noble pour lequel il s'est battu est quasi exclusif aux descendants de parents porteur du titre. Ce n'était pas le cas de mon père qui dans sa jeunesse fut un grand aventurier, voyageant de continents en continents et qui un jour, était passé à Golvandaar et n'avait depuis jamais quitté cette endroit. Il me racontait chaque soir, après mes journées passées en compagnie d'érudits, ses divers explorations, les monstres qu'il avait combattus, les blessures qu'il avait récoltées ou encore comment il s'y étais prit pour récupérer l'épée de Triaron. Cela ne va pas sans dire que c'est de mon père que je tiens cette passion de l'exploration qui brule en moi et que je relate dans des livres toutes mes rencontres et plus particulièrement celle de ce dernier dans un livre nommé les Aventures de Legithranduil d' Elebrildor. Je signe d'ailleurs tout mes ouvrages du nom de mon père. C'est une façon pour moi de rendre hommage à cet homme courageux à la bravoure hors du commun.

Ma vie aurait pu être parfaite, entre mes explorations, mes moments de méditation et mes participations à la vie politique de la cité, si seulement l'enfant que j'avais fais à ma femme n'était pas décédé d'une mort brutale et incompréhensible. Arbitrio soit loué, mon fils eut au moins la chance d'accéder au paradis celui-ci ayant été baptisé juste avant son décès par un prêtre du culte. Trois coups frappés à la porte me tire de ce souvenir douloureux.


– – Un conseil agité – –


Je vais ouvrir et c'est sans surprise que se dresse devant moi frère Ataarghio, qui est un de mes plus proche ami. C'est un homme du même âge que le mien et nous avons été instruits par les mêmes paroles. Nous sommes de très bon amis, cependant depuis qu'il a rejoint l'ordre d'Arbitrio celui-ci observant l'isolement auquel sont soumis les moines dans leur monastère, nous ne nous voyons plus qu'occasionnellement. Ce matin il devait passer me chercher pour aller à une réunion politique d'une grande importance: un débat sur des possibles hostilités envers un pays étranger dont certains ressortissants sèment depuis peu le trouble dans la paisible ville de Golvandaar. Il est clair qu'en aucun cas je ne manquerai un rassemblement ayant pour motif la politique. Je lui demande de patienter encore quelques instants afin de pouvoir finir de me préparer. Après avoir pris dans la précipitation mon carnet et mes plumes je passe prendre mon poignard posé sur ma table de chevet l'attache à ma ceinture et manque de faire tomber un vase en me précipitant tout essoufflé vers la porte. Il me regarde avec un petit sourire moqueur:

-Et beh Eliol? T'es d'jà crevé avant de faire l'ascension jusqu'à l'amphithéâtre? J'vais encore d'voir te ramasser à la petite cuillère là haut! me dit-il en ricanant. -Et moi je n'aurai qu'à te pousser de tout en haut, avec un ventre pareil tu rouleras jusqu'en bas! Réponds-je du tac au tac.

Nous rigolons tout les deux. A vrai dire nous nous entendons tellement bien qu'il est impossible de concevoir un différend entre nous. Cependant j'assume m'être légèrement laisser aller ces derniers temps et il serait bon de me remettre aux activités sportive. La finalisation de mon ouvrage sur la noblesse à Golvandaar m'a pris une énorme partie de mes journées ces dernières semaines. Après avoir embrassé ma femme et lui avoir promis de faire quelques commissions au marché, je me mets en route. Par cette tiède journée, ce qui est d'ailleurs plutôt rare, nous discutons de tout et de rien, tout en progressant à travers la dense foule qui en a profité pour s'adonner à divers loisirs en plein air. Nous effectuons un léger détour dans les quartiers chic de la capitale pour arriver au marché. Là-bas le fumet du poisson, l'odeur du pain chaud et les effluves d'épices me mettent mal à l'aise. Toutes ces saveurs qui excitent mon odorat sont quelque chose que je n'apprécie guère au contraire d'Ataarghio qui semble éprouver un bonheur intense. Il marche les yeux fermés, la tête légèrement basculé en arrière pour mieux sentir les odeurs, ce qui ne manque pas de m'amuser.

-J'ai toujours pensé que tu préférait l'alcool à tout autre chose! Dis-je.

Il sourit mais ne relève pas ma plaisanterie et nous continuons la traversée du marché. Il y a foule. Les gens se bousculent, pressent le pas ou se baladent, goute la dernière cuvée de vin en date ou les fromage et gâteaux locaux. A cette foule agitée s'ajoute les esclaves et domestiques qui courent dans toutes les directions acheter des ingrédients, de l'alcool ou des victuailles pour leur maitre. Dans cette cohue je m'arrête devant certains étalages pour acheter des provisions ou discuter avec des connaissances.

Une fois sortis du marché nous continuons rapidement notre ascension car le conseil démarre sous peu. Arrivés là haut, les érudits, moines, scientifiques, représentants de la noblesse et du peuple sont en pleine querelle. La personne censée diriger le débat est dans l'incapacité la plus totale à faire taire les partisans du oui et du non et quand elle semble enfin reprendre le contrôle des discussion, le vacarme se fait encore plus assourdissant encore. Je me fraye un chemin en jouant des coudes et des épaules jusqu'à une position en hauteur, lève les mains en l'air et leur hurle d'arrêter.


– – La trahison – –


Je crois que mes cordes vocale n'était pas loin d'y passer mais au moins le résultat est là. La salle se fait beaucoup plus calme, seul les chuchotement des personnes présentes m'empêchent d'entendre les mouches. Malgré que je sois dépourvu de timidité, les centaines de paires d'yeux qui m'observent provoque chez moi un second malaise. J'arrive cependant à prendre la parole. Après avoir demandé les opinions des uns et des autres, je me rend compte que les partisans pour l'entente entre ces deux cultures sont d'un nombre plus important, par conséquent je me range de leur côté afin de clôturer ce débat au plus vite, avant que le trouble n'envahisse notre paisible capitale. Je laisse enfin la personne en charge de clôturer le débat faire ce qu'elle à faire et me presse de quitter les lieux en compagnie de mon ami qui peine à suivre le rythme imposé par ma marche. Il arrive enfin à mon niveau tout essoufflé:

-Eliol tout va bien? … Eh! ralenti j'arrive pas à te suivre! Détends toi c'est fini, allez viens on va aller se boire une chope d'hydromel et manger quelques koiltskä ça va nous faire du bien! -Oui, tu as surement raison. Allons à la taverne du montagnard, ils en ont de la bonne! -Détrompes-toi! J'en ai découvert une bien meilleur au vieux brigand!

Je ne connais pas cette taverne mais il à l'air vraiment sur de ce qu'il dit alors j'accepte. Nous empruntons donc divers avenues, rues et impasses pour nous retrouver devant cette fameuse taverne, qui à mon plus grand étonnement se situe dans un quartier pauvre. Les bonnes tavernes ont toujours étés dans le quartier huppé... Je m'approche de la porte quand j'aperçois sur le coté du bâtiment deux ivrognes à l'odeur repoussant qui rendent tripes et boyaux. Je suis pris de haut-le-cœurs mais parvient à pousser la porte pour découvrir une taverne malpropre et de dimension modeste. A une table dans un coin, le sol est jonché de vomissures et de bile provenant surement des deux abrutis que j'ai vu avant de rentrer. Je cherche Ataarghio pour lui exprimer mes doutes sur la qualité de ce lieu mais, sans que je m'en rende compte celui-ci est parti discuter avec le barman. J'en profite pour trouver une table qui me semble plutôt propre dans un coin de la salle. Une fois installé je promène mon regard dans la pièce et observe trois hommes aux longs manteaux qui jouent aux cartes à une table voisine. Une légère bosse au niveau de leur ceinture révèle qu'ils possèdent une arme blanche de taille réduite. Cela ne m'inquiète pas pour autant car dans ces quartiers il faut toujours être prêt défendre sa peau contre les brigands, voleurs et assassin qui ne représente cependant qu'une infime partie de la population de ce genre de milieux. Je me mets à attendre en regardant les pitoyables peintures accrochées au mur quand soudain l'impatiente me prend. Je me tourne vers le bar ou je m'attends voir mon ami les coudes sur le comptoir et les jambes croisées discuter avec le gérant, quand je me rend compte que celui-ci à disparu. Je panique, me lève précipitamment et me dirige vers la porte quand une main agrippe ma manche. Je me tourne vers l'agresseur qui se révèle être un des trois joueurs de carte. Ces deux derniers se tenant derrière lui leur poignards en diamant dans la main. Ensuite, tout se passe très vite. Trop vite. Sans que je puisse esquisser un geste je me retrouve au sol et sens une lame pénétrer dans mon abdomen. La douleur est si atroce que j'en perd connaissance.


– – Un double départ – –

Je me réveille plus tard, l'esprit embrumé, sans pouvoir déterminer le temps qui s'est écoulé depuis mon malaise. Il fait sombre. Il fait froid. J'ai peur. J'ai mal. Je me recroqueville sur moi même car la douleur est encore intense. Je pousse de petits geignements. Je n'aurai pas du venir dans cette taverne. Les récentes disparitions de gens dans ce genre d'endroit auraient dû me mettre la puce à l'oreille. Je crois entendre une voie. Affolé, je me fige et bloque ma respiration. Une minute s'écoule dans le silence quand j'entends de nouveau:

-Qui êtes vous?

Cette fois j'en suis sur c'est bien une voie que j'ai entendu. Celle-ci me semble même familière. Trop familière.

-Ayielle? C'est toi?

Je sens un corps se rapprocher et me serrer dans ses bras. Elle s'agrippe à moi et verse de chaudes larmes qui glissent le long de mon cou. Je commence à rependre mes esprits et de multiples questions traversent mon esprit. Où suis-je? Que fait elle ici? Qu'allons nous devenir? Vais-je mourir de mes blessure dans cette pièce sombre? Pourquoi Ataarghio m'a t-il trahi? Ataarghio... La pensée que « mon ami » est pu me trahir fait naître un moi un sentiment de haine qui parcours mon corps. Je me dégage de ces bras enlacés autour de mon cou et progresse à tâtons dans la pièce. Elle est vide. Cependant mes yeux commençant à s'habituer à l'obscurité de ma cellule j'aperçois une légère raie de lumière qui trahit la présence d'un porte dans le mur en face de moi. Après avoir essayé de l'ouvrir je renonce. La porte est fermé de l'extérieur, et je dirai même qu'elle est bien fermé après ce que je lui est fait subir. Fatigué, les poings meurtris, je viens me rasseoir aux cotés de ma tendre épouse et attend en sa compagnie.

Environ une heure après la porte que j'avais repéré s'ouvre. Un odeur d'iode entre en même temps que deux mercenaires. Ces deux créatures aux corps semblable à ceux des lézards et à l'haleine putréfié s'adressent à moi sans que je les comprennent. Elle ne semble pas attendre une réponse de ma part et commence à s'emparer de ma bien-aimée qui, traînée au sol vers la porte, hurle de peur. Je me lève d'un bond saute dans le dos du premier animal et le cloue au sol. Je m'apprête à lui faire regretter d'être né en sortant mon poignard. Mon poignard? Je découvre avec horreur que celui-ci m'a été retiré. C'est désormais au tour du deuxième individu de me mettre à terre. Il me passe à tabac mais ne fait cependant pas usage de son arme. Le visage tuméfié et le nez en sang je sens que l'on me lie pieds et mains dans une position fort inconfortable qui m'empêche tout mouvement. L'autre agresseur se relève et parle de nouveau. Il est clair qu'il n'a pas du tout apprécié ce que je lui est fait. Il traîne ayielle devant moi, la met sans ménagement à genoux et s'empare de sa baïonnette. Il me regarde, un léger sourire aux lèvres et adresse un hochement de tête complice avec son collègue. Je comprends ce qu'il veut faire et tente de me débattre pour la sauver mais c'est trop tard. Son corps inanimé tombe sur le sol. Je hurle de rage et de douleur. Le meurtrier retire d'un coup sec la lame puis je sens qu'on me traîne dehors. Encore sous le choc de la perte de cet être que j'aimais plus que tout au monde, je n'ai guère souvenir de ce qui s'est passé jusqu'à mon arrivé dans la cale d'un bateau, où les plaintes de gens désespérés aux habits délabrés me hantent. J'ai tout perdu. Mon fils, ma femme, mes passions, ma patrie... La vie ne représente plus rien désormais pour moi. J'en viens même à me demander s'il n'aurait pas mieux valu que je sois décédé à cet instant. Mélancolique je me résous à attendre notre destination et voir ce que me réserve l'avenir. La longue traversée qui s'ensuivit aurait pu être relativement calme et silencieuse mais peu de temps avant notre arrivée une des personnes présente à mes cotés qui eut l'audace de faire une blague sur ma femme a trouvé la mort...