Utilisateur:Eron

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher



Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Siddgod
Pseudo
EkO
Prénom IRL
Lotfi
Âge IRL
12 ans





Description

Caractéristique morale : Eron, étant chasseur, est très rusé. Il est aussi très intelligent. Civilement parlant, il est aimable et n'hésite pas à faire quelques petits travaux. Il ne doit pas toucher à l'alcool, sous peine d'avoir des trous de mémoires et une gueule de bois terrible. Caractéristique physique : Il est assez petit (1 mètre 65), ce qui lui permet de se faufiler partout (pour la chasse, pas pour autre chose....). Il n'est pas gros, loin de sa puisqu'il pèse à peine 60 kilogrammes. Il a des yeux bleus (bien que l’œil droit soit en verre) et des cheveux brun clair. Il a une très grande cicatrice sur le visage. Religieusement parlant, Eron pratique le culte d'Arbitrio.

Compétences

- Survie

- Connaissance de la faune

- Combat
Arc : amateur
Reste : inexistant

- Connaissance météorologique

- Endurance

Talents

Eron est rusé et intelligent. Il est petit, avantage dans son métier.


Défauts

Eron ne tient pas bien l'alcool. Sa serait une mauvais idée de le faire boire. Évitez d'insister sinon il pourrait devenir agressif.

Connaissance

Bonne

Sulfaraz :Ils sont amis depuis que Eron est esclave, après s'être battue ils se sont réconcilés


Roan Merilio :Son ancien maitre, Eron l'apprécie

Histoire

Le chasseur solitaire est le seul à connaître le prix que lui a coûté son gibier. Fatou Diome.

J'y suis presque. Je l'ai traqué pendant des heures et je l'aurai bientôt en face de moi. Un chat d'eau. J'ai longtemps observé ses empreintes de pas, et j'ai pu en conclure qu'il est blessé. Si j'arrive à le tuer, quelque soit sa taille, je pourrai vendre son pelage mais surtout ses griffes, dont les alchimistes raffolent. Je n'ai jamais compris pourquoi, mais il en donne bon prix et c'est tout ce qui m'intéresse. Soudain, les empreintes s’arrêtent... à côté d'un marais. Je sors tout de suite mon arc - un superbe arc offert par mon père avant sa mort - et encoche une flèche. Je scrute la surface de l'eau, à l’affût du moindre mouvement. Je reste immobile pendant plusieurs minutes, laissant mes cinq sens s'imprégner de tout ce qui se passe autour de moi. J'entends le vent qui caresse les feuilles des arbres, je sens l'odeur de la terre humide, le bois de mon arc, avec quelques gouttes de la dernière pluie qui ruissellent encore sur mes bras nus et je regarde encore et toujours la surface de l'eau. Il n'y a que le goût qui ne me sert pas, et dommage car je meurs de faim. Puis la pluie recommence à tomber. Thermidor arrive... Soudain, l'eau se décide enfin à bouger. Je bande immédiatement mon arc en direction de l'endroit où j'ai vu quelque chose bouger. Un chat d'eau sort de l'eau je le vise. Au moment où je vais tirer, une vision m'horrifie. Non pas un chat d'eau... trois! Ils sont trois à me sauter dessus! Je décoche ma première flèche - qui touche sa cible - et encoche immédiatement une autre flèche. Trop tard. L'un d'entre eux m'a touché. Mais pas un des deux autres, un qui venait par derrière. Il me mord l'épaule et je crie de souffrance. Ils sont trois sur moi, je n'ai plus aucune chance. Dans un ultime effort, je sors ma dague et - heureusement que mon père m'avait appris l'emplacement du cœur d'un chat d'eau avant de mourir - tue l'un d'entre d'eux, celui qui m'avait sauté dessus par surprise. J'arrive à me relever, mais à l'aide d'un violent coups de patte, un de ces prédateurs me renvoie par terre. Je saisi mon poignard à deux mains et éventre l'un d'entre eux. Occupé à retire mon poignard du corps du chat d'eau, le dernier d'entre eux me saute dessus et me laboure le dos. J'hurle de douleur et tombe sur le ventre. Il me fait rouler sur moi-même avec sa patte. Il semble vouloir jouer avec moi. Comme si il était un chat - ce qui n'est pas tout a fait faux - et moi une souris. Cette pensée me révolte et je me relève, toujours le poignard en main. Je réussis à lui porter un coup au visage. Il pousse un hurlement - enfin je pense, c'est plutôt un rugissement - et décidé à en finir, me griffe le visage, me crevant mon œil. Cette fois-ci, aucun son ne sort de ma gorge. Je tombe sur le dos et ferme mon œil restant. Je pense à ma mère, qui ne saura sans doute jamais ce qui s'est passé, mon père que je vais rejoindre... Mon père... Comment aurait-il réagi si il m'avait vu ? Se serait-il dit "Tu t'es bien battu, je suis fier de toi" ou bien "Tu ne t'es pas battu jusqu'au bout, je ne suis pas fier !". J'opte pour la première option. Il faut dire que je suis si bien ici... Le froid de la pluie à laisser place à une chaleur bienfaisante. Chaleur qui disparaît instantanément. Je semble me réveiller d'une torpeur. Est-ce que j'étais en train de mourir? Peu m'importe - pour le moment en tout cas - car je suis en train de me faire tirer par le chat d'eau! M'as t-il pris pour mort? C'est bien ce qui a failli se passer. Où m'emmène t-il? On m'a toujours dit que ce prédateur mangeait ses victimes sur place. Pas le temps de me poser plus de question. J'ai heureusement - et miraculeusement - toujours mon poignard en main et je frappe le chat avec. Mais il ne s'est rien passé. Je l'ai loupé. Il était pourtant bien là! Je l'ai traversé! C'est à ce moment que je me suis souvenu que j'ai un œil en moins. Je n'ai pas bien viser car mon seul œil m'as fait défaut! Je retente ma chance et touche le chat au milieu du visage. Il me lâche - ce qui a pour effet de me faire très mal, il me tenait par sa gueule - et, le tout pour le tout, lance mon couteau sur le chat d'eau, tout en demandant à Arbitrio que mon poignard touche sa cible. Mon poignard se logea en plein dans l’œil du chat. Je me retournais et vis les trois autres cadavres des chats d'eau. Je vais faire fortune avec tout ça c'est sûr. Mais à quel prix? Le prix d'un œil, c'est-à-dire autant d'argent que personne n'en n'aura jamais.

Cela fait maintenant trois jours que je suis tombé dans le piège des chats d'eau - piège car il n'y avait en réalité aucun chat blessé. Je me suis habitué à mon nouvel œil de verre et j'ai appris à viser à l'arc et au poignard avec un seul œil. C'est aujourd'hui le jour du marché. Les griffes sont déjà vendues aux alchimistes (et j'ai comme prévu, ramassé un beau butin) mais les peaux des chats d'eau sont encore chez moi. Je les ai dépecés et je vendrais aussi la viande. De quoi me refaire beaucoup d'argent. La journée passe, et bientôt, se termine. J'ai tout vendu, sauf une peau. Je la donnerai à ma mère, elle saura quoi en faire - elle est couturière. Au moment de quitter la place du marché, vide, éclairée par quelques lanternes, ma peau de chat sur l'épaule, je me fait intercepter par un drôle de bonhomme. Il est petit, assez gros, chauve et il a une moustache ridicule. En fait, il est entièrement ridicule. Je me retiens de rire et lui demande ce qu'il me veut. - Un service, il me répond. Je suis intrigué. Un service? Un service de quoi? Il veut un animal en particulier? - Un petit service, précise t-il. En fait, c'est toi qui est gagnant dans l'histoire. Rejoins-moi ici dans une petite heure et tu auras beaucoup d'or. Il a dit le mot "or"? Je l'écoute encore plus attentivement. - Alors, ça te va? - Bien sûr que ça me va! je lui réponds. Pendant que j'ai dit ça, une question à résonner dans ma tête. "Pourquoi je serai payé pour venir ici dans une heure?". Je mis très vite cette question de côté. De l'or! Il m'a pas dit combien mais c'est de l'or! Je revins une heure plus tard, au même endroit. Il n'y avait personne. C'est un angle de rue, un petit chemin passe entre deux manoirs. Soudain, j'entends un appel à l'aide venant d'une des maisons. Je lève la tête, croyant avoir rêver. L'appel à l'aide se répète. Cette fois-ci je n'ai pas rêver. Il y a bien quelqu'un qui appel à l'aide! Que dois-je faire? Prévenir la garde? Il n'y a aucun garde qui passe ici, je devrais aller loin pour en trouvait un. Je me décide donc d'aller porter secours moi-même à la femme - car c'est une voix de femme - qui est en danger. Lorsque j'arrive devant la maison, je voit la porte défoncée. Je m'engouffre à l'intérieur de la maison. Je me précipite dans les escaliers, ouvrant toutes les portes jusqu'à trouver celle de la chambre de la femme. Elle était morte sur son lit, égorgée. Je m'approcha d'elle. Elle est belle avec ses yeux bleus, ses... Stop. Cette femme vient de mourir, c'est pas - ce n'est plus - le moment de l'admirer. Je regarde la chambre. C'est une chambre immense et magnifique, remplie de vases en or. Sur la table de chevet, je vois une bourse remplie d'or. Après une hésitation, je décide de ne pas la prendre. Ce serait bête de se faire accuser pour rien. Au moment où je me décide à appeler la garde, une voie, forte et grave, m’arrête net. Je me retourne doucement et voit deux gardes armés de deux épée en fer. Il n'ont pas l'air de vouloir rire et la femme n'a pas l'air de vouloir se relever et dire "C'est pour rire!", ce qui d'ailleurs serait fort improbable. La vérité, pour les gardes évidemment, c'est que je viens de rentrer par effraction dans une maison avant d’assassiner la maîtresse de maison. Un des deux gardes s'approche de moi et me met un coup de pied dans le ventre. Je m'étale par terre, le souffle coupé. Pas question de résister comme j'ai résisté devant les chats d'eau, cela ne fera qu'aggraver mon cas. L'autre garde me relève - par les cheveux, ça fait mal - et me met des chaînes autour des poignets. Ils me font avancer et m'amènent - après plusieurs minutes de marche bien sûr - au cachot. Ils me disent que je serai juger demain et me donnent un bout de pain sec et de l'eau. Je regarde ma nourriture d'infortune en pensant que je venais juste de devenir riche. Je ne touche pas à mon repas. Je mets mes mains dans mes poches et ma main gauche entre en collision avec un morceau de papier froissé. Je le sors vite de ma poche, le défroisse et le lit. L'écriture est très calligraphiée, comme si le Gouverneur lui même avait écrit la lettre.

Il y avait de l'or partout dans la chambre, j'espère que tu t'es bien servi.


Pour terminer la lettre, une tête de personne souriante est dessinée en bas à droite. C'est la première fois que je voyais quelqu'un signer ainsi. Et je sais parfaitement qui a écrit cette lettre. L'ordure - plus le bonhomme - ridicule qui m'avait promis de l'or...

Le jour se lève. Les cris des autres prisonniers aussi. J'ai affreusement mal dormi. J'ai pensé toute la nuit à ce qui allait m'arriver. Est-ce que je pourrais au moins parler à ma mère? Lui dire que c'est pas moi? Que quand je suis arrivé la femme était déjà morte? J'en doute. Mais l'espoir fait vivre... donc je n'ai plus de vie... Un garde arrive. Il n'a pas de casque celui-là. Il me saisit et je ne peux m'empêcher de dire quelque chose. - Vapauta! je lui crie. Il me répond pas un coup de genou dans le ventre. Le deuxième en deux jours... Il me met des chaînes aux poignets et me fait avancer, devant les exclamations des autres prisonniers. Nous allons dans le bâtiment où les personnes ayant fait une faute grave sont jugées. La honte me submerge sur le trajet, quand tout le monde jette des regards noirs - et pas que - sur moi. Même moi je commence à douter de mon innocence. Toutes les preuves sont contre moi... Sauf une! Je viens juste de me rappeler du bout de papier trouvé dans ma poche! Je n'ai pas assez de preuves pour condamner l'autre ordure mais je peux prouver mon innocence! Rempli d'espoir, je marche la tête haute vers le lieu qui va changer ma vie... mais je ne le sais pas encore. A l’intérieur, il y a plus de monde que prévu. Tout est rempli! Le garde me pousse vers la barre des accusés. Le juge dit toutes les sentences qui sont retenues contre moi. Quand je peux enfin parler - une trentaine de minute après - c'est à moi de faire le malin avec mes preuves. Enfin ma preuve. Je lui montre le bout de papier, lui raconte l'histoire de l'ordure ridicule, le service qu'il m'a demandé et pour terminer l'appel à l'aide. Le juge semble étonné d'abord, puis appelle un témoin. Un témoin? A quoi ça servirait? Et puis là je le vois. Le témoin. C'est la personne qui m'a dit de le rejoindre! Si il a tout fait pour me faire accuser, alors il va là encore mentir! Alors là, je perds tout espoir. Je n'écoute plus les discours du juge. Je ne l'entends même pas frapper de son ridicule marteau. Je me laisse faire quand le garde vient me prendre pour me ramener au cachot. Je ne réagis même pas lorsque j'entends ma mère crier mon nom. Juste la sentence qui résonne dans ma tête. "Tu deviendras esclave!" a prononcé le juge.