Utilisateur:Esphera

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
esphera35160
Pseudo
esphera
Prénom IRL
Marc
Âge IRL
19 ans





Description

Physique:
Jonàs est un homme que l'on pourrai qualifier d'élancé, mesurant un bon mètre soixante-dix pour 65kg. Il a un visage fin et expressif mit en valeur par des yeux bleu ciel qui laissent aussi bien transparaitre sa naïveté que son honnêteté. Ses cheveux sont d'un brun-roux qu'il coupe assez court, habitude dictée par son apprentissage dans la verrerie. Sa peau blanche est immaculée hormis sur son bras droit, ou l'on peut apercevoir la trace d'une brulure si l'on regarde avec beaucoup d'attention.

Intellectuel:
Personne loyale et honnête, Jonàs est également une personne rêveuse et naïve. Individu cultivé, il sait se méfier des bonnes personnes et se contrôler pour éviter d'avoir des ennuis. D'une prudence quasi maladive, il esquive les personnes qu'il juge nuisibles ou dangereuses, à juste titre ou pas. Néanmoins sa nature sanguine lui joue régulièrement de mauvais tours. Il lui arrive souvent de s'emporter violemment, que la cause en vaille la peine ou pas. Il sais tout de même être juste et ne frappe jamais, sauf en cas d'attaque de l'adversité. Économe de part son père, il hésite à utiliser son argent et peut mettre énormément de temps avant de se décider sur un achat. Facile à énerver ou à déstabiliser, il passe souvent pour le simplet. Mais s'il vous autorise à pénétrer dans son atelier, vous ne le reconnaitrez plus. Calme, patient et sûr de lui, il est capable de vous parler de la verrerie pendant des jours. Il est alors d'humeur excellente et vous pouvez tenir avec lui des discours plus qu’intéressants.

Qualités


-Loyal
-Honnête
-Juste
-Patient (uniquement quand il doit travailler du verre)
-Tolérant
-Prudent

Défaut


-Naïf
-Sanguin
-Rancunier
-Économe
-Impatient (hors de sa verrerie)
-Méfiant paranoïaque(se méfie de tout depuis son enlèvement)
-A peur du noir( lui rappelle son enlèvement par Les chasseurs d'esclaves)

Choix


Verrier : A étudié la verrerie dès son plus jeune age et s'est perfectionné au fil de ses expériences à La Capitale.
Éducation : Issue d'une petite bourgeoisie, Jonàs a pu étudier les mathématiques, ainsi qu'apprendre à lire et à écrire.
Art: Pendant son esclavage, il a étudié en même temps que la fille de son maître l'art et particulièrement le dessin, qu'il a transposé sur sa verrerie.

Histoire

Il fait sombre et humide. J'entends des grincements, le bruit des vagues contre une coque. La tête à deux doigts d'exploser, je me redresse péniblement. Ces chaînes me creusent la chair aussi cruellement qu'une lame. Si un jour une personne m'avait dit que je finirai ainsi, je ne l'aurai probablement pas cru. Pourtant tout cela est réel, effroyablement réel, et tous cela a commencer parce que je n'ai pas fait attention, une fois de plus... Désormais alerte, je remarque enfin que je ne suis pas seul. Plusieurs personnes me dévisagent avec curiosité. Mais je décèle autre chose dans l’éclat de leurs yeux: une peur quasi animale, non pas de moi, mais d'autre chose. Je me lance alors en leurs demandant ou je me trouve. La réponse est instantanée : dans la cale d'un navire d'esclave voguant vers une destination inconnue. Je me recroqueville dans mon coin, désormais habité par la même peur que les autres, la peur de cette destination ou tout peut arriver, et en général, être dans la peau d'un esclave n'est pas le meilleur moyen de découvrir une région du monde.

Dire que j'aurai pu être une personne libre et heureuse. Tout était de mon côté. Dès mon plus jeune âge j'étais déjà curieux comme il ne devrait pas être permis. je suivais mon père partout dans son atelier. un jour, le suivant de trop près, je me brûla tout le bras droit après avoir renverser un récipient de liquide en fusion. Je me rappelle encore de la douleur fulgurante, des larmes que j'ai versées, du cri d'horreur de mon père et du regard éperdu de douleur de ma mère. Pour me distraire pendant ma convalescence, elle me dessinait de magnifiques créatures. C'était si beau ... Presque autant que sa grâce quand elle tirait à l'arc. Extrêmement précise, elle pouvais faire mouche sur un minuscule oiseau à plus de cent pas de distance. je n'ai jamais tiré aussi bien qu'elle, j'ai toujours été d'une grande imprécision, malgré toute ma bonne volonté. Elle se moquait gentiment de mes déboires en me disant qu'un "grand échassier" ne pouvait pas savoir tirer à l'arc et mouler du verre. C'est ainsi que m'appelait ma mère pour me taquiner, ce qui finissait très souvent par un éclat de rire cristallin et avec un regard bleu vif brillant de plaisir et de joie. Je me rappelle aussi mon apprentissage avec mon père, aussi bien la cuisson du sable que le moulage et le soufflage. J'adorais dessiner les œuvres de ma mère sur les bouteilles, les verres ou encore les petites sculptures que je réussissais, assez peu nombreuses à mes débuts. Mais je n'ai jamais eu vraiment le temps de m'exercer avec lui. cette fichue verrerie qui s'est installée à quelques maisons de nous a finit par nous ruiner, et il n’était plus possible de vivre à trois. Je partis alors en direction de la Sublime Capitale, cité de toute les merveilles, accompagné d'un maigre baluchon, d'une lettre de recommandation pour son ami verrier et de l'amour de ma mère. Je me rappelle aussi bien du long voyage de Fort-Bais à Capitale, de l'honnêteté de l'ami de mon père et de sa compétence, il fut un formateur hors du commun auprès duquel j'appris beaucoup. Mais le destin semblait m'en vouloir et il en décida autrement. Alors que je sortais de l'épicerie avec mon sac de provision pour la semaine et que je me dirigeais vers la verrerie, je tomba nez à nez avec un gros costaux. Je n'avais jamais vu une telle montagne de muscle, il était vraiment effrayant. Au lieu de m'enfuir, je le regardais stupidement. Et la, sans même un mot, il me prit par le bras et m'envoya valdinguer dans une ruelle sombre juste à coté de l'artère principale. C'est alors que je vis ces hommes. habillés de vêtements noir, ils me regardaient avec un sourire qui n'augurait rien de bon. Baissant mon regard, je remarqua alors qu'ils tenaient des cordes et des massues. Tout fut d'un coup limpide pour moi: c’était des chasseurs d'esclaves. Des crapules sans âme qui capturait des citoyens ou des personnes malchanceuses pour les revendre en tant qu'esclave. Ma liberté était en jeu, et je savais que si je ne sortais pas rapidement de ce traquenard, j’étais sûr de finir esclave, je sortis mon couteau de ma botte et je le brandis au visage du premier ruffian qui se jetait sur moi. J’opérais un replis vers la sortie de la rue, mon sac de provision sous le bras et le couteau dans la main, le front ruisselant de sueur. Mais ces hommes étaient décidés à me capturer. D'un coup de couteau j’éborgnais un de ces types qui porta les mains à son visage en hurlant. J'avais peut être une chance, mais je reçu un coup formidable derrière la tête. Un flash blanc, puis l'obscurité.

Je me souviens encore de mon réveil dans cette cage sur le marché des esclaves, et de cette mise aux enchères scandaleuse, puis de mon "achat" par un riche bourgeois. Mes parents ont toujours été contre l'esclavage qu'ils jugeaient inhumain, et je comprenais facilement leurs point de vue. Mon "maître" m'a assigné à sa fille en tant qu'homme de compagnie, en précisant bien qu'à la moindre bévue de ma part, je souffrirais. jugeant que j’étais suffisamment intelligent, il m'assigna la tâche de surveiller sa fille, ainsi que ses cours, et naturellement de me plier à ses moindres caprices sauf s'ils étaient contraires à ses propres ordres. Grande amatrice d'art, elle dessinait avec talent et sculptait avec professionnalisme. Persuadé que mon avenir ne serait pas d'être esclave, conjugué à ma curiosité quasi-maladive, j'en profitais pour étudier en même temps qu'elle l'art. Voyant que je m’intéressais de près à ses études et que mon apprentissage améliorait mes compétences d'aides à sa fille, son père ne fit rien pour m'empêcher d'apprendre. Malgré ses talents, cette fille avait un caractère exécrable et un comportement vicieux envers les gens, hormis ses parents et ses amis. traité à peine mieux qu'un tas d'ordure, je devais encaisser insultes et punitions, justifiée ou non, sans frémir. Je frissonne dans mes chaînes en repensant à cette petite peste cruelle. Je me demande comment j'ai bien pu résister à la tentation de l'étrangler. La réponse à cette question est simple, et je me rappelle encore d'une personne ayant subit cette réponse. Il y a trois ans de cela, j'étudiais avec la fille dans sa chambre l'art, quand je vis débouler dans la pièce une douzaine de gardes. Ils se jetèrent sur moi et m'enchaînèrent en me menaçant de leurs lances. La fille, éberluée, avait alors demander la raison de leurs acte. C'est ainsi que j'appris que le cuisinier avait chercher à tuer son père et de s'enfuir. L'homme avait été maîtrisé avant d'accomplir son acte et arrêté. De ce fait, tous les esclaves devaient être sous surveillance constante. Me relevant, j'avais demandé de me retirer toute ses chaînes, et qu'ils pouvaient me surveiller, car l'assassinat ne faisait pas partie de mes capacités. C'est à ce moment la que je j’aperçus par la fenêtre le cuisinier en question, grand gaillard de ma taille mais autrement plus costaud que moi, enchaîné, être conduit sous bonne garde à la prison la plus proche, sûrement pour plusieurs années. Assis en tailleur, je laisse ce souvenir s'estomper de ma mémoire. C'est l'un des moment ou j'ai le plus crains pour ma vie, et ou j'ai vu que même si c’était difficile, l'évasion était possible. Bon sang ce que je déteste cette cale puante, encore plus que ces autres esclaves qui me regardent avec un air de cochon sur le point de se faire égorger. Dire que si j'avais été plus malin pour mon évasion, ou que je n'avais pas chercher à m'évader, je serai sûrement hors de cette histoire maudite.

Mon évasion date de peu. Avec plusieurs esclaves, nous avions prévu de nous échapper en prétextant aller chercher du bois pour la cheminée. Nous avions tout prévu, aussi bien les rondes des gardes jusqu'au clés du portail. Je me rappelle nettement avoir quitté la maison pour aller chercher du bois sur le tas dehors, accompagné d'autres esclaves. Ensemble, nous avons assommés le garde nous surveillant, avions évités les tours de gardes et ouvert la porte. Enfin hors du domaine, nous avions couru au plus loin de cette maison maudite ou un travail d'esclave tout aussi maudit nous retenaient, nous étions enfin libre. Mais notre joie fut de courte durée. Surgissant de l'ombre comme des fantômes, des cavaliers se jetèrent sur nous. Avec l'énergie du désespoir nous nous défendions, mais nous n’étions pas des soldats, justes des hommes fatigués voulant la liberté. Je fus chargé par un de ces cavaliers et je reçu un coup magistral à la tête me faisant plonger dans ces mêmes ténèbres qui m'avaient condamné à l'esclavage. Quand je repris enfin conscience, j’étais enchaîné, et face à une dizaine de potences, sur lequel était pendu chacun des membres de l'évasion. le bourgeois s'accroupit alors en face de moi, avec un faciès tellement déformé par la rage qu'il n’était plus guère humain. " je t'ai vendu, puisque tu ne supportais plus la vie sécurisée, maintenant je te laisse entre leurs mains, et j'espère que tu souffriras mille morts". Se relevant, il s’éloigna d'un pas furieux. Désespéré, j'éclata en sanglot. Pourquoi tout cela? Comment pouvait-on être aussi immonde, aussi peu humain... Un garde s’était alors approché et d'un coup presque nonchalant de sa lance, m'avait assommé sans autre forme de procès. Maintenant je suis dans cette cale, ou je sais que désormais le destin ne m'autorisera jamais a vivre en paix. Je n'aspirais qu'a avoir une vie simple et heureuse, pourquoi tout cela? pourquoi tant de malheur en si peu d'années... Maintenant, j'approche d'une destination inconnue, avec des maîtres sûrement bien plus violent et méprisant que mon ancien propriétaire. J’espère encore pouvoir m'échapper. Après tout, mon nom est D'Esphera, un dérivé du mot "espoir" selon mes parents, alors jouons cette carte au bout, et j’espère que mon dernier sursaut d'espoir n'est pas futile...

On remarque toujours qu'une chose nous tiens à cœur quand elle disparait...