Utilisateur:Gaenor rivelen

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
S0CRATE
Âge IRL
19ans





Description

Gaenor Rivelen, Canatanais de bientôt 40 ans, n'est pas très imposant avec son 1.76m et ses 65kg. A force de travailler de vivre dehors, il possède un teint de peau plutôt hâlé. Il n'est pas spécialement beau, ne s'occupant que peu de son apparence. Ses traits fins lui donne un air plutôt jeune. Chassant souvent et faisant régulièrement de l'escalade, Gaenor est en bonne santé et condition physique.

Gaenor était autrefois un homme jovial et joyeux, bien que parfois un peu dur envers ses proches et lui-même. Les événements des ces derniers mois ont profondément changé son caractère, le rendant solitaire et parfois très acerbe et critique envers les autres.

Aptitudes

  • Grille Arc.pngChasse:

La chasse étant ce qui permettait au père de Gaenor de faire vivre sa famille, il l'apprit très jeune à son fils afin qu'il l'aide et qu'il puisse lui aussi un jour nourrir sa famille.


  • Grille Hachette en Bois.pngCombat:

Son père lui enseigna les bases du combat avec une hache, la famille Rivelen ne possédant pas d'épée. Savoir se battre un peu, ça peut toujours être utile.

  • Arc: Amateur
  • Hache: Amateur
  • Epée: Inexistant
  • Dague: Inexistant
  • Lance: Inexistant
  • Hache de guerre: Inexistant
  • Marteau de guerre: Inexistant


  • Grille Corde.pngEscalade:

Enfant, Gaenor jouait souvent en grimpant sur les murs et les maisons basses de son village natale. Quelques années plus tard, un ami de son père lui enseigna correctement l'escalade.

Talents

Patient: La chasse enseigna de nombreuses choses à Gaenor, notamment la patience. Son père lui disait souvent:"Si t'es patient, l'gibier viendra directement à toi, mais si t'es impatient et que tu l'poursuis, il fuira."

Attentif: Tout comme pour la patience, la chasse lui enseigna aussi à être attentif aux détails qui l'entourent, comme des traces de pas ou des brindilles brisées.

Confiant: Gaenor est un homme confiant, il connaît ses limites et sait ce qu'il peut faire et quand il doit s'arrêter.

Physique: Malgré son âge, Gaenor est endurant et possède encore en bonne condition physique.

Loyal: Gaenor est quelqu'un de très loyal. Il tiendra toujours ses promesses et n'est pas du genre à trahir les gens.

Défauts

Solitaire: Gaenor n'est pas quelqu'un de très social, en partie dû à son tempérament de chasseur. La mort de son unique enfant et de sa femme n'ont pas beaucoup aider, ne faisant que renforcer sa nature solitaire et silencieuse.

Dépressif: Lorsque sa femme tomba malade ou lorsque son fils fut blessé, Gaenor fit tout pour essayer de les sauver, à chaque fois en vain. Aujourd'hui, il est un peu dépressif, surtout lorsque des éléments de son passé refont surface.

Dur: Il ne ménage pas ses mots, il dit se qu'il a sur le cœur sans détour. Mais les événements récents l'ont rendu acerbe, critique, et ce de manière un peu trop excessive...

Intérêts culturels et goûts [WIP]

Bientôt...

Histoire

RolePlay :


<= La mort d'Elena =>


Il fait sombre, le vent souffle, glacial et cinglant, tentant de s’infiltrer par les interstices des murs. La tempête a déjà déposé une importante quantité de neige au sol, rendant la marche difficile et traîtresse. On ne voit pas à plus de cinq mètres.

Une petite ombre, emmitouflée de couvertures pour se tenir chaud, se déplace avec peine dans le blizzard. Elle longe les murs, Un bras devant le visage pour se protéger de la tempête, l'autre collé à la poitrine, tenant un petit paquet. Arrivée à une petite intersection, elle s'arrête, hésitante. Elle regarde autour d'elle, perdue, tentant de retrouver son chemin. Elle a beau eu fait le chemin des dizaines de fois et connaître le petit village comme ça poche, le blizzard change tout, rendant les lieux les plus familiers totalement étrangers. Elle reste là un moment avant de se décider pour le chemin qui monte. Après quelques instants, Elle reconnaît la ruelle et se dirige d'un pas rapide et assuré vers une petite chaumine au centre du village. Elle ouvre la porte avec peine, le froid rendant les gonds difficile, et entre précipitamment à l'intérieur, refermant aussitôt la porte pour ne pas laisser le froid entrer.

La chaumine ne comprend qu'une seule pièce, où brûle un agréable feu dans la cheminée, ainsi qu'une petite mansarde. Elle est décoré sobrement. Il n'y a pour seul mobilier qu'un grand lit, une table et quelques tabourets ainsi qu'une étagère et des arcs accrochés au mur. En voyant son fils rentrer, Gaenor se lève à moitié, une lueur d'espoir dans les yeux. - Alors? questionna-t'il. - C'est tout bon P'pa, l'apothicaire n'a pas été content que j'le réveille si tard, mais il m'a donné des trucs à faire bouillir. Co.. comment elle va? Gaël regarda sa mère, allongée dans le lit. Son teint était pâle, ses traits maigres et de la sueur perlait sur son front. - Pas bien, alors fais vite bouillir ces trucs! dit Gaenor en faisant un grand geste pressé vers le feu. Il s'exécute immédiatement, se dépêchant de faire infusé un des sachets d'herbes médicinales. Une fois la concoction prête, il l'apporta à son père qui aida Elena à la boire. Bien que le liquide soit très amère, elle n'a pas la force de protester ou de grimacer. - t'en fais pas ma chérie, avec ça t'ira mieux. Lorsqu'elle eu tout bu, Gaenor la réinstalla le plus confortablement possible, puis se tourna vers son fils. - Y'a plus rien à faire pour l'instant, va t'coucher, faut qu'tu dormes. Gaël hocha de la tête et monta à la mansarde, là où se trouvait sa couche. Il s'installa chaudement dans ses couvertures et s'endormit rapidement, épuisé.

Gaenor resta encore un moment au chevet d'Elena avant de finalement se décider à se coucher lui aussi. Il dormit d'un sommeil léger, peu reposant, se réveillant souvent. Il se réveilla une fois de plus et comme à chaque fois, il mit une main sur le front de sa femme avant de contrôler sa santé. La fièvre avait baissé, trop baissé... Il colla alors son oreille contre la poitrine d'Elena, là où se trouve le cœur, mais il n'entendit rien, aucun son, aucun soulèvement. Il prit une profonde inspiration et resta un moment ainsi avant de finalement se lever et se dirigea vers la mansarde.

Une main secoua doucement l'épaule de Gaël, le réveillant. Il se retourna et vit son père accroupi au bord de sa couchette. Aux yeux rougis de Gaenor, il comprit que quelque chose n'allait pas... Aucun son ne sorti de sa bouche, bien qu'elle fut grande ouverte. Son père le prit dans ses bras et le serra contre lui, des larmes coulant sur ses joues. - T'en fais pas, elle a pas souffert... Gaël éclata en sanglot, il ne retint pas ses larmes. Ils restèrent ainsi un moment puis Gaenor le relâcha et dit doucement: - Viens, allons prié pour son âme, demain, nous lui f'rons un collier. Son fils hocha simplement de la tête, tant la boule dans sa gorge lui faisait mal. En descendant dans la salle principale, il l'a vit, allongée dans le lit, le corps recouvert par une couverture. Seule sa tête dépassait, pâle, mais sereine se dit-il, comme si elle était partie dans son sommeil. Ils s'agenouillèrent tout deux au bord du lit et, se tenant la main, fermèrent les yeux et firent une prière qui dura de longues minutes. Une fois que chacun d'eux eu fini, ils lui firent un dernier adieu puis Gaenor remonta la couverture sur le visage de sa femme avant de prendre Gaël dans ses bras une nouvelle fois, le serrant contre lui.


<= Le marché de Breithe =>


Le soleil était haut dans le ciel bleu azur, rayonnant sur tout le massif canatanais et dégageant une agréable chaleur pour cette fin de saison du Thermidor. Dans Breithe, particulièrement au marché, les gens s'affairaient, n'oubliant pas que la froide saison du Nivôse était proche et qu'elle ralentira toutes les activités. La place était bondée, Gaenor, portant un grand sac rempli de rouleau de fourrure, se déplaçait avec peine dans cette foule. Les marchands étaient pratiquement les uns sur les autres, présentant leurs produits sur de beaux étalages ou parfois à même la terre. Un peu à l'écart du marché, deux Canatanais jouaient de la musique tandis que vers le centre un crieur annonçait une épidémie à Huratelon.

Gaenor n'y prêta pas attention et fit comme à son habitude, se dirigeant vers l'une des extrémités du marché, à la recherche de son acheteur habituel, un vieux Canatanais un peu ronchon mais qui achetait les fourrures à bon prix. Il ne mit pas long à le trouver, comme la dernière fois, son stand s'était agrandi, visiblement les affaires allaient bien. Il se dirigea vers le marchand et déposa son sac devant l'étalage. - B'jour, j'vous apporte mon dernier stock d'fourrures avant la saison du Nivôse, dit-il en ouvrant son paquetage et en présentant les rouleaux au Canatanais. Le vieil homme se pencha au-dessus de son stand sur la pointe des pieds afin de regarder le contenu du sac. Il était petit et maigre, une carrure en somme assez frêle. Sur sa tête il ne restait que quelques mèches grises et hirsutes. Il était peu soigneux de sa personne et laid avec des dents qui manque et un gros nez rouge à force de boire des boissons alcoolisées. Toute sa vie il avait été plus intéressé par la boisson et les affaires que par les femmes. - C'est la même qualité qu'les autres fois? Faites voir. Gaenor sorti une des fourrures de son sac et la tendit au marchand qui la saisit, l'observant sous tous les angles. - Ça ira, même prix qu'd'habitude. Rivelen lui donna le reste des rouleaux de fourrures en échange d'une petite bourse de pièce puis partit en le saluant. - Au revoir! Le vieil homme, trop ronchon, ne répondit pas, grommelant une phrase incompréhensible dans sa bouche avant de se tourner vers un client.

Désormais libéré de sa charge, Gaenor Rivelen se déplaçait avec plus de facilité dans la foule. Il commença à faire le tour du marché à la recherche de divers produits dont il aurait besoin durant la saison du Nivôse. Il s'approcha d'un marchand d'épices dont l'étalage était rempli de sacs contenant des poudres de couleurs rouge, jaune ou orange ainsi que des herbes et du sel. Il en acheta une bonne quantité, n'ayant pas prévu de revenir avant la saison du Brumaire. Il acheta aussi de la farine à un marchand un peu plus loin ainsi que quelques produits dont il avait besoin.

Une fois ses achats terminés, il se dirigea en direction de l'auberge où il restait, le temps de son passage à Breithe. C'est alors qu'il la vit, une petite vieille dame au dos courbé vêtue d'une robe usée, entrain de voler du pain à un boulanger alors que ce dernier avait le dos tourné. Gaenor n'hésita pas une seconde et se dirigea d'un pas ferme vers elle et lui attrapa le poignet. - Z'avez pas honte sale voleuse? - Mêlez vous d'vos affaires et lâchez moi! dit-elle en essayant de libérer son poignet. La dispute attira l'attention du boulanger qui se retourna, les regardant d'abord incrédule puis d'un air sévère lorsqu'il compris ce qu'il se passait. - Hé! Rendez moi mon pain voleuse! Rivelen prit le pain des mains de la vieille dame et le tendit au boulanger qui le prit sans délicatesse. La vieillarde regarda l'homme qui l'avait attrapé d'un air furieux, lui crachant presque ses mots au visage: - Vous croyez qu'c'est aussi facile pour moi d'trouver d'quoi m'nourrir comme vous, fichu chasseur, cracha-t'elle, ayant avisé la tenue et l'arc de Gaenor. Il l'observa un moment en silence sans lâcher son poignet, puis se tourna vers le boulanger. - Combien le pain? - Trois pièces. Gaenor Rivelen lâcha la vieille dame et farfouilla dans sa bourse avant d'en sortir 6 pièces. - J'en prends deux. Le boulanger lui passa deux gros pains ronds en échange des pièces. Gaenor les donna à la vieillarde. - Tenez, dit-il, puis s'éloigna sans rien dire. La vieille dame le regarda partir, surprise, puis, affamée, commença à manger l'un des pains.


<= Le départ =>


La pièce était plongée dans l’obscurité, la porte et les volets étant fermés. Seul un peu de lumière émanait des braises rouges et mourantes du foyer ou filtrait d'une fente sous la porte. L'air était lourd, sentant le renfermé et la sueur, le rendant presque suffocant. On frappa du poing contre la porte, pas de réponse. Une minute s'écoula, sans un bruit, puis le poing se refit entendre, plus insistant, et joint cette fois-ci d'une voix forte: - Ouvrez, on sait qu'vous êtes là! Aucune réponse, aucun bruit, puis on entendit un bruit sourd contre la porte, la faisant trembler, un second suivi et au troisième elle s'ouvrit violemment laissant entrer trois serviteurs armés de l'Edele. Le bâtiment fut inondée de lumière, dévoilant une pièce sens dessus dessous. Le sol était jonché de bouteilles d'alcool vides, le mobilier était renversé et ça et là traînaient des bandages couverts de sang. Au centre de la pièce était assis un homme, sale, mal rasé, le regard perdu sur le feu mourant, serrant contre lui un arc d'enfant. Un des serviteurs armés vint se placer devant lui: - Rivelen, z'avez toujours pas payé vos dettes, l'délai est passé, savez c'que ça veut dire, z'allez être vendu comme esclave pour les rembourser, dit-il d'un air presque mauvais. Gaenor resta un moment immobile puis leva lentement la tête vers l'homme, des larmes coulaient sur ses joues. - Mon fils était tout c'qu'il m'restait, répondit-il d'une voix faible et rauque. L'un des serviteurs armés lui attrapa le bras et essaya de la mettre debout, en vain, Gaenor ne fournissait aucun effort pour se lever. - L'est mort maintenant, ça sert plus à rien alors levez vous et suivez nous. Un second serviteur vint aider le premier et ils traînèrent un Gaenor hagard hors de chez lui, le faisant grimper sans ménagement dans une charrette avant de lui passer les fers. Le dernier serviteur armé prit le cheval qui tirait la charrette par la bride et ils partirent en direction de Breithe.

Tout au long du voyage, Gaenor Rivelen resta dans le même état, revivant deux instant de sa vie: La mort de son fils, son dernier regard avant que la vie ne le quitte, laissant son père désemparé au bord du lit et la chasse, la dernière chasse qu'il fit avec son fils, celle où un sanglier chargea Gaël par derrière, lui perforant le foie de sa défense et le jetant mortellement blessé dans des fourrés. Il se remémora les derniers jours de son fils, se revoyant entrain de le soigner, d'essayer de cicatriser cette plaie avec divers onguents, sans résultat. Petite à petit, le sang et la vie quittaient son corps alors que tout était fait pour le sauver. Tous les biens et les maigres économies avaient été aspiré par cette blessure, sans la boucher. A la mort de Gaël, son père vendit la maison afin de payer une partie de ses dettes ainsi que l'enterrement.

Aujourd'hui, l'histoire de Gaenor Rivelen le chasseur Canatanais s'est terminée, demain s'écrira celle de Gaenor Rivelen, esclave en partance pour Fort Lointain... Utilisateur:Gaenor rivelen/RP