Canatan

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Niché entre le gigantesque Royaume Central, la Grande Huratelon et la Nation Adaarionne, le Canatan est une petite nation, humble et discrète, ayant fait pleine allégeance au Royaume Central - et l’honorant depuis avec une loyauté farouche. Héritier d’une longue histoire de tribus à la culture guerrière, la petite nation forestière a totalement abandonné son culte polythéiste passé pour adopter la religion Monachiste, bien qu’une minorité d’entre eux, sous l’influence de la Grande Huratelon à sa frontière, pratiquent la religion Phalangiste. On retrouve d’ailleurs bon nombre de Butenais, ces Canatanais expatriés aux alentours de leur petite contrée. Une nation de gens simples, travailleurs de la terre à la réputation d’excellents chasseurs, fournissant régulièrement des légionnaires aux armées du Royaume. Le loyal Canatan a récemment payé un lourd tribu dans les conflits qui ébranlèrent le Royaume Central, avec la mort de leur dirigeante, l’Haadaed Lysje Cadfan, qui protégea le désormais-Roi Cédric Adagan et lui permit d’obtenir le trône.


Canatan

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Administration
Forme de l'état Monarchie élective
Capitale Breithe
Dirigeant Lysje Cadfan
Religion Monachisme
Monnaie Roye
Langue officielle Capitalin
Géographie
 
Démographie
Population totale 300 000 (Canatan autonome seul) / 600 000 (butenais et diaspora compris)
Gentilé Canatanais(e)
Présence qadjaride Honarmide





Attention le background de cette nation risque d'évoluer après la création de votre personnage





Territoire

Le Canatan ne possède pas de territoire indépendant. Il fait partie intégrante du Royaume Central. Sa capitale traditionnelle est située à Breithe.

Le Canatan en lui-même se compose aujourd’hui du massif canatanais dans le nord-est de l’Aon et d’une partie occidentale du Bogen. En outre, on trouve le territoire frontalier du Butenlan qui rassemble des canatanais se reconnaissant comme tel et présents en minorités significative dans l’est de l’Aon, le nord-ouest du Greistal, l’ensemble du Bogen et l’est des Marches.
Carte de l'ancien monde

Principales villes

  • Breithe: capitale et unique ville du Canatan autonome.
  • Loghéans: plus proche ville capitaline du Canatan, Loghéans possède une importante communauté canatanaise de “butenais” qui continue d’entretenir de forts liens avec le Canatan.
  • Roskilde: bien que ne faisant pas partie du Canatan, cette ville est fortement liée au Canatan et une importante communauté canatanaise de “butenais” y vit. Cela en fait en quelque sorte la deuxième ville canatanaise en nombre.

Attributs

Nom

Le mot Canatan est une forme capitalinisé de l'ancien nom de Can' Atanen qui était le nom de la confédération des tribus canatanaises dans la langue locale. Il signifierait « peuple des rivières » mais le canatanais ancien n'ayant laissé que peu de traces écrites, la traduction est incertaine. Cependant, l'orthographe et la prononciation capitalinisés se sont fermement établis.

Emblème

Emblème canatanaise

L'emblème traditionnel du Canatan est composé de trois oeillets canatanais violet sur fond vert.

Symboles

  • Arc : l'arc est parfois utilisé au Canatan pour symboliser le pouvoir et notamment le pouvoir des eledes.
  • Collines et forêts : paysage naturel du Canatan, les collines couvertes de forêts sont considérés comme un bon symbole de la région.
  • Daim: le daim est un animal typique du massif canatanais et est souvent associé à l’imagerie du Canatan.
  • Oeillet canatanais : plante emblématique de la région, l'oeillet est depuis des siècles le symbole par excellence du Canatan.

Historique

Cette section doit être complétée en fonction de différents approfondissements de l’histoire continentale.

Le Canatan dispose d’une histoire ancienne et était à l’origine une confédération tribale et guerrière dont l’influence variait au fil du temps sur le Bogen, l’Aon, les Marches et le Greistal. Cependant, pressés de toute part par leurs voisins, le Canatan a rapidement été limité au Bogen et à l’actuel massif canatanais et devint un état client de l’Empire Suuri. A la chute de cet empire, le Canatan ne s’est jamais vraiment rétabli comme force puissante et fut rapidement conquis par le jeune Empire Central.

Intégré dans l’Empire Central, le Canatan a été progressivement réduit, le contrôle de certaines provinces passant à d’autres entités comme la province d’Aon, la province des Marches et ce qui deviendra par la suite les Possessions durant la période de diffusion du monachisme. Ces territoires constituent avec une partie des rives greistalières de l’Anel ce qui est aujourd’hui considéré comme le Butenlan.

Le Canatana connu au cours des deux derniers siècles une politique d’allégeance active au Royaume Central en échange d’un certain degré d’autonomie. Ce fut notamment au cours de cette période que la garde canatanaise fut formée.

Situation actuelle

Le Canatan s’est remis péniblement des révoltes de la petite vérole en 493-494. La population a vu cependant un retour à la normal tandis que Breithe a cru en importance.
Depuis, le Canatan a vu nombre de canatanais et de “butenais” aonites participer à la guerre de succession capitaline en 512 et 513. Depuis, le Canatan semble être revenu à la normale avec notamment la reformation d’une garde canatanaise. Une forte inquiétude existait dans les années qui suivirent mais en 516, les gens pensent que le petit pays est de retour dans la routine.

Lois et organisation politique

Dirigeant

Lysje Cadfan est l’actuel Haadaed du Canatan. Elle prit le pouvoir au cours des révoltes de la petite vérole en 493 alors qu’elle était enceinte. Elle y acquit une immense notoriété et son surnom de guerrière-mère. Chose rare, sa popularité s’étendit en dehors du seul Canatan et elle se fit connaître dans l’Aon, le Greistal et la Nation adaarionne.

Son rôle au cours de la guerre de succession capitaline fut l’objet de nombreux questionnements mais il est généralement admis qu’après la désastreuse réunion des prétendants aonites, elle parvint à éviter au Canatan une participation à la guerre.

Entités politiques

Haadaed

Autrefois « roi des canatanais », le dirigeant du Canatan changea de nom pour celui d'Haadaed (un terme canatanais signifiant un individu capable de parler pour tous) afin de ne pas vexer le roi du Royaume Central. Il répond directement au Roi et au Gouverneur d’Aon et est responsable de l’organisation du Canatan. Il gère également la ville de Breithe avec quelques chefs de familles influentes.
La monarchie canatanaise est une monarchie élective. L’Heuvelsraad élit le nouveau Haadaed. Cependant, dans les faits, les changements de famille “royale” est extrêmement rare et l’on élit généralement le premier enfant de l’Haadaed. Les intrigues sont rares.

Heuvelsraad

Le Heuvelsraad constitue l'assemblée rassemblant tous les eledes du Canatan, héritage de son passé tribal. L'assemblée ne dispose pas réellement de pouvoir en dehors de l'élection de l'Haadaed. Il constitue surtout une cour de justice pour les affaires les plus graves et d'un lieu de discussion politique entre eledes et l'haadaed.

Relation avec le Royaume Central

Le Canatan fait partie intégrante de la province d’Aon et dépend, logiquement, du Gouverneur d’Aon. En tant que tel, il est soumis aux taxes et au lois du Royaume Central.

Le Canatan a une longue histoire de défaites militaires face à des forces plus puissantes tel que l’Empire Suuri, le Royaume d’Albunae ou la Première Grande Huratelon. Lorsqu’il fut complètement intégré dans le nouvel Empire Central, il choisit la tactique de la soumission et de la collaboration.
Depuis cette période, la politique des canatanais est fort simple. Elle se soumet sur tous les symboles, toutes les grandes politiques impériales puis royales afin de se faire bien voir de l’empereur (et désormais du Roi) et ainsi pouvoir conserver une autonomie dans les autres domaines dont leur culture et leurs traditions quotidiennes. De plus, le Canatan a développé un profond rejet de la corruption ou de la mauvaise gestion car chaque fois que ce genre d’affaire est survenu, cela a signifié une perte d’autonomie par rapport au Royaume.

Administration

Le Canatan est le seul territoire de tout le Royaume Central et des Etats provinciaux à être entièrement autonome vis-à-vis de l'Ordonnance. L'Haadaed est ainsi entièrement responsable de la bonne administration de la province. Il s'appuie sur les eledes ainsi que les moines de Breithe pour administrer la province, collecter les taxes, faire connaître la loi et rendre la justice.
Bien que l'administration se fasse souvent de manière orale à cause de la faible alphabétisation du Canatan et de façon très informelle, le Canatan est très bien administré et la corruption est presque inexistante. Les eledes y mettent un point d'honneur, principalement parce que chacun sait que l'autonomie du Canatan dépend du bon paiement des taxes au Royaume Central.

Pouvoir rural

Chaque village ou hameau est à la charge d'un elede qui en est responsable (mais pas propriétaire). Il agit aussi bien comme administrateur que comme protecteur et juge local. Dans les plus petits villages, l'elede est parfois remplacé par les doyens du village qui rendent compte à l'elede le plus proche ou directement à Breithe.

Militaire

Armée

Le Canatan ne possède pas légalement d’armée et, en cas de conflit, doit se reposer sur la protection de la Légion Royale du Royaume Central.
Le Canatan étant protégé par la Légion, il doit fournir des troupes à celle-ci. Cependant, le Canatan n'accueille pas de garnison et n'a pas de régiment. Ainsi, l'Ordonnance a organisé les recrues canatanaises en unités indépendantes affectées à divers régiments en fonction des besoins. Ayant remarquablement bien utilisé les atouts canatanais, l'Ordonnance organise ces unités canatanaises en troupes d'archers, d'éclaireurs ou de messagers, des domaines où les canatanais se sont révélés particulièrement utiles. Ces troupes sont naturellement excellentes dans les tactiques de guérilla. Si celle-ci sont très rarement adoptées par la légion, nombreux sont les cas où le savoir-faire canatanais a pu éviter de fâcheux échecs à la légion.

Du fait de la fidélité notoire des canatanais à la personne du Roi, il arrive parfois que le Roi s’entoure d’une Garde canatanaise, une force triée sur le volet faisant office d’aides de camp et de gardes du corps. Cette tradition fut ininterrompue sous la dynastie Ordain mais périclita, ne devenant plus qu’une force symbolique et protocolaire de quelques dizaines de soldats. Durant la guerre de succession capitaline, la garde fut dissoute sur décision du commandant de la garde royale et les canatanais expulsés du Palais Royal. Elle ne fut reformée par Thybauld de Fauxvelles qu'en 515.

Sécurité locale

La sécurité au niveau locale est assurée par les eledes assistés de quelques suivants en armes qui font office de garde. Le plus souvent, il s’agit de vétérans mais aussi de quelques chasseurs à la recherche d'un revenu complémentaire. Seule Breithe possède ce qui peut rassembler à une garde mais dont les membres sont surtout des miliciens au service de l'Haadaed et des eledes locaux.

Situation militaire

Le Canatan est globalement en paix et sa sécurité n'est troublée que par des brigands. Pour la plupart, ces brigands sont d'origine aonites et étaient surtout des braconniers. Depuis la guerre de succession capitaline, leur nombre a augmenté et beaucoup sont devenus de véritables brigands harcelant les voyageurs et attaquant fermes et villages isolés.

Religion

Le Canatan a pour religion majoritaire le culte d’Arbitrio de rite monachiste. Breithe possède un monastère et plusieurs gros villages possèdent une maison de charité ou un monastère basique.

A l’origine, les canatanais possédaient leur propre religion, un culte polythéiste. Lors de la conversion de l’Empire Central, l’Heuvelsraad et l’Haadaed ont fait le choix d’imposer la nouvelle religion de force. Plusieurs rébellions de certains chefs pieux eurent lieu dans les décennies qui suivirent mais le Canatan parvint à chaque fois à les étouffer avant qu’elles ne parviennent aux oreilles de l’Ordonnance ou de l’Empereur.

Ils conservent cependant diverses pratiques locales que les moines considèrent comme kaitusianistes. Ils ont parfois recours aux services des urramach qui pratiquent de nombreux rites désapprouvés par les autorités du Monastère Adaarion mais intègrent la figure d’Arbitrio à certaines traditions ancestrales.

Traditions religieuses spécifiques

  • Croyance dans les bestiférés: les canatanais croient très largement à l’idée que les bestiférés se transforment ou peuvent se transformer à volonté en monstres.
  • Croyance dans les fantômes: les canatanais croient en l’idée que les âmes qui ont été réunies avec Arbitrio peuvent parfois revenir dans le monde des vivants et agir en son nom pour faire le bien.
  • Spetialta: un spetialta est un animal, généralement de compagnie, qui est considéré comme étant doué d’une grande intelligence car descendant d’un animal touché par une goutte de sang d’Arbitrio.
  • Talismans canatanais: les canatanais fabriquent quelques fois des talismans qu’ils relient à divers éléments de la foi arbitrée et qui sont supposés avoir des propriétés magiques.

Économie

Le Canatan possède principalement une économie de subsistance qui lui permet de vivre en relative autarcie.

L'agriculture est relativement développée dans les basses vallées du massif canatanais. On y cultive principalement des légumes comme le navet, l'oignon, les poireaux et les salades ainsi que des fruits, en particulier la pomme. Les céréales sont généralement l'avoine, le houblon et l’orge. On y produit également de la moutarde. L'élevage est assez important et notamment centré sur la chèvre, la vache étant presque absente de la région. Les moutons sont également élevés pour leur laine, leur peau et leur viande. Le bucheronnage est très développée avec de nombreux petits domaines arboricoles qui travaillent souvent aussi à produire du charbon de bois. Le minage est très peu développée avec un nombre minuscules de petites mines et carrières familiales mais la récolte de l’argile est une importante activités dont on fabrique des briques ou de la poterie à destination des régions environnantes. La pêche se pratique dans le nord et le sud ainsi qu'aux abords des nombreuses petites rivières. La chasse est très importante et tous les animaux locaux sont pleinement rentabilisés : viande, graisse animale, plumes, peau et fourrure. Elle est très réglementée par les eledes afin de permettre au gibier de se maintenir (mais aussi de leur garantir un revenu). Le braconnage est d'ailleurs considéré comme un fléau, image encouragé par les eledes. Beaucoup de chasseurs effectuent également de la récolte de racines, baies, plantes et autres plantes sauvages dont ils font commerce. Les champignons - et notamment la truffe – sont autant cultivés que récoltés.

L'artisanat est utilitaire et traditionnel. On travaille principalement les produits de la chasse en tout genre : taille de l'os, travail de la fourrure, tannage, filage de la laine. Les canatanais produisent cependant un excellent matériel de chasse et de tir à l'arc. Les flèches et arc canatanais sont considérés comme équivalent en qualité à la flècherie qadjaride même si les produits canatanais sont bien plus classiques. On trouve un secteur de production d'alcool assez développé mais toujours à un niveau familial. A côté de ce petit artisanat, on trouve aussi tout un secteur lié à l'herboristerie, la botanique et les productions d'apothicaires traditionnels qui font un usage très créatif de la flore locale. Ils produisent ainsi des teintures naturelles de bonnes qualités (vert de prêle, jaune de camomille et violet de souci canatanais), des savons et des parfums simples.

Commercialement, le Canatan exporte ses produits et matières premières principalement dans le Butenlan mais les membres de la diaspora canatanaise aident parfois à les exporter vers des destinations plus lointaines tout en ramenant des marchandises exotiques. La truffe, le bois, la laine, le charbon de bois, la fourrure, les flèches et les teintures constituent le gros de ces exportations. Les services sont peu développés, même à Breithe en dehors du monastère. Les services financiers sont inexistants en dehors de Breithe qui ne compte que quelques rares petits indépendants. En dehors de cela, un revenu important du Canatan est celui des revenus de la diaspora. Beaucoup de canatanais émigrés renvoient de l'argent ou de petits biens à leur famille restée au pays.

Monnaie

Le Canatan ne presse pas de monnaie et utilise officiellement la Roye capitaline bien que l'on trouve aussi la kurice hura ou l'urii adaarionne.

Esclavagisme

L'esclavagisme est une chose rare dans le Canatan principalement à cause de la pauvreté de sa population. Cependant, l'esclavage constitue une peine judiciaire courante. Les paysans et eledes les plus aisés achètent parfois des esclaves à leur service. Leur traitement varie.

Société

Eledes

Les eledes sont, très vaguement, l’équivalent local de la noblesse. Les eledes sont les lointains descendants de l’aristocratie guerrière qui dirigeait la confédération du Canatan avant sa conquête. Globalement, ce sont eux qui sont en charge de maintenir la paix. Ils sont également les seuls à avoir accès à la fonction de chef de village ou à pouvoir s’exprimer au Heuvelsraad. Pour autant, les eledes ne sont pas riches et les plus aisés ne passeraient que pour des notables provinciaux partout ailleurs sur le continent.
Les eledes constituent un groupe relativement ouvert par rapport à la moyenne des noblesses du continent. Pour être éligible, il suffit qu’un candidat et son héritier démontrent leur capacité aux armes, qu’ils disposent des ressources pour pouvoir payer l’impôt eledique et soit parrainés par divers membres de l’Heuvelsraad. Si un candidat réunit toutes ces conditions, il peut se voir offrir le titre d’elede par l’Heuvelsraad si celui-ci juge la personne suffisamment digne de son titre. Bien que ces conditions soient aisées à réunir, les eledes ne décernent pas ce titre à la légère.

Inimircer

Les inimircers sont l’ensembles des non-canatanais établis au Canatan. Ils sont généralement issus de la Nation adaarionne ou du Royaume Central mais on trouve également de rares huras.
Ces inimircers sont généralement assez aisés par rapport à la population sans pour autant être riche en dehors du Canatan. Ils occupent donc souvent une position importante. Ils s'entourent parfois de canatanais capitalinisés et cultivent généralement des liens avec certains eledes qui cherchent à améliorer leur position. Ils constituent cependant une très petite minorité principalement liée à Breithe.

Religieux

Les religieux sont peu nombreux au sein du Canatan. Seule Breithe possède un monastère digne de ce nom et la plupart des villages ne possèdent qu’une maison de charité. La pratique des serviteurs laïcs est très rare et se limite à des aides ou à des isolés, notamment des simples d'esprit.

Les moines sont principalement issus de la population locale et plutôt pauvre. Pour le canatanais moyen, l'habitude est donc d'avoir des moines qui ne diffèrent de lui que par leur formation et activité religieuse. Il existe une forme de tension au sein des moines canatanais entre locaux et adaarions arrivés depuis les révoltes de la petite vérole. L'activité monacale des canatanais est très informelle et proche du peuple. La charité est développée mais aussi informelle. De leur côté, les nouveaux moines adaarions ont développé une pratique plus élitiste, cherchant à éduquer et « élever » les croyants ainsi qu'à davantage se rapprocher des eledes. Ces nouveaux moines sont cependant l'une des seules réelles sources de savoir.

Si les moines locaux sont appréciés, les nouveaux moines adaarions provoquent des réactions plus partagées à tous les niveaux de la société sans pour autant qu'il n'y ait d'hostilité. Ils sont notoirement défavorables aux pratiques dites kaitusianistes des urramach.

Peuple

Breithois

Breithe constitue la seule ville du Canatan et abrite une population diverse par rapport à la moyenne de celui-ci. On y trouve également les seuls véritables membres d'une classe moyenne canatanaise, principalement composée d'artisans et petits marchands organisant l'exportation vers Roskilde ou Loghéans. Les breithois vivent généralement dans de petites maisons et ont accès facilement à divers services. Le niveau de vie reste cependant bas.

Campagnards

Les campagnards sont les canatanais vivant dans des villages et hameaux. Ils constituent de loin la majorité de la population. C'est une population généralement souvent pauvre. Leurs habitations sont le plus souvent en bois ou en torchis, sans luxe. Ils possèdent généralement en leur nom quelques poules et un potager ou un encore un arbre fruitier même si ils ne sont pas cultivateurs. Leurs opportunités sont extrêmement limités et certains entretiennent la tradition de s'entrainer pour espérer entrer dans la Légion royale ou la légion concordale. Les campagnards sont aussi les principaux canatanais à émigrer et à renvoyer un petit pécule à leur famille.

Butenais

Les butenais sont l’ensemble des canatanais vivant dans les environs immédiats du Canatan, un territoire appelé le Butenlan. Contrairement aux autres expatriés de la diaspora, les butenais ont encore d’importants liens avec le Canatan qu’ils visitent et avec lequel des amitiés, affaires et mariages ont lieu au quotidien. Ils sont considérés comme canatanais et s’identifient comme tels mais ont aussi des liens avec les états qui occupent ces territoires. On trouve trois grands groupes de butenais:

  • Les butenais des Possessions adaarionnes dans les Marches et surtout le Bogen. Ils sont intégrés dans la société à plusieurs niveaux mais sont absents des poste du pouvoir, tout particulièrement dans le Bogen où les religieux roskildois ont tendance à réserver tous les postes à des religieux ou des étrangers à cause du Tribunal de Roskilde. Ils sont divisés entre ceux qui adhèrent aux corporations adaarionnes et ceux qui préfèrent vivre en dehors. Ils sont le plus populeux des trois groupes de butenais.
  • Les butenais du nord-ouest du Greistal. Les butenais vivent généralement en paysans dans les villages huras et il est arrivé quelque fois que certains atteignent le titre de sprave. A l’inverse, ils vivent comme ostatnis à Anelbruck, seule ville majeure présentant une minorité canatanaise notable. Ils sont les plus pauvres des butenais en règle générale. Ils sont divisés entre ceux pratiquant le phalangisme (surtout à la campagne) et ceux qui pratiquent le monachisme (surtout à Anelbruck.
  • Les butenais du nord-est de l’Aon. Les canatanais sont généralement des paysans, des ouvriers ou des artisans modestes mais on en trouve également dans la bonne société de Loghéans (y compris quelques familles nobles) et comme marchands, notamment le long de la Ligne. Ils sont divisés entre ceux qui sont davantage fidèles au Royaume Central ou d’autres loyautés et ceux qui mettent le Canatan à l’avant de leurs préoccupations. Ils sont de loin les plus proches du Canatan mais aussi les plus aisés des trois groupes de butenais.

Vétérans

Les vétérans sont l'ensemble des canatanais qui ont servi au sein de la Légion royale ainsi qu'une minorité d'individus ayant servi dans d'autres corps ou étant revenus après s'être expatrié. Cette partie de la population du Canatan diffère beaucoup de la moyenne canatanaise car elle a voyagé et connait donc diverses choses sur le monde mais a aussi changé au contact des autres cultures. Le mariage mixte est la norme pour eux et bon nombre reviennent au pays avec un conjoint rencontré pendant leur expatriation. Ils ont plus d'expérience mais aussi souvent des séquelles. Beaucoup de vétérans vivent en utilisant l'argent et les biens qu'ils ont ramené de leur période d'expatriation et ceux qui reviennent sans le sou ont souvent du mal à se réintégrer. Certains chutent dans la mendicité mais la majorité finit par simplement se reconvertir en chasseurs ou en serviteurs au service des eledes. Ils sont cependant respectés puisque même bon nombre d'eledes et certains Haadaed furent eux-mêmes des vétérans.

Diaspora canatanaise

La diaspora canatanaise est l’ensemble des canatanais vivant de façon permanente en dehors du Canatan avec leur famille. Ils constituent un groupe très hétérogène présent un peu partout. Leur niveau de vie et d'éducation varie fortement et on trouve aussi bien de riches canatanais que de pauvres au sein de la diaspora. Les plus grandes communautés canatanaises (non-butenaise) se situent dans le Royaume Central, notamment à Larrelier, Andosse et au sein de la Capitale. On en trouve également au sein de la République marchande de Caroggia, principalement des mercenaires.
L'immense majorité de ces canatanais expatriés gardent généralement de forts liens avec leur culture d'origine. Ils échangent des lettres avec leur famille si celle-ci sait lire, reviennent parfois visiter au pays et continuent de se considérer comme canatanais avant tout et de maintenir leurs traditions tout en s'intégrant. L'un des principaux liens de cette diaspora avec le Canatan est le renvoi d'argent. La quasi-totalité des canatanais ramènent ou envoient de l'argent ou des biens à leur famille et proches restés au Canatan, ce qui constitue une source non-négligeable de revenus pour eux.

Misère sociale

Le Canatan étant déjà relativement pauvre en soi, une immense partie de la population se trouve dans la même situation.

Dans tout le Canatan, avoir un toit sur la tête n’est pas chose difficile mais les habitations dépassent très rarement le stade du sol en terre battue, murs en bois ou torchis et toit de paille. La plupart des services de base sont indisponibles et les canatanais doivent se reposer sur les dons de la nature et la solidarité avec les proches. Se nourrir peut souvent être difficile si l’on est sans le sou et bien des familles survivent les Nivôses avec extrêmement peu de nourriture. La maladie est une hantise car seul Breithe peut offrir des soins dépassant la médecine traditionnelle pour un prix abordable et l’hygiène est mauvaise.

Les canatanais n’ont cependant que peu de soucis à avoir des vêtements chauds et solides à base de laine, de toiles et de peau à défaut d’être beaux. Ils ont même accès à quelques teintures naturelles (voir flore de l’Aon). Toute famille canatanaise isolée possède toujours un bon arc et les tracas administratifs tels que la corruption ou l’abus de pouvoir des eledes sont extrêmement rares.

Au sein de la seule ville canatanaise, Breithe, la misère est belle et bien présente. La sécurité n’y est guère un problème et il est possible d’avoir accès aux services du monastère local mais y quitter la pauvreté est difficile. Malgré le début de prospérité que connait actuellement Breithe, les bonnes places sont monopolisées par les familles des eledes ou les divers breithois aisés et les opportunités sont extrêmement rares. Naître dans la pauvreté signifie généralement y mourir à moins d’émigrer ou de rejoindre les volontaires canatanais envoyés à la Légion Royale ou de tenter sa chance à Roskilde.

Peuple

Le Canatan est globalement une peuplade très homogène et renfermée sur elle-même. Cela n’est pas tant due au fait que les canatanais soient particulièrement hostiles aux étrangers mais plutôt parce que rares sont les étrangers à s’installer et donc à se mêler à eux. La principale source de migrants vient des soldats canatanais revenant avec un(e) époux(se) après son passage à la Légion ou, de façon plus générale, le retour de membres de la diaspora. Pour la même raison, on peut trouver des enfants de sang canatanais un peu partout dans le Royaume Central.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride n’a que très peu de contact avec le Canatan et celui-ci n’a de contacts qu’avec des clans nomades effectuant généralement la traversée du massif canatanais pour se diriger vers l’une des régions limitrophes. Ils sont généralement l’objet de beaucoup d’ignorance et de curiosité. La vision qu’a un canatanais d’un qadjaride sera généralement entièrement forgée au cours de ses contacts avec eux mais il faudra tout de même du temps pour que le malaise se dissipe si ces contacts se déroulent bien. Cela ne s’applique pas aux butenais, aux vétérans et aux membres de la diaspora canatanais qui ne vivent pas dans le Canatan en lui-même.

Culture

  • Accommodement de la saleté : le Canatan étant fortement rural et doté d'un climat créant couramment des sols boueux, les canatanais ne sont pas particulièrement choqués par le manque d'ordre, les odeurs de ferme ou la saleté. Ils s'en prémunissent principalement en disposant des roseaux ou du foin sur le sol des maisons et bâtiments et en installant des fleurs odorantes. Pour autant, les canatanais se lavent fréquemment et utillisent des savons parfumés tel que le traditionnel savon à l'oeillet.
  • Amour de la chasse : la chasse est une activité qui se pratique beaucoup dans le Canatan et par toutes les catégories de la population. Les périodes de chasse, les cibles, les quantités à abattre, la gestion des troupeaux sont autant de notions qui sont très bien enseignées et connues. La chasse sert également de rite de passage à l’âge adulte.
  • Amour des animaux de compagnie : les canatanais adorent posséder un animal de compagnie : chat, chien, furet, etc. Ils ont généralement autant un rôle de compagnie que de garde et de protection contre la vermine. Ils ont cependant en horreur les rongeurs en tout genre.
  • Cordialité : les canatanais sont généralement très cordiaux et amicaux dans leurs rapports. Les insultes à titre affectif sont rares. Politesse et marques de respect sont très légers. Les canatanais se tutoient après qu'ils aient été présentés. Ainsi, un paysan et un elede peuvent se tutoyer sans que cela ne choque personne. Ils tendent cependant à vouvoyer les étrangers.
  • Huramisto : les canatanais considèrent, comme les huras, que leur terre a été touchée par le sang d'Arbitrio. Cependant, cette idée fait moins l'objet d'un patriotisme et davantage d'un folklore affectif et populaire. Les cailloux rouges remplacent également le rubis comme symbole populaire de ce mythe. De plus, le mythe d'Huramisto est davantage folklorique chez les canatanais que religieux puisque les rites phalangistes qui en sont nés ne sont pas appliqués au sein du Canatan. Ils ne prêtent également pas attention aux interprétations extrémistes de ce mythe qui a causé de nombreux épisodes sanglants quelques siècles plus tôt.
  • Langage des fleurs : cette tradition hura existe au sein du Canatan mais a bien moins d'importance. Elle se limite principalement à ce que les bouquets et représentations de fleurs et plantes aient un sens. La tradition s'arrête cependant là pour les canatanais.
  • Mentalité de village : les canatanais vivent majoritairement dans des villages. Cette mentalité consiste principalement en un désintérêt pour les questions de haute politique et un intérêt particulier pour les petites affaires locales. Les petits conflits entre familles locales et les rivalités entre villages sont cependant beaucoup plus importants.
  • Musique : les canatanais sont de grands mélomanes. La flûte est particulièrement pratiquée au sein du Canatan où elle est le principal instrument de musique. Elle est traditionnellement taillée dans des os d’animaux. Elle se joue la plupart du temps en duo avec un chanteur. Le chant est très répandu, avec une préférence pour les voix puissantes. De plus, les canatanais furent souvent habitués à des voyageurs équipés de divers instruments traverser leur région. Cependant, rares sont les canatanais à pouvoir importer de tels instruments. Usant de leur savoir en chant, beaucoup de canatanais ont voulu chanter ces sonorités. Cela a amené progressivement de nombreux chanteurs à vouloir reproduire ces sonorités en groupe. Au fil du temps, cette technique s’est fortement affinée. Cette pratique, si elle est risible pour certains étrangers, donne souvent des résultats particulièrement beaux.
  • Naturalisme : les canatanais sont très portés sur la nature et sa beauté simple. Leur culture laisse donc une place importante à la nature dans ses chants et représentations.
  • Oeillet canatanais : symbole du Canatan, cette fleur poussant partout dans le massif est omniprésent dans la culte canatanaise et est très utilisée: en cuisine, en herboristerie, en teinture, etc. Elle est également utilisée dans des couronnes, des colliers ou des bracelets de fleurs que l’on porte lors des grandes occasions. Il se dit aussi qu’en manger les pétales après avoir bu permet d’atténuer la gueule de bois.
  • Ouverture d'esprit : les canatanais se montrent généralement particulièrement ouverts d'esprit et tolérants, faisant preuve de curiosité pour ce qui est étranger. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils vont adopter les nouvelles idées ou traditions étrangères du jour au lendemain.
  • Pragmatisme : la tradition canatanaise a toujours été celle du pragmatisme. La culture canatanaise est ainsi profondément adaptable.
  • Simplicité : les canatanais sont rarement amateurs de sophistication ou de raffinement et n'ont pas davantage de goût pour l'exotisme.
  • Tir à l’arc : le tir à l’arc est une activité traditionnelle du Canatan. Il est pratiqué par jeu lors des fêtes ou comme distraction parmi les jeunes. Il se pratique également lors des anniversaires où le canatanais fait preuve de sa dextérité. Le rite de passage à l’âge adulte implique notamment de pouvoir se servir pour la première fois de l’arc long typique. L’expression “Avoir bon pied bon oeil” est d’ailleurs remplacée par “tendre bon sa corde” chez les canatanais.

Langue

Les canatanais parlent tous le capitalin mais ont également des rudiments de l'ancien dialecte canatanais qui s'est intégré au capitalin principalement par un vocabulaire local. Il s'apparente donc aujourd'hui plutôt à un patois du capitalin.
Certains marchands et moines ayant de forts liens avec le Bogen parlent parfois adaarion mais généralement mal et avec un très fort accent.

Traditions

  • Traditions capitalines: les canatanais connaissent également les fêtes traditionnelles du Royaume Central.
  • Bloemenledd: fête traditionnel dans le massif canatanais pour célébrer l’arrivée de Thermidor. A cette occasion, Breithe et les grands villages se parent de fleurs et de fanions colorés. Des musiciens sont invités à chanter et jouer sur les places et de grands banquets, bals et foires publiques sont organisées. C’est un événement pittoresque qui attire de nombreux butenais mais pas seulement, des greistaliers, aonites et bogenauds font couramment le voyage pour y participer.
  • Grande foire canatanaise de Roskilde: organisée chaque année au milieu de Thermidor, la grande foire canatanaise de Roskilde est un immense événement festif et commercial. Des canatanais et butenais viennent des Marches, du Bogen, du Greistal et de l’Aon pour y faire la fête et des affaires. Beaucoup des musiciens canatanais viennent y faire de la musique dans toute la ville, garantis de recevoir gîte et nourriture des aubergistes canatanais. C’est un événement très populaire, y compris auprès des locaux.
  • Keningledd: Fête ayant lieu durant la première semaine du mois de mars. C’est une période de repos et de festivités au cours de laquelle on célèbre à la fois le roi du Royaume Central et l’Haadaed. Breithe accueille généralement à cette occasion un grand concours d’archerie, un tournoi et des concours de brasserie. Au cours de la fête, les restrictions sur la chasse sont exceptionnellement levées.

Loisirs

Les canatanais apprécient les plaisirs simples et d’activités physiques. Chasse et tir à l’arc sont les plus emblématiques activités canatanaises mais on y trouve aussi divers sports physiques comme la course, la lutte ou le tir à la corde. Des variantes de jeux de longue paume y existent aussi. Les petites festivités de village avec chant, danse, banquet populaire et boisson constituent l'essentiel des festivités canatanaises.

La musique est un plaisir très répandu et très pratiqué.

Les plaisirs littéraires sont assez rares en raison de la très faible alphabétisation du peuple mais le conte et la chanson de geste y sont très appréciés. On y trouve d’ailleurs d’excellents conteurs et il n’est pas rare que ceux-ci accompagnent des musiciens, produisant une forme de conte chanté très apprécié des plus jeunes.

Vêtements

Une capeline présentant un motif de tartan canatanais

A cause du climat, le peuple du Canatan a du s’adapter et se vêtir en conséquence. Les tuniques longues et les chlamydes sont particulièrement populaires dans le Canatan, généralement associés à de longues bottes lacées, et remplacent généralement le pantalon et les braies si courantes ailleurs. La maîtrise de fabrication de teinture relativement bon marché fait que les canatanais portent souvent des tuniques teintes. Néanmoins, on distingue une différence de richesse parmi la localité : les plus riches se permettent des tons colorés vif, très prononcés, tandis que les autres se contentent d’habits dans des tons plus pastels, délavés.
La couleur, omniprésente au Canatan, se retrouve souvent dans un motif de lignes horizontales et entrecroisées nommé tartan. Si pour l'essentiel de la population les motifs sont choisis selon le goût de l'acheteur ou du tisseur, les eledes ont souvent un tartan particulier, dont certains retracent l'origine à l'ancienne aristocratie du pays, pour laquelle il servait alors de réel blason de famille.
On note quelques dérivés dans leurs habits, à savoir le port de la pèlerine de qualité variable en rajout de la chlamyde durant les plus froides périodes. Les dames eledes, équivalentes des nobles locaux, portent un pélisson à la place de la pèlerine, justifiant leurs moyens.

Canatan tenues.png

Maquillage

Traditionnellement peu présent dans la région, le maquillage y a été importé par mimétisme avec le Royaume Central. Il y est désormais un marqueur d’aisance sociale, et se porte de façon discrète chez les rares élites du Canatan : les Eledes. La chose n’est ni bien, ni mal vue, considérée comme normale pour qui a les moyens de se procurer des produits de qualité.

Perforations

Les perforations sont présentes dans toutes les classes sociales du Canatan : la pratique se veut traditionnelle, respectable et honorable - il s’agit d’un héritage de l’ancestrale culture guerrière de la région. Avec le temps, les Canatanais sont devenus maîtres en la matière, et portent ainsi des perforations aux oreilles, nez, arcades, joues, en labret et aux lèvres. Le plus souvent, les perforations sont ornés de bijoux réalisés en métaux communs, parfois sertis de petites pierres semi-précieuses. Pour les moins riches, ces décorations sont réalisées en os.

Leur culture de la perforation est à l’origine du port des boucles d’oreille dans la quasi-totalité de l’Ancien Monde. Dans la Légion Royale, les légionnaires Canatanais côtoient des légionnaires Capitalins et ceux-ci s’influencent les uns les autres, et il n’est pas si rare de rencontrer des Légionnaires Capitalins arborant des perforations sur le visage.

Tatouages

Les Canatanais ne pratiquent pas le tatouage, n’étant que très peu au contact de cette pratique. La seule exception vient de la Légion : comme les légionnaires capitalins adoptent parfois les perforations de visage, les légionnaires canatanais n’hésitent pas à porter des tatouages militaires à la capitaline.

Ainsi, le tatouage est plutôt perçu comme une pratique guerrière propre à la Légion Royale et d’une façon plus générale est associé aux combattants.

Coloration des cheveux

La décoloration des cheveux est utilisée au Canatan de la même façon qu’en Grande Huratelon : c’est une pratique réservée aux prostitués. Si ceux-ci sont largement moins ostracisés que de l’autre côté de la frontière, la pratique demeure un facteur de démarcation sociale fort.

Spécificités locales

Lorsqu'ils chassent, mais aussi en temps de guerre et en préparation aux batailles, il est d'usage chez les Canatanais de peindre leur visage, mais aussi tout morceau de peau susceptible d'être visible, de grands motifs de lignes brunes et vertes, tirant souvent vers des teintes sombres.

Ces peintures les aident à rester cachés au sein des forêts du massif, mais certains poussent encore la chose plus loin, décorant leur tenue de petits branchages, brindilles et feuilles, pour se camoufler dans la végétation. Lorsque correctement réalisée, la pratique est si efficace, qu'en temps de guerre, il est souvent plus pratique pour les Canatanais de se reconnaître à un morceau de tartan inclus à leur tenue.

Spécialités culinaires

Plats

  • Le ramequin : plat typique du Canatan. Il se prépare avec de la donnbeoir bouillante et du blanc de Breithe fondu dans la bière. Cette fondue est ensuite versée sur une tranche de pain de mie grillée couverte d’une tranche de jambon. La préparation est ensuite mise au four afin de gratiner. Une mode qui prend parfois Breithe est d’y ajouter une moutarde.

Boissons

  • Donnbeoir : bière noire (stout) à mousse blanche onctueuse brassée à Breithe et dans certains villages environnants. Elle se boit à température ambiante et est réputée être nutritive en sus d’être rafraîchissante. Elle se consomme à toute heure.

Produits

  • Beurre de chèvre parfumé: le beurre parfumé du Canatan est une spécialité locale. C’est un beurre dans lequel a été intégré des extraits de souci canatanais. Le résultat est un beurre au goût sucré, une originalité typiquement canatanaise mais qui est fort appréciée en dehors. Ce beurre est très utilisé dans des préparations douces de Thermidor et sa principale utilisation est une utilisation avec des confitures et marmelades.
  • Blanc de Breithe : fromage de chèvre onctueux. Il utilise un mélange d’herbes locales qui lui donne un goût un peu poivré. Il est très utilisé en cuisine.
  • Moutarde : les canatanais cultivent les plants de moutarde et en produisent une sauce très utilisée dans leur cuisine.
  • Pâte canatanaise : la pâte canatanaise est une confiserie typique du Canatan et y est particulièrement populaire. C’est une pâte obtenue en cuisant des pétales de souci canatanais avec du sucre de canne ou du miel. Elle est généralement vendue entourée d’une pétale de souci canatanais afin d’être consommée plus proprement.

Savoirs

Education

Pour des informations plus détaillées, consultez la page généraliste de l'éducation.

L’éducation canatanaise est assez limitée. On n’y dispose pas d’école et l’enseignement se fait généralement de façon familiale ou organisée au sein des villages par des personnes âgées. L’alphabétisation est extrêmement faible dans cette région.
Le tir à l’arc est enseigné à tous les jeunes canatanais même si la tradition du tir à l'arc long qui nécessite un entraînement intensif et une importante masse musculaire n'a lieu que dans quelques villages et familles de Breithe. On enseigne également que quelques notions de base de la chasse et de la cueillette. Il y est également assez aisé d’y obtenir quelques connaissances botaniques.
A Breithe, les enfants peuvent obtenir une éducation plus poussée auprès des moines du monastère local ou, pour les gens aisés, se payer les services d’un précepteur capitalin, libre ou esclave.

Pour obtenir une éducation avancée, les canatanais devront forcément émigrer et espérer trouver une bonne place. Le Monastère Adaarion et le noviciat constituent la seule voie sérieuse pour espérer entreprendre des études érudites mais nécessitent tout de même de quitter le Canatan au moins pendant un temps.

Sciences

Le Canatan est très arriéré du point de vue érudit et technique. Les canatanais vivent selon un mode de vie auquel ils sont habitués et ne recherchent pas spécialement un quelconque progrès. La situation du Canatan ne lui permet d'ailleurs pas d'attirer des érudits et savants.

La botanique y est relativement avancée mais reste traditionnelle. On y connaît les propriétés des plantes locales mais sans pour autant connaître de propriétés abstraites ou d'en dégager des théories. Il s’agit plus d’une connaissance traditionnelle très poussée que d’une d’une science. Elle est cependant remarquablement efficace et les apothicaires urramach en sont les représentants les plus atypiques.

Les canatanais sont familiers à divers systèmes de mesure de longueurs, de volumes, ou de masse, y compris le système de mesure royal (analogue du système métrique). Vous pouvez en apprendre plus sur l'article détaillé des unités de mesure.

Diplomatie

Le Canatan, en tant que entité vassale et intégrée au Royaume Central ne contrôle pas sa propre diplomatie et ne possède pas d’ambassadeurs ou d’émissaires.

  • État libre de Mesigios : le Canatan n'entretient pas de relations avec l'État libre de Mesigios. Cependant, certains canatanais éprouvent une certaine sympathie à l'égard de leur cause et certains ont rejoint le Frijwat Bataal. Les plus pro-capitalins considèrent au contraire que les Mesigues sont des traîtres.
  • Etats Provinciaux: Le Canatan est fortement isolé des provinces du sud et puisqu’il ne possède pas de gouverneur provincial, le sentiment de communautés avec ces autres entités ne s’est jamais développé.
  • Grande Huratelon: le Canatan entretient généralement de bonnes relations avec les huras même si le statut d’ostatnis de certains butenais est souvent une plaie dans leurs relations.
  • Lig Ocolide: bien qu’entendant parfois les récits à son sujet, les canatanais n’ont aucun lien avec l’archipel ocolidien.
  • Manarades: les canatanais ignorent leur existence.
  • Monastère Adaarion: les canatanais étant presque tous monachistes, le Monastère jouit d’un immense prestige aux yeux des canatanais.
  • Nation adaarionne: les canatanais ont de nombreux échanges avec les adaarions et le pays jouit d’une relativement bonne image au sein du Canatan même si certains caressent l’idée qu’un jour, les Possessions seront rendues au Canatan.
  • Principauté de la Ribada : le Canatan n'entretient une relation avec la Principauté qu'au travers du Royaume Central. Depuis l'union entre la principauté et l'État libre de Mesigios, les relations à son égard a évolué de la même manière que pour les Mesigues.
  • Ordre Phalangiste: au quotidien, les rapports entre l’Ordre et le Canatan sont courtois mais l’histoire religieuse du continent a distillé une forte méfiance entre canatanais monachistes et les membres de l’Ordre, notamment à cause de Joris Préverien.
  • République marchande de Caroggia: le Canatan n’entretient pas vraiment de relations avec la République et tend à partager l’opinion des capitalins à son sujet.
  • Royaume d’Eyjarfolk : bien qu’aucun lien effectif n’existe entre le Canatan et le lointain royaume, les Canatanais reprennent largement la sympathie du Royaume Central envers les Eyjarskas.
  • Tribus Vaahvas: le Canatan n’a pas de relation avec les vaahvas en dehors de quelques vétérans, mercenaires et membres de la diaspora qui ont eu affaire à eux. Les canatanais tendent cependant à relativiser l’image capitaline que beaucoup ont d’eux.

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