Utilisateur:Gaius

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
binouk
Prénom IRL
Benoît





Description

Nom : Gaius

Origines : Capitalin, ses ascendants viennent de la République Marchande de Caroggia. Il fait partie de la 3ème génération de la famille exclusivement née au sein du Royaume Central.

Âge : 37 ans

Poids : 66 kg

Traits physique : De grande taille, cheveux courts, au teint mate. Corpulence normal. Il porte des verres optiques. Petites oreilles. Cicatrice sur la joue droite.

Homme curieux et avide de connaissances. Dévoreur de livres en tout genre. En effet, il passe la majeur partie de son temps libre à la Bibliothèque Royale, où il peut momentanément perdre la notion du temps et de l'espace tant la lecture de ce qui lui passionne peut lui faire oublier la notion de réalité. Il est avare, n'aime pas partager ce qu'il a eu même avec sa propre famille. Il est en perpétuel recherche d'enrichissement, obnubilé par l'or et par l'assurance de bien-être social que cela peut procurer. Il s'emporte facilement, veut toujours avoir le dernier, abuse quelquefois de l'alcool lorsqu'il sent que sa vie lui échappe des mains. Très rancunier, il fera tout pour réparer l'affront que lui aurait fait une quelconque personne. Pour lui, Arbitrio est le centre de tout. Toute ses actes et ses paroles sont le reflet du destin que le Tout-Puissant lui a dédié. Il prie tout les jours dès qu'il en a l'occasion. La prière est une sorte de refuge pour lui. C'est un fervent monachiste.

Compétences

Alphabétisation et calcul : Il a été éduqué par son propre père, lui-même percepteur à la cour d'un patricien renommé. Il sait lire, écrire et compter d'une excellente manière.

Connaissances scientifiques : Après avoir étudié les cinq tomes du célèbre scientifique Herdenio Loinvoyant qui regroupe l'ensemble des connaissances dans le domaine scientifique, il est désormais fin connaisseur des sciences, en particulier de l'astronomie, de l'étude de la dangereuse mais prometteuse poudre rouge et des mathématiques.

Minutie : Dès que sa main commence à faire quelque chose, cette chose doit être fait avec le plus grand soin !

Alchimie : Mélanger pour expérimenter. Mélanger pour découvrir. Mélanger pour inventer. Trois pratiques que Gaius manient avec brio et apprécient particulièrement.

Dessin : Plans, esquisses et croquis doivent être parfaitement exécuté pour mener à bien ses projets.

Histoire

I - Le Commencement de la Fin

Moi, Gaius, Capitalin, vient vous conter par la présente, mon incroyable histoire. J'ai 37 ans, haut-fonctionnaire fiscal royal au Palais du Gouverneur. Cette situation, beaucoup de gens l'envie. Être fonctionnaire royal est un honorable privilège dans ce bas monde. Mais c'est cette situation qui me pousse à écrire aujourd'hui, peut-être même pour la dernière fois ... En effet, j'ai osé me confronter à une chose d'immense. Chose qui pourrait même dépasser les plus puissants du Royaume. Cette odieuse chose a pour nom corruption. En effet, je suis malheureusement tombé dans ce piège qui se referme de plus en plus sur ma personne et qui commence à m'étouffer, à me tuer. Il y a quelques semaines, Krapsi, chef du Trésor, m'a approché pour un "petit service". Cette homme est connu pour être un homme froid et sans-coeur, en perpétuel quête de pouvoir et richesse. Il n'hésite pas une seule seconde à écarter les obstacles de son chemin brutalement. Il n'a rien à craindre de la Justice qui ferme les yeux dès lors qu'un patricien d'une telle stature serait impacté par une quelconque affaire. Ce Krapsi me proposa un marché douteux : détourner l'argent récolté lors de la fameuse et redouté semaine du recouvrement fiscal institué par le Gouverneur dans toute La Capitale en échange d'une très importante promotion. Peut-être allais-je faire enfin partie du corps des questeurs aux finances ? Pour cela, il voulait que je manipule les chiffres et que je puisse faire sortir des rouages des sommes d'or assez considérables. Pourquoi me demander à moi, Gaius, alors que lui était le mieux placé pour ce genre de chose ? Mais ces questions restèrent dans mon esprit, je donnai mon accord car l'idée d'être promu me laissait rêveur. Les jours passèrent et enfin arriva le moment tant redouté : après que les percepteurs réunis dans la salle du Trésor, annexe du Palais du Gouverneur, aient regroupé leurs collectes quotidiennes, l'heure du comptage avait sonné ! Je pris donc ma place de fonctionnaire fiscal chargé par le fameux Krapsi de coordonner le comptage. Le détournement de fonds aurait été plus simple si les deux questeurs aux finances spécialement mandatés par le Roi pour surveiller et actifier le déroulement de la séance auraient été absents ! J'essaye de cacher les tremblements d'inquiétudes que révèle mon corps. Et si ils découvraient la supercherie ? Je pris mon courage à deux mains et j'ordonnai le début de la séance. Comment allais-je m'en sortir ?

II - Le Piège

Je devais agir avant que les questeurs aient imposé leurs sceaux sur le compte-rendu. Deux heures après le début de la séance, je passai à l'acte : j'allai vers un pauvre huissier tenaillé par la fatigue et l'ennui, chargé de noter machinalement les montants hurlé par les percepteurs. Alors que les questeurs étaient plongés dans la lecture d'un rapport qui venaient expressément d'arriver d'une autre séance de comptage, sans doute celui du quartier défavorisé du Cad puisque ceux qui avaient vraiment les moyens de payer les taxes royales pouvaient se compter sur les doigts de deux mains. J'en profitai pour glisser à l'huissier une petite bourse rempli d'or. Il comprit de suite ce qu'il devait effectuer pour me satisfaire. De ce fait, alors que le percepteur hurla qu'il y avait quatre-vingts quinze sacs de pièces d'or, l'huissier en écrivit quarante cinq. Après cela, il me fixa et je vis dans son regard qu'il me demandait plus d'argent pour le geste qu'il venait de faire. Je regardai autour de moi, tout le monde était au comble de leur concentration. Je donnai donc à l'huissier son dû et je reparti prendre place aux côtés des questeurs. Trois heures plus tard, les percepteurs avaient fini. J'ordonnai alors que les huissiers ramenèrent leurs travaux. Les questeurs apposèrent alors leur sceau de validité. J'avais réussi la première partie de la rapine, il fallait désormais que je puisse récupérer les sacs emplis d'or. La séance levée, tout le monde quitta la salle. Les gardes s'apprêtèrent à fermer les portes. Mais je leur convainquit, par la force de l'or, de me laisser la clé. Ils furent très coopératifs et me la donnèrent. Je fut très surpris par la telle facilité dont je m'en sortais depuis. Est-ce que la chance avait tourné en ma faveur après tant d'années de galères ? Cette conclusion devait être validé lorsque j'aurais remplis la part du contrat me liant à Krapsi. Je décidai de ne pas précipiter le crime que j'allais commettre. Et si on me surprenait en pleine action ? Je commençais à douter mais je ne pouvais plus faire marche arrière. Mon sort était scellé, je devais réussir. Alors que je m'apprêtais à rentrer chez moi, à quelques pas du Palais du Gouverneur, je décidai impulsivement d'en finir dès ce soir. Je connaissais bien les rondes des gardes du Gouverneur. À partir d'une certaine heure, ils se regroupent tous dans la salle d'armurerie et festoient pendant près d'une heure avant de reprendre leurs postes. Je regardai alors la montre que j'avais moi-même créé. L'heure concordait. Je rebroussai chemin vers la salle du Trésor. Arrivé devant l'accès, je vis les soubresauts de l'ombre d'une flamme qui me parvenaient par le dessous de l'imposante porte. J'en déduisit que l'on avait dû oublier de l'éteindre en partant. Je glissai donc la clé obtenu si facilement par les gardes dans la serrure. J'ouvris la porte avec soin, pour ne pas éveiller de soupçon aux gardes dont j'entendais le festoiement. Horreur ! Alors que je refermai l'accès, je vis au milieu de la salle le dédaigneux Krapsi, accompagné des deux questeurs royaux et un détachement de gardes. Tout cela était donc un piège ! Un odieux piège ! Voilà pourquoi tout semblait si simple. Krapsi me traita de voleur, d'homme sans foi ni loi et de traitre ! Les gardes ne perdirent pas une seconde pour m'enchaîner. Quel abruti ! Pourquoi étais-je tombé dans un piège tant prévisible ? A ce moment, je perdis tout espoir. Je savais ce qu'il allait m'arriver ! Que penserait ma femme et ma famille ? J'étais officiellement tombé en déchéance social, j'étais la victime de la corruption par ceux qui la pratiquent. Une injustice parmi tant d'autres dans l'ordre de l'Ordonnance.

III - La Déchéance

Les gardes m'emmenèrent dans la sinistre Prison royal, où tout les opposants d'une quelque manière que ce soit à l'ordre public et à la royauté étaient envoyés pour y croupir. Violemment, ils me poussèrent dans une cellule humide, dénudé d'une quelconque source de lumière. Une odeur d'une extrême puanteur emplissait mes narines. J'étais fini. C'était la fin. Je pleurais pendant toute la nuit. Le jour se leva. Je me sentais faible, dans un état très second. Un garde s'approcha de ma cellule. Il m'expliqua que j'allais être juger par le Conseil martial de l'Ordonnance spéciale de La Capitale ce jour même. Tout devint plus clair. Je fut à mon insu une sorte d'exemple. L'Ordonnance voulait battre la corruption des fonctionnaires. J'esquissai un sourire. Ce sera un combat impossible. Le Garde m'emmena dans une carriole spécialement aménagé pour le transport de prisonniers. Après dix minutes à travers la trépidante vie de La Capitale, on arriva devant l'imposant siège de L'Ordonnance. On m'emmena au Tribunal de l'Ordonnance, où siège le Gouverneur et cinquante haut-fonctionnaires mandatés. Je m'avançai jusqu'à la barre des accusées, au centre de l'immense salle. Le Procureur définit les accusations à mon encontre : tentative de vol du Trésor royal et corruption de fonctionnaires. Le Tribunal n'était pas ici pour écouter ma parole, je n'avais donc pas le droit de me défendre. Je vis Krapsi, assis près du Gouverneur. Il me souriait d'une manière exagéré. La séance se termina en moins de dix minutes. La sentence du Gouverneur ne se fit pas attendre : perte de tout titres et mise en esclavage. Je m'écroulai au sol à l'écoute de ces mots. À mon réveil, je me retrouvais enchaîné en compagnie d'autres hommes et femmes. Cette satanée Ordonnance n'a pas attendu trop longtemps pour me rejeter, pour me réduire en esclavage. C'était fini, je n'avais même pas pu dire adieu à ma famille. Mais où allait t-on m'emmener ? Mon corps, mon esprit, ma pensée étaient hors d'usage. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivât. En un laps de temps, je devint esclave alors qu'un cycle avant, j'étais haut-fonctionnaire royal respecté. La déchéance est terrible. Les odieux esclavagistes nous poussèrent à entrer dans leur bateau. La cale se remplissait tellement vite ! L'inconnu s'ouvrait à moi. Autour de moi, hommes et femmes étaient apeurés, tremblaient de peur et de honte. Nous sentions le bateau commencer à tanguer. La Capitale s'éloignait de plus en plus. Mais où diable allions-nous ?