Utilisateur:Ingvarr
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Sommaire
Ingvarr Le Borgne Hjalmar Sta-Osgeir
Description du Personnage:
Qualités : Bon vivant / Esprit pratique / Eduqué / Franc / Débrouillard / Persévérant.
Défaut : Brutal / Rustre par moment / Plutôt taciturne en groupe / Radin / Bon vivant / Influençable.
Informations sur le Personnage:
Le père d’Ingvarr mourut lors d’une rixe pour des terrains alors qu’Ingvarr venait d’avoir seize ans. Il dût apprendre à se débrouiller seul et réussi à établir une certaine connaissance de la faune locale pour survivre. Notamment à se méfier des loups des landes. Il apprit également à escalader pour aller chercher de la nourriture dans les hauteurs.
Le fils d’Ingvarr est né alors que celui-ci n’avait que vingt-deux ans. Sa mère est une prostitué. Ingvarr a décidé de l’élever pour lui donner une vie décente. Ils établirent une très forte complicité. Ingvarr n’a jamais établi de relation solide avec d’autres personnes de sa ville, il vit plutôt à l’écart et ne se rend en ville qu’en cas d’extrême nécessité.
Son degré de religiosité et son courant : Culte des 7 mers. Très Pratiquant
Les choix de son arbre de compétence : I/ Fermier | II/ Elevage / Dressage | III/ Escalade | IV/ Connaissance en faune
Son métier: Fermier
Histoire du Personnage:
RolePlay :
Il voyait au loin le monastère en bois du village d’Uuvandaar. Il pria la déesse de La Huiskutta pour ne pas manquer de courage une fois arrivé devant la bête, qui ressemblait à un ours. Elle gagnait du terrain sur le jeune. Ingvarr était assez près pour voir le filet de bave qui coulait le long de la gueule de l’ours ainsi que toute l’écume qui encerclait cette dernière plus qu’énorme. Sûrement encore une bête atteint de la rage, cela devenait une menace pour l’ensemble du village. L’ours gagna suffisamment de terrain pour être à porter de griffe de l’enfant. Celui-ci se jeta en avant et lacéra le dos du jeune. Ingvarr croisa le regard de son fils, un regard qui lui transperça l’âme, à tel point que l’homme s’arrêta de courir, se laissant tomber à genoux dans le blé. Un cri émergea de sa gorge, un cri de haine. C’était leur dernier regard, un regard synonyme d’échec.
L’ours releva la tête du cadavre qu’il était en train de dévorer et se dirigea vers sa future proie. L’animal se rapprochait de plus en plus, il ne se pressait pas, son ventre était déjà rempli, seul sa soif de sang le poussait à agir. La bête donna un coup de patte, qui atteignit Ingvarr au niveau du visage lui entaillant le côté gauche du visage en touchant l’œil au passage. L’ours relevait sa patte pour redonner un coup quand une flèche l’atteignit juste au niveau de l’œil. Ce qui fût une masse de muscle et de poils s’effondra au sol et lâcha son dernier soupire.
Un homme, d’une quarantaine d’année s’approchait à grandes enjambées, il tendit la main à Ingvarr pour l’aider à se relever. Le nordique encore ébahit par le crime qui venait de se dérouler sous ses yeux ne remarqua pas de suite la main qui lui était tendu. Il restait dans ses pensées, avec la scène revenant en boucle à l’esprit. Le nouvel arrivant se dirigea vers le corps de l’ours et aperçut ainsi le cadavre du jeune. Il dit une prière au Svartsjö pour cette pauvre âme. Il se retourna et emporta Ingvarr vers le village, plus précisément vers le seul endroit qui pourrait lui venir en aide et ne pas le laissé sombrer dans la folie, le monastère.
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Brumaire de l’an 515 approchait. Ingvarr était allongé dans le salon d’une maison. Les murs en pierres typique de l’architecture d’Adaarions permettaient de garder une certaine chaleur dans la pièce, on était encore en Nivôse et la neige tombait drue à l’extérieur. La musique battait son plein à l’extérieur. L’homme entra, habillé de couleur festive, il s’était bien occupé d’Ingvarr pendant ces quelques mois, bien qu’Ingvarr n’ait pas décroché une parole, il l’hébergea et le soigna, notamment son œil qui avait été sectionné. Un tissu avait été déposé sur l’œil pour le protéger. L’homme, un grand nordique qui mesurait près d’un mètre quatre-vingt-quinze, avait une barbe fourni un tatouage religieux noir derrière le crane. Sa barbe soigneusement tressée était d’un noir ébène. Il fit signe à Ingvarr de le suivre dehors en lui prêtant un habit chaud. Il ne fallait surtout pas manquer les fêtes de Nivôse avec les clans des cavaliers nomades.
Des tentes étaient érigées un peu partout en ville et de grands braseros réchauffaient les fêtards. Des hommes fortement alcoolisés dansaient au son des musiques dans la pénombre de la nuit. Des marchands étrangers prenaient part aux festivités. Ingvarr s’approcha d’un groupe d’homme autour d’un feu. Ils parlaient des récoltes de l’année passée. Il s’assit et écouta la conversation sans mots dire. La conversation s’éternisa et divagua sur différents sujets. Son hôte le rejoignit et lui demanda de le retrouver chez lui.
Les deux hommes étaient dans la cuisine, assis. L’hôte engagea la conversation sur un sujet bien ciblé. -J’ai une offre à te faire Ingvarr, j’ai remarqué que tu n’avais plus envie de vivre ici suite à la mort de ton fils. Alors, voilà ce que je te propose. J’ai une connaissance qui pourrait t’aider à te faire changer de vie. Sous quelques conditions. Il regardait Ingvarr bien droit dans l’œil avec un regard franc et empli d’honnêteté. Ingvarr ne répondit rien et se contenta d’hocher la tête pour lui indiquer de poursuivre le cheminement de son idée pour en venir au but.
-Tu sais que tu peux avoir confiance en moi. Je t’ai soigné du mieux que j’ai pu et t’ai hébergé. Il y a cependant quelques sacrifices à faire pour parvenir à … cette nouvelle vie. Un homme t’enseignera son métier, ce qui s’avèrera utile je pense par la suite. Il va venir d’une minute à l’autre, il t’expliquera mieux que moi je suppose. Après un long silence, un homme entra dans la maison, assez petit avec des vêtements chaud. Il émit un grand sourire à l’intention de l’hôte et vient s’assoir près d’eux. Il commença à parler avec un grand sourire.
-Alors, comme ça tu veux changer de vie ? Son regard était perçant et fixait Ingvarr droit dans son œil restant. On m’appelle Kurt par ici, je connais des esclavagistes qui pourront t’emmener à Fort-Lointain. Le grand nordique lança un regard noir à Kurt. Ah, tu ne lui as pas encore dit la procédure ?
-Non Kurt, je comptais sur toi pour le faire justement, mais plus... finement. Donc, voilà… Si tu souhaites changer de vie, il va falloir passer par un cap d’esclavagisme. Mais pour te laisser le plus de chance possible de trouver un bon maître par la suite, Kurt va t’enseigner l’art des de l'élevage et du dressage des animaux. Te donnant ainsi plus de valeur sur le marché des esclaves. J’ai cru comprendre que tu sais escalader également. C’est un avantage. J’espère juste que ton œil borgne ne sera pas un problème. Ingvarr donna son accord par un nouvel hochement de tête et se leva de sa chaise. Kurt l’imita et fit un signe de tête et se dirigea vers la sortie, accompagné d’Ingvarr qui se retourna une dernière fois vers son sauveur.
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On était en Nivôse de l’an 516. Kurt avait été bon avec Ingvarr et lui avait enseigné toutes les bases pour s’en sortir dans les métiers d'éleveur et dresseur d'animaux. La date du départ vers Uuroggia approchait. Ingvarr s’y était préparé, il savait qu’il allait devoir adopter une posture de prisonniers et qu’il allait devoir abandonner ses affaires avant de partir. Uuroggia constituait le seul lieu dans tous les Maahvitts où il était possible d’exporter, ou d’importer, les esclaves. Kurt lui avait par ailleurs fourni des affaires très sobres. Kurt et Ingvarr burent une dernière « oruf gris » avant de prendre la route. Ingvarr profita de l’occasion pour lâcher un mot, un unique mot : « Merci. »
