Utilisateur:Jobby
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Description
Plus entrainé à manier la plume et la dague que la hache de guerre, Rouletteruss est un jeune homme plutot maigre, aux yeux gris et aux cheveux marrons. Ses mains sont brulées depuis l'accident du Bloc Philosophal, le forcant à porter des gants.
Talents
>> Patient
>> Endurant
>> Bons réflexes
>> Connaissances en alchimie
Défauts
>> Rancunier
>> Mauvais archer (en même temps avec les mains brulées!)
>> Légèrement parano vis a vis du clergé
>> Gros parieur
Métier(s)
Histoire
Rouletteruss , troisième du nom, était un jeune aldaarion(de 21 ans) relativement chanceux. Son père, citoyen de Golvandaar, trouvait l’argent pour lui offrir des couteuses études d’alchimie et lui inculpait des valeurs robustes, comme le respect des ainés,du Temple et du Monastère d'Arbitrio. D’aucun prétendaient que le père et le fils se ressemblaient beaucoup : leur fierté se reflétaient dans leur yeux gris, et ils avaient la même habitude de répondre de façon concise et précise. Rouletteruss semblait promis à un bel avenir… Si le destin n’en avait décidé autrement, faisant de lui le voleur sans scrupules que nous connaissons aujourd’hui, tiraillé entre les valeurs de son enfance et les impératifs de la survie…
Prémices :
L’après midi avancait doucement au Département de l’Alchimie, et la plupart des élèves somnolaient ou pensait à ce qu’ils allaient commander ce soir à la taverne. Seul deux d’entre eux n’étaient pas gagnés par cette douce lassitude : Rouletteruss et Jankovitch, fils d’un éminent chevalier local. Dès la fin du cours, ils s’éclipsèrent fébrilement au troisième étage de l’Université afin de porter la touche finale à leur projet commun : le bloc philosophale, cet interdit philosophique absolu permettant de changer le gravier en diamant… Nul ne sait exactement le temps qu’ils avaient consacré à ce projet, et les raisons qui les avaient poussés à tenter l’expérience, car ils n’avaient partagé le secret qu’avec leurs plus proches camarades. Ce dont tout le monde se rappelle, en revanche, c’est de l’explosion qu’ils provoquèrent ce jour la : l’aile droite fut noyée sous les flammes, et l’incendie s’étendit à l’ensemble du quartier étudiant. Jankovitch fut tué sur le coup, mais rouletteruss réussi à franchir les flammes, au prix de graves brulures sur sa main droite, qui aujourd’hui encore le force à porter un gant.Il n’oublierait jamais le visage de son ami(ou ce qu’il en restait) déformé par la douleur et les flammes. Cette image lui revient régulièrement dans son sommeil, lui rappelant ce qu’il arrive quand on désire dépasser les limites de la chimie. En dépit de la douleur, il réussit à se rendre chez lui, ou il s’effondra évanoui devant sa mère en larme. Le soir même, une fois ses blessures pansées, il fut contraint de quitter sa famille et de se rendre chez des proches cousins en périphérie de la ville : le chevalier Jankovitch et le haut-Clergé avaient juré de le traduire en justice et de l’exécuter pour homicide involontaire et pratiques blasphématoires… Il n’eu le temps que de prendre un peu d’argent, un couteau et son courage à deux mains.Il fut mahleureusement attrapé lors d'une rixe qu'il déclencha dans une taverne, après avoir appris l'execution de son père et l'exil de sa mère, commandités par le compte Jankovitch.
Vers Esperia!
Le Tribunal Monacal ne savait que faire. Ils avaient devant eux ce jeune homme, responsable de la mort de son ami et dans des circonstances qui frôlaient l’hérésie. Néanmoins, le dogme d’Arbitrio prônait les vertus de la clémence et de la compassion : fallait’ il encore accabler ce jeune homme, qui venait de perdre son père ? Ne pouvait on pas assimiler l’état de sa main droite à une punition divine, et se contenter de l’envoyer rejoindre sa mère en exil ? Mais le chevalier Jankovitch ne pouvait se contenter d’aussi peu en réparation de la mort de son fils unique. Et il avait les moyens de faire entendre sa voix. Il fut donc décider que Rouletteruss serait envoyer en qualité d’esclave à Esperia, sur le Nouveau monde ; c’était certainement le moyen le plus simple de se débarrasser de ce gamin sans pour autant le tuer, et ainsi trahir la Volonté d’Arbitio. C’est ainsi que Rouletteruss devint l’homme que nous connaissons aujourd’hui : enchainé à fond de cale avec les pires malfrats de l’ancien monde, il apprit rapidement les règles qui régissent la rapine, le meurtre et la truande.Le monde des hors la loi est un monde où le savoir et la culture sont rares : il sut en tirer parti pour s’imposer et s’assurer une relative sécurité : on le surnommait même "doc". Mais quoi qu'il en soit, il jura devant son Dieu que jamais il ne retoucherait une fiole : il se demande encore quelle aurait été sa vie s’il n’avait pas confondu fierté avec orgueil, alchimie avec vérité. Désormais, bien qu’obligé de voler pour assurer son pain quotidien, rouletteruss s’astreint un mode de vie stricte, espérant ainsi contenter son Dieu et l’esprit de son père : il ne vole jamais plus que nécessaire et ne recours à la violence que dans le cadre de la défense ou de la revanche.
Premier Jour
Le guetteur cria "TERRE, à tribord!!", et l'on entendit les bottes de l'équipage marteler le pont en direction du bastinguage. A travers une faille dans le bois, rouletteruss vit une cote se dessiner à travers la brume matinale. Il poussa un soupir, et cacha son canif dans ses vétements. Puis, comme chaque matin, il demanda pardon à son père. Enfin, il se demanda quel avenir l'attendait dans ces terres inconnues...
Lors de son arrivée, il a été vendu comme Esclave à Onow, chef Onow.
