Utilisateur:Kajjy

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Kajjy

Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Kajjy
Prénom IRL
Louis
Âge IRL
16 (Bientôt 17 magueule)





C'est qui?

C'est lui.

Kajjy était un gosse, plus ou moins un sale gosse. Il a débarqué à Esperia en plein hiver alors qu'il n'y avait personne dehors pour le voir, quand des gens l'ont finalement remarqué et lui ont demandé "Qui et quoi et comment?" il clamais être de la Capitale et un alchimiste, du haut de ses 14 ans. Puis il a tourné en rond, encore et encore, faisant le tour de tout les coins de la ville, mais pas en intérieur non, aller dans un bâtiment inconnu était trop pour lui semblait il. Alors il grimpais, courait, jouait un peu partout dans les rues et sur les toits, bien évidemment il a eu le droit à quelques blessures et beaucoup de réprimandes. Mais pourtant certaines personnes ont bien voulues lui donner un coup de main.

C'était le cas de gens comme:

  • Erik, premier à l'avoir soutenu et à le guider un peu.
  • Mikamus, qui lui a donné son premier travail même s'il était un peu particulier comme personnage.
  • "Uninconnurouxavecdeslunettes", comme il aurait dit, il ne se souvient plus de son nom, mais c'était lui qui lui a appris la pêche, ce grâce à quoi il a réussis à sortir la tête de l'eau.
  • Scholwitz, mine de rien il lui vendait beaucoup de poisson et lui achetais beaucoup de pommes.
  • Slight, ou tonton Slight comme il l’appelais avec un grand sourire. Rien de bien particulier entre les deux hormis une grosse complicité, Kajjy l'aimais bien parce qu’il pouvait lui bricoler des décoctions, pour une fois que ça servait à quelque chose.
  • Octyso, qui n'était pas une très grande connaissance, mais il lui a apprit à cuisiner un peu. Suffisamment pour travailler un peu à l'abbaye, bien que ça n'ait pas duré très très longtemps.
  • Guidrion, ou papa, bref. Que ce soit par pitié ou autre, Guidrion à repêcher Kajjy alors qu'il venait /encore/ de perdre la maison qu'il avait réussis à obtenir et l'a admis chez lui, inutile de dire que ça lui faisait plaisir.
  • Dooby dont il n'attendait pas grand chose, mais au final c'est lui qui lui a réappris comment on pêchait, et avec qui il a passé la plus grosse partie de son temps avant de disparaître d'un jour à l'autre.

Et il a donc disparu, comme ça, avec pour seules traces ses affaires dans sa chambre, avec son carnet plein de notes griffonnées, ses petits EO restants, ses outils de pêche et son couteau qu'il a eu "clandestinement" grâce à Dooby. C'était un moment quelque part en 513, ou autre chose peut être.


Compétences

  • Connaissance de la faune (poissons)
  • Outillage
  • Connaissances météorologiques
  • Alphabétisation et calcul
  • Agilité
  • Survie


Background

"Tout les jours"

Il est l'heure, ça y est. Les rues bourdonnent. Ses mains se hissèrent doucement, alourdies par le poids de la faible motivation, pour soulever son masque en papier et en lettres. La lecture des mots qu'il avait sous les yeux lui arracha une grimace, "Commerce, or, marchandise", tant de petites lettres arrangées qui lui rappelaient leurs motivations qui dérivaient des siennes. Après tout il s'agit d'une route logique, non? Les plus vieux ont toujours été marchands chez lui, et les plus vieux des plus vieux l'étaient avant eux. Mais cela ne pouvait lui retirer le sentiment de menottes aux mains et de masque au visage. Lui désirait autre chose, naturellement, un esprit jeune veux suivre sa voie, aussi bien soit elle couverte de ronces. Mais elle n'allait pas lui être accordée par "Eux", non bien sûr, la suivre c'était aussi les fuir. Ses parents bien sûr, protecteurs et attachés à leurs conviction qu'il sera marchand comme eux, ne laisseraient jamais un blondinet insouciant pareil s'aventurer sur un chemin couvert de ronces, et seul qui plus est! A ce moment, d'ailleurs, l'un des deux vient frapper à la porte, une manière sympathique de lui rappeler qu'il a tout intérêt à se bouger un peu et de travailler sur ses notions plutôt que de dormir, sinon il y aura une soudaine disparition d'une assiette sur trois à l'heure de manger. Après un soupir intérieur, il hocha la tête comme s'il y avait quelqu'un pour le voir, puis en s'en rendant compte il lâcha un grognement disant "Oui oui, je travaille..." à moitié endormi et bien peu convaincant. "J’espère bien pour toi... Sinon je-" Il n'écoute déjà plus, les yeux rivés sur son livre, attendant juste que sa mère, qui aurait très bien pu être son père puisque sa réaction n'aurait pas changée d'un poil se dit il, finisse de parler pour répondre à nouveau par un "Oui oui" habituel. Et elle partit, comme ça, cette situation dure depuis bien une dizaine d'années, peut être un peu plus, et tout comme il y a une dizaine d'années, il a toujours une idée tout autre de ce qu'il veux faire: Des décoctions, breuvages, bons ou mauvais, comme ceux que font ces gens dans les livres qu'il adore. "Cette nuit j'irai à la bibliothèque!" Se dit il, naturellement il n'allait pas passer par l'entrée, les parents ne l'accorderaient pas, alors il sauteras par la fenêtre pour aller sur le toit, comme à chaque fois depuis une dizaine d'années, ou peut être un peu plus.

Quand la nuit fut présente, et misère ce qu'elle était désirée, il grimpa par la fenêtre, avoir sa chambre à l'étage supérieur aide bien. Et la promenade nocturne commença. "La capitale est peut être supposée s'animer la nuit comme le jour, se dit il, mais pas par chez moi dirait on", et pour cause personne n'est dehors, pas même quelque pour le réprimander, alors il marche, marche jusqu'à la bibliothèque où il entre par la fenêtre, un moyen bien pratique de ne pas attirer l'attention. Ou presque, il s'est quand même fait repérer par un grand sourire avec une chandelle qui se tenait dans un coin, comme s'il l'attendait. Et il l'attendait, le bibliothécaire.

"Encore une visite nocturne hein, gamin?"

"Promis, je n'abîme rien." Répondit le gamin, ce qui lui vaut un habituel mouvement de main par dessus l'épaule accompagné d'un sourire amical, la façon de son complice de dire "Pas grave, je te fait confiance." avant que ce dernier ne retourne à ses occupations. Des livres par ci par là parlant de son adorée "Alchimie" qu'il suivrait jusqu'à l'autre bout du monde, c'est la seule compagnie dont il a besoin la nuit. Il en ouvre un et se met à lire, passionné, comme tout les jours depuis une dizaine d'années. Ou un peu plus.

"Mauvais pressentiment"

Et une autre poutre s'écroula, flambante, prête à l'écraser de peu mais il a réagit à temps pour ne pas mourir sur le coup. Et il courut, courut de toute ses forces pour échapper au bâtiment en feu qu'était devenu la bibliothèque mais les obstacles arrivaient, et arrivaient devant lui pour lui barrer la route, comme si la vie jouait avec lui comme s'il était une souris dans un labyrinthe. Mais ce n'était pas drôle, pas pour lui, il pleurait, hurlait, mais rien ne lui répondait, il était seul alors que son monde s’effondrait sur lui. Il arriva finalement à la sortie, qui d'un coup, alors qu'il était prêt à la franchir, n'en était plus une mais plutôt un tas de bois fumant et brûlant impossible à passer. Un sentiment de gel le grimpa le dos malgré toute la chaleur ambiante. Et en levant la tête, il se rendit vite compte que le toit avait déjà entamé sa chute, le gamin pouvait encore bouger mais à quoi bon? Il ne pouvait pas s'échapper. Plus maintenant. Il ferma les yeux alors que la toiture venait le fracasser sur le sol, mais rien n'est arrivé. Alors il les rouvrit, maintenant assis dans la bibliothèque, les livres de la veille sur les genoux. Mauvais rêve? Les frissons partout dans ses membres ne semblaient pas du même avis malgré la disparition du faux danger. Sa tête chauffait, mal de crâne, un tour dehors le rafraîchirait.

Il sortit, et entama sa marche, il était trop tôt pour aller sur les toits sans attirer l'attention. Il fallait marcher dans la rue, pour une fois, et les pavés semblaient moins familiers que les tuiles... Cela dit, même les tuiles qu'ils voyait sur les toits commençaient à lui sembler étrangères, tout aussi étrangères que le regard que lui jetaient les gens à côté de qui il passait, où est il, déjà? "C'est pas mon quartier!" Qu'il manqua de s'écrier, en se rendant compte qu'il a marché beaucoup trop longtemps. Comment le temps a-t-il fait pour passer aussi vite? Il était déjà nuit, quasiment, et il fallait faire demi tour, les vieux allaient lui hurler dessus avec une force redoutable, ils ne l'on pas vu de la journée. Alors il courut, courut encore, comme dans son mauvais rêve.

Mais quand il fut arrivé, il s'arrêta. Les frisons étaient de retour.

Ce n'était pas un mauvais rêve, oh non.

Tout était en feu, tout les environs étaient partis en flammes et en cendres. Ses parents n'allaient pas l'acceuillir aujourd'hui.

"Et vous allez où?"