Utilisateur:Laplume

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines


Informations HRP
Login Minecraft
laplume
Prénom IRL
Florent
Âge IRL
31 ans



Informations Diverses
"Tout est un"



Le Joueur

  • Pseudo Minecraft : Laplume
  • Prénom: Florent
  • Âge : 33 ans
  • Localisation : Toulouse

Le Personnage

  • Nom: Laplume
  • Quartier: Aucun
  • Âge : 33 ans
  • Famille : D'oy
  • Rang : Habitant
  • Activité politique : Aucune


Son caractère

Laplume est un personnage qui aime entretenir une certaine aura de mystère autour de lui. Ce n'est pas une forme détournée d'agoraphobie loin de là, mais plutôt une volonté d'indépendance d'esprit, farouchement revendiquée. Laplume aime donc garder sa neutralité, il ne risque donc pas de prendre partie pour un tel ou un autre ! Cela peut paraitre une position intenable dans une ville ou fourmille les complots... mais notre maitre d’œuvre sait toutefois faire valoir ses droits au moment opportun.

Il est jovial, aime beaucoup jouer avec les mots. D'ailleurs il parait que le souverain actuel l'inspire... Laplume est méticuleux dans son travail, et met tout en œuvre pour satisfaire son client. Toute critique est pour lui constructive, du moment qu'elle soit argumentée ! si elle ne l'est pas, il peut faire preuve d'une certaine véhémence avec le mal poli.

Son Histoire

Il y a une génération, les parents de Laplume ont décidé de quitter Caroggia pour la Capitale de l'ancien monde. A force de labeur, ils avaient fait de leur auberge, un lieu réputé pour la cuisine, la qualité des chambres et le service. L'auberge d'Oy était donc une valeur sûre de la vie Caroggienne. Mais pour eux, ce n'était pas encore suffisant, et nourrissant l'ambition que leur enfant à naitre transcende encore plus cette réussite durement acquise, la famille d'Oy voulait conquérir la capitale.

Pour autant, bien qu'apprécié sur Caroggia, les gens de la capitale n'étaient pas nécessairement prêt à leur faire confiance. Mais ils étaient comme ça les d'Oy, à ne jamais renoncer. L’acharnement paya donc : l'auberge « La Ripaille Joyeuse » gagna rapidement une réputation d'excellence, sans être néanmoins source de fortune. La consécration s'incarna cette année par l'obtention de la fourchette d'or, titre suprême pour tout aubergiste de la capitale.

Le jeune Laplume grandit donc dans un milieu qui laissait peu de répit, où chaque jour était synonyme d'un combat permanent, pour faire ses preuves. Toutefois, l'abnégation de ses parents permit à Laplume de bénéficier d'une solide instruction dans les arts de la lecture, l'écriture, la poésie, l'éloquence... pour plaire à la riche clientèle de la Capitale.

« il est évident qu'il doit reprendre le flambeau ! » Disaient ses parents... Cela insupportait Laplume au plus haut point : il était terrifié à l'idée que sa vie était déjà tracé. Toutefois, le destin se chargea pour lui de l'amener vers un chemin inattendu : celui de l'architecture

Laplume est aujourd'hui âgé de 31 ans. Physiquement, ses cheveux sont noirs, et ses yeux marrons, il mesure 1 m 76. Il est de nature plutôt discrète... ce qui peut parfois laisser à penser que c'est un solitaire. Il apprécie la convivialité, l'écoute et l'entre-aide, de même que l'art de jouer avec les mots.

On pourrait dire de Laplume qu'il est un peu maniaque, son mot fétiche est le détail ! En effet, il peut passer de longues minutes à placer un bloc, pour que celui ci atteigne une position quasi parfaite...

La naissance de sa vocation

Journal personnel de lapume

Aujourd'hui, si j'ai décidé de prendre ma plume, le jour de mes 31 ans, c'est pour rendre compte d'un élément marquant de mon enfance. Cette plume justement, avec laquelle j'écris ces mots aujourd'hui, est un héritage de cet instant où ma vie à soudainement trouvé un sens. Cette histoire pourrait se nommer ainsi : « Chronique de la rencontre qui a bouleversé ma vie » et c'était il y a 18 ans déjà.

Je dois bien avouer qu'à cet époque, j'étais loin d'incarner l’archétype de l'enfant idéal ! Je refusais obstinément de suivre la voie de mes parents, car être aubergiste quelle horreur ! Cela évidement était une source de conflit... je comprenais bien qu'ils ne voulaient que mon bien, mais leur démarche si maladroite, m'étouffais.

Toutefois, cette obstination m'offrit l'opportunité d'étancher ma soif de connaissances... j'étais avide de savoir et dévorais tout les livres à ma portée. Un soir, après une dispute assez rugueuse avec mon père, j'avais besoin de calme... mon errance m'amena vers le jardin du côté du vieux port. Je me suis en tête de le traverser.

Vers le centre du jardin, un homme attira mon attention. Il était seul, assis à une table, fixant une sorte de maquette. En réalité, ce n'est pas la première fois que je voyais cet homme. A l'école, mes camarades bavassaient des rumeurs plus ou moins farfelues sur cet homme, l'une d'elles soutenant qu'on l'aurait vu apparaître de nulle part dans une ruelle.

Poussé par une curiosité incontrôlable, je ne puis m'empêcher de me diriger vers lui, non sans une certaine appréhension. C'était bien la première fois que j'avais le courage d'aller l'aborder ! En m'approchant je vis qu'il jouait avec une sorte de jeu de construction, constitué de petites briques.

-Hé le vieux... -Ah ! Toi ! Installe toi, je te prie !

Une fois assis, il pris l'une des pièces de son jeu, et me l'a posa dans la paume de main, apposant les siennes par dessus. La soudaineté de ce geste me fit sursauter, mais je fut rapidement paralysé par une étrange émotion. Cet homme... sa main était chaude et bienveillante... que ma peur s'évanouit aussitôt.

-Mon jeune ami, le sens tu ? Écoute ce que cette pierre te raconte. Pense à ceux qui ont extrait cette pierre, pense à ceux qui l'ont taillée, à ceux qui l'ont posée et ceux qui vont habiter cette construction, n'est ce pas magnifique ? Regarde et imagine tout les routes qui s'ouvrent à toi à cette seule pierre posée... il y a de quoi ravir la plus insatiable des imaginations !

Aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais subjugué par la démonstration de cet homme.

-Vois tu... je connais les rumeurs que l'on colporte sur moi ! certaines sont fort amusantes d'ailleurs ! Mais au final la réalité est plus concrète. Je ne suis qu'un vagabond, qui a échoué dans cette ville il y a si longtemps déjà. Heureusement ma fidèle bourse d'or m'a sauvé de bien de trépas... et j'ai fini par trouver refuge dans un certain lieu.

Ce que tu vois de tes yeux, c'est le bâtiment que j'ai toujours rêvé de bâtir... le combat de toute une vie, qui se solde au final par cette vie d'errance. Je te sens égaré... c'est pourquoi je vais te faire don de mon dernier bien : puisse t-il éclairer ta voie, et qui sait, te donner envie de reprendre le flambeau.

Subitement, d'un coup de main, il fit s'écrouler la construction. Il se leva alors et commença à s'éloigner. Il se retourna vers moi une dernière fois et me dit ces mots :

«Tyr c'était son nom... à toi de bâtir ta Tyr, qui ne sera pas la mienne, peut être même pas une Abbaye ! Mais si tu choisis cette voie, cherche bien dans cette boite, peut être qu'une aide inattendue t'y attends »

Je ne chercha pas à le poursuivre, j'étais trop occupé à ranger le précieux trésor qu'il m'avait offert. Je compris alors que je ne reverrais jamais cet homme. Bien qu'étant un parfait inconnu, cet homme m'avait transmis sa résolution.

Je regagnais alors l'auberge, avec mon trophée sous le bras. Mes parents m'attendaient... à mon grand étonnement. Devant ma surprise, ma mère me dit ceci :

-Je suis heureuse que tu ai enfin trouvé ta voie, mais si tu veux connaître le fin mot de l'histoire, suis moi.

Ma mère me conduit alors vers la petite annexe dans la cours intérieure de l'auberge. C'était une chambre indépendante en hauteur, mais dont l'accès était fermé par une grille. J'avais d'ailleurs l'absolue interdiction de m'en approcher. Mais cette fois ci, ma mère m'invite à monter les escaliers... et là dans la chambre... sur le petit bureau, une dernière pièce de brique m'attendait, de même qu'une simple plume.

Mon père entra dans la pièce, et me posa la main sur l'épaule.

-Il fut notre premier client à l'ouverture de l'auberge, et le plus fidèle jusqu'à son départ tout à l'heure. Pour tout te dire, nous n'avions jamais l'intention de t'imposer de reprendre l'auberge... le fait de te le faire croire, ainsi que tout ce qui t'as été enseigné c'était pour t'inciter à te révolter et trouver ta voie. J'avais la certitude que cet homme allait pouvoir te guider à un moment ou un autre de ta vie, c'est pourquoi nous l'avons caché à sa demande durant tout ce temps... bien que je dois saluer ses talents pour se faire discret.

Et là, j'ai ri... de tout mon cœur, presque à en pleurer. Je n'avais rien vu...

Voilà comment tout changea dans ma vie

Lumière...

L'atelier de Laplume était ce jour là en ébullition... il avait organisé ce jour là une journée porte ouverte, pour faire découvrir aux enfants du quartier son métier. Pour lui rien n'était plus important que de transmettre son savoir. Les jeunes gens avaient tous 13 ans... et scolarisé dans une école proche de l'atelier. Cet âge là, ayant une valeur symbolique forte pour notre architecte : c'était à cet âge qu'il eut la révélation de sa vocation pour l'architecture.

Les enfants purent découvrir le bureau d'un architecte, ses outils de travail, des plans de bâtiments en constructions, et même un chantier ! L'objectif étant de marquer ce jeune public pour leur donner la fibre... Laplume avait programmé une séance de questions pour conclure cette journée singulière. Tous se réunirent donc au centre de l'atelier et la séance débuta par une question qui ravi Laplume à vrai dire c'était celle qu'il attendait...

« Monsieur, moi c'est Ralec ! pourquoi ça vous plait d'empiler des pierres ? »

« C'est une belle question que tu me poses ! En effet pourquoi ? Et bien tu vois, pour moi, une pierre n'est pas qu'un simple bloc justement... elle est beaucoup plus ! Elle porte le souvenir de celui qui l'a taillée, de celui qui l'a posée, et enfin les souvenirs à venir de ceux habiterons ou utiliserons la construction. Pense à chaque pierre de ta maison... tu n'imagines pas tout ce qui se cache derrière. Tient j'ai une idée, suivez moi les enfants, je vais vous montrer quelque chose d’intéressant ! »

Il invita le groupe à se lever, et tout se dirigèrent vers une porte située dans le fond de l'atelier. Celle ci s'ouvrait sur une petite pièce, sobrement éclairée. Des croquis de toutes tailles ornaient les murs, tout autant que le sol. Tout cela donnait un joyeux bazar, ce qui amusait beaucoup les écoliers.

Sur la table centrale, trônait une maquette, en petites briques d'argile. L'ensemble formait une Abbaye.

«Ici repose mon plus jouet jeunes gens ! Cette maquette m'a été offerte le jour de mes 13 ans par un homme qui à bouleversé ma vie. Et ce que vous voyez, c'est la construction que je rêve de bâtir... son plan était caché dans la boîte de ce jeu» (il se chuchota à lui même)

La maquette de l'Abbaye ne possédant pas de toit, il était facile de reconnaître : cloitre, bibliothèque, réfectoire, cellules des moines... d'autant que toutes les pièces avaient leurs nom étiqueté.

Laplume ne fut pas déçu de la réaction de ses visiteurs ! Les enfants étaient sous le charme, et lui posaient moultes questions sur les différents bâtiments, comme sur le chauffoir, qui intriguait beaucoup.

-Ralec, tu me demandais pourquoi j'aimais empiler des pierres ? Et bien tu vois, ce que j'aime c'est quand au fil de toutes ces petites pierres que je pose, je sens la vie s'installer dans ma construction. Ce que vous devez retenir de ce fabuleux métier, c'est qu'il va vous permettre d'exprimer votre créativité, votre audace, tout en se rendant utile pour votre communauté. Ce métier ravira les amateurs de défi ! Car une nouvelle construction est source de questionnements, de problèmes, que devrez résoudre pour satisfaire vos futurs clients.

Laplume prit alors l'une des pièces, et se dirigea vers le garçon. Il l'incita à tendre sa main, et posa la pièce dans sa paume. -Tu vois... j'étais à ta place il y a 18 ans. J'étais perdu et sans grand espoir pour mon avenir. Mais lorsque j'ai reçu cette pièce de cet homme, cela à éveille quelque chose en moi, une passion. Ralec, regarde bien cette petite pièce, et imagine tout ce qu'elle peut devenir ! Un pont, une maison, une route...

Un son de cloche se fit entendre dans la salle principale : elle signifiait la fin de la visite. Laplume raccompagna le petit groupe à l'entrée de l'atelier ou le professeur était venu chercher ses élèves.

-Au revoir, mes jeunes amis ! Je vous souhaite de trouver votre voie... et toi Ralec garde cette pièce, qu'elle te guide toi aussi.

Laplume une fois le groupe parti, pris quelques instants pour savourer cet instant. Il savait qu'au moins un de ces jeunes reprendrait le Flambeau.

...et ombre

Laplume reçu un jour une demande de contact, celle ci émanait d'un certain Mr B. L'enveloppe, tout comme le papier témoignait d'un certain luxe, en raison de la finesse du papier utilisé. L'écriture était douce, sans doute l’œuvre d'une femme distinguée. Laplume prit donc un certain plaisir à lire la lettre, surtout qu'elle annonçait à notre architecte, qu'il était mandaté pour bâtir la demeure de la plus jeune des filles d'une grande famille de la capitale.

Une fois la lettre terminée, il passa quelques instants à respirer le parfum sucrée qui s'échappait de la missive. Travailler pour une jeune et jolie princesse, cela rendait tout chose l'architecte. La missive était accompagnée d'un rendez vous le lendemain, dans un demeure cossue du quartier riche.

Lapume n'eut guère de mal à trouver la maison : c'était la plus grande de tout le quartier. Il s'arrêta quelques instants sur le seuil de la porte, et s’apprêtait à frapper, mais il stoppa son geste. Il fut pris alors d'une irrésistible envie de rebrousser chemin, comme si sa petite voix intérieure le prévenait d'un danger. Il finit toutefois par frapper... aidé par l'image qu'il se faisait de cette princesse !, et très vite un domestique lui ouvrit.

-Qui dois-je annoncer ? -Je me nomme Laplume d'Oy et j'ai été mandaté par la présente lettre pour me présenter en ce lieu -Mais certainement Monsieur, veuillez me suivre.

Accompagné du domestique, Laplume pu observer la magnificence du manoir. L'argent coulait à flot dans cette demeure, à tel point que cela en devenait écœurant pour notre jeune architecte. Le domestique le guida jusqu'au grand salon de la maison. La pièce était à l'image du reste de la maison.

Au fond de la pièce, un homme debout attendait Laplume. Assis à côté de lui, une jeune femme, probablement la princesse espérée, observait notre architecte. Celui ci lui adressa une sourire qui ne provoqua aucune réaction chez la demoiselle. Au contraire, son regard se durcit, elle fixait dorénavant Laplume avec un certain dédain.

-Jeune homme, je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure, je me nomme Riak Barov. Je vous présente Parisa, ma plus jeune fille, à qui je souhaite faire bâtir la plus unique de toutes les constructions ! Mais avant d'en dire plus, trinquons ! Brato !

Un domestique apporta promptement un verre à Laplume. -Buvez cher ami, c'est le vin le plus cher et le plus rare de tout la capitale ! Laplume goûta au vin : Barov n'avait pas mentit, le vin était exquis.

-Mr Barov, je serais honoré de réaliser cette maison pour votre fille, mais pourquoi moi ? Il y a d'autres architectes plus réputés et plus couru que mon humble personne. -Mais parce que vous êtes unique jeune homme, unique par votre réputation...

Le visage de l'hôte s'assombrit brusquement, faisant naitre une certaine angoisse chez Laplume

... mais surtout pour être le fils unique des d'Oy. Des mécréants qui m'ont volé à moi la fourchette d'or promise à mon auberge « le Barov Festoyant » cette année, alors que je l'obtiens tout les ans depuis 10 ans !

Barov jeta alors au sol son verre de rage. Devant la menace, Laplume fut saisi par la peur... et pour ne rien arranger, il se sentait de plus en plus lourd : il venait de réaliser qu'il s'était fait piéger. Il chuta lourdement au sol, incapable de faire le moindre geste ou de parler. Barov rejoint alors Laplume et s’accroupit à la hauteur de son visage.

Il lui chuchota alors « Rassures toi, je ne vais pas te tuer... mais je te réserve un traitement spécial ! Tu vas perdre tout ce qui t'es cher, à commencer par ton atelier, et là où je t'envoie, tu vas retrouver une condition que toi et tes parents n'auraient jamais dû quitter ! »

A l'écoute de ces mots, Laplume éprouva un profond dégoût de lui même, pour avoir fait preuve d'un manque navrant de perspicacité. Mais il n'eut guère le temps de se morfondre plus : un coup soudain le fit sombrer dans l'inconscience.

Le réveil se fit dans la douleur... Barov n'avait pas menti : Laplume était enchainé, portant des haillons. Il remarqua très vite qu'il se trouvait au fond de la cale d'un bateau. Autour de lui, plusieurs compagnons d'infortunes, dans un état tout aussi pitoyable que lui. Il s'empressa de demander quelques informations à son voisin le plus proche. -J'imagine que l'on ne part pas en croisière ?

L'autre prisonnier s’esclaffa : -Un nouveau, et tout frais en plus ! Et bien mon petit, tu va être prochainement vendu en tant qu'esclave ! J’espère pour toi que tu sais te débrouiller avec tes dix doigts, si tu ne veux pas aller nourrir les poissons. Je te suggère de faire forte impression au marchand qui se dirige en ce moment pour trouver la perle rare, puisque nous sommes arrivés à quai en Esperia.

Le dit marchand ne tarda pas à faire son apparition dans la cale et débuta son inspection « Alors les larves avec qui je vais me faire quelques pièces d'or aujourd'hui ? »

Le marchand porta rapidement son attention sur Laplume, mais probablement plus par ordre de Barov, puisqu'il tenait un parchemin où figurait un portrait. La finalité était claire : Barov voulait humilier et briser notre architecte, le tuer étant trop peu jouissif à ses yeux.

On jeta un seau d'eau sur Laplume pour le rendre présentable à la clientèle et on le fit débarquer. En marchant sur le ponton, il pouvait déjà entrevoir l'estrade où il allait être prochainement vendu...

J’espère qu'il vont tirer de ma personne un bon prix ou un maitre aussi givré que moi !

Qu'allait donc prendre la suite du chemin pour Laplume, c'est maintenant que sa nouvelle aventure s'écrit...

Premières expériences

Le vœu de Laplume fut finalement exaucé. Enfin pas tellement sur le prix, parce qu'il trouvait avoir été acheté assez peu cher finalement, sans doute le voyage qui avait abîmé la marchandise, se disait t-il. Il pu trouver un bon maitre en la personne de Kemelvor : le courant passa très vite entre les deux hommes, installant une confiance mutuelle et durable. Dés le départ, Kemelvor traita Laplume avec respect, ne le considérant jamais comme un être inférieur.

Laplume s'adapta assez vite à sa condition, découvrant peu à peu Esperia et son organisation. Le sans fond, les quartiers, le gouvernement... et l'architecture singulière de la ville : "Ca promet !" pensait t-il.

Un contrat qui ne se refuse pas lui fut rapidement présenté, par l'ancien consul en sécurité. Il s'agissait rien de moins que de refaire un siège pour le gouvernement. Laplume se mit donc à la tâche, sous l'autorité si personnelle du consul. Après plusieurs essais, le plan était prêt. Un bâtiment sobre, mais efficace, qui incarnait la puissance du gouvernement.

Les travaux se firent dans la douleur : n'ayant pas été informé des règles de construction sur Esperia, Laplume dut refaire son chantier de zéro... mais il en fallait plus pour le décourager, et il pu livrer son bâtiment dans les délais, et selon les exigences requises. Néanmoins, la fin du chantier fut une épreuve de trop pour notre maitre d’œuvre.

En effet, plusieurs consuls n'ont jamais répondu a ses sollicitations, et pire, certains ont même changé leur bureau en une hérésie architecturale. Étant attaché viscéralement à tout ce qu'il bâtit, Laplume vécu très mal cette situation, d'autant que son souhait était de satisfaire son client.

Son ancien maitre, Kemelvor l'aida dans cette passe difficile. Mais, ayant besoin de recul et de calme, l'exil semblait être la seule solution. Un matin, Laplume prit donc le bateau de retour vers l'ancien monde, sans aucune volonté de retour, mais un événement allait précipiter son retour...