Utilisateur:Legh
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Legh Zarth, le cerf aux bois blancs
Un passé sombre
C'est par une nuit calme et paisible, alors que la lune culminait à son zénith, que la vie de Mäan, jeune Indubalis, bascula. Mäan était une jeune femme très appréciée des habitants de son quartier, pour sa gentillesse et sa grande générosité. Fille d'un père cuisinier, sa mère restait, elle, au foyer, afin de s'occuper de ses deux frères et sœurs, qui n'étaient pas encore en âge de se prendre seuls en charge. Si leur quotidien n'était pas des plus difficiles, et qu'il parvenait à régler leurs impôts généralement sans soucis, Mäan choisit tout de même de travailler rapidement afin de pouvoir aider sa famille. Si elle enchainait les petites tâches ingrates à droite à gauche, sa situation se stabilisa à seize ans, lorsqu'elle fut engagée par le capitaine d'un navire de commerce en tant que cuisinière. C'est ainsi que, jusqu'à son premier voyage, elle resta, chaque jour, aux côtés de son père afin d'en apprendre toujours plus sur ce métier. Puis, vint le jour de son premier voyage. Ce fut également sa première fois sur un bateau, mais, à son grand étonnement, elle n'eut jamais le mal de mer. Pendant de longs mois, les voyages s'enchainaient, les allers-retours en Indubal se succédaient. [/br] Alors que la Nivôse s'amorçait, un voyage exceptionnel fut organisé à l'occasion d'une vente commerciale importante. Mäan demanda à son père de l'accompagner sur le navire, afin de l'assister pour l'occasion. Ainsi, père et fille se retrouvèrent ensemble sur le même bateau, alimentant une flotte encore sans précédant. Mais, cet évènement n'était pas passé inaperçu, et non-loin des côtés Medeviennes, une autre flotte prenait l'eau. En cette première nuit de Nivôse, alors que seuls l'air marin se faisait sentir et les vagues tapaient la coque, l'attention de la jeune Mäan, alors sur le pont, se porta au large. L'éclat de la lune laissait apparaitre une forme, au loin, qui se déplaçait rapidement, dans la même direction qu'eux. A mesure que les minutes s'écoulaient, la forme se faisait de plus en plus grosse, en laissant apparaitre d'autre semblables dans son sillages.
Les éclats de bois pleuvaient, le bruit des canons était assourdissant. Et Mäan assistait, impuissante, au massacre. Les pirates avaient abordé les premiers vaisseaux, et l'un des leurs s'approchait lentement du sien. Rapidement, son père s'approcha d'elle, lui ordonnant de quitter le navire et de nager le plus vite possible loin du combat. Mais Mäan restait là, le regard vide. Le chaos. Les premiers pirates arrivèrent sur le pont, tuant un à un les quelques rares gardes et hommes présents.
Un coup de feu.
Les yeux dans les yeux.
Elle sentit son père tomber lentement au sol, les bras agrippés à elle.
Une larme coula sur la joue de son père. Mäan le regarda, horrifiée.
L'attaque fut rapide, les morts aussi. Mäan avait été attrapée par deux pirates, qui l'amenèrent dans leur cale. Elle se débattait, criait, mordait, sans que cela ne change quoi que ce soit. Alors que le bruit des combats s'estompaient peu à peu, un pirate vint à sa rencontre, et l'amena un peu plus loin. La pièce était sombre, elle ne parvenait pas à distinguer le moindre élément autour d'elle. Pendant les minutes qui suivirent, elle voulu mourir. Là, à cet instant, et par n'importe quel moyen. Elle ne voulait pas subir pareil humiliation. Mais encore une fois, elle était impuissante et ne pu rien faire. Le supplice fut court. Mais une éternité s'était écoulée pour elle.
Chaque nuit, les mêmes horreurs.
Le bateau arriva finalement en Lig Ocolide. Mäan, dévastée et souillée, fut achetée par un homme pour un bon prix. C'était un tavernier. Une fois arrivé, il lui laissa quelques jours pour se reposer, la soigner. Malgré diverses tentatives pour communiquer avec elle, Mäan restait renfermée sur elle-même, les traits tirés, le regard sans vie ...
Une naissance marquée
Les jours s'écoulaient lentement pour Mäan, qui tentait de se reconstruire après cette nuit cauchemardesque. Très méfiante dans un premier temps, elle apprit à connaitre le tavernier et à placer, lentement mais sûrement, sa confiance en cet homme bon. Elle craignait que sa condition d'esclave face d'elle rien de plus qu'une marionnette dont il aurait pu se servir quand bon lui semblait, mais ce n'était pas ses intentions.
Le tavernier se prénommé Zarth, dont la réputation faisait son chemin en Lig Ocolide auprès des pirates et des bandits. Il était respecté de tous, à quelques exceptions près. Elle ne connaissait pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il avait eu un enfant, un jour, mais que celui-ci était mort dans des conditions qu'elle ne souhaitait pas connaitre. Quelques jours après son arrivée, une fois reposée, Mäan débuta aux côtés de Zarth. Comme assistante, et non comme esclave. Servir les choppes, accueillir les clients, débarrasser les tables, voilà ce que fut son quotidien pendant bien des semaines. A force de travail, Zarth plaça sa confiance en elle, l'envoyant en ville par moment. Et à chaque sortie, il restait au comptoir, à scruter la porte jusqu'à qu'elle revienne.
Deux mois après son arrivée, Mäan sentait que quelque chose n'allait pas. Elle ne parvenait pas à savoir ce que cela pouvait être, mais ... il y avait du changement. Des nausées, se faisant de plus en plus fréquentes, et qui la plaçaient dans une situation difficile à gérer lorsqu'elle était en service. Et une inexplicable envie de manger, en continue. Puis, un soir, alors que les derniers clients quittaient les lieux, ce fut le déclic. Mäan se hâta dans sa chambre, se mit face au miroir. Lentement, elle releva son haut, pour observer son ventre. Et ce qu'elle craignait se confirmait : de léger traits se dessinaient, formant une sorte de rond, pas encore gonflé, mais qui n'allait pas tarder à l'être. Dans un premier temps, elle ne su pas quoi faire.
Fallait-il prévenir Zarth ? Fallait-il garder cela pour soi ?
Tout était confus, elle était perdue. Elle choisit finalement de ne pas lui en parler. Si elle avait placé une grande partie de sa confiance en lui, son côté méfiant de nature prit le dessus à cette occasion. Pendant les mois qui suivirent, Mäan opta pour des habits plus larges que d'habitude, de sorte qu'on ne distingue pas son ventre. Par chance, ce-dernier ne gonflait qu'assez peu, ce qui lui facilitait grandement la tâche. Mais à mesure que l'échéance approchée, la pression se faisait toujours plus pesante. Zarth avait bien évidemment remarqué que quelque chose n'allait pas, que quelque chose avait changé. Mais il ne souhaita pas s'en préoccuper, pensant que ce serait mieux pour tout le monde. Après tout, elle était libre, même s'il ne lui avait jamais vraiment dit ...
Un cri déchira le silence qui régnait dans la taverne. Il ne fallut pas longtemps à Zarth pour comprendre d'où celui-ci venait. Arrivé à la chambre de Mäan, ce qu'il y vit le bouleversa : sur le lit, gisait le corps inanimé de Mäan, dont la douleur lui avait fait perdre connaissance, et un nouveau-né, à la respiration faible et saccadée. Les draps étaient ensanglantaient.
A son réveil, Mäan était allongée dans le lit d'une autre chambre, et, devant elle, une caisse faisait office de lit pour le nouveau-né. Lorsque le tavernier la rejoint, elle subit la colère de celui-ci. Mais, à son grand étonnement, ce ne fut pas cet enfant qu'il la lui causa, mais le fait qu'elle l'ait caché. En l'ayant acheté, le tavernier se sentait responsable d'elle ... et maintenant, de ce petit homme. Et il se jura de tout faire pour eux.
L'empreinte de la mort
De la lumière à l'ombre
Esperia, la renaissance
L'esclave qu'il était
Le personnage
Description
Compétences
Qualités et défauts
Intérêts culturels et goûts
Relations
L'homme derrière le personnage
Une petite partie du wiki pour me décrire, moi, qui me cache actuellement derrière mon pseudonyme de yunitak ou, ici, Legh. Un jeune homme se rapprochant toujours plus de ses 20 ans, d'ici trois mois environ, et qui tente tant bien que mal de poursuivre ses études. Tant bien que mal, car mon parcours scolaire, s'il suit une chronologie typique, reste atypique dans ses différentes orientations. Titulaire d'un Bac Littéraire option Histoire de l'Art (HIDA), j'ai néanmoins préféré la branche sportive pour mon parcours universitaire, parcours auquel je m'étais déjà intéressé dès le collège et à l'entrée au lycée, mais dans lequel je ne m'étais pas lancé. Malheureusement, deux tentatives soldées d'un échec.
Déterminé, c'est d'ailleurs l'un de mes traits. Quand je me lance corps et âmes dans quelque chose, alors rien ne pourra me barrer le passage, je chercherai toujours le moyen d'avancer malgré les difficultés. Mais cette qualité s'avère être aussi un défaut, car à trop l'être, on avance souvent avec des œillères, et on se trouve face à de nombreuses erreurs. Mais les erreurs sont aussi là pour nous forger, non ?
A part ça, je suis toujours de bonne humeur, en tout cas en apparence, car les quelques fois où je le suis, je le garde pour moi : les autres n'ont pas à la subir. Très sociable et accessible, je n'en reste pas moins méfiant, sans pour autant le montrer. Un peu comme Legh, je peux être un ami précieux et là dans les coups durs, ou un ennemi dont il vous faudra vous méfier : je ne chercherai jamais les problèmes de moi-même, mais ne soyez pas tenté de m'en trouver, je vous le ferai amèrement regretter. En effet, je suis quelqu'un d'extrêmement nerveux (j'ai des tics nerveux justement).
Côté hobbies, passions & co, je suis un grand sportif dans l'âme, passionné de basket (je pratique et j'entraine), mais capable de faire autant d'heures avec une balle en main qu'avec une souris ou une manette. En fait, je suis "complet" : j'aime autant faire du sport, que passer des heures devant un jeu vidéo ou bien un livre. Mais une fois lancé dans une activité, bonne chance pour m'en écarter.
