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     Lokhvaar Thundersonn, dit Lokyos
Informations RP
Genre
Homme
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Métier
Métier
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Région d'origine
Nation d'origine
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Lokyos
Pseudo
Lokyos





Description

Originaire d'un clan nordique du Vahnamaa traditionnel, Lokhvaar a dix-neuf ans. Il est isu d'un milieu social relativement moyen.

Assez grand, Lokhvaar a les cheveux courts et marrons, et ses yeux sont marrons. Il a les bras un peu plus longs que la moyenne, est suffisamment musclé pour un nordique. Il est très légèrement pâle. Au niveau vestimentaire, Lokhvaar apprévie de porter des tenues dans lesquelles il est à l'aise, bien qu'il apprécie également le style et le charisme qui va avec.

Lokhvaar est quelqu'un de relativement impulsif et irréfléchir, bien qu'il puisse devenir sérieux selon la situation. Il est légèrement mnaïf, mais plutôt jovial, et il a une grande force de volonté. Sinon, il est assez caractériel.

Compétences

Connaissances de la Flore: Pour des Nomades du Vahnamaa, il faut faut être capable de connaître certaines plante pour espérer survivre dans cette région.

Connaissances Météorologiques: Pour avoir voyagé et observé la nature au fil des saisons, on peut en arriver à déterminer approximativement ce qu'il peut se passer au niveau du temps et des saisons, voire le sentir.

Connaissances de la Faune: De la même manière que pour la flore, connaître les animaux peut s'avérer utile, notamment pour la chasse, la pêche, ainsi que l'élevage.

Agilité:Lokhvaar a développé son agilité jusqu'à ce jour, la préférant à la force brute. Il la trouve plus utile pour suivre le gibier quel que soit le terrain.

Survie: Quand on voyage dans des plaines où peuvent vivre divers animaux sauvages, on apprend comment survivre, ainsi qu'à puiser ses forces dans la volonté de vivre et de survivre.

Minutie:Fabriquer des flèches pour un arc de chasse à donner à Lokhvaar le sens de la précision quand on fabrique quelque chose, ce qui lui a valu un certain respect dans son clan pour la fiabilité des instruments qu'il a fabriqué.

Talents

Lokhvaar est quelqu'un doté d'une grande vivacité physique et d'esprit.

Défauts

Ses défauts se composent de son manque d'attention, son arrogance, son coté un peu procrastinatoire (remettre au lendemain), sa trop grande envie d' Aventure (quoique...), et ses réflexions qui partent un peu n'importe où. Il est également un peu vorace.

Intérêts culturels et goûts

Lokhvaar s'intéresse à approximativement tout, à partir du moment où il estime que cela peut l'aider. Il adore les plats sucrés et la charcuterie, mais déteste l'alcool.

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

Entraînement


Lokhvaar avait 13 ans lorsque son entraînement commença afin qu'il devienne un homme et qu'il apprenne notamment la survie. Durant toute son enfance, son père, qui avait beaucoup voyagé, lui avait raconté nombre d'histoires sur ses périgrinations et ses aventures. Cela avait donné très tôt à Lokhvaar le goût du Voyage et l'envie de vivre des Aventures. Son père avait refusé qu'il parte avant l'âge de 17 ans, et, dès 13 ans, il avait commencé à lui enseigner le maniement d'une arme particulière.

"- Un bâton ?, dit Lokyos qui fut étonné de ce choix.

- Oui, répondit franchement son père, et y a plusieurs raisons à ça. La première c'est que le bâton est une arme de base. Si tu ne sais pas manier un bout de bois pour te défendre, tu ne sauras jamais comment tenir une épée, ou comment viser précisément avec un arc. De plus, si tu te retrouves désarmé en pleine nature, tu devras te dérbouiller avec ce que tu trouveras sous la main. Enfin, c'est aussi pour que ta mère ne m'engueule pas parce que tu t'es égratigné durant l'entraînement...

- Ah, d'accord !

Sur le coup, Thorjan, son père, fut étonné de la façon dont son fils avait accepté. Mais il se souvint qu'à son âge, lui aussi agissait un peu bizarrement. Il attrapa deux bâtons dans le tonneau qui contenait les armes d'entraînement, et en lança un à son fils. Ce dernier l'attrapa avec aisance, le soupesa, et l'attrapa comme un chevalier attrape une épée à deux mains. Thorjan lui donna alors sa première leçon, non sans l'avoir désarmé. Chaque arme a son propre maniement et sa propre façon de se tenir. Un guerrier armé d'une hache ne tiendra pas son arme de la même manière qu'un garde avec une hallebarde. Lokyos s'était pris un premier coup, pas très puissant, mais déstabilisant, sur le coup. Cela ne l'empêcha pas de se relever. S'il voulait pouvoir voyager, il lui faudrait se débrouiller. Laissant tomber une pseudo force physique, il misa tout sur la vitesse et l'agilité, et fonça vers son père, non sans avoir récupèré son bâton. Il vit un étonnement passer sur le visage de son père, rapidement remplacé par un sourire à la limite du protecteur et du maître.

Le coup fut si rapide qu'il le remarqua à peine. Lorsqu'il se releva, il vit le bâton par terre, juste à coté de lui. Son père l'aida à se relever. Après quoi ils continuèrent un peu. Pendant deux heures. Entre temps, le soleil s'était baissé sur l'horizon et le crépuscule s'annonçait. Thorjan fit signe que c'était fini pour aujourd'hui. Demain allait être une rude journée, et il fallait se reposer pour pouvoir se remettre en route. Une fois rentré, Sunniva, la mère de Lokhvaar remarqua tout de suite un détail qui n'était pas là quelques heures plus tôt: Son fils était couvert de bleus. Visiblement, Thorjan avait un peut trop mis de force dans ses coups, et cela mit en colère sa femme qui demanda des explications, mais après une discussion au calme, ils firent une concession: moins d'entraînement, mais également moins de surveillance de la part de sa mère. En effet, s'il se faisait toujours aider, s'il n'apprenait pas à se débrouiller par lui-même, il ne pourrait jamais être un bon chasseur, voire un voyageur avec une espérance de vie supérieure à celle d'un marchand avec beaucoup de biens passant dans une forêt pleine de bandits. Durant les quatres années qui suivirent, bien que les compétences en combat de Lokyos évoluèrent très peu, il appris à reconnaître les plantes médicinales, celles qui empoisonnaient, les oiseaux, insectes, poissons, bovins, les techniques de survie en territoire hostile, ainsi que la fabrication d'outils comme de flèches. Une année avant son départ, son père lui fit passer une semaine en pleine nature. Il partit le premier jour de la semaine, et revint le derner jour de la semaine, un mois plus tard. Son père avait sous-estimé ses capacités de survie, ainsi que son sens de l'orientation. En effet, le clan avait bougé durant le mois, et Lokhvaar était parvenu à le retrouver. Il était revenu le matin, et tout le monde fut soulagé de le savoir en vie. Bien que quelques recherches eurent lieu, Lokyos avait été introuvable. Pou son retour, et bien que cela parût un peu excessif, un banquet eu lieu, durant lequel il raconta ce qu'il s'était passé, tout le monde l'écoutant, ce qui le gêna un peu. C'est ainsi qu'il eut l'autorisation de son père de partir le jour de son dix-septième anniversaire.


Taverne et Saltimbanques


"- Comment ça, pas d'alcool ?, demanda le tavernier, perplexe.

- Je ne bois pas d'alcool, c'est tout, pourquoi, ça vous embête ?", demanda avec naïveté Lokhvaar. Il était parti près de deux ans plutôt avec de quoi faire du troc, et de fil en aiguille, été parvenu à avoir un peu d'argent. Il était descendu vers le sud, et avait navigué de village en village, parfois en suivant des marchands, parfois en traversant la forêt. Sa capacité de survie s'améliorait sans cesse, d'autant qu'il avait réussi à avoir certains enseignements au sujet de plantes et de la météo. Il était arrivé dans ce petit village il y a de cela quelques heures et commençait à avoir soif. Il était donc entré dans la taverne nordique typique: un tavernier costaud et concentré et jovial à la fois, des clients bourrus et aussi bourrés (des fois), des discussions sur la chasse, des jeux de cartes, des petites disputes. Suivant les conseils qu'un adepte des taverne de son clan lui avait donné, il s'installa au bar.

"- Mais, quand vous dites "pas d'alcool", vous voulez dire quoi, en fait ?

- Que je ne bois aucune boisson alcoolisée." Lokhvaar était un peu irrité par le blocage que faisait le tavernier.

"- Mais, euh, vous voulez quoi alors ?" demanda la tavernier, en se disant que ça devennait n'importe quoi cet endroit. D'abord des voyageurs qui chantent et dansent en plein milieu de discussions sérieuses, et maintenant un gringalet qui ne boit pas d'alcool.

"-Bah, du lait, si vous avez...", dit sans trop réfléchir Lokhvaar.

Un rire éclata soudain à la gauche de Lokyos. Un jeune homme, la vingtaine, était en train de siroter sa bière (oui oui) lorsqu'il faillit s'étouffer en entendant cette discussion.

"- Hya ha ha !, un Nordique dans une taverne qui commande du lait ! hya hya hya ! J'ai jamais rien vu d'aussi, euh pathétique, non, euh, pitoyable ?, disons désopilant ! Hyahahya !

- Et ?, demanda Lokyos, qui aimait définitivement poser des questions.

- Et c'est drôle, punaise ! Je sais pas si c'est ce que vous avez mis dans votre chope, tavernier, mais j'ai jamais autant ri !, Saniel, enchanté, dit le jeune homme, guilleret.

- Lokhvaar Thundersonn, mais appelez moi Lokyos, enchanté de même, enfin je crois ?, répondit étonnamment Lokyos.

- Je suis chef d'une troupe de théatre ambulant, saltimbanque si tu préfère, et ça faisait longtemps que j'avais pas rencontré quelqu'un comme toi. Tu serais parfait pour la troupe, ça te dirait de venir ?

- Plus direct, ya pas. Mais tu m'a pas l'air méchant, pourquoi pas ?"

Sur ce, le tavernier qui entre temps, était allé chercher, tout paniqué par la situation, un verre de lait, revint avec la boisson entre les mains, et la déposa devant le jeune homme, avant de reculer pour voir ce qu'il allait se passer, la situation dépassant l'entendement pour lui. Il n'avait jamais vu ça de toute sa carrière, et il frissonait à l'idée que la nouvelle génération agisse comme lui. Sa bière, rennommée dans toute la région, serait mesestimée, tout ça à cause de gamins.

Alors que le tavernier commençait à divaguer sur l'avenir de son affaire, celle de Saniel et de Lokyos venait de se conclure.

"On part demain à l'aube, sois prêt. On a prévu d'atteindre Baenum Sigur dans un mois je crois. Le route risque d'être rude. Mais tu m'as l'air d'un nordique résistant, donc je me fais pas trop de souci."

C'est ainsi que l'arrangement fut conclu entre les nouveaux amis. Le théatre que Saniel, adaarion de pure souche, proposait était très différent. Déjà il s'adressait à l'ensemble du peuple, et puis, il était d'un genre particulier: La Comédie. Il avait eu l'idée, au lieu de raconter une histoire bavarde et inutilement complexe, de faire rire les gens, en effaçant les tracas quotidiens. Cette idée avait plu à Lokyos, pour qui les préjugés sur les adaarions était un concept stupide. Le lendemain matin, ils se retrouvèrent, donc, firent les présentations, et partirent pour représenter leurs Comédies à Baenum Sigur.


Départ X Théatre X Esclave


Baenum Sigur était une grande ville. Peut-être pas une des plus grandes ville au monde, mais pour Lokyos qui n'en avait jamais vue, c'était vraiment époustouflant. L'architecture en elle-même était intéressante, mais Lokhvaar ne s'y intéressa pas.

Dès que la troupe arriva en ville, les membres commandèrent des chambres dans une auberge proche du lieu où ils comptaient représenter. Ils voulaient rester ici un mois, le temps d'amasser de l'argent, et faire découvrir plusieurs comédies qu'ils avaient écrits.

Dès qu'il entra dans la chambre qu'il avait commmandé, Lokyos plongea sur son lit et fit un petit somme. Rien n'était plus confortable qu'un lit comparé aux couvertures dans lesquelles il avait dormi depuis son départ, voilà plus de deux ans auparavant. Il y avait bien les quelques auberges de villages, mais les couvertures pour dormir à la belle étoile étaient de meilleure qualité. Lorsqu'il se réveilla, il descendit dans la pièce principale, et vit les onze membres de la troupe en train de faire un petit festin à une grande table. Il s'assit et participa au repas comme il se doit, et comme le doit un nordique. Par trois fois il reprit des côtes de porc, et par trois fois, il les finit en entier. Non pas qu'il fut affamé; les repas de voyage, bien que substantiel étaient nourrissant. C'est juste que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mangé de la viande cuite, et puis, son estomac du Nord était comparable à un puits presque sans fond.

Durant le repas, la troupe réfléchit à la pièce qu'ils joueraient le lendemain. Le Voleur à Clochettes était très apprécié, mais il préféraient le garder pour la fin. Coupe-jarret et Sangliers était un peu moins aimé, mais la chute de l'histoire créait le plus souvent un fou rire collectif. Ils se mirent d'accord sur Le Chanteur Muet et les Musiciens Invisibles, qui faisait une bonne entrée en matière de Comédie. Saniel appelait ça fidéliser la clientèle.

Un jour s'écoula, durant lequel les membres de la troupe mirent en place une scène en carton pâte et révisèrent leur texte. Des tracts furent distribués durant la journée, ce qui expliqua la présence de cent cinquante personnes environ qui étaient venues assister au spectacle, même si la plupart ne savaient pas trop ce qui allait arriver. Saniel, de par un coté égocentrique, avait choisi d'incarner le personnage principal de la pièce, un politicien qui se retrouvait à devoir régler des quiproquos tout en aidant un chanteur aphone alors qu'il était venu au concert de ce dernier. Lokyos, quant à lui, ayant appris le texte principalement par l'oral, mais s'étant aussi un peu amélioré à la lecture, incarnait ce chanteur sans voix.

Les coups de canne annonciateur du début résonnèrent, la pièce commença, et la foule venue assister ne tarda pas à se prendre au jeu, même si certains se demandait si l'histoire était réellement en train de se dérouler. Pendant ce temps, de l'autre coté de la place, dans un bâtiment réservé aux négociations, un diplomate adaarion, était en train de discuter un traité avec un des dirigeants de Baenum Sigur. La discussion entre les deux hommes allait plutôt bon train. A un moment, le diplomate, regardant par la fenêtre, remarqua ce qu'il se passait en bas sur la place. Il avait déjà assisté à des pièces de théatre, étant issu d'une famille riche, mais il ne comprenait pas pourquoi les gens riaient, alors que les acteurs semblaient pourtant bien jouer.

"C'est une "Comédie", écrite par un adaarion, je crois, enfin d'après ce que j'ai entendu dire. ils sont arrivés hier." dit le nordique qui trouvait intéressant ce genre d'événement.

Par un heureux, ou plutôt un malheureux hasard, il se trouvât que le diplomate en question avait servi à inspirer le politicien de la pièce. Non seulement il était connu et estimé, mais il avait déjà rencontré Saniel, qui l'avait trouvé fort déplaisant et s'était servi de son caractère, à des fins comiques. A ce moment, reconnaissant Saniel, et entendant les paroles qu'il prononçait, du fait qu'il criait et que cela résonnait énormément, il comprit ce qu'il se passait. Une fois la discussion terminée, et après avoir intimé des ordres aux gardes qui l'escortaient, il rentra chez lui, étrangement serein.

Après la pièce, qui avait été un franc succés, la troupe rentra à l'auberge, pour festoyer sur le succés et la rennomée qu'ils allaient gagner dans cette ville. Sauf que, tout ne se pas comme ils l'espéraient. Des gardes entrèrent soudain dans l'auberge et attrapèrent toute la troupe. Demandant le pourquoi de cette arrestation, ils furent emmenés directement auprès du diplomate qui s'était reconnu. N'ayant pas vraiment apprécié d'avoir été utilisé dans une pièce de théatre, et surtout d'avoir été moqué, qui plus est pour une sous-pièce de théatre, il avait hâte d'en finir en Saniel, cet électron libre qui s'était révulsé contre l'écriture ordonnée des tragédies adaarionne, non sans avoir provoqué un tapage dans toute la ville où il se trouvait. Cela faisait un moment déjà que Aquore, car tel était son nom, voulait retrouver Saniel, et il avait trouvé une bonne façon de s'en débarasser, surtout pour ne plus jamais l'avoir dans les pattes.

"-Esclave ?!, s'était insurgée la troupe d'un seul bloc.

-De un, Saniel est un marginal qui passe son temps à quasiment renier ses valeurs, et puis disons que je préfère que l'on me craigne plutôt que l'on se rie de moi. Je n'ai pas voulu être plus violent, et puis, une fois que vous serez loin, au moins, vous pourrez peut-être tout recommencer à zéro, là-bas, dans le Nouveau Monde. D'un autre coté, je me fait un peu le mécène de votre troupe. Vous énervez certains groupes qui ont les moyens de vous faire taire. Considérez donc cela comme une nouvelle chance. Toutes vos affaires seront réquisitionnées, bien entendu, et le départ se fera demain."

C'est ainsi que se conclut le monologue d'un diplomate offusqué et vaniteux, durant lequel Lokhvaar se fit à l'évidence qu'il ne pouvait en être autrement. Il avait réfléchi à des moyens de fuir, mais aucun ne pouvait fonctionner. Et puis, cela ne ferait qu'empirer les choses. Voilà donc Lokhvaar Thundersonn, ou plutôt Lokyos, en partance pour un Nouveau Monde.