Utilisateur:Markus

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
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Pseudo
Blopblorg
Prénom IRL
Guilhem
Âge IRL
23 ans





Description

Faisant parti du peuple des Medevans, Markus GELET est né dans la ville de Branne il y a 23 ans, il y a toujours vécu jusqu’à la mort de ses parents, Alatus et Idrova GELET, l’année de ses 16 ans.

Aujourd’hui Markus est d’une taille normale (1m85) sa carrure est taillée par des années de travail comme artisan du bois qu’il veut pratiquer à nouveau et par ses années d’errance, il est mince mais costaud.

Compétences

Sa mère, Idrova, était une Caroggiane originaire d’Indubal, issue d’une prestigieuse famille de marchands, elle apprit à lire, écrire et compter, savoir qu’elle prit soin de transmettre à son fils.

La famille de sa mère n’ayant jamais accepté son mariage secret avec un Medevans, elle fut chassée et s’installât à Branne avec Alatus, le père de Markus, Artisan du bois de son métier qui prit soin d’inculquer à son fils la Minutie, la Sculpture et savoir se servir de l’Outillage de ce métier d’artisan. Dés 12 ans, Markus travail aux côté de son père à l’atelier, sa mère, travailleuse assidue, gère une auberge non loin de l’atelier d’Alatus.

Son histoire lui a imposé de savoir survivre et se débrouiller dans la nature seul.

-> Minutie, Sculpture, outillage, Alphabétisation et calcul, Survie.

Talents

Markus est droit et fidèle, les amitiés qu'il noue ne seront jamais trahies, il aime par dessus tout prendre du temps tranquillement pour discuter avec ses amis autour d'une bière tant que la joie et la bonne humeur sont de mise ! Il sait aussi être très discret et se déplacer sans attirer l'attention... Il a eu un des meilleur formateur pour cela...

Défauts

Son principal défaut est la curiosité qu’il accorde à toute nouveauté se présentant à lui ou à son entourage. Se laissant peut démonter il n’hésite pas à ruer dans les brancards à la moindre occasion et la moindre offense même si il est sur qu’il n’aura pas le dessus…

Intérêts culturels et goûts

Par dessus tout, Markus est aux anges quand on lui sert une bonne viande bien cuite et juteuse, le tout servi avec la meilleur tartiflette du coin, il ne manque qu'une bonne sieste pour que la journée soit gagnée... De temps en temps, quand l'envie lui prend, il aime lire quelques romans voir des ouvrages scientifiques ou philosophique, il pense souvent à sa mère qui lui à appris à lire et grace à qui il peut aujourd'hui s'instruire.

Histoire

L’histoire de Markus, esclave en route vers la sélection avant Espéria.


Comment en suis-je arrivé là ? J’étais libre, heureux, j’étais promis à un avenir non pas glorieux mais avec une situation stable, et honnête. Comment suis-je passé de l’apprenti artisan que j’étais au brigand soit disant meurtrier que je suis ? Voila mon histoire, je vais vous la raconter…

Tout commence le jour du mariage de ma mère et de mon père, issus de peuple différents et de milieux très opposés, ils se marièrent dans le plus grand des secrets pour fonder leur amour et un avoir un enfant. Courroucés au plus haut point, la famille de ma mère rejeta totalement celle-ci, la reniant et refusant de la voir à tout jamais. Mes parents s’installèrent à Branne, ils s’établirent l’un comme artisan du bois, l’autre, ma mère, comme gestionnaire d’une auberge qui acquit une très bonne réputation dans la région.

Mais je m’étale, je m’étale, venons en à mon histoire… A ma naissance, mon père me donna le nom de Markus en l’honneur de son propre père, je grandi heureux, apprenant avec mon père le métier d’artisan du bois, et avec ma mère les rudiments de la lecture, de l’écriture et du calcul. Seulement, tous deux étaient de fervents défenseurs du culte Kaaosime, je grandi avec cette éducation mais je n’adhérais pas réellement à ce culte en voyant à quel point mes parents étaient simple, généreux, attentifs… Je ne pouvais concevoir que le chao prenait de l’ampleur lorsque qu’il existait de telles personnes… Mais je ne percevais pas le danger, ils s’exprimaient sans peur, sans retenues sur leurs convictions religieuses, et dans l’ombre, certaines personnes du Puhtaus tramaient contre eux pour les éliminer… Un jour, j’étais parti en excursion avec des amis toute la journée, et le soir, rentrant comme à l’accoutumée, je trouvais notre maison remplie de gens du voisinage, tous silencieux ou discutant à voix basse… Cherchant mes parents j’aperçu sur la table deux corps sans vie, mes parents avaient été retrouvés étranglés dans une ruelle sombre et la garde n’avait relevé aucun indice à par une signature : celle de Brandeg le nettoyeur, la plus sombre des crapules de son espèce, tuant pour de l’or sans pitié ni questions, ce meurtrier savait agir et disparaitre sans que jamais on ne lui mette la main dessus, il était si imbu de sa personne qu’il signait ses crime sans aucune crainte ! Ce vil scélérat était à la solde du Puhtaus et effectuait les basses besognes…

A partir de ce jour tout s’écroulât autour de moi, la famille de ma mère fit main basse sur les maigres possessions de mes parents comme réparation à l’insulte faite à leur famille… Je me retrouvais sans biens, sans abris et tenaillé au cœur par cette question… Pourquoi sont-ils morts ??? Pendant 5 ans j’errais, cherchant à survivre, à manger, à me loger, je ne trouvais ni consolation ni but à ma vie…

Puis le destin me mis sur une route que je ne pouvais pas prévoir… Alors que je me trouvais aux molles tours pour tenter de survire à la Nivose particulièrement rude, des écumeurs de Lig Ocolide vinrent recruter des hommes après un affrontement imprévu contre la flotte impériale qui leur avait couté très cher en vies humaines. Je fus donc enrôlé sur un de leurs bateaux mais je n’y restais pas très longtemps, ma connaissance de l’écriture, de la lecture et du calcul et ma minutie me firent remarquer par un groupuscule très discret sur l’île de Lig Ocolide et on me proposa de devenir un tueur à gage avec, comme mentor… Brandeg le nettoyeur !!!

Je parviens à contenir cette colère qui remontait en moi, jamais je n’aurais pensé revivre ces instants de la mort de mes parents ! Je parvins à dire oui, à le rencontrer, à gagner sa confiance pour, le moment venu, lui demander des comptes pour la mort de mes parents. Une année s’écoula, il me forma et m’enseignât ses techniques pour être plus discret qu’une ombre, mais surtout… A être fier et orgueilleux de son travail et de ne craindre personne. Pendant une année je guettais le moment propice pour lui arracher le pourquoi de la mort de mes parents, et oui, je voulais aussi le tuer pour tous ses crimes odieux commandés par l’argent ! Mais cet homme ne laissait rien au hasard…

Hors, un jour, il m’emmena avec lui pour régler une commande d’assassinat, je profitais de l’occasion pour lui demander quels étaient les motifs d’assassinat les plus courants, il me répondit que la pluparts du temps il intervenait pour le Puhtaus qui éliminait sans hésitation tous ceux qui pratiquaient le culte du Kaaosime et qui faisaient trop parler d’eux… Je compris pourquoi mes parents étaient morts, je fus profondément dégouté par ces actes ignobles et lâches ! Mais Brandeg ne s’intéressait qu’à l’argent et à son image, il voulait que je le vois à l’œuvre, il voulait que je l’admire, l’homme à abattre était un riche marchand d’Indubal, le père de ma mère ! Je ne su jamais qui avait demandé sa mort, mais lorsque Brandeg voulu passer à l’acte, je profitais de son orgueil pour le dénoncer, il fut arrêté, jugé et condamné à mort pour tous ces crimes. Mes parents étaient vengés ! Et de plus, j’avais sauvé mon grand-père malgré le mal qu’il avait fait à ma mère et à moi-même !

Hélas, j’allais vite déchanter… Mais cela est une autre histoire, celle qui m’a conduit tout droit ici, dans les cales de ce bateau en route vers Fort lointain où qui sait peut être, je serais conduit en esclavage vers Esperia à moins que je n’y trouve que la mort.


Markus rêve d'un souvenir lointain mais qui reste dans sa mémoire plus doux qu'une carresse...


Ce souvenir lointain est resté gravé dans ma mémoire tel l’empreinte au fer rouge sur la peau des condamnés… Je ne sais pourquoi, mais ce que je sais, c’est que de la vient ma passion pour mon métier, celui que j’aimerais tant re-pratiquer un jour.

J’avais 12 ans, depuis déjà 6 mois je travaillais avec mon père dans son atelier, il m’enseignait toutes les techniques, la précision pour faire d’un meuble non pas quatre bouts de planche clouée ensemble mais un véritable chef d’œuvre… Pour faire d’une porte non pas un simple rempart mais la fierté d’une maison d’accueillante et sure… Au début je le regardais de longues heures sans faire un bruit, sans le gêner, je regardais attentif chaque geste, chaque mesure, chaque coup de ciseau à bois… Puis le travail fini je passais ma main sur les surfaces lisses comme un miroir, j’ouvrais le meuble sans un bruit, tout était parfait… Ce n’est pas pour rien qu’il était le plus renommé du village, il savait faire revivre le bois mort pour lui donner un aspect magnifique ! Chaque bout de bois, chaque planche renaissait d’une nouvelle vie ! Et j’apprenais avec lui.

Puis il me donna des outils, du bois et me montra comme faire comme lui, les gestes la précision… Au début j’étais très très loin de son résultat à lui ! Mais il m’encourageait, me conseillait et m’aidait si bien que peut à peut je pris gout à ce métier, et pendant 4 années je continuais à me former avec lui. Tout le monde peux prétendre être un artisan du bois, mais le secret de mon père était dans sa capacité à faire de chaque ouvrage une pièce unique et magnifique, non pas des meubles en série ou bruts de décoffrage mais ses bijoux qu’il vendait ensuite en fonction des commandes. Il me transmit son savoir, ses capacités, ses secrets, ses astuces, et peu à peu nous formions à tout deux, père et fils, un duo d’artisan du bois particulièrement soudé et efficace.

Mais le fruit de notre travail était pour ma mère qui ne voulait pas d’un fils ignare et qui m’appris aussi la lecture, l’écriture et le calcul, ce qui, à bon entendeur, manquait à mon père et me permit en prime de tenir les comptes de l’atelier, de proposer des articles variés tout en calculant des promotions intéressantes… Bref, pendant ces 4 années je ne suis pas devenu le meilleur, mais j’ai été formé et éduqué par les meilleurs pour moi, mes parents à qui je dois tout bien qu’ils ne soient plus là pour me voir… D’ailleurs que diraient-ils ? J’ai appris certes mais où cela va-t-il me mener ? Qui sait…


Markus enfermé raconte comment il est devenu esclave...


Si aujourd'hui je me trouve dans ce bateau en route vers Fort Lointain, je le dois à une personne qui ne m'était pas chère mais qui m'a donné cette petite chance de rejoindre Espéria... Certes le chemin est encore long, et la sélection sera l'étape ultime qui décidera de ma mort ou de ma vie, d'ici là j'ai encore le temps de vous raconter comment j'en suis arrivé là, à être un esclave condamné à l'exil...

C'était après l'arrestation de Brandeg le meurtrier de mes parents dénoncé par moi-même… Tout aurait pu en rester là, j’aurais continué mon errance solitaire et peut être aurais-je trouvé la paix et le calme dans un petit village perdu, Husson par exemple, avec ce temple que je respecte…

Mais il en fut autrement, Brandeg, furieux de ma trahison, blessé dans son orgueil jura ma perte et lors de son jugement me fit passer pour un meurtrier, un assassin, un voleur et un fourbe, malheureusement pour moi il comptait des alliés dans ses alentours qui, bien qu’ils n’empêchèrent pas son exécution, firent de faux témoignages contre moi… Je fus aussitôt arrêté et emprisonné le temps que le procès et l’exécution de Brandeg fut prononcée et exécutée. Dans la nuit qui précéda mon jugement, je reçu la visite très inattendu de mon grand-père qui, bien qu’il ne me porta pas dans son cœur, vint me remercier de l’avoir sauvé et me promis non pas de me faire libérer parce que cela était hors de son pouvoir, mais qu’il essaierait d’atténuer la peine pour m’éviter la mort.

Le reste de la nuit se passa dans l’angoisse la plus pénible, espérant que mon grand-père arriverait à raisonner le juge qui était impartial envers les meurtriers… Lorsque le jour vint, mon jugement commença, je n’eu pas le droit à la parole, la lecture des accusations mensongères me firent désespérer de l’issue du jugement… Mais contre toute attente et à la surprise générale, ma peine fut le bannissement pour toujours de la ville de Indubal sous peine de mort, la perte de ma liberté et ma réduction en esclavage et l’exil vers Fort Lointain où la peine finale serait appliquée : La mort, ou l’esclavage dans une cité qui relevait pour moi plus de la légende que de la réalité : Espéria.

Dés lors, je n'ai vu le jour que pour être conduit à ce bateau ou je suis maintenant enfermé et ou j’attends dans la crainte, et l’angoisse, l’issu de mon histoire, l’issu de ma vie.