Utilisateur:Mykkel

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
charlie418
Pseudo
Mykkel
Prénom IRL
Charles
Âge IRL
29





Description

Portrait physique :

Je m'efforce d'entretenir un corps svelte et endurant, qui se fait vieillissant au fil du temps et ce malgré ma volonté. Doté d'une allure peu musclée mais athlétique et sèche, il ne fait aucun doute au sujet de certaines de mes anciennes erreurs : mon corps et parcouru de cicatrices ou brulures en tout genre, notamment au niveau de mon visage, très touché par des évènements lointains. Du fait de ma lacune de titre ou d'importance dans le quartier nordique de la capitale, je suis un homme mûr mais surtout crasseux et pauvre. Les récentes émeutes ont fait de moi quelqu'un de grandement affaibli. Mes cheveux, très secs, sont d'un noir corbeau et mon visage est parcouru de rides.

Portait moral :

On disait de moi que j'étais un bon camarade et un plaisantin, mais je me suis étroitement fermé aux autres depuis la destruction partielle du quartier nordique, et ainsi de tout ce que je pus connaître durant ma jeunesse. Cynique mais respectueux, je fais un croyant invétéré des Septs Déesses. Ma critique se dirigera vers les membres de ceux qui osent opprimer mes frères, le peuple vaahva en général. Par la force des choses je survécu une partie de ma vie en jouant la petite frappe : on peut dire que je m'y connais en terme de trafic capitalin, ou de méfaits. Mais ma bonté ne fait aucun doute : je n'apprécie pas faire le mal. On me considère comme étant assez sage.

Vie quotidienne :

J'ai connu beaucoup de rapports avec l'Hukkomelsen, sans jamais réussir à percer en son sein. Je me suis longtemps limité à jouer aux durs et à en payer les frais, ou à n'être qu'un pion manipulé dans l'échiquier géant que représente la criminalité de La Capitale. Tardivement, j'ai préféré me retirer autant que possible des sales affaires du fait des nombreuses frappes ou ripostes du racisme anti-vaahva. Je me suis récemment davantage plongé dans les intérêts de ma culture et de ma religion, mais je n'en connais pas beaucoup du fait de mon éducation très partielle. Je tente souvent de trouver des contrats de mercenariat où je peux mettre au profit de tous mon savoir, sans semer la discorde. Je maîtrise le marteau à un niveau normal, et je sais me protéger avec facilité.

Compétences

• Combat (Normal au marteau)

• Agilité

• Force

• Endurance

• Alphabétisation relative

Histoire

IIIème Thermidor de l'an 493

[De façon roleplay, supposons des fautes ci et là]


J'écris de mieux en mieux et apprends en compagnie d'autres ignares dans le même cas que moi. Même si je le fais tardivement, j'aurais le mérite de pouvoir me vanter de se savoir qui est désormais mien. Sans aucun doute, je le mettrai au service de mes frères, des différents clans. Malheureusement, il m'aura fallu voler pour me procurer de quoi écrire, tant les prix sont chers et l'or est rare. Les quelques pièces que j'ai, je dois déjà suffisamment me faire habile pour qu'elle m'offrent assez de nourriture pour ne pas me laisser dans le besoin.

La bande qui me tient compagnie en ce moment m'arrache de nombreux sourires. C'est par la nature des choses que je retrouve bien vite mes semblables et que, presque parfois par réflexe, je m'associe avec eux. Si nous n'avons pas les mêmes plaisirs enchanteurs que la plupart des sudistes des quartiers alentours, nous savons nous amuser de la même ampleur, parfois au détriment de l'avis de certains. Il en faudra plus pour me persuader que les autres de La Capitale ont quelconque respect pour nous, aussi nous nous devons de leur rendre la parole. Cracher au visage de quelqu'un ne m'aura jamais fait autant de bien.

J'ai trouvé un rôle qui me convient, au "Poing à la choppe". Je suis parmi de ceux qui régulent les combats de pugilat clandestins, sans pour autant y participer ou toucher énormément d'or. Je me contente de ce qu'on me donne, et de ce que j'arrive à récupérer. Le seul soucis étant que de nombreuses frappes à barres m'ont repéré comme étant du quartier nordique. J'ai droit à des remarques, parfois à des tabassages. Il faut juste que j'apprennes à marcher là où il faut. Pourtant, les gros de l'Hukkomelsen ont engagé bon nombre de leurs gars. Comme quoi, il suffit d'or pour que certains fassent fi des barrières raciales qui régissent notre vie.

VIème Nivôse de l'an 502 :

[De manière rp, imaginons encore quelques erreurs]


Je compte arrêter toutes mes mauvaises entreprises, et pour cause, autour de moi je vois de plus en plus d'amis se faire complètement avoir, ou même manger par l'ampleur du bordel qui nous entoure. Que ce soit par pure tension avec les autres capitalins, ou au sujet des bandes opposantes, tout est devenu extrêmement compliqué. Un homme m'a laissé l'opportunité de travailler à ses côtés au marché aux épices, comme homme de main. Je peux aisément me charger de mener les déplacements des quelques marchandises concernées. Cela me garantit de quoi manger, plus que tout, d'ailleurs. Cette alternative semble m'être véritablement profitable. Je redoute une future arnaque.

Les menaces d'incendie et d'émeutes envers le quartier nordique sont nombreuses, et il arrive souvent que certains en finissent aux mains à même la rue, pour des conflits territoriaux ou criminels. Un garçon avec qui j'avais l'habitude de me garantir le sou lorsque j'étais jeune, Hognen, a été abattu par des membres des débardeurs rouges : il était allé lui même s'engouffrer dans le trafic de leur territoire, proposant un proxénétisme plus facile d'accès aux plus démunis. Je crains le pire, aussi je prie davantage. Et il se trouve que parfois, plusieurs des autels du quartier sont pris d'assaut. L'Hukkomelsen s'occupe de les protéger, plusieurs vigiles et guetteurs se sont vus placés à différents coins de rues. Les tensions sont palpables. Cela m'effraie.

La plupart de ceux que je côtoie sont particulièrement virulents au sujet de la garde de la Capitale, et de la manière dont nous sommes traités dans notre propre quartier. Difficile de m'opposer à eux, je ne le souhaite pas, et je crois en la grande partie de leurs dires, mais réagir de la sorte n'entraîne généralement que plus de haine à notre encontre. J'ai surpris un des gars de l'Hukkomelsen se rendre au bordel, il m'a menacé de me tuer si je racontais quoi que ce soit au prêtre, alors que j'avais souvent travaillé avec lui. J'ignore si nous sommes tous à ce point hypocrite, mais cela ne m'annonce rien de bon pour l'avenir vaahva.

IIème Brumaire de l'an 513 :

[L'écriture est appliquée, pratiquement sans fautes]


Je crois n'avoir jamais eu autant raison dans ma vie. Mes craintes étaient d'autant plus fondées depuis plusieurs années que la situation a continué d'empirer ; pour nous plonger dans un chaos infernal aujourd'hui. Les ripostes furent si violentes, les émeutes puissantes et les meurtriers de mes frères tant nombreux que la moitié du quartier n'a pas tenu. Je vis désormais au milieu de cendres, de débris, matériels comme humains. La pauvreté ne m'a jamais autant fait défaut et mon ventre crie. J'ai été récemment forcé de recommencer à voler, de façon disproportionnée. L'Hukkomelsen devient dangereux, pour les autres surtout, mais un peu pour nous également. Ce jeu ne durera pas une éternité, et notre nombre n'est pas infini.

Je rêve de nous revoir partir tous vers le nord, vers les Maahvitts. On m'en dit tant de bien. Mon manque de savoir au sujet de mes parents et de leur venue depuis les terres de mes ancêtres me fait mal au cœur, mais j'apprends à le surmonter, quitte à me lier à d'autres sens venant eux aussi des contrées de nos déesses, et des mers qui nous séparent des civilisations morbides et puantes. La vie clanique doit être passionnante. L'unité du Nord ne me paraît pas tant insensée qu'on le raconte.

Le temps passe si vite. J'ai remarqué un navire qui partira bientôt, transportant un lot conséquent de vivres, pour je ne sais quelle direction. Je rêverais d'y être engagé comme marin, quitte à braver les règles de l'équipage. Manger, dormir sur autre chose que de la boue, voilà ce qui m'importe désormais. Prier les déesses selon nos rîtes est désormais une sorte de luxe que peu d'entre nous peuvent se permettre. Pour avoir fait plusieurs repérages, je pense que leur entrepôt est tout prêt : je vais tenter de braquer une caisse et de la ramener dans une des caves de l'Hukkomelsen, afin que nous fournissions à manger aux plus démunis des vaahvas.

J'espère ne pas me faire prendre.