Utilisateur:Piotr

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille







Métier
Métier
Compléments





Fonctions
Soignant
Tortionnaire



Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Slendy666
Pseudo
Slendy666
Prénom IRL
Emeric
Âge IRL
15





==Description==

Piotr est un vieil homme, marqué par son grand âge qui devrait inspirer le respect, mais son destin fut tout autre. Aujourd'hui, c'est un vieil homme brisé, au visage émacié, presque squelettique, qui fait peur a voir, non pas seulement à cause de son physique, mais aussi de par son aspect social. Le vieux Piotr n'est en effet pas très ouvert et supportable à long terme, ce qui explique l'ablation plus ou moins brutale de son téton gauche par Damyan le jour de son arrivée. (R.I.P. sweet prince) Le respect est difficile à son égard également de par sa négligence de soi, la crasse, la barbe non traitée, tout montre sa négligence... Ce n'est que lorsque l'on apprend à la connaître que l'on prend contact avec un autre homme, qui peut être appréciable par moments.

==Talents==

1)_ Son savoir: Il connaît beaucoup de choses et peut vous sortir de mauvaises situations grâce à sa grande ingéniosité. Enfin s'il en a envie.

2)_ Sa fidélité: Après qu'il ait appris à vous connaître, et si vous vous entendez bien, il sera un ami prêt à tout pour vous garder. Il en a si peu...

3)_ Sa "résistance" à l'alcool: Non, pas cette résistance là, il sera en effet bien bourré après quelques verres, mais tellement il boit qu'il est quasiment impossible pour lui d'avoir un coma éthylique!


==Défauts==

Vous avez du temps j'espère? Non, parce que ca sera long, encore je me suis donné du mal pour mettre ses talents mais là ca va partir tout seul. Vous êtes prêt? J'espère bien!

1)_ Sa méfiance: Oui, c'est très difficile de gagner se confiance. Très, trèèès compliqué. Si vous voulez le mode d'emploi, premièrement il faut que vous vous présentiez tous les deux à l'autre, que vous lui prouviez que vous ne lui vouliez aucun mal, puis ensuite vous pouvez parler.

2)_ Son franc parler: Oui, c'est vrai que des fois il essaie juste de détendre l'atmosphère, mais bon, il s'y prend un peu mal...

3)_ La cupidité: Et oui, tout le monde à son petit fétichisme, et celui de Piotr, c'est l'argent. Il adore l'argent.

4)_ La résistance à l'alcool: Ben oui, du coup il est bourré plus fort, plus longtemps, et ca peut vexer les personnes alentour, et se finir en bagarre générale. (Ca sent le vécu dans le BG...)

5)_ La Boisson: Justement, parlons-en! Si il boit, ce n'est pas pour rien, et si une cupidité en l'alcool croît, Piotr en serait bien atteint. (Tema les rimes :)


==Intérêts culturels et goûts==

-Le bleu : Il trouve cette couleur relaxante et belle. Après tout, qui n'aime pas le bleu?

-L'alcool : Comme indiqué dans les deux paragraphes précédents, il adore autant le boire qu'en avoir pour faire son malin.

-La musique : Une distraction à laquelle il consacre un temps raisonnable, il peut alors laisser ses pensées, ses rêves arriver, il s'évade des malheurs du monde.

-Son travail : C'est bien l'un des seuls à aimer son travail d'apothicaire-soignant. Mais en réalité, il n'est plus trop sur de l'aimer depuis que celui-ci a causé indirectement son esclavage.


==Son histoire==

RolePlay :


« Schling ! Schling ! ». Un bruit incessant dans un univers oppressant, qui se répète, encore et encore... « Schling ! Schling ! ». Ce bruit se répétait sans cesse dans la tête de ce pauvre malheureux, vieux et désespéré, qui a définitivement baissé les bras. Un sourire narquois s’affichait sur son visage, il empestait l’alcool et le sang, ce même sang qui, 10 minutes plus tôt, se trouvait encore dans le corps de sa victime. « Ah, bah merde, t’en a fraimant fizchu pfartout ! », dit l’homme, « Une fraie fontaine de vin !! Tiens, mais ché pô du vin ! Ché du sang !! Héhé, héééeee… oh et ce sourire ! Magnifique, sublime, renversant !!! Hahaha !!! Hé regardez ! » Il prend la tête de l’enfant devant lui, levant et baissant ses mâchoires et prenant une voix aiguë « Bonjour ! Je suis malade mais je suis sûr que le gentil docteur va me soigner, et quand je serai guéri j’irai jouer avec Manman !! Hihihi ! » Il rit, se tient les côtes, puis commence a sangloter, à pleurer. Il resta comme cela pendant 10 minutes, baignant dans le sang de sa victime. « Haaa… T’en as vu du bazar hein ? Ben tiens, pas plus que moi. Ta mère va pas être très ravie quand elle va voir ta gueule. Enfin t’es pas moche non plus, tiens regarde fais-moi un gros calin » Il le prend dans ses bras « Ouiiiii, parfait, c’est bien gamin ! Toi t’es sympa, tu l’ouvres pas trop. Enfin, dans la mesure du possible hein ? Tiens… » Il prend la bouteille d’alcool sur son bureau. « T’en veux ? Oui ? Non ?... T’es pas très causant hein ? M’enfin, je prends ça comme un oui. Oh, hé t’es plus étanche toi ! Héhé, t’as la vessie facile !! Et… oh hé m’en fous pas dessus !!! Non mais sale gosse va ! » Il gifle le cadavre encore chaud. Une blessure de plus pour rien. « Haaah… Tu m’as mis dans une merde t’imagines même pas ! Hé ! T’sais t’es marrant. Genre, moi tranquille dans mon cabinet, et là, Madame la Comtesse des putains, elle arrive et me dit : « Mon fils il est malade, et même que c’est incurable nanananana… T’es au courant au moins ? … Oh hé ? J’te parle ?! Pshhh, t’es muet mais en plus t’es sourd ??? Quoique, et si c’était l’inverse ?? Faudrait que j’aille vérifier !! » Il prend une scie à métaux et la positionne au-dessus de sa tête « Je regarde quoi en premieeeeer… La bouche, ou les oreilles ?? Mmmh… Attends… J’arrive. » Il prend un esper d’argent, le dernier qui lui restait après son passage à la taverne. « Pile, la bouche, face, les oreilles. Eeeeet hop ! Hé houlaaaahhaha !! » Il glisse sur une flaque de sang en se penchant en arrière. La pièce retombe sur la tranche. « Oh bah, oh bah merde alors ! Héhé ! Bah ce sera les deux alors !! » Il prend la scie, la place au-dessus de la bouche de l’enfant, du moins, ce qu’il en restait. «Attention, ça va piquer ! Souriez, vous êtes rognés !!! Crââââc !! » Un coup, un seul. Les deux lèvres d’un humain ne se seront jamais aussi écartées. « Oh… oh bah ca… » S’exclame le vieil homme. « Bon ben là je crois que c’est bon… Ouh la tronche, quand même, tu pues tellement de la gueule que t’en pisses le sang héhé ! » L’aube se levait, il lui restait peu de temps avant le dénouement de son histoire. « Allez, maman arrive dans pas long, mais elle risque de gueuler fort alors je sais pas quel tarif je vais lui faire. Peut-être que je lui donnerai la réduction de 50% pour dommages collatéraux, ha ! Elle est bonne !... Ouais t’as raison c’était nul… Haaa… en y repensant, ma vie était à chier… Tellement peu de temps, et tellement de projets… En fumée ! A cause de toi, espèce de, de, ben , de… ben… euh… tiens grande gueule ça te va bien ! » Il imite l’enfant, imitant un dialogue entre lui et l’enfant. « - Mais moi j’ai rien fait » « -Taratata ! Mange ta pilule ! » « - Mais mais mais, t’es méchant !! Meuheuheuhhhh !!! » « - Bon, bon, ça va ça va c’est bon, tiens pour te consoler, petit n’anfan ! Je vais te raconter une histoire, l’histoire d’un vieil homme au destin brisé, se consolant dans l’alcool… »

RolePlay :


« - Piotr ? Piotr ??? OH PIOTR !!? - Grraaaahhahaah !! Quoi, qui, où, comment, pourquoi ??? Oh c’est toi… Qu’est-ce qu’y a ? - Tu t’étais endormi ! Ma taverne ce n’est pas une auberge ! Szar, j’te jure, de pire en pire. - Oh, cza fa hé ! Bon, ouais, j’ai p’t’et, bu un p’tit peu trop, mais tu sais, c’est rien si j’ai de quoi pfayer non ? - Ecoute Piotr, pour ta propre santé, j’te demande de repartir dans ton cabinet. S’il te plait, t’as une mine affreuse. Tu ferais mieux de régler ta note avant que les Phalangistes te la pimentent. - Quoi ?! Les Phalangistes ? Ici !? Oh merde, a couvert !!! » Piotr se cache derrière le tavernier. « A l’aide maman s’il te plait ze veut pas mourir ouin !!! - Non mais ils sont pas là ! Ca va ! Du calme ! T’as vu, t’es vraiment une bombe à conneries fruitées là ! - Rooooooh, ca vaaaaa ! J’y vais ! Z’t’aime pus ! Na ! - Mais oui allez, rentre chez toi… Et tache de ne rien faire de stupide. - Ouais, ouais, ça marche. Mais t’as rien à m’apprendre ! T’es pas mon père !!! - T’en sais rien. » Piotr commença à prendre la route de son cabinet, proche d’ici. Bien entendu, il régla sa note… après s’être fait attraper. « Tu commences bien la soirée. » dit le tavernier. Il arriva à son logement, tant bien que mal, faillit trébucher sur la marche à l’entrée de sa maison, et tomba complètement lessivé sur son lit. On aurait presque dit qu’il expirait des bulles tellement il avait bu. Il se réveilla le lendemain, avec une grosse gueule de bois, mais était toujours hilare. Les effets de l’alcool ne s’étaient pas encore estompés entièrement. Puis, on frappa à sa porte. Piotr se leva, prêt à se faire rabâcher par les Phalangistes pour avoir, encore, trop bu. En ouvrant celle-ci, il fut extrêmement surpris d’apercevoir une femme, d’apparence noble, accompagnée d’un enfant, ayant la dizaine à peu près. Pourtant, l’aube se levait, il était à peu près 7 heures. Et Piotr, quel que soit le problème de cette femme ou de l’enfant, n’en avait STRICTEMENT rien à faire. « -Pardonnez-moi, madame, mais avez-vous vu l’heure ??! » S’exclama Piotr. « - Désolée de vous déranger d’une heure aussi matinale, mais mon fils est extrêmement malade. J’ai été le faire diagnostiquer par plusieurs apothicaires de la région, tous m’ont dit qu’il souffrait d’un mal que seul Arbitrio pourrait guérir. » « -Parfait, à ma connaissance, il habite à côté, au revoir.» Il essaya de fermer la porte, mais la femme avait déjà mis son pied en travers de la porte, et s’introduisit dans la maison. « - Vous ne comptez pas être esclave, n’est-ce pas ? - Ca dépend, si vous arrêtez d’m’emmerder. Bon, je vais l’aider vot’ gosse, mais je garantis rien. Si c’est vraiment incurable, je vais pas pouvoir faire grand-chose, à part enculer son cadavre deux jours plus tard. - Je n’en reviens pas que vous soyez soignant… - J’en reviens pas que vous soyez conne au point de demander de guérir un truc incurable. Bon qu’est-ce qu’on aaaaAAAAAHHH !! Oh putain !! » Il regardait l’enfant, qui levait un sourcil. « - Quoi, quoi, quoi ??? Qu’est-ce qu’il y a !? - IL est tellement mignon !!! MUNI MUNI MUNI MUNI MUNI MUNI… » Il pinçait les deux joues de l’enfant, les faisant rouler, en faisant ce bruit étrange. « Il est adorable !! - Il paraît que c’est contagieux, cette maladie… - QUOI ??? Ah ! T’approche pas démon !! Ouh… bon, humhum huuuum ! A première vue rien d’alarmant sur son état de santé. Juste, il ne parle pas… - C’est bien là le problème, il serait « muet », comme les apothicaires disent… - Bon ben, lui au moins, il parlera pas comme une cruche. En effet, je ne peux pas faire masse de trucs chère madame. Encore, une vraie maladie, j’aurais pu diminuer son rayon d’action, mais là, rien à faire, c’est tout ou rien… - En capitalin, s’il vous plait, merci. - En gros, il est aussi gueulard qu’un cheval à qui on aurait coupé la tête, ça va là ?! Ca tilte dans cerveau à Madame ? Vaahva toi comprendre !? - Je ne vous permets pas, Monsieur, alors soyons bien clairs, soit il est soigné demain, soit je vous envoie en tant qu’esclave chez un homme avec qui vous pourrez fermer votre gueule une bonne fois pour toutes ! Je vous laisse mon fils. Si demain, à l’aube, il ne sait pas s’exprimer librement, vous en pâtirez, je vous le promets. » Elle sortit en trombe de la maison de Piotr, ce qui installa un long, très long silence. Puis, quelqu’un frappa à la porte. ENCORE. « - C’est pas ma journée putain… » dit-il tout bas. Il ouvra la porte, une nouvelle fois, et se présentèrent deux moines de l’ordre Phalangiste. « Ahhhh, je reviens tout de suite messieurs. » Il referma la porte, tout doucement, puis, lorsque celle-ci fut fermée, il s’écria « MEEERDE !!! Mais c’est pas vrai !! Bordel de cul !! Putain !!! Haaa… haaa…haaa… …. Chier ! Bon, ma sacoche à outils, où est-elle ?! Ah, oui c’est vrai, sur mon bureau !! Ecoute gamin – Il s’adressait à l’enfant de la femme – écoute toi, tu restes ici, tu ne bouges pas !! Je reviens dans 1 heure, tout au plus. A tout de suite ! Allez, vite, on y va !! » Il ouvra la porte, se présenta aux moines, en blouse blanche, avec son sac. Les moines li font signe de fermer les yeux, il connaissait la procédure, on lui cacha les yeux d’un bandeau de lin noir, qui lui obscurcirent la vue. Il ne voyait rien. Ils marchèrent, encore et encore, jusqu’à descendre des escaliers. Pour éviter que le vieil homme tombe, ils se placèrent chacun d’un côté de Piotr, et descendèrent. Puis ils s’arrêtèrent, bifurquèrent à gauche, et Piotr se vit libéré de son entrave. Devant lui, un homme, attaché, au regard fou. Piotr comprit. Les moines l’enfermèrent avec lui dans une salle éclairée par les torches, produisant une lumière terne et morne. Piotr s’approcha. « Alors, mon p’t’it, t’as fait quoi, hein ? On a été vilain ? On a été un méchant garçon ? Hmmm ? Ah, on t’a bâillonné, c’est con hein ? Tu l’ouvres moins je crois ! Ah, lala… Bon, par quoi je commeeeence, la lala lalalalaaaaa ! Hmm, hmmhmm…Mouais, ma hache… Allez, c’est parti… Enfin, t’es sur de pas vouloir parler AVANT que j’te fasse mal? Parce que des fois, t’en as ils parlent après que j’les défonce alors c’est con quoi. Et d’autres fois, j’oublie carrément de demander, alors t’es chanceux… Ah oui, j’suis con, t’es bâillonné, tu peux pas parler, héhé… » Il place sa hache au-dessus de la jambe de sa victime. « Allez, ça va piqu… bah, bah quoi ? Pleure pas j’ai encore rien fait !!! T’es chiant putain, je peux pas m’amuser !! Tu gâches le plaisir, c’est un sacrilège ! Putaaaain ! Tarlouze va ! Allez, tu le mérites bien ! Et schrak !! » « -MMMMMMHHHHhh » « - Ouais, maintenant tu peux crier ! Tu vois, ça m’énerve, les gens comme… » La jambe du torturé se détacha de son corps, le sang éclaboussa la blouse de Piotr au niveau de son entre-jambe. « … ah ouais. Ah… ah ouais quand même… ouais… GRAAAH!!! Enculé de ta race !!! De tous les endroits, tu choisis le zigounoune ? Putain de salaud de connard de fils de puteeeuh !! » Il abatis la jambe coupée du torturé sur la tête de celui-ci, puis fit un mouvement en arc-de-cercle autour de sa tête en criant : « Droiiiit dans les COUILLES !!! » L’homme cria. Piotr enleva le bâillon de la bouche du torturé, et lui dit : « Ça va ? Tu t’es littéralement calmé les hormones ?? Ou tu te les ai cassées ?? J’sais pas j’ai pas entendu avec le bruit de tes couilles qui explosent !! Tu vas parler la ?? » « -ouiiiiiii » « -C’est bien gamin ! Allez venez, le boulot est terminé ! » Il frappa à la porte en fer, aussitôt les moines vinrent. L’homme avait fait partie d’un groupe anti-phalangiste, et délivra les noms de certains de ces complices aux moines. Ceux-ci raccompagnèrent plus tard Piotr à sa maison, en suivant la même procédure. Il était déjà 15h… Cette séance était très longue… Quand il rentrera à la maison, il s’occupera de l’enfant qui devrait l’attendre depuis ce matin. Oui, peut-être, au final, qu’il pourrait faire quelque chose, après s’être abreuvé de ses bouteilles qu’il gardait dans son armoire… Et, si il allait fouiller dans la gorge de l’enfant… Il trouverait peut-être la réponse à ses maux… Il rentra à sa maison, vit l’enfant, assis sur son lit, s’ennuyant visiblement…, c’était l’heure de s’amuser avec lui, même si quelque chose le contrariait… étant muet, il ne criera pas beaucoup…

RolePlay :


« -… et voilà comment on en est arrivé là. Et nous nous mariions heureux, et nous eûmes beaucoup d’enfants. Et ouais ! Bon, il est quelle heure-là ? » Piotr se dirige vers la fenêtre, et voit que l’aube s’était déjà levé depuis longtemps. Trop longtemps pour lui. « Oh merde. Oh non. Oh chier. MAMAN ARRIVE !! Bon, je laisse la porte ouverte, et pour lui faire comprendre, un ch’tit mot ! ’' Hé Môman ! Z’ai une grosse surprise pour toi ! Le gentil monsieur, ben il m’a réparé ! Viens ! ’’ Parfait ! » Il revint dans sa maison, but le reste d’alcool dans son placard, et « piqua un p’tit somme », comme il disait toujours. Il somnolait un peu, pendant 30 minutes, puis se leva, et se dirigea vers l’enfant, qui baignait dans son sang, qui peinait à coaguler tellement il avait saigné. « Je pense qu’on a encore le temps de taper la discute ! Tiens je t’ai raconté la fois où un cheval m’a frappé dans les couilles parce que je lui ai foutu mon doigt dans l’œil ? C’était hilarant, surtout le passage où j’ai arraché son cœur avec mes mains, ça giclait partout c’était gé-ant ! » La mère, qui avait lu le mot, entra alors, entendit la discussion, de Piotr avec son enfant, l’espoir lui donnait des ailes, elle se prenait même à sourire grâce au discours pittoresque du vieil homme. Elle entra dans la pièce d’opération, séparée par une porte en bois, masquée par un mur, juste à gauche de l’entrée. Elle baissa la poignée. Elle eut la nausée. Une odeur horrible, nauséabonde, et un affreux spectacle se dessina devant elle. Piotr est penché sur son fils qu’elle reconnait à peine, il tenait une de ses jambes comme un luth, et chantait ses aventures. Sa mâchoire était coupée en deux, laissant apercevoir sa trachée, exposant des bulles de sang. Des lambeaux de peau jonchaient le sol de la salle. Piotr continuait de chanter, sous l’influence totale de l’alcool. « - Et le cheval s’approcha !!! Un caractère de fier à bras ! Un arc de cercle de sabot, atterrit droit, dans mon maillot ! Toute la nuit, je fus manchôôôt !! - Qu’avez-vous fait ?! Mon fils !! Vous l’avez tué ! -Hé ho, j’ai pô fini mon histouaar ! Hein copain, hein ??!! - Arrêtez !!! Vous désacralisez son corps ! A cause de vous, il va faire un aller simple au néant !! - Mais il va bien ! R’gardez !! COUCOU MAMAN !!! » Il secouait de nouveau ses mâchoires, imitant une marionnette. « Je vais super bien regarde !! J’ai jamais autant souri de ma vie !! Je suis CONTENT !! Merci Piotr !! Oh oui fais-moi un bisou !! -Ça suffit !! Je vous avais prévenu ! Si cette opération venait à échouer, je vous avais promis que vous serez traités, et vendu en tant qu’esclave ! Or, je tiens toujours mes promesses ! -Ils disent tous ça !!! Ouais moi je suis digne de confiance, je tiens toutes mes promesses blâ blâ blâ !! Vous aviez quoi dans la tête, t’façon, pour me demander de guérir une maladie incurable comme le mutisme !? Les couilles du premier homme ?? Vous devez avoir une tête de cul dans ce cas !!! Ou alors une sexualité déviante ! Tiens, je peux vérifier, je vous fais 50% du prix, ok ? - La ferme !!! Comment osez-vous plaisanter en un temps pareil ?! Etre esclave vous fait donc envie !? - Ca dépend, je vous l’ai déjà dit ! Bon, ça va j’ai compris, vous voulez un pot de vin, c’est ça ? Hé, aucun amour propre ! Allez, combien ? - Votre vie, ça compte ? - Ben, disons que c’est compliqué de rembourser ! - Ne bougez surtout pas ! J’amène mon ami, et vous n’oublierez pas son visage de sitôt ! - C’est ça ! Parle à ma main ! Moi j’me casse ! Va t’faire mettre ! » Piotr s’enfuit dans la rue avec une démarche pour le moins bizarre. Il courut à peu près 50 mètres avant de s’écrouler d’une manière toute aussi ridicule que sa course. Un homme le prit par le col, le releva, et lui dit d’un ton arrogant : « Pitoyable. J’avais réellement cru que tu te serais débattu un peu… Encore une déception. » « - Hého !! C’est qui la déception là ?! Oh hé !! Connard ! T’es moche ET sourd !? Putain c’est la débandade ! Hé, j’te cause ! Lâche-moi, gros dégueulasse !! Je refuse un tel traitement ! Vous allez voir, je suis très méchant ! Je vais te tuer tu m’entends ? Lâche-moi immédiatement où j’te jure que je te refais la tronche gratos !! Hé ! Ohé ? Allô ? Tu me lâches pas ? Bon d’accord… Je boude ! Ohé tu m’entends je boude ! Parce que t’es méchant ! OUIIIIIN - Mais ta gueule merde ! » L’homme lui assena un puissant coup à la tête, le faisant sombrer dans les méandres de l’inconscience. Plus tard, Piotr se réveilla dans la cale d’un bateau, enchaîné aux pieds et à la tête. Il avait faim. Et soif, très soif. Il était assis au milieu des esclaves, était vêtu d’un pagne. On lui informa de quoi serait fait son destin : Espéria, la promesse d’une vie d’esclave pour une durée indéterminée. Sa réaction était la suivante : « Je viens de me dessaouler, j’ai perdu ma maison, mes diplômes, tout ce que j’avais… Manquerait plus que je perde mes couilles… »