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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
vinivedivici
Prénom IRL
Jules
Âge IRL
17





Description

Il a environ treize ans, est moyennement grand pour son âge mais très maigre en raison de sa détention par les esclavagistes. Il sait lire, écrire et à des bases en calcul. Mais il a acquis d'autres connaissances qui sont issues de ce qu'il a vu, étudié avec son maître et des livres qu'il a pu lire. Il a une tendance à l’encyclopédisme, s'intéresse à peu près à tous les domaines et est toujours prêt à apprendre de nouvelles choses. Il a aussi appris les bases de l'argumentation et de la rhétorique.

C'est une personne naturellement altruiste. Le fait qu'il ait vu mourir sous ses yeux toutes les personnes qui se soient jamais occupées de lui l'a énormément troublé principalement car il se croit responsable de la mort de la plupart d'entre eux. Il a peur de toute personne en armes parce que son maître et protecteur a été tué par des soldats. Mais il craint aussi la plupart des gens à cause des violences qui lui ont été infligées durant sa détention. Il s'est juré de tout faire pour protéger les autres de ce genre de malheur mais il est malgré tout difficile de tisser des liens d'amitié avec lui. Toutefois, il peut faire un excellent compagnon et ami une fois qu'on le connaît un peu et qu'on arrive à discuter avec lui car ayant une éducation assez étendue il a une discussion intéressante. Son éducation religieuse ayant été assurée par un moine qui se repentait de sa vie de péchés, il est très croyant mais moyennement pratiquant, préférant apporter un secours immédiat aux gens dans le besoin. Il a aussi appris à vivre chichement. Il pratique le culte de l'Arbitrio monachiste et il se destine à une vie de moine-soigneur.

Aptitudes

Alphabétisation

Talents

Encyclopédiste(au tant que possible), altruiste, orateur, penseur. (Augmentera avec l'âge)

Défauts

Paranoïaque, peureux, faible. (idem)

Intérêts culturels et goûts

Il a horreur des disputes et des combats. Il ne craint plus ce qui lui sont supérieur hiérarchiquement car il se sait libre et y voit une possibilité d'exprimer son avis. Il ne craint pas les représailles car il se sent supérieur. Il se veut porteur d'une parole nouvelle censée porter vers une foi meilleure que celle traditionnelle. Il n'a pas eu le temps de se former un goût pour les arts mais est très ouvert à toutes les cultures car il les a fréquentées souvent avec son père.

Histoire

Les origines de mon maître

Le rebouteux du village, le maître de Quartus, était, disait-on, le cadet d'une famille de notables de Caroggia, dont les parents possédaient une fortune colossale. Ses parents, étant donné qu'il était le cadet, et donc qu'il ne reprendrait pas la fortune familiale décidèrent de le placer dans une école monastique afin qu'il devînt moine. Ses parents lui remirent, quand il partit, une lourde bourse afin qu'il pût une fois devenu moine s'établir convenablement. Il commença par suivre ses cours assidûment puis il finit par se lasser, se décida à suivre les préceptes du libre-arbitrage et décida d'aller courir le monde. Il s'en alla donc avec une large suite qui comptait une vingtaine d'esclaves et presque autant de valets et de servantes libres, parmi lesquelles se trouvait une jeune servante particulièrement belle avec qui il désira avoir commerce. De cette liaison naquit un enfant, mais sa mère mourut en lui donnant naissance.

Cet enfant vit donc le jour parmi les esclaves de son père. Étant un fils illégitime, il vécut parmi ceux-ci. Il fut confié à une vieille servante adaarionne qui l'éleva et lui apprit les bases de l'Adaarion ainsi que l'obéissance sans pour autant le rendre servile car malgré son statut de bâtard il restait un héritier potentiel pour la succession de son père.

Pendant cette période, qui dura quatre ans, le père de l'enfant continua à vivre dans la débauche mais au fil du temps sa bourse se vidait et ses parents comme ses amis le laissèrent finalement dans la gêne sans plus s'embarrasser de lui. Il finit donc par se retrouver isolé de ses égaux et ce fut le début de son retour vers l'Arbitrio traditionnel. Il commença par vivre plus simplement et réduisit sa suite de moitié et faillit se débarrasser de l'enfant et de la servante mais fut dissuader par la peur de les voir réapparaitre et réclamer de lui un dédommagement car tout homme est responsable de ses enfants et ses parents ne verraient pas d'un bon œil l'apparition de bâtards réclamant chacun une part de leurs biens pour compenser les abandons de leur fils. Car il espérait encore, à ce moment-là, retrouver leurs bonnes grâces.

A la même période, la servante qui s'occupait de l'enfant mourut lors d'une épidémie de peste. L'enfant assista à son décès qui se produisit après trois jours d’agonie. Celui-ci, dont personne ne voulait, fut finalement conduit devant son père. Celui-ci qui venait de se décider à entrer en pénitence pour son ancien mode de vie le prit comme protégé sans pour autant lui dire qu'il était son père. Il s'imaginait que ses proches en le voyant devenir responsable se décideraient à le pardonner et il pourrait alors nommer ce fils comme son successeur comblant les attentes de ses parents, de sa morales vis-à-vis de l'enfant et de l'enfant quand il serait en âge de comprendre. Il décida dans un premier temps de lui apprendre lui-même, ce qui était rare mais qui pouvait passer pour un geste noble, l'art du combat. Mais l'enfant n'y montra aucune capacité et il fut donc décidé de l'envoyer chez un précepteur. Ce dernier avait peu de renommée mais avait l'avantage d'être peu cher. Il apprit à lire, à écrire et à compter à l'enfant ainsi que quelques principes d'alchimie, de physique et de biologie.

Le jeune garçon resta en apprentissage chez lui jusqu'à l'âge de huit ans, puis son père, dont la fortune touchait désormais à sa fin et dont les parents refusaient toujours de reconnaitre les efforts, le rappela à ses côtés. Il renvoya ses derniers serviteurs et vendit ses esclaves. Grâce à l'argent ainsi récolté il put faire acquisition d'une boutique ainsi que de l'appartement au-dessus. Il prit l'habit du moine après avoir prêté les serments qu'il devait ce qu'il avait jusqu'ici refusé de faire et s'établit comme soigneur et apothicaire. Il fut très bien accueilli par la population car il avait appris durant sa jeunesse à recoudre une plaie, à diagnostiquer et soigner un certain nombre de maladies et surtout parce qu'il était le seul rebouteux des environs. Il peut paraitre étonnant qu'il est ces connaissances mais il n'en est rien, en effet, en tant que moine il se devait de prouver qu'il apporterait un savoir utile à l'ordre et durant cette période les médecins étaient rare et coutaient fort cher. Il était donc intéressant pour un monastère d'avoir son propre soigneur.

Il devint avec le temps un excellent médecin, se fit une solide réputation dans la région grâce en partie à sa générosité et au fait qu'il avait toujours un lit de disponible pour les personnes les plus démunies. Il enseigna une partie de ses connaissances et de son savoir-faire à son protégé mais consacra aussi une large part de son temps à la prière, qu'il pratiquait toujours avec son vieux livre de prière ouvert devant lui. Quand son protégé eut dix ans, il décida d'écrire un grand recueil formé de deux parties, une première contenant des contes, des légendes et des nouvelles plus ou moins philosophiques et ayant pour but de parfaire l'éducation de son disciple et une seconde partie contenant un condensé de tout ce qu'il savait et de ses découvertes dans le domaine de la médecine et de l'alchimie. Il consacra deux ans à la réalisation de ce livre à cause d'une tendance au perfectionnisme.

Le début de mon histoire

Le coq commençait à chanter et j'allais devoir me lever pour aller aider mon maître. J'étais fatigué, je n'aurais pas dû lire durant toute la nuit mais cette histoire sur la genèse était vraiment intéressante. Tous les matins, quand mon maître m’appelait, je me levais et m'habillais le plus vite possible. Une fois arrivé dans l'arrière-boutique, je le voyais assis toujours au même endroit sur le petit tabouret de bois posé dans l'angle de la pièce, juste à côté d'une table qui servait aussi bien pour manger que pour confectionner différentes décoctions et sur laquelle était posé un morceau de pain qui restait de la veille. J'allais m’assoir et commençais à manger pendant que mon maître m'expliquait ce qui était prévu pour la journée.

"Je dois aller à la ferme du Vieux. Ses rhumatismes recommencent à l'empêcher de marcher. J'ai déjà préparé l'infusion. Pendant que je serai là-bas, va dans la forêt. Je n'ai presque plus d'herbes. Tu passeras aussi chez le verrier, il m'a promis qu'il aurait fini de me fabriquer les flacons dont j'ai besoin. Et aujourd'hui, je commencerai à t'apprendre les usages que l'on peut faire de l'écorce de saule."

Lorsqu'il eut fini, il partit. Je terminai mon morceau de pain. Puis je me levai et me dirigeai vers la porte. Je la verrouillai derrière moi et aussitôt je m'élançai vers la forêt. J'eus vite rempli mon sac de toutes les herbes dont mon maître pouvait avoir besoin et pus ainsi revenir au village. En passant devant chez le forgeron je me décidai à lui demander de me faire la chevalière dont je rêvais depuis que j'en avais vu une au doigt d'un voyageur. J'entrai dans la salle surchauffée dans laquelle il passait ses journées et lui dit : "Bonjour, pourrais-tu me faire une bague identique à celle de l'homme qui est passé voilà trois jours ? -Oui, mais celle-ci était en or et à moins que tu n'aies réussi à faire pas mal d'économie la tienne sera au mieux en argent." Je sortis les quelques piécettes que j'avais réussi à obtenir de mon maître et celles que m'avaient données certains habitants pour des services que je leur avais rendus et les lui tendis. Il les prit puis se mit à rire de son rire gras, me rendit mes pièces et s'exclama : " Si j'acceptais de faire ton truc pour cette somme, je n'aurais plus qu'à fermer boutique. Allons, va-t-en, je dois continuer à travailler."

Je repartis dépité, puis au moment où j'allais entrer chez le verrier, je me souvins de l'argent que m'avait donné mon maître pour les flacons. Aussitôt, je fis demi-tour et m’élançais vers la forge. Après quelques minutes de négociation, le forgeron me promit que la bague serait prête pour le lendemain. Je me dis que si mon maître me demandait pour les flacons je n'aurais qu'à lui dire qu'ils n'étaient pas terminés. Après cela, je repartis vers la maison où je me mis à lire le livre que mon maître m'avait offert. J'entamai une partie sur les décoctions à base de résine de pin, je pris la casserole et la mis sur le foyer encore chaud. Je pris dans le placard et dans mon sac de la résine de pin qui n'avait pas encore séché car la résine sèche est impropre à de nombreux usages. Je remplis la casserole d'eau et de résine, mis le tout à chauffer jusqu'à ce qu'une odeur sucrée s'en dégage, puis je mis cette potion dans un bocal que je scellai hermétiquement avec de la cire. Je vis entrer à ce moment là un inconnu dans la boutique ; il dit : "Je cherche un médecin pour mon ami qui s'est cassé le bras, hier, à cheval. -Pour ça il faudra attendre le retour de mon maître mais, si vous voulez, je peux déjà vous donner cet anti-douleur. Veillez à ce qu'il boive la totalité du flacon sinon ça risque d'être inefficace. Dites-moi dans quelle auberge vous séjournez afin que je puisse venir vous y trouver avec mon maître." Peu après, mon maître revint. Je le prévins aussitôt qu'un malade l'attendait à l'Auberge du Beau Parleur. Il m'ordonna alors de prendre son matériel et de l'accompagner jusqu'au malade.

Après une heure passée au chevet du malade, nous pûmes enfin rentrer mais à peine étions-nous rentrés que l'on entendit des cris et des gémissements dans la rue. Mon maître me dit d'aller voir. Je sortis et je vis des gardes en train de piller la maison d'en face sur ordre de leur seigneur. Je décrivis la scène à mon maître et aussitôt il se saisit de sa vieille épée rouillée et de son bâton et sortit. Dehors, les gardes poursuivaient leur besogne sans se préoccuper du vieillard quand soudain cet homme que je ne reconnaissais plus accosta celui qui semblait être leur chef et lui dit : "Comment oses-tu t'en prendre à ton semblable ? Qu'a fait le propriétaire de cette maison pour mériter ce châtiment ? - Vieil homme va-t-en, passe ton chemin de peur que je ne me mette en colère et te fasse ravaler tes paroles." A ces mots, mon maître, malgré son âge, souleva la lourde épée et tenta de l'abattre sur la tête du garde. Moi, trop surpris pour bouger, j'observai tout ce qui suivit sans pouvoir réagir. Le garde para sans difficulté le coup du vieillard à la force déclinante. La lame définitivement trop lourde pour mon maître lui glissa des mains et tomba par terre avec un bruit mat. Le garde enfonça alors la dague qu'il portait à la ceinture dans le ventre de son opposant jusqu'à la garde. Ce ne fut qu'à ce moment-là, que remis de ma surprise je pus m'élancer vers mon maître, mais il était déjà trop tard. Je ne peux décrire ce qui se passa ensuite, mais d'après un de mes amis, j'aurais commencé par pleurer puis me serais élancé sur le garde qui m'aurait donné un coup assez violent pour m'assommer. Je restais inconscient durant trois jours. Puis un matin, je me suis réveillé et le jour-même, je décidai de partir. Je pris l'argent que mon maître rangeait un peu partout dans la maison, quelques provisions, les deux livres qui avaient pour moi de la valeur (le livre que mon maître m'avait dédié et son livre de prière), son bâton et son épée.


Ma mise en esclavage

Je sortis du village et rencontrai le fils d'un fermier des environs avec qui j'étais ami ; il me raconta ce qui s'était passé après la mort de mon maître. Puis il me demanda ce que je comptais faire, je lui dis ma résolution. Il tenta dans un premier temps de m'en dissuader, puis me proposa son aide et sa compagnie pour les prochaines heures car il n'avait rien à faire de sa journée. Nous décidâmes de prendre la route au nord du village, qui menait vers Odense. Mon ami me quitta quand le soleil commença à décliner et je m'installai pour dormir après avoir mangé la plus grosse partie des réserves que j'avais sur moi.

Les journées qui suivirent furent à peu près identiques. Et j'eus vite dépensé l'argent que j'avais emporté. Je me mis alors à vivre de la charité des gens et de mes connaissances. Ainsi, j’écrivis une lettre pour un paysan désireux de connaître le sort de son fils parti étudier en ville. Un autre jour, je dus garder un troupeau de vaches qui me permirent de remplir ma gourde de lait. J'obtins de surcroit pour ce service un repas et une nuit dans une étable au milieu des différentes bêtes qu'élevais le fermier. Je fus même engagé comme journalier dans une exploitation agricole durant la période des moissons cette période là fus particulièrement agréable car si la vie n'était pas rempli de tous les plaisirs que l'on peut avoir ; on était une dizaine à travailler et nous passions nos soirées à rêver, à chanter et à jouer. Cette vie aurait pu durer longtemps si le sort qui semblait s'acharnait sur moi n'en avait décidé autrement. Je dus partir après les moissons n'ayant plus de travailler et les gens du coin commençant à regarder d'un mauvais œil notre groupe. Nous partîmes donc sur les routes jusqu'à Odense où deux de mes nouveaux compagnons, nous quittèrent ayant trouvé un poste dans un chantier naval pour les deux prochaines saisons. Au moment de quitter la ville, notre groupe se divisa encore certains désirant repartir par la même route que celle que nous avions utilisée pour arriver jusque-là, les autres voulant poursuivre leur route. Je choisis de poursuivre ma route pourchasser par le souvenir encore brûlant de la mort de mon maître. Je continuais donc en compagnie de deux camarades jusqu'à ce que l'un d'eux tombe malade nous le veillâmes durant ses trois longues journées d'agonie. Nous poursuivîmes notre route jusqu'à une ville où je fus arrêté pour vagabondage, car je rôdais dans les rues depuis trois ou quatre jours, vivant de petits services rendus aux habitants et de mendicité. On m’accusait de deux vols qui avait été commis récemment alors que les coupables étaient deux paysans des environs qui m'attrapèrent alors que je me promenais dans la rue où ils résidaient et ils me conduisirent à la milice du village. On commença par me demander où était le butin puis comme je ne pouvais répondre, il fut décidé que je serais vendu à des esclavagistes qui séjournaient dans la région. Mais avant ils vendirent tous les biens que j'avais récupérés de mon maître. Ils furent tous achetés par un vieillard qui croyait en mon innocence et qui promit de me les envoyer si un jour je me retrouvais libre. Ils me conduisirent alors chez le chef des esclavagistes qui après d’âpres négociations m'acheta non sans maugréer que j'étais jeune, faible et inutile. Puis je fus envoyé à Fort Lointain pour être revendu sur le Nouveau Continent, dans une caravane guidée par une vingtaine d'hommes en armes tout prêts à embrocher le premier qui tenterait de s'enfuir. Ce fut le sort d'un de mes compagnons qui sauta de la charrette dans laquelle nous nous trouvions. Il s'échappa en courant afin de retrouver sa famille, mais il reçut une flèche dans le dos.

Je fus, après quelques jours de détention dans un sombre caveau, envoyé sur un bateau rempli d'esclaves, "de marchandise" comme disait le capitaine. Le capitaine était un homme froid, insensible et cruel aussi bien avec le bétail humain qu'il transportait qu'avec son propre équipage. Nous l'avions vu plusieurs fois faire battre un de ses matelots pour des fautes mineures comme celles sortir sur le pont de nuit sous prétexte qu'il gênait les marins de garde. Il alla jusqu'à laisser pour mort sur le pont un marin qui avait durant le premier mois de voyage pillé une partie des réserves d'eau douce. C'est là que je rencontrai un homme courageux qui mourut en se sacrifiant pour moi. Cet homme s'était embarqué sur ce navire car le capitaine lui avait promis de le conduire sur le Nouveau Continent d'où il devrait faire venir sa famille, mais au lieu de ça il avait fait de lui un esclave. Ce brave homme fut mis dans la cellule que moi et quatre autres esclaves occupions. En me voyant attaché dans un coin, mourant de froid et de faim, les vêtements en lambeaux et les yeux cernés, il fut horrifié et décida de s'enfuir avec moi. Il commença par me traiter comme son fils, me donnant son épais manteau ainsi qu'une large part de sa portion journalière de nourriture. Il me traita ainsi jusqu'au jour où la côte ne fut plus très loin. Il voulut fuir mais décida de m'emmener malgré la maladie que je venais de contracter et qui me rendait incapable de marcher seul. Il réussit à me hisser sur le pont sans être repéré et grâce à l'aide d'un marin et de quelques pièces d'or qu'il avait réussi à cacher, nous trouvâmes une barque déjà à l'eau. Il y descendit puis m'ordonna de le suivre, ce que je ne pus faire car plusieurs hommes étaient arrivés et nous menaçaient de leurs lames. On nous mit aux fers me laissant malheureusement le temps de comprendre que la fuite avait échoué à cause de moi et le lendemain nous fûmes conduits devant le capitaine. Il ordonna que mon compagnon fût décapité pour l'exemple et sa tête accrochée dans le couloir où se trouvaient les cellules. Quant à moi, je fus remis aux fers jusqu'à notre arrivée sans possibilité de voir ni la lumière du jour, ni la moindre présence humaine. Je fus parfois même laisser sans nourriture durant plusieurs jours de suite et l'on me déclara souvent mort par erreur dans ces cas là un contre-maître entrait en hurlant dans ma cellule et me secouait en tout sens jusqu'à ce que je me réveille car le capitaine était impitoyable avec se qui laissait mourir des esclaves car il avait une certaine somme à ramener à chaque voyage sans quoi des sanctions bien plus terribles que toutes les siennes risquées de s’abattre sur lui et son second qui était son homme de main le plus fidèle.