Utilisateur:Rodin
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- Nom: Dulock.
- Surnom: Aucun.
- Prénom: Rodin.
- Occupation/Métier: Ancien Capitaine de la légion, mercenaire à ses heures..
- Croyances/Religion: Quatrième et dernier fils d’un respectable professeur de l’université de médecine de Larrelier, Rodin a développé très tôt un profond respect vis à vis de l’Arbitrio, sous l’influence du courant Monachiste fort présent dans sa ville natale. Néanmoins, il accorde énormément d’importance au rite Phalangiste, trouvant impensable de dénigrer cette branche.
- Âge: Quarante années.
- Lieu de naissance: Au coeur de Larrelier.
- Nation d’origine: Royaume central.
- Père: Stanislas Dulock, patricien local, professeur reconnu de l’université de médecine de Larrelier.
- Mère: Anaelle Dulock, fille d’un tanneur réputé, sans aucune profession.
- Frères et soeurs:
•Sixte Dulock, aîné de la fratrie, soignant à la Capitale. •Wesley Dulock, pilier de comptoir et fardeau de la famille. •Aaron Dulock, tanneur à Larrelier.
- Taille: Un mètre 80.
- Poids: Un peu plus de 70kg.
- Carrure: Sec, taillé.
- Yeux: Bleu pâle.
- Signes distinctifs:
- •Possède une impressionnante barbe, plus ou moins entretenue.
- •A l’oeil droit crevé par une profonde et grossière cicatrice qui naît de sa joue et coupe son sourcil.
- •Dispose d’une épaisse crête grise à laquelle il accorde visiblement fort peu d’importance
- •Paraît constamment fatigué à cause des profondes cernes qui se creusent sous ses orbites.
- •Empeste le tabac à plusieurs mètres à la ronde.
- •Arbore un air assez malsain et s’en amuse beaucoup, vraisemblablement.
- •Est vêtu généralement de façon simple et sobre
- •Semble avoir reçu une bonne éducation dont il ne fait guère usage.
Portrait.
Physique.
A quarante ans, Rodin est un homme entretenu à la stature d’un trentenaire en pleine force de l’âge. Malgré cela, il souffre de petites douleurs quasi quotidiennes tant au dos qu’aux jambes. Sa mine renfrognée peut en témoigner. Il n’est pas surprenant de le voir parfois s’installer contre un mur pour reprendre son souffle ou apaiser ses vieilles articulations. Néanmoins, il n’avouera jamais que son corps commence à vieillir. D’une taille normale et d’un poids correct, le quadragénaire pourrait passer parfaitement inaperçu au milieu d’un rassemblement d’individus lambda si ce n’est qu’il s’est toujours évertué à entretenir un aspect particulier voir effrayant, vestige de son service aux marches. De fait, il entretient une coiffure surprenante qui peut se décrire comme une espèce d’épaisse crête grisonnante constamment ébouriffé. Ce qui s’accorde à merveille avec l’imposante barbe à laquelle il apporte toute son attention, détail de son physique auquel il semble particulièrement tenir. Mais ce qui reste incontestablement le plus impressionnant chez lui, c’est son regard, porté par de grosses cernes mauves. Cet unique oeil d’un bleu profond et fatigué, témoin de nombreuses horreurs et folies. L’autre oeil, couvert d’un bandeau de jais et traversé d’une profonde cicatrice, vous semblera sûrement avoir été perdu lors d’une bataille épique dont le récit peut vous être facilement conté par Rodin. En vérité, cela n’est que pur mensonge car il doit son état de borgne à un camarade ivre et, ma foi, fort nerveux qui, lors d’une soirée bien arrosée, ne saisissant pas la pique que lui avait lancé l’autre, s’empara du couteau planté dans un saucisson pour le loger dans le dit oeil. Un souvenir amer. Du reste, Rodin est un homme sobre qui ne cherchera jamais à se démarquer, au niveau vestimentaire. D’ailleurs, plutôt radin, il aime utiliser et recycler ses tissus. Il ne s’habillera jamais de couleurs vives et favorisera la simplicité à l’originalité. De même, il n’est pas un adepte des armures démesurées qu’il juge inutiles et plus que gênantes.
Psychologique.
Un vétéran. Un homme devenu haïneux, froid et sarcastique qui fût témoin et acteur de nombreuses scènes sordides. Voilà comme on pourrait le décrire car les marches ont fait mûrir Rodin en l’arrachant brutalement à sa confortable vie de légionnaire pour en faire un véritable guerrier. Pas de ceux qui patrouillent dans les artères des grandes cités et qui, une fois le soleil couché, retrouvent leur foyer et leur famille. Non plus de ceux qui se battent dans les arènes pour divertir. Du genre de guerrier qui vit sans cesse dans la peur de se faire abattre, qui grandit et vit dans une crasse permanente au milieu d’hommes dont la guerre semble avoir ôté toute humanité. Et, que vous le vouliez ou non, vous devenez à votre tour un des leurs. Tout légionnaire mobilisé dans cet épouvantable pays pourra en témoigner et Rodin ne fait pas exception à la règle. Aborder cette époque de sa vie le rend encore plus glacial. Ses yeux s’assombrissent d’une voile trouble, sa mâchoire se crispe et, alors qu’il commence ses affreux récits, ses lèvres se tordent tantôt en une moue honteuse, tantôt en un petit sourire vicieux. Car, même s’il vous dira qu’il est reconnaissant à la Légion d’en avoir fait un homme, il n’en reste pas moins torturé. Des blessures enfouies en son for intérieur, fruit d’insomnies fréquentes et d’une multitudes de cauchemars. D’ailleurs, quand il parvient enfin à trouver le sommeil, il peut se réveiller plusieurs fois en sursaut, le front ruisselant. Tout cela l’a conduit à développer une légère folie, chose dont il est parfaitement conscient sans pourtant s’en inquiéter. Outre cela, Rodin est fort dévoué au Royaume central et se caractérise lui-même comme fier représentant de son pays. Sa patrie est certainement la chose à laquelle il est le plus attaché, aussi l’insulter devant lui n’est absolument pas conseillé. Il est d’ailleurs assez hostile envers les autres peuples, même s’il se trouve plutôt tolérant vis à vis des plus proches voisins du Royaume. Toutefois, il entretient un profond dégoût envers les Nordiques, les Qadjarides et les Ligs Ocolidiens, bien qu’il accorde un peu moins d’animosité aux derniers. Pareille mentalité l’a isolé du monde lors de sa retraite, ce qui a eu pour effet de le rendre encore plus froid et sévère. A présent, l’homme ne parle que très peu, ronchonne souvent et n’est guère agréable. Il cherche à éviter la foule et à s’entourer le moins possible, n’étant pas vraiment sociable. En fait, s’attacher à quidam le rebute, tout simplement. Sa carrière lui a appris à ne pas tisser des liens trop rapidement car la vie ne tient qu’à un maigre fil.
Qualités
- Malin.
- Meneur né.
- Franc.
- Audacieux.
- Vaillant.
- Intrépide.
Défauts
- Alcoolique et fumeur.
- Cupide.
- Manipulateur.
- Opportuniste.
- Egocentrique.
- Instable.
- Peu tolérant.
- Vulgaire.
Aptitudes.
Combat: Engagé à ses dix-huit ans dans la Légion, Rodin a débuté sa carrière comme simple soldat au sein d’une troupe utilisée par un noble de l’Aon. Formé au sein d’un régiment, comme tout légionnaire lambda, il a appris à se servir d’une lame et a toujours favorisé un style de combat “léger”, n’aimant guère les longues ou lourdes armes pas plus que les boucliers. Qui plus est, il est notable que Rodin a toujours apprécié les bagarres à mains nues et, d’ailleurs, ne rechignera jamais à enfoncer son poing dans quelque visage si l’occasion se présente. Les deux, associés, offrent au trentenaire un style de combat assez particulier. En effet, il pourra dévier un coup de son épée et envoyer une tape de sa main libre afin de déstabiliser son adversaire. Rodin profite énormément de cet atout, étant conscient qu’il ne peut faire le poids face à la force brute.
;Niveau.
- Epée à une main: Amateur.
- Poing: Amateur.
- Autres: Inexistant.
Alphabétisation: Issu de bonne famille, Rodin a été sujet à un excellent enseignement surtout en matière de lettres. Il a bien essayé de s’intéresser aux chiffres mais en vain. L’écriture et la lecture sont deux compétences qu’il maîtrise aisément et dont il sait user dans son intérêt même s’il ne s’en vantera guère. Pareille éducation lui a également permis de développer une bonne rhétorique, malgré le riche florilège de jurons qu’il utilise en toute situation.
