Utilisateur:Salveny

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
HeavyHornet
Pseudo
Salveny
Prénom IRL
Louis
Âge IRL
20





Salveny vient tout droit de la Capitale. Il a été élevé dans une famille d'origine Caroggian issue de la petite bourgeoisie , par un père ancien véteran et une mère travaillant dans le commerce des étoffes précieuses. Sous l'influence de son père , il s'engage dans la Légion du Roi après ses études. Il sort jeune lieutenant de l'académie militaire à 24 ans.

Son âge : 29 ans

Sait-il lire, écrire : Il a reçu une éducation correcte, mais ses longues campagnes dans les montagnes ont altéré ses capacités littéraires

Ses traits physiques : Il s'agit d'un homme normal, environ 1m75 pour 82 kg. Son métier lui a donné une carrure solide, mais pas forcément impressionnante au premier abord.

Ses traits moraux : Salveny est partagé entre les valeurs d'honneur et de chevalerie qui lui ont été inculquées, et la rancoeur envers les Capitalins en géneral qu'il a acquit à la suite de sa capture. Il est désormais quelqu'un de froid, distant, mais peut se révéler très bon et chaleureux à qui sait réveiller ses anciennes passions. Ses rêves d'honneur, d’intégrité et de gloire se sont effacés pour laisser la place à des aspirations morbides, centrées autour de la haine de ceux qui l'ont mené à là où il en est, esclave.

Son degré de religiosité : Il était autrefois un adepte aveugle de l'Arbitrio. Mais suite aux évènements qu'il a vécu, sa foi s'est réduite à sa simple expression. Mais il garde l'espoir qu'un jour, la divinité lui soit de nouveau favorable.

ses compétences : Salveny maîtrisait parfaitement la force brute, mais ne souhaite plus y recourir. Ses longues campagnes dans les montagnes lui ont néanmoins procuré des connaissances en survie, Connaissance des animaux et Combat (à l'arc surtout, pour la chasse, car il ne veut plus toucher de nouveau à quelconque glaive).

son métier : Il ne veux pas reprendre les armes, mais il est capable de chasser.


Compétences

  • Grille Carte.png Survie : Salveny est capable de survivre dans toute sorte d'environnements hostiles
  • Comp Endurance.png Endurance : Pas du genre à encaisser des coups comme un nordique, Salveny est plutôt endurant sur la durée, et est capable de supporter des privations et de la souffrance pendant de longues journées
  • Grille Saumon Cru.png Connaissance des animaux : Adepte de la chasse, Salveny sait reconnaitre la proie idéale.



RolePlay :


A 24 ans, je suis sorti de l'académie militaire. "Prestigieuse académie, fleuron du Royaume", comme disaient nos supérieurs. Tu parles. C'était rien qu'un ramassis d'officiers corrompus, incapables de se battre, qu'on avait placé là pour soi-disant nous former, afin qu'il fassent le moins de mal possible. J'ai eu de la chance, remarque, d'avoir été rapidement intégré dans le corps des officiers, grâce à mes études. J'aurais pas aimé être à la place des pauvres bougres obligés de cirer les pompes à longueur de journée de leurs instructeurs véreux et alcooliques. Pendant 2 ans, j'ai été enfermé là-dedans. Tout ce à quoi ça m'a servi, c'est apprendre comment lécher des bottes pour avoir ce que tu veux. Tous des pourris là-dedans, je te le dis. Et de l'extérieur, c'est tout brillant, et on leur dit, aux gamins, "venez, venez servir la Légion du Roi!". Eux ils rêvent d'aventures épiques, de gloire et de grands combats ; évidemment, leur dire qu'il vont crever la gueule dans le fossé après avoir à peine reçu assez d'instruction pour savoir tenir une lance, ça fait pas correct. Pour ça, j'ai eu de la chance, remarque. Mais bon, résultat des courses, je suis dans ce bateau pourri, dans cette cale humide, pour aller je sais pas trop où... Enfin, voilà, à peine sorti de l'académie, on m'a donné à commander un groupe d'éclaireurs, pas bien moins frais que moi. Encore une fois, j'ai eu de la chance, ils savaient se tenir et écouter les ordres. Nous voilà donc partis vers l'est, dans les plaines, pour un peu "d'entraînement", comme on nous disait. Pour faire simple, on devait surveiller les trafics des caravanes venant de Caroggia, qui passaient souvent dans le coin pour faire de la contrebande. Ce qu'ils m'avaient pas dit, pour cette mission, c'est que ces mecs-là, ils y tiennent à leur bazar. Et c'est pas juste des caravanes de brigands, non, ça aurait été trop simple. On a souvent dû se planquer pour les laisser passer sans trop s'en prendre plein la gueule. Des armées de mercenaires, qu'ils avaient, pour se protéger, autant des autres bandits que de nous. Mais on perdait trop d'hommes pendant les contrôles, alors ils m'ont rappelé à la Capitale, avec les gars qu'il me restait, pour recevoir de nouveaux ordres. Alors que j'allais rendre compte de ma mission auprès du Général Pyrus, ils m'a parachuté Capitaine. Je savais pas trop quoi en penser, car bien entendu ça impliquait des missions encore plus complexes, dans des conditions pas toujours optimales. J'ai pu voir mes parents, que n'avait pas vu depuis que j'étais parti en mission, six mois auparavant. On m'a donné de nouveaux hommes à commander, une floppée même : j'étais désormais à la tête de toute une compagnie de la légion, pas loin de deux cent hommes ! J'était si fier à cette époque ! On m'a laissé là pendant pas loin de trois mois, à aller s’entraîner en dehors des murs de la ville, et à remplir de petites missions, jamais très loin non plus. Tout allait bien à l'époque, je m'était même fiancé. Mais parfois la brutalité de notre monde nous rappelle durement. Quand les tensions entre le Roi et les Nordiques sont devenues plus fréquentes, on m'a dit de partir vers le nord. On nous a dit de prendre position dans les montagnes, entre Golvandaar et Krelm. Evidemment, partant à la toute fin de Thermidor, Nivôse nous a frappé durement quand nous nous sommes déployés. On a dû se déplacer plus au nord, là où les montagnes sont plus basses. On était pas très loin de Krelm, et de notre campement on pouvait facilement observer les mouvements ennemis. Les jours de très beau temps on pouvait même apercevoir le Svarcsjö.

Une fois le deuxième campement installé, on survivait pas mal; je n'avais perdu que deux hommes, et on continuait d'envoyer des rapports régulier au quartier général. Le ravitaillement était régulier et correct. Mais évidemment, comme tout dans la Légion, ça ne pouvait pas durer. A la fin de Nivôse, les ravitaillements se sont espacés, pour devenir sporadiques, puis inexistants au bout de quelques mois. On a dû chasser, récolter des baies, le tout en restant le plus discrets possible. Je continuait d'envoyer des éclaireurs aux alentours pour surveiller les mouvements ennemis, et d'envoyer des messagers pour faire des comptes rendus réguliers. Mais de moins en moins de réponses nous parvenaient. Je ne savais pas si mes supérieurs m'avaient oubliés, ou si les convois étaient interceptés. J'ai même pensé à rentrer avec mes hommes. Mais les relations diplomatiques étant ce qu'elles sont, on ne pavait pas se permettre de quitter une telle place stratégique. Alors on s'est caché. des mois après que le dernier ravitaillement ne soit arrivé, on n'aurait pas pu reconnaître la compagnie qui était partie toute fringante un an plus tôt, de la Capitale. Nous étions sales, désordonnés et démotivés. J'ai toujours gardé une foi extrême dans le Roi, c'est pourquoi nous restions là, contre vents et marées. Ou plutôt, contre blizzard et gel. J'essayait constamment de maintenir le moral de mes hommes, mais se battre contre Nivôse est impossible, même pour le plus grand guerrier. Heureusement, l'année passée nous a permis d'apprendre la chasse et la survie, ainsi nos pertes étaient limitées. Au coeur de la tourmente, j'ai tout de même envoyé un petit groupe de mes hommes vers le sud, pour me faire un rapport de la situation, et pour trouver des traces de ravitaillements pillés. Ils ne sont jamais revenus. Je n'ai jamais su si ils ont déserté, ont été interceptés par l'ennemi, ou sont rentrés à la Capitale sans recevoir l'ordre de revenir. Je ne pouvais plus cacher mes inquiétudes à mes hommes. Le lieutenant Ilas, qui faisait sa première campagne, ne cessait de me demander où en étaient les renforts. Je n'étais moi-même plus très sûr de ce nous faisions ici.

A la fin de Nivôse, nous ne pouvions plus trouver de nourriture. J'ai donc décider de déplacer le campement plus en aval. J'était conscient des risques, mais qu'es-ce qu'on pouvait faire? Il ne me restait que cent quarante hommes. Nous marchions depuis deux jours à la recherche d'un emplacement favorable, lorsque mes éclaireurs sont revenus précipitamment: "- Les nordiques, Capitaines, ils viennent sur nous ! -Rassemblez les hommes, je leur ait dit. Nous allons faire face." Faire face. C'était la devise de la Légion, autrefois; tout ce que je pouvait faire, c'était inspirer le courage à mes hommes. Mais nous étions fatigués, et notre équipement était usé par le froid et le temps. - Formez la ligne ! Formez la ligne ! Les ordres fusaient, et les hommes s'organisaient, s'équipaient pour la bataille sur le point de débuter. -Pour le Roi ! "Je criais. Un Roi qui nous avait lâché depuis longtemps. Je fit lever l'étendard de la compagnie. Le bon vent, claquant de vie et de fureur, faisait voler l'aigle brodé de fil d'argent sur l'étoffe. Je brandit mon glaive de Capitaine, et sonnait la corne de bataille trois fois. Les hommes frappaient leur boucliers avec leurs lances, prêts à en découdre. Mais nous n'étions pas entraînés pour le combat brutal et frontal. Notre spécialité, c'était les embuscades, et le renseignement. Mais cette fois, c'était nous qui étions pris au piège. Je savais que la défaite se ruait sur nous. Mais je comptait bien me battre jusqu'à la fin. Le combat a été brutal, à la façon des nordiques. Je n'ai jamais pu savoir combien étaient nos ennemis, ni d'où ils venaient. Je ne voyais que mes hommes, tomber les uns après les autres. Ma garde personnelle fut prise à parti. L'étendard de compagnie se brisa. Et tout à coup, j'étais seul. Tous mes hommes étaient à terre, morts ou agonisant. Frappé lourdement, je suis tombé à genou, puis un grand coup dans le dos me projeta face contre terre. J'ai eu seulement le temps de me tourner, voir une dernière fois mon précieux étendard, avant le noir. Le noir complet. Combien de temps je suis resté inconscient? Des jours, des semaines peut-être. Je me suis réveillé chez les nordiques, avec pour seule compagnie un colosse armé jusqu'aux dents. Ils m'ont traîné, pendant des mois, à faire le larbin dans leur tribu, à m'humilier et à me soumettre. J'ai bien essayé de m'échapper, mais ils étaient trop attentifs. Une fois seulement, j'ai pu m'échapper à travers les steppes. Mais désorienté, mal nourri, fatigué, je ne suis pas allé très loin avant qu'ils ne me retrouvent. Je n'ai jamais su où j'étais retenu. Un jour, ce qui semblait être leur chef a décidé de m'envoyer vers la côte, où j'ai été vendu comme une vulgaire marchandise. Et puis on m'a mit dans un bateau pour Fort Lointain. Tu connais la suite de l'histoire. Nous voilà dans cette cale miteuse, sans trop savoir où on va. De tout façon, ça ne peut pas être pire que ce que j'ai vécu. Enfin, je n'ai plus foi en rien. Autrefois j'admirai le Roi, l'honneur et le service , mais tout ceci n'était que de la poudre aux yeux. Je ne veux pas reprendre le glaive, pour servir quiconque. Puisse l'avenir nous être clément.