Utilisateur:Tankred
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Tankred
Description
Tankred Vilmaar est de père phalangiste, et de mère adaarionne, blond, au teint plutôt pâle. Il est doté d'une allure élancée, possède la carrure musclée d'un phalangiste, et le calme froid d'un adaarion. Sa taille s'élève à 1 m 85. Ses cheveux blonds ne sont pas coiffés, et forment une touffe compacte, quelque peu frisée. Ayant beaucoup de mal à jauger le temps, et n'ayant jamais été dans un lieu plus de 3 ans depuis qu'il a quitté la demeure familiale, Tankred ne sait pas vraiment son âge, il pense avoir entre 35 et 40 ans. Cependant, les monts adaars dans lesquels il a vécu longtemps l'ont rajeunit, seul son tempérament physique en fait un homme d'âge mûr.
Compétences
Alphabétisation et calcul: Ses études et son éducation de moine en ont fait un homme cultivé et intelligent.
Combat: Entraîné d'abord à l'épée lourde, puis aux dagues, Tankred sait évidemment bien se battre avec un bâton et ses mains libres, puisqu'il a été éduqué comme un phalangiste.
Crochetage: Le Puhtaus est une des meilleures institutions concernant la matière.
Agilité: Le Puhtaus a besoin d'hommes pouvant devenir invisibles aux yeux du monde.
Force: Le Phalangisme a toujours basé l'entraînement de ses moines-guerriers sur la rigueur.
Caractéristiques
Tankred possède une maîtrise de soi et un calme profond qui peuvent très souvent porter à l'agacement d'autrui. Cela en fait un homme difficile à apprécier en tant que véritable ami, mais inspire une certaine forme de respect. Tankred est également un fervent croyant de la Foi Adaar, et peut sacrifier n'importe quoi au nom de l'Arbitrio. Il n'est pas indispensable de ne pas dire que Tankred Vilmaar semble cacher un trouble profond, difficile à déceler, mais bien présent.
Intérêts culturels et goûts
Tankred ne fie que peu d'intérêts à la culture en elle même, mais loue son utilité. En matière de nourriture, le phalangiste (ou adaarion, au choix) n'est pas un fin gourmet, et peut tout avaler, sans trop faire la différence.
Relations
Eleonore: Elle lui a offert un baiser, et lui a prit son coeur. Malgré toutes les rumeurs, et dénigrements que le coupe à subit, malgré les actes parfois violents et névralgiques d'Eleonore, et le comportement mystérieux et méfiant de Tankred, ils se sont aimés à jamais, Tankred est mort pour essayer de sauver sa femme de l'esclavage, et il a échoué. Eleonore est morte à la suite, portant leur enfant. Ils n'auront pas eu le temps de se marier, mais leur amour est allé au delà des conventions sociales, politiques, et affectives.
L'Apotti Guidrion Sker: Tankred l'a rencontré en tant qu'envoyé du Sovitelija, mais très rapidement, une relation de confiance s'est installée entre eux. Tankred le sert désormais comme un vrai petit chien, et se voit comme le conseiller de l'Apotti. Guidrion lui a aussi dévoilé l'un des plus grands secrets d'Esperia, et Tankred l'a remercié en lui avouant également son secret. Ainsi, les deux hommes sont liés quoiqu'il arrive. Cependant, Guidrion a beaucoup déçu Tankred dernièrement, leur relation s'est rafraîchie.
Elyrïa: C'est la première rencontre de Tankred à Esperia. Elle lui a dévoilé les mystères de la ville, et, rapidement, Tankred a comprit qu'il ne pouvait plus la côtoyer sans se mettre en danger. Il s'en voudra éternellement d'être tombé sous le charme de la Qadjaride, et a décidé de l'éviter au maximum. Il la surveille tout de même, dans l'espoir de pouvoir travailler de nouveau avec elle si le besoin se fait sentir.
Hector Tudor: Tankred voit en lui un excellent moine, et il le considère comme une sorte de "beau-frère". Il aime avoir l'avis d'Hector sur les sujets importants, et se doit de le protéger, en tant que Gardien du Monastère.
Kelmazad: Il l'a rencontré pour savoir qui dirigeait la ville. Le Premier Consul lui sembla distant, et lui inspira une grande pitié, avec son ère de mort-vivant, à un si jeune âge. Tankred pense que Kelmazad n'est pas un bon politicien, car si ce dernier exécute très bien sa fonction, il en oublie la moitié.
Les Qadjarides: Tankred essaie d'être le plus amical possible avec eux, les considérant comme un poids important sur la balance... Il pense que les intérêts des Qadjarides et ceux du Monastère convergent.
Davos Blake: Tankred n'arrive pas encore assez bien à cerner cet homme. Arrogant, droit, dangereux, stable, les adjectifs avec lesquels il le définit sont contradictoires. Tankred ne sait pas si il doit le considérer comme son Nemesis, ou si il doit se mettre dans l'ombre, et se taire. Cependant, il semble évident que les deux hommes seront voués à combattre ensemble ou non dans le futur.
Vale: Un jour, une petite esclave de 16 ans a été achetée par Eleonore pour le Monastère. Tankred l'a d'abord considéré comme une simple esclave du Monastère, qu'il se devait de protéger comme tout bon Gardien. La voyant en larme dans la salle de prière, Tankred décide d'aller s'asseoir à côté d'elle, et de lui prendre la main, pour la réconforter. Vale a appuyé sa tête contre son épaule. Depuis ce jour, Tankred se dit qu'il n'est pas condamné à servir l'Arbitrio dans l'ombre toute sa vie, et qu'il a lui aussi, le droit à accéder au bonheur. Un bonheur paternel, peut être.
Aeris Hikari: Mère de Vale, et amie d'Eleonore, Tankred a assisté à sa chute, et tout fait pour l'aider. Etant plutôt distant avec cette femme au début, il a apprit à la connaître, et à avoir confiance en elle.
Hiiagara: Hiiagara et Tankred ont toujours eu une relation ambigüe, souvent en conflit, mais capable d'une grande fraternité également. Tout semble jouer contre leur amitié, et les éléments les mettent toujours en conflit. Cependant, ils sont frères, et rien ne peut le remettre en cause.
Sheolh: Tankred a perdu toute confiance en Sheolh, et se méfie de lui à chaque instant.
Vaea: Tankred la considère comme une petite soeur, et ne se pardonnerait pas de la voir souffrir.
Irriya: Tankred l'a rencontré par hasard dans la rue, il ne la connaissait pas, et à rapidement décidé d'en faire une Gardienne, en jugeant son tempérament et sa manière d'être. Cependant, Tankred commence rapidement a devenir plus proche d'Irriya, et essaie de couper un maximum les discussions qu'il a avec elle.
Dwarnoll: Tankred ne regrette pas de l'avoir engagé comme Gardien, il est fidèle, et efficace.
Lyor::Tankred le considère comme un gamin aveuglé par sa soif de pouvoir et de réputation. Il le pense responsable indirectement de la mort de Manastebal, et n'hésite pas à être méchant avec lui.
Histoire Esperienne
Envoyé par le Sovitelija de Golvandaar, Tankred Vilmaar est arrivé sous le statut du protecteur de l'amabssadrice Ella, envoyée elle même pour conclure la monachisation de l'Abbaye, qui est désormais un Monastère. Confiant en l'Apotti Guidrion, il s'est rapidement mis au service de celui-ci en tant que Gardien du Monastère, et protecteur de la gente cléricale. Sa réputation est encore à faire à Esperia, même si il est déjà connu des autorités et des politiciens en place, en tant que fidèle croyant, prêt à tout pour son Monastère.
Résumé de son histoire
Tankred Vilmaar est né à Odense, d'un père phalangiste, et d'une mère adaarionne. Il a obtenu de celle ci de beaux cheveux blonds. Au bout de sa quinzaine, Tankred a quitté Odense dans des conditions très obscures, sans laisser de trace, il est impossible désormais de remonter jusqu'à cette période sans avoir un témoignage de l'intéressé. Il a ensuite voyagé vers le Nord, et au fil des villes, est arrivé au pied des Monts Adaars. Il est alors allé vivre 3 ans à Golvandaar, apprenant les rudiments de la vie monastique adaarionne. Il fut choisi pour être envoyé à Roskilde, il y vécut jusqu'à ses 23 ans. C'est là bas qu'il fut repéré par le Puhtaus, et c'est ainsi qu'il est deveneu vakooja. Alors s'ensuit une longue période de service pour la cause adaarionne, dans laquelle il s'est attiré les louanges des Grands du Puhtaus, et de la Foi Adaar, notamment du Sovitelija Ivanakivis. Il fut ensuite envoyà à Esperia par ce dernier, afin d'assister l'Abbaye dans sa monachisation, officiellement, du moins...
Scènes Clés
A Roskilde
Nom?
Vilmaar, Tankred, avec un "k"
Tiens, Tancred, très phalangiste comme nom ça. Age?
Ca doit faire environ 23 Thermidors que je suis né. Métier? Sourire. Un temps. Moine-Libraire. Lieu de naissance?
Odense.
Réponse handicapante. Education Phalangiste?
Evidemment. Dès ma prime jeunesse, mes parents, d'origine sociale moyenne, m'ont placés à l'Abbaye d'Odense. J'ai eu droit a l'éducation combattante des moines de la Phalange. Spirituellement, on m'a gavé de hiérarchie, de valeurs, et de loyauté, l'éducation phalangiste m'a éloigné du Phalangisme. J'ai cependant passé mes premières thèses largement.
Depuis quand ne vivez vous plus à Odense?
J'ai quitté cette ville ma quinzaine passée. Je ne pouvais plus supporter les dogmes du phalangisme, mon père plaçait tout ses espoirs dans la religion, en refusant le phalangisme, je reniais ma famille. Imaginez vous à ma place, j'ai du choisir entre un foyer et une vie morne, ou une vie amusante et sans foyer... De plus, ma mère et mon père vivait un amour idyllique, je n'étais que la somme de cet amour, ils me contemplaient, sans vraiment faire attention à moi. Odense, n'avait rien de plus à m'apporter. On m'avait dit qu'il y avait de jolies villes et de jolis monastères au Nord, alors, je suis parti.
Où êtes vous arrivé ensuite?
Je suis passé par le Gyllendal, puis, je suis arrivé au pieds des monts adaarions, je n'ai pas loupé à l'effet de masse, et, comme tout bon voyageurs qui se dirige vers le Nord, je suis arrivé à Golvandaar. J'y suis resté 3 ans.
Qu'y avez vous fait?
En fait, j'ai surtout appris. N'ayant pas de formation quelconque, je me suis vite retrouvé à la rue, alors, j'ai demandé l'asile au Monastère, on m'a évidemment accueilli, mais en plus de me loger et de me nourrir, on a décidé de m'instruire. 3 années pendant lesquelles j'ai tout appris de la foi adaar. J'ai compris dès le début que c'était à cet Arbitrio que je voulais croire, et pas à l'Arbitrio Phalangiste. Ceci est certainement du au phénomène de rebellion vis à vis des parents qui apparaît chez l'homme à la fleur de l'âge. Je n'ai cessé de croire au monachisme depuis ma première leçon au Monastère de Golvandaar.
Comment avez vous rejoins Roskilde?
Il fallait envoyer de nouveaux moines, j'ai été choisi. Durant le voyage, nous fûmes attaqués par des pillards. La Garde Bourgeoise nous escortait, elle nous a défendue, mais j'ai alors pris conscience que le combat était important dans la vie, même pour un moine. Nous sommes arrivés à Roskilde avec un nombre quelque peu réduit. Et à Roskilde, qu'avez vous fait?
Ce que font tout les moines. Ni plus ni moins. J'ai compris également que je ne souhaitais pas faire cela toute ma vie. Je préfère une vie faite de nombreuses interactions avec divers environnement et individus. L'Arbitrio est un phénomène qui agit sur nos comportements et nos vies, il veille sur nous, mais le fait qu'hier ma vie avait un sens, et qu'aujourd'hui, ce n'est plus le même, ceci est dû aux interactions. Si l'on ne provoque pas ces interactions, nos vies sont voués à un modèle cyclique. Certains aiment ce modèle, pas moi.
Vous avez donc quitté Roskilde?
Non, j'y suis resté depuis ce jour. Mon esprit s'est véritablement épanoui, à force d'être en contact avec des moines phalangistes et adaarions. Des débats à longueurs de journées, et qui ne se terminent jamais, puisque chaque argument en amène un nouveau. Personnellement, je n'ai jamais pris part pour un des deux camps, je suis de nature discrète, j'observe et je constate.
Et donc... que sais-tu faire de tes mains?
Je sais combattre, en temps que phalangiste, on m'a appris à combattre avec de longues épées, mais, j'ai également appris à manier des armes plus discrètes, les dagues. De ce fait, l'agilité et la force ne font qu'un pour moi. L'éducation monastique m'a évidemment apprise à lire, écrire, et calculer. Je n'officie pas vraiment comme libraire, mais on m'a décerné des fonctions d'archiviste à Roskilde. Bien, j'en ai assez entendu. D'autre part, je vous prie de bien vouloir me rendre le document que vous m'avez dérobé à notre rencontre, non pas qu'il établisse votre profil, mais j'aime avoir la confiance de mon interlocuteur...
Vous me parlez de confiance, mais pourriez vous me dire ce que je fais dans ce caveau? Vous m'emmenez ici sans me donner mon avis, et vous croyez que je ne vais pas garder une assurance? Je ne connais pas le contenu de ce document, mais avec lui, je me sens en sécurité.
Bien, je vais faire le premier pas alors. D'abord, je dois t'avouer qui je représente. Pour faire front face aux phalangistes, le Sovitelija Ulric Puristi a crée un ordre secret, pour gérer les affaires du Monastère discrètement et efficacement. Cet ordre fut nommé le Puhtaus. Je suis un kantorri, un de ceux qui organise le Puhtaus, tu es ici pour être recruté.
Et vous me lancez ça comme ça, c'est imprudent, et si je refuse?
Tu ne refusera pas, cela fait plusieurs mois que je t'observe. Tu correspond exactement au profil demandé par le Puhtaus.
Evidemment... discrétion, combat, savoir. Vous recherchez certainement l'excellence, je suis polyvalent, mais pas excellent.
Je ne parlais pas de ce profil. Je parle du fait que ton passé est trouble. Tu as menti sur la plupart des faits concernant ton passé, mais personne ne connaît vraiment ton histoire, et ton nom n'est connu des archives administratives que depuis peu. Pour finir, tu as envie de mener une vie originale, je t'en donne l'opportunité.
Je n'ai pas menti sur mon passé, je suis né de parents phalangistes à Odense et je suis parti à Golvandaar vers mes 16 ans...
Tu es blond. Si ton origine n'es pas nordique, elle est au moins adaarionne. Tes parents ont vécu un "idylle", pourtant, la famille Vilmaar est inconnue à Odense. Nos Vakooja ont besoin d'être inconnus, et mystérieux. Signe ce document et intègre le Puhtaus, si tu en as le cran...
Avec le Sovitelija
Tankred se dirigeait rapidement vers la grande porte, les pas de ses lourdes bottes résonnant sur le marbre du Monastère. Il s'arrêta un temps devant la porte, donna son espadon à l'un des deux gardes en station devant l'entrée, ainsi que ses deux dagues, puis, après une inspiration lente, poussa la porte.
"Votre honneur. Il fit une longue révérence.
Bonjour Tankred, tu dois certainement t'interroger de ta présence à Golvandaar. Le vieil homme, assis sur un large fauteuil, le regardait sereinement.
Vous m'avez appelé Sovitelija, j'ai répondu présent.
Quelle discipline de fer, ta réputation ne s'estompera donc jamais. L'homme se leva, se dirigea lentement vers la table proche de la fenêtre, et fit signe à Tankred de le suivre.
De quoi désirez vous m'entretenir excellence?
Vois-tu, il y a de cela quelques mois, l'Appoti d'Esperia nous a envoyé une missive. Le texte contient une sorte d'appel à l'aide. Jettes-y un coup d’œil.
Tankred lut attentivement le texte, levant le sourcil de temps à autre.
C'est effectivement assez problématique comme situation. Vous n'avez rien envoyé depuis?
Non, j'en ai discuté avec les autres membres du Valtuusto, et j'ai reçu quelques informations soutirés aux différents marchands ayant fait halte à Esperia ces temps-ci. Il apparaîtrait qu'Esperia va mieux, mais cependant, l'Arbitrio n'y a qu'une place restreinte, et l'Abbaye n'y est pas respectée comme elle devrait l'être. Maintenant que l'Abbaye est devenue adaarionne dans cette nouvelle cité, il nous faut impérativement marquer le coup et prendre l'avance sur les phalangistes concernant l'extension du monde.
Je comprend. Vous désirez donc m'y envoyer?
Barwald est prévenu. Il te fournira ton ordre de mission.
Bien. Vous souhaitiez me parler d'autre chose?
Non. Acceptera-tu une partie de Blitz avant de partir? Le Sovitelija semblait être insistant sur ce dernier point
On ne vous refuse rien excellence.
En Mission
2 jours plus tard...
Tankred approchait de la capitainerie. Le port de La Moussue, de nuit, n'était pas l'un des plus actifs de l'Ancien Monde. La porte était fermée, et Tankred prit soin de l'ouvrir discrètement, en utilisant ses aptitudes au crochetage apprise durant sa formation. Il entra dans la pièce, et s'approcha de la table. Ne trouvant pas l'objet de sa visite, il fouilla dans les tiroirs, et, marquant sa satisfaction par un sourire, en retira une lettre.
Elle était déjà ouverte, il la sortit, puis la lut attentivement, le texte était court.
"Krem,
Golvandaar essaye de stopper l'approvisionnement des Marches en Hydromel. Le Monastère ne supporte plus la concurrence économique de notre trafic. Ont sûrement envoyés un homme pour régler le problème avec les autorités de La Moussue. Si les Ocolidiens ne peuvent plus débarquer leur marchandise à La Moussue, aucun port ne sera assez grand pour desservir Les Marches. Il faut les empêcher de contacter la Garde de la ville, tous les coups sont permis. Tristan."
Il brûla la lettre au dessus de la bougie qu'il venait d'allumer. Soudainement, l'écho d'une conversation approchait de sorte à devenir de plus en plus audible. Tankred souffla la bougie rapidement, et se cacha derrière la porte de la petite pièce à côté. Il entendit le nom "Krem", ce dernier ordonnait à son compagnon d'empêcher le nouveau moine de trouver le bateau ocolydien, je le sens pas. Une fois à l'intérieur, la discussion s'était rabattue sur des sujets plus quotidiens. Tankred jugea qu'il en avait assez entendu, et sortit de sa cachette. Les deux hommes sursautèrent.
-Qu'est-ce que tu fout là sale rat d'espion!? Dit Krem. -Le moine vous a trouvé en premier.
Sur ces mots, Tankred sortit son espadon, le maniant habilement malgré la petite taille de la pièce, et ne laissa pas le temps à Krem de dégainer. Il le transperça simplement au niveau du coeur, le capitaine du port s'écroula, mort sur le coup. Le second individu en avait profité pour sortir à toute vitesse de la Capitainerie, il courait maintenant à grande enjambées le long du port. Tankred sortit sereinement du bâtiment, dégaina une des ses dagues, et la lança. La dague n'atteignit pas le fuyard, et se perdit dans l'Océan. Alors, Tankred partit à vive allure, grapillant quelques mètres rapidement. Il dégaina sa seconde dague, et la lança. Cette fois-ci, la cible était touchée, mais pas morte. Alors, Tankred s'approcha, et exécuta sa victime. Puis, il prit soigneusement le corps, et le jeta dans l'Ocean. Il revint sur ses pas, et fit de même avec le Capitaine Krem, mais certaines traces de sang subsistèrent tout de même.
Il prit la direction de la poste de La Moussue, entra par effraction, et déposa la lettre écrite un jour plus tôt, ainsi que quelques pièces d'or.
"Ser Yvanakivis,
L'acheminement est coupé, les Ocolidiens n'ont plus de contacts à La Moussue, le dénommé "Tristan" est toujours dans la nature, mais il devrait se faire plus discret à présent. Tankred."
