Utilisateur:Teras

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Swiss_t
Pseudo
Teras
Prénom IRL
David
Âge IRL
18





Teras Thanatos

Description

Teras est un Huras de 26 ans, né dans le village de Shoryon. Il n'aime pas vraiment parler pour rien, sauf avec ses amis proches, avec lesquels il est capable de dire bien des bêtises. Il est malgré tout assez solitaire. Il ne cherchera pas l'attention des autres sauf en cas de nécessité, Mais il répond volontiers présent lors des fêtes en tout genre. Teras est passionné par la chasse et le maniement de l'arc.

Physiquement il est svelte, il a les cheveux blonds et est aveugle de l'oeil gauche, il porte donc un cache-oeil sur ce dernier. Son oeil visible est jaune or/moutarde. Il porte pratiquement tout le temps sa tenue de chasse, sauf pour les événements importants. On le verra souvent vêtu de sa capuche, lors de la Nivôse ou bien lors des jours de pluie.

Compétences

  • Minutie

Durement entraîné par son père, Teras acquit une grande précision avec son arc.

  • Combat.

Ayant dû échapper plus d'une fois à la charge d'un sanglier mécontent, ou aux morsures de loups enragés, il fallu que Teras apprenne rapidement à faire face, sans son arc, à divers animaux.

  • Endurance.

A force de traquer une proie sur plusieurs kilomètres, Teras développa une certaine endurance.

  • Survie.

Il arriva souvent qu'il passe plusieurs jours dans la nature. Il a appris à s'orienter et a survivre.

  • Connaissance de la faune.

Teras a appris à connaitre les comportements de tout les animaux qu'il avait l'habitude de chasser.

Talents

  • Discret
  • Calme
  • Souvent prêt à aider si son aide est sollicitée
  • Plutôt intelligent
  • Précis

Défauts

  • Préfère la solitude
  • Peu doué en combat face à un homme
  • Franchement pas doué en orthographe
  • Bathophobe (peur des eaux profondes)
  • La boisson ne le réussit pas.

Intérêts culturels et goûts

Teras n'a jamais prêté intérêt à la politique. Il préfère faire la fête, manger et boire. Il est amateur de Bière Noire, de cidre et de Rhum.

Il adorait participer aux concours et aux démonstrations de tir à l'arc, organisés entre les villages de sa région.

Amis déclarés

Katar Hideo


Alexandrius Proparte


Saphelye "Lye" Hallens

Ennemis déclarés

Histoire

  • Première partie: Recenser le passé

"-Et dire que cette journée avait l'air de bien commencer…Je ne vous oublierai jamais…Alors ne m'oubliez pas." Ce furent les derniers mots de Kidemonas, mon père. Il est mort en nous sauvant moi et ma soeur. J'avais treize ans ce jour-là, c'était ma première partie de chasse. Je m'en rappelle comme si c'était le cycle passé. A cette époque, nous étions une petite famille de paysans Huras vivant dans les terres qui longent l'Anel, dans le village de Shoryon. Père nous élevait seul. Ma mère travaillait dans le village voisin, à plus d'une centaine de kiloblocs, de l'autre côté de la Ciefersee. Elle ne passait qu'une fois toutes les dix journées (sept-cent vingt cycles) mais je ne m'attarderai pas la-dessus. Je m'étais levé un demi-cycle plus tôt que père et Adelfy, ma soeur, pour polir et retendre mon arc. Je voulais avoir le meilleur équipement pour ce jour.

J'avais reçu un sévère entrainement en prévoyance de ce jour. Il faut dire que mon maître, mon père, était le Maître-Chasseur de la région. Pas assez pour être élevé au rang de noble, mais passons. Je me sentais capable de toucher une volaille à cinquante blocs! Lorsque nous sommes enfin partis de la maison, nous avons dû marcher durant des heures, à travers les montagnes les plus escarpées de la région. Nous ne savions pas ce avec quoi nous allions rentrer, mais dans tout les cas, si nous n'attrapions rien, nous n'aurions pas de quoi manger ce soir. Mais avec mon père, c'était certain que nous rapporterions de quoi manger! Finalement, nous avons trouvé la piste de plusieurs bêtes au cours de la matinée. Et voir mon père en action, c'était quelque chose. Quelque chose de bien différent de ce qu'il est quand il est à la taverne! Lorsqu'il s'apprêtait à décocher une flèche, c'est comme si le temps était en suspension. Tout les muscles de son corps devenaient aussi fermes et solides que de la roche. Sa respiration se bloquait brusquement. Puis, en une fraction de seconde, les feuilles mortes qui jonchaient le sol étaient entrainées dans l'aspiration créée par la flèche, l'animal tombait au sol.

C'était magique.

Je m'y essayait aussi. Mon apprentissage de l'arc était encore à parfaire, mais je ramena tout de même de jolies prises. En deux ou trois flèches, je l'avoue, mais ma visée était parfaite. Ma soeur se débrouillait, également, mais elle aime surtout préparer des mets avec ce que père ramenait. Elle est très douée en cuisine.

Je n'arrive pas à me remémorer le reste de ce jour. Mes souvenirs sont étouffés par un cauchemar. La mort de mon père se répète en boucle dans mes souvenirs. Pourtant, aujourd'hui, je suis convaincu que j'aurais pu. Que j'aurais du, faire quelque chose. C'était arrivé en rentrant de la chasse. Nous étions alors sur les rives de la Ciefersee, pleins de trophées de chasse, prêts à reprendre la route vers Shoryon, notre village. Ça c'est passé en l'espace d'un instant. Une créature gigantesque sortie des eaux, le plus grand poulpe que j'ai jamais vu, s'est attaquée à moi et ma soeur. Nous nous étions retrouvés prisonniers de ses tentacules. Mon père n'avait pas le temps de préparer une flèche. De toutes manières, vu la taille de la chose, une flèche n'aurait pas suffit. Je l'ai vu dégainer sa machette et courir en direction du monstre. Il tranchait tant bien que mal les tentacules qui lui barraient la route, afin d'atteindre Adelfy et moi. Il parvint tout juste à couper les appendices qui nous retenaient, mais se fit attraper à son tour. Ayant étés jetés par le poulpe, j'atterrit avec brutalité sur la roche. Je ne pouvais plus rien voir de l'oeil gauche, mais je n'avais pas le temps de souffrir. Je n'avais qu'une seule chose en tête: prendre mon arc et mes flèches. Ce que je fis aussitôt. Mon père se débattait comme un démon, tandis que j'abattais une pluie de flèches sur le poulpe. Je décochait chaque flèche avec force, rage et espoir, mais c'était en vain. La créature finit par l'entrainer dans l'eau. C'est alors, que de la bouche de père, qui n'avait plus la force de se battre, retentirent ses dernières paroles… Puis il disparut dans les profondeurs, pour s'éteindre sans bruit, tel un soupir.



  • Seconde partie: la frénésie du présent


-"Encore ce cauchemar…" Il est déjà tard. J'ai encore mal dormi. le coq n'aura pas suffit à me réveiller cette fois-ci, je devrais avoir honte de ne me lever que maintenant, du haut de mes vingt-six ans! Mais bref, Je suis en retard à la taverne! Je ne peux plus vivre de la chasse, les animaux se font de plus en plus rares dans la région. Je suis donc serveur dans une taverne. -"Si père me voyait…" Me répétais-je sans cesse, chaque matin, en recoiffant mes longs cheveux blonds et en enfilant ma tenue de garçon. Malgré cet incident il y a treize ans, la chasse est restée ma passion. Être réduit à devoir servir des ivrognes me rends malade. Mais grâce à cet argent amassé, je pourrai quitter ces terres, et entreprendre un voyage vers le "Nouveau Monde". Il est dit que la-bas, la faune et la flore battent encore de leur pleins! Je pourrai donc recommencer une vie, retrouver ma passion. ce serait formidable, mais pour l'instant, au boulot.

Une fois arrivé dans cette taverne, dont toutes les façades commençaient à pourrir et l'enseigne "Aux teauno qi roul" s'était depuis longtemps détachée du mur, impossible de ne pas faire attention à l'odeur particulière de l'endroit. Pour résumer, alcool, sueur, fiente et sang coagulé. C'est la ou je travaille. Nous ne sommes que le petit matin, mais déjà, les habitués commencent à affluer. La plupart sont des pêcheurs, mais on retrouve aussi beaucoup de marchands itinérants ou d'esclaves, de voleurs et des brigands en tout genres. Étonnamment, tout le monde cohabite relativement bien, comme si un pied d'égalité s'installait dans cet endroit. "Relativement" car forcément, bagarres et tables cassées font partie du lot quotidien. Heureusement que je suis agile et que je cours vite! Nombreux sont les clients mécontents du prix trop élevé de la taverne. Par contre, il y a quelque chose que j'apprécie beaucoup en tant que serveur: pouvoir écouter les histoires folles de toute cette peuplade. Les rumeurs sur le "Nouveau Monde" sont monnaie courante, c'est très à la mode ces jours-ci. A croire que tout le monde a besoin de changement. Mais j'étais loin de me douter que le changement viendrait aussi rapidement! j'écoute d'une oreille depuis tout à l'heure un client, assis la, qui semble venir du Nouveau Monde. Il est venu sur l'Ancien Monde pour capturer des esclaves potentiels. "Chacun son boulot." Me suis-je dit. Mais j'ai vite pensé différemment lorsqu'il remercia un autre homme pour "le tuyau concernant la fille Thanatos." Je suis entré dans une colère folle. Pris d'angoisse et de stress, j'ai saisi la chevelure crasseuse du marchand d'esclaves pour écraser son visage sur la table, et le questionner. -"Ou est-elle!? Ou l'as-tu emmenée?!" -"Ahrg! D-d-de qui…tu parles?!.." l'ayant plaqué au sol, je l'assène de coups afin de lui rafraîchir la mémoire. D'habitude, je suis plus du genre calme et serein, à masquer mes émotions. Mais Adelfy est la seule famille qui me reste. J'avais trop peur de la perdre. Voir partir mon père m'a bien suffit. -"La fille! Ou est Adelfy Thanatos?!" -"M-mes hommes … Je les ai envoyé la chercher. Tu n-ne la retrouvera…pas. Héhé…" Pourquoi ma soeur? Me demandais-je. Probablement parce que c'est une excellente cuisinière, et belle femme en plus de ça. Ce sont des critères en or, sur le marché des esclaves. Je n'ai jamais été vraiment proche de ma soeur, mais c'est la seule personne en qui je fais pleinement confiance. Il faut que je parte à sa recherche, au pas de course! Seul problème, je n'avais pas remarqué la bataille générale que j'ai engendré en agressant cet homme.


  • Troisième partie: Changer l'avenir


A partir de ce moment, mes pensées et décisions devinrent frénétiques, mes actions et déplacements instinctifs. "Sortir de la taverne…" je grimpais sur les tables, évitais les chopes lancées au travers de la taverne, je sautais de tête en tête, au milieu du chaos qui s'emparait de la taverne. J'atteignit la porte. "Mon arc…mes flèches…vite…" Jamais je n'ai couru aussi vite. Ce détour par chez moi était obligatoire. je n'aurais eu aucune chance sans mon arc. je prenais garde à ne pas m'empêtrer dans la boue, je filais comme l'air entre les passants. Une fois mon arc récupéré, pas le temps de s'arrêter."La foule dans les rue" … "grimper sur les toits" -"Ou est-elle?! Mais ou est-elle?!" Non. pas le temps de se poser des questions. Je dois retrouver leurs traces. "L'auberge…" Elle travaille à l'auberge! Ils sont passés la-bas! J'ai pu progresser sur les toits du haut-village, relativement bien entretenus, mais il a vite fallu que je continue ma course dans les rue du vieux-village. "au bout de la ruelle…tourner a gauche…escalader le portique…longer le mur sur la droite…" "encore deux cent cubes…pas plus" Arrivé sur une rue centrale, je constate que c'est le jour du marché. Ça ne va pas faciliter la chose. la rue est bondée. Pas le temps de faire dans la dentelle, ça va bousculer un peu! -"Poussez-vous! Pardon! Laissez-passer!

Les gens se bousculaient, trébuchaient, le marché était dense et je semais le désordre dans mon sillage. Ce n'est pas ma manière d'agir, mais c'est un cas d'urgence! "L'auberge…enfin" J'enfonce la porte pour entrer, et me met immédiatement a scruter le hall et la salle a manger avec frénésie afin de trouver Adelfy. "Pas la…" La tenancière était encore sous le choc. -"Teras! Ils l'ont enlevée! Ils ont enlevé Adelfy!" -"Ou sont-ils partis?!" lui demandais-je. -"J..je ne sais pas. Ils sont partis il y a cinq minutes!" Mais par ou sont-ils partis, bon sang! Comment vais-je les retrouver? "Traquer…" J'ai commencé à regarder le sol naturellement…"des traces de lutte…" Devant l'auberge, les traces s'en vont en direction du port. "Arriver avant l'embarquement…" Je suis à une centaine de blocs ou deux du port. Avec cette foule, ils doivent être environ aux deux tiers de la rue si ils sont partis il y a cinq minutes. Je peux les rattraper! "Épuisé…courir…bousculer…trébucher…se relever…continuer…" Je suis fatigué, mais je ne dois pas abandonner maintenant, je dois la repérer dans cette foule! Comme à la chasse, j'observe attentivement entre les mouvements de cette cohue, comme au travers des feuillages pour discerner une proie. "Des cheveux blonds…non…trop petite…une robe verte…la…toujours pas…ici!…vue!..." Je l'ai vue! Ils sont dans l'aile gauche de la rue, quasiment sur les quais! "Sprint…les suivre du regard…encore un peu…une vingtaine de blocs…une occasion…maintenant!…" Des tonneaux empilés contre un mur. J'accélère. dans ma course je sors une flèche, monte sur les tonneaux. Je saute! "Vue dégagée…le geôlier qui porte Adelfy…sa tête...viser…tirer…" Un kidnappeur à terre, j'ai le temps de faire une roulade pour me réceptionner, courir, prendre ma soeur dans les bras, m'enfuir, les deux autres gaillards qui l'escortaient n'ont pas encore compris ce qu'il s'est passé. Elle est inconsciente. Comment la mettre en lieu sûr? …J'ai trouvé. Elle a une amie non loin d'ici, une maraîchère. Elle doit être au marché.

Gagné, elle est bien derrière son stand. "regarder en arrière…pas de poursuivants…" Je ne me rappelle plus de son prénom, ce sera un peu sec, comme approche, mais il faut faire vite, ils peuvent arriver d'un moment à l'autre. Heureusement que tout ces gens font un bon camouflage. -"Vous, là!" -"Heu o-oui? Que puis-j….Oh par l'Arbitrio! C'est Adelfy, que lui est-il arrivé?! Qui êtes-vous?" -"Je suis son frère, nous nous sommes déjà rencontrés, vous vous souvenez? Elle a de gros ennuis, nous sommes poursuivis! Aidez-nous je vous en prie!" -"Oui, bien sur! aidez-moi à la cacher sous les draps dans ma carriole!"

Ceci fait, je devais encore aller vérifier si ils continuaient à nous pourchasser. C'est risqué, mais je sais qu' Adelfy est entre de bonnes mains. -"Écoutez, je vais aller voir si ses malfaiteurs sont encore dans le coin. Prenez bien soin d'elle, d'accord?" -"Bien entendu, comptez sur moi…"

Je repars en direction des quais. Je regarde bien tout autour de moi pour pouvoir discerner les marchands d'esclaves. Leur bateau est toujours la, je reconnais l'un des types auxquels j'ai repris Adelfy sur le pont. Mais cette fois, il est avec une trentaine de ses camarades. Je n'ai aucune chance contre eux. Oups, il m'a vu également. C'était pas malin de revenir ici avec mon arc et mon carquois sur le dos! "Partir…maintenant!..." J'ai a peine le temps de me retourner, qu'un énorme poing arrive dans ma figure. Je perds connaissance sur le coup.

Je me réveille dans une cage…Dans un endroit sombre, humide et le sol me paraît bouger. Je suis dans la cale d'un bateau…celui des vendeurs d'esclaves! -"Tiens, un revenant…" me lance l'homme dans la cage d'à côté. -"Je vais être vendu comme esclave, pas vrai?" Lui réponds-je. -"Il y a de fortes chances, oui. Il paraît que tu es agile, rapide et endurant? Ils vont t'en tirer un bon prix! Hihihihi."

"Adelfy…" Je regarde dans toutes les cellules autour de moi. Pas de traces d'Adelfy. "Ouf…elle ne s'est pas fait prendre." Moi, par contre, je me suis mis dans une sacrée galère. Je suis dans une colère noire, mais pour le moment je ne peux rien faire…Je pourrai essayer de m'échapper quand nous aurons amarré le navire. Comme je commence déjà à réfléchir à un plan d'évasion, je pose quelques questions à mon voisin. -"Et…vous savez quelle est notre destination?" -"Eh bien il me semble avoir entendu le capitaine parler du nouveau monde…" Le Nouveau Monde! j'y allais enfin! Et gratuitement en plus! Ma situation actuelle ne me laisse me réjouir qu'à moitié, mais je pourrai finalement mettre les pieds sur ce continent et démarrer une nouvelle vie. Il ne me reste plus qu' a espérer être acheté rapidement, afin de pouvoir étudier ma situation plus en détail.

Mais pour le moment, je vais faire ce que je peux pour dormir un peu. Le voyage promet d'être long, et cette journée m'a épuisé.