Utilisateur:Thendras
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Sommaire
Description
Physique :
Thendras est un grand blond de 1 mètre 86 aux yeux bleus mais quelconques. Ses cheveux sont arrangés en bataille, il ne les arrange pas. Il est plutôt mince mais possède une force plutôt supérieur à la moyenne, bien qu’en aucun cas exceptionnelle. (ceci est sans doute dû à un mélange génétique avec des nordiques). Ses mains sont rugueuses et il n’est pas très beau aux yeux de la plupart des femmes.
Mentalité :
Thendras est un tailleur de pierre avant tout. En tant que tel, il possède une maîtrise non négligeable de la pierre. Il sait lire la plupart des mots mais ne peut en revanche écrire que les mots les plus basiques de sa profession, tels que “pierre”, “payer” ou “fabriquer”. Il sait à peu près compter afin de pouvoir diriger son petit commerce. Il peut en revanche se montrer brusque et maladroit quand il s’agit de s’adresser aux inconnus. Il sait se montrer sympathique mais peut-être assez timide. Il n'est de plus pas le genre d'hommes à parler beaucoup aux inconnus, mais il peut se révéler un véritable ami lorsque la personne en question dépasse le statut de simple connaissance.
Compétences
Minéralogie : Étant tailleur de pierre, il est essentiel pour lui de reconnaître la qualité de ses matériaux.
Outillage : Thendras sait fabriquer quelques outils rudimentaires afin d’exercer son métier de manière primaire.
Sculpture : La sculpture lui permet de modeler la pierre selon la commande qu’il reçoit.
Crochetage : Thendras a du se débrouiller tout seul quand il était plus jeune, il a donc dû voler. Néanmoins, il ne mets plus que rarement cette pratique en règle.
Minutie : Thendras a le sens de la précision et de la mesure, afin que n’importe quel bloc puisse rentrer dans un bâtiment comme il se doit.
Force : Ayant une part plus ou moins importante de sang nordique, Thendras possède une force supérieur à la moyenne, qui lui permet de transporter ses pierres.
Défauts
-Brusque
-Maladroit
-Timide
Histoire
-Enfance :
Dans la colonie de Uuroggia, la vie est difficile. Le froid perçant vous gèle les os et la nourriture est rare et chère. Elle est d’autant plus difficile à trouver pour un orphelin sans famille. C’est le cas de Thendras. Il a été abandonné par ses parents dès sa naissance, dans le froid et le givre. Fort heureusement, il a été recueillie par un petit tailleur de pierres du coin, un caroggien originaire de la grande Caroggia. Celui-ci lui a transmit tout ce qu’il savait sur son métier et sa manière de vivre. Il se prénommait Alvar (Thendras n’a jamais su son nom). Celui-ci n’ayant jamais eu de femme, il laissait parfois Thendras à des nourrices ou des amies mais dès qu’il fût apte à se débrouiller tout seul pendant une journée, il le laissait chez lui. Thendras commença alors à découvrir la colonie, le monde qui l’entourait. Il visitait le marché de temps en temps afin de se lier à son entourage. Les quartiers nordiques étaient assez dangereux d’accès, non pas à cause d’une criminalité élevée ou autres, mais plutôt par la dureté de caractère des nordiques. Ils formaient une communauté restreinte, mais Thendras aimait bien leur rendre visite car ils lui ressemblaient. Il était en effet d’ascendance nordique sans doute suite à un métissage datant de plusieurs générations au sein de sa famille mais avec une éducation caroggienne. Cette éducation ne lui valut pas l’amitié des nordiques, mais ceux-ci ne le rejetèrent pas non plus.
A l'âge de 12 ans, Alvar lui dit : “Allez gamin, suis moi.” Il l’emmena à son atelier de tailleur de pierres et entreprit de lui apprendre son art. Le début fut difficile, Thendras avait du mal à tailler la pierre. Des ampoules éclataient sur ses mains et des entailles de roches lui faisaient piquer des crises de douleurs les nuits. Mais il tint bon. Alvar lui enseignait ses techniques afin de produire la plus belle pierre possible. Une sorte de liaison, à mi chemin entre amitié et liaison de sang s’était développée entre eux.
-Soirée arrosée
Thendras avait 15 ans quand il pénétra dans la taverne du coin pour la première fois. Il était en compagnie d’Alvar, qui était bien décidé à le transformer en homme adulte et responsable. “Tu restera pas un gamin toute ta vie Then ! Viens la que j’ te baptise avec les autres !” Son père adoptif était fier de lui. Ils commandèrent alors une pinte de bière et allèrent avec des amis picoler gaiement. La nuit tombait seulement quand Thendras trempa ses lèvres dans la substance dorée.
Le goût était âpre et l’alcool lui chauffait les oreilles. Il finit sa pinte en 11 fois, et il vit tout floue au fur et à mesure qu’il la consommait. Toute la compagnie rigolait, les larmes aux yeux. Ils le félicitèrent tous en lui donnant de grandes claques dans le dos. Il se réjouit de se sentir intégré au milieu de toutes ces personnes. Mais au fur et à mesure de la soirée, l’alcool commença à lui embrouiller l’esprit. Les pintes s’enchaînaient l’une après l’autre sans répit, certaines de bières, d’autres d’hydromels ou autres boissons plus fortes les unes que les autres.
Puis il ne sut comment mais il se retrouva tout d’un coup sur sa paillasse, chez lui. Tout était calme et il faisait sombre, la lune était encore haute. A ceci près qu’une jolie blonde d’à peu près son âge se tenait contre lui, nue. Ses adorables courbes était facilement discernables sous le bout de chiffon qui leur servait de couverture. Les flancs de la jeune femme se soulevaient doucement, elle dormait dans un sommeil profond. Thendras se demanda alors avec effroi ce qu’il avait bien pu se passer cette nuit. Un mal de crâne lui déchirait les tempes et il avait la bouche pâteuse. “Je ne suis plus vierge” se dit-il. Il n’aurait su dire pourquoi mais il était quasiment sur de ce fait. Il avait fait l’amour à cette jeune nordique. Quand son père adoptif lui avait parlé de baptême, Then avait supposé qu’il parlait de l’alcool. Celui-ci n’était en fait qu’une première étape, Alvar avait bel et bien fait de lui un homme adulte, mais pas de la façon prévue. Thendras avait perdu le fil de la soirée et il se trouvait maintenant la. Que faire alors ? Il n’osa bouger, de peur de la réveiller et de la toucher. “Je ferais mieux de me rendormir et d’en parler à Alvar demain” pensa-t-il.
-Départ
Quand il se réveilla, le soleil brillait haut par la fenêtre. Thendras était toujours dans son lit, mais la fille qui était dans son lit n’était plus la. “Sûrement un rêve” se dit-il. Il décida de sortir voir Alvar. Celui-ci devait être dans son atelier, en ville. Sur le chemin, il croisa plusieurs personnes qui lui adressèrent des clins d'oeil ou bien des “félicitations !” Quand il arriva à l’atelier, il le trouva désert et sens dessus dessous. Les outils étaient éparpillés sur le sol, les quelques meubles étaient renversés ou déplacés et Thendras ne trouva nulle trace d’Alvar. Toutes les commandes en cours étaient présentes dans la salle mais dans un empilement chaotique, comme si un ouragan s’était abattu sur l’atelier. “Que s’est-il passé ?” se demanda-t-il. “Je dois aller voir dehors si des personnes l’ont aperçue.” Sur la place centrale, des personnes étaient en train de faire leur petit commerce. Thendras reconnaître une partie du groupe qui était avec eux la nuit dernière. Quand il s’approcha, l’un deux l’aperçut et s’exclama : “Ah mais c’est Then les gars ! Alors, c’était comment cette première nuit ? La compagnie de la pucelle était agréable ?” Ainsi donc c’était vrai, cette fille n’était pas issue de ses rêves. “Peu importe, répondit-il, je cherche Alvar, vous l’avez vu ? -Tu n’es pas au courant ? Ton “père” a voulu attaqué la garde la nuit dernière. On a bien essayé de l'empêcher mais l’alcool a pas l’air de faire bon ménage chez lui. Toi tu étais déjà au lit depuis une bonne heure mais lui avait toujours pas sommeil on dirait ! -Que lui est-il arrivé ? Ou est-il ? -Il a tellement beuglé hier que toute la garde s’est réveillée. T’as raté ça crois moi ! A cette heure ci, il doit être en train de faire connaissance avec les asticots… -Et vous n’avez rien fait pour l’aider ? Comment tu peux rire de ça ? T’étais avec nous hier !” Thendras sentait la colère monter au fond de lui. “Crois moi, je l’aimais bien Alvar, mais je n’avais aucune envie de vouloir me joindre à sa folle expédition. Tu l’aurais vu, il était déchaîné ! Désolé mais je n’avais aucune envie de faire partie de ce massacre…” Thendras se senti trahit. Il ne pouvait accepter la mort de celui qui l’avait recueilli, qui avait été un père pour lui. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il s'effaça et rentra chez lui. Les maigres affaires qu’il possédait furent bientôt rassemblés par notre homme, en pleurs. Il trouva le collier que Alvar portait toujours, une simple babiole en forme de pierre taillée attachée à l’aide d’une corde. Il décida de le prendre et de le porter. Il ne pouvait rester la, avec des gens qu’il pensait être sympathiques et de véritables amis. De plus, la garde ne manquerait pas de venir le rechercher. Un bateau partait le lendemain pour une destination inconnue. Il décida de s’introduire clandestinement dans celui-ci. “De toute façon, je suis déjà un hors-la-loi.” se dit-il. Les gardes ne possédaient pas de réel ouverture d’esprit… Thendras eut du mal à subvenir à ses besoins primaires. Après avoir utilisé le peu de nourriture qu’il avait, il dût s’initier au crochetage des caisses de ravitaillements situées dans la cale. Les bouts de métal qu’il trouva par terre lui servit de crochets, bien que ceux-ci furent très difficile à utiliser pour Thendras, de part la qualité dégradée du matériel et de part son ignorance dans cette profession. Il put néanmoins ouvrir quelques vieilles caisses, dont le bois était tellement érodée et mouillée qu’il ne fut même pas nécessaire d’utiliser des crochets pour en ouvrir certaines. Mais un jour, celui-ci, alors qu’il mangeait tranquillement dans un coin de la cale, entendit des bruits de pas qui descendirent. Il courut se cacher dans une caisse et attendit que le temps passe. “Allez va me chercher un peu de viande salée, j’ai faim !” tonna un des hommes “Bien mon capitaine !” Le second fouilla quelques instants afin de sursauter : “-M-mon capitaine ! Il y a des caisses vides ici ! -Qu’est-ce que tu racontes ? Des caisses vides ? Par Arbitrio ! On a un passager clandestin ! Trouvez le moi ! -Bien mon capitaine ! Les gars, tous à sa recherche ! Il doit fureter comme un rat dans le rafiot !” Thendras pria pour qu’on ne le trouve pas. Mais malheureusement, un des moussaillons eut la mauvaise idée d’ouvrir la caisse dans laquelle il se cachait. Thendras n’eut pas l’occasion de l'assommer, son corps ankylosé par tant de jours de voyage. Il se fit vite maîtrisé. Le capitaine le trouva emprisonné par des paires de mains de matelots, à terre, misérable. “Que fais-tu la, chien ?” Il décida de ne pas répondre. Il s’était fait attrapé, il devait en assumer les conséquences. Le capitaine lui asséna un violent coup de botte dans les parties intimes. La douleur l’étala sur le sol. “Puisque tu ne réponds pas, je vais te faire travailler moi ! Nous arrivons bientôt à Espéria, nous te trouverons bien un maître pour que tu puisses travailler la bas !” Il lui cracha dessus et tourna les talons. Thendras ne comprit pas ce qu’il s’était passé, tout s’était enchaîné si vite. Il fut emmené sur le pont et contraint à nettoyer celui-ci jusqu’à l'arrivée du navire. Il trouva la situation injuste : il allait travailler jusqu’à la fin de son existence comme esclave. Il repensa à Alvar et une larme coula le long de sa joue. Puis il leva la tête, serra le collier sous ses vêtements et commença à frotter.
