Utilisateur:Thomass

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
RavensCrows
Pseudo
RavensCrows
Prénom IRL
Gaëtan
Âge IRL
18ans




texte descriptif
  • Prénom : Thomass.
  • Nom : Grimm.
  • Année de naissance: le 13/03/497
  • Né à : Usson.
  • Nation: Medeva
  • Origine: Qadjaride
  • Religion: Ancienne Foi
  • Taille : 1 m 65.
  • Poids : 51 kg.
  • Signe distinctif: Aucun.
  • Statut actuel: Esclave.
  • Biens possédés: Ses haillons.
  • Maitre/Maitresse: Aucun(es).
  • Résidence: A définir..
  • Quartier: A définir..


Description physique

Thomass est un jeune homme en pleine adolescence, des transformations physiques vont donc se produire au fil des mois. Il assez petit pour son âge, son regard se fixe souvent pas plus haut que votre menton, Ce qui vous donne une impression de supériorité sur lui, qui ne lui ai pas si plaisant que cela.
De corpulence fine il peut se déplacé rapidement et courir longtemps à travers les bois et les champs, assez agile ce jeune garçon vous mettra du fil à retorde en cas de course poursuite. Le jeune homme est imberbe de partout, peut-être juste un léger duvet sur le menton mais rien d'autre, ses fin cheveux dorés lui donne l’aspect d'un petit ange. Ses muscles du bras ne sont pas très développés, juste assez pour maintenir les jambes patient droite d'un patient en cas d'opération, mais ceux de ses jambes le sont à force de courir d'une maison à une autre dans le but de voir ses patients. Il ne possède pas de cicatrice ou de marques particulières sur le corps.
Son touché est plus développé de celui de la plupart des Espériens, ce qui lui permet de reconnaître des plantes juste en caressant les feuilles où d'être d'une minutie sans faille dans ces gestes, ou bien de s'occuper avec douceur du dos de quelqu'un, Thomass est assez doué pour masser. Il porte souvent une tenue rouge, sa couleur préféré, sa mère lui a offert deux-trois capes à capuche de ce fameux coloris. De simples bottes en cuir aux pieds, une ceinture en lin autour de la taille où il attache sa bourse et son sac à remède. Voilà ce qui complète le portrait physique de ce jeune homme.

Description mentale

Le jeune homme est entièrement dévoué au culte de l'ancienne Foi, concernant l'égalité de toute chose, que ce soit entre les hommes, entre la nature et l'Homme, entre la vie et la mort ou bien même le bien ou le mal. Ne pouvant lutter contre la mort, chose qui est impossible, Thomass souhaitais rallonger la vie de ses congénères et avait donc étudié énormément avec sa mère qui était la seule soignante de la ville, celle lui avait tout apprit sur les soins mineurs. Elle lui avait même appris à lire, compter, et aussi quelques notions scientifique qui lui étaient utiles afin de concocter des remèdes ou de doser les feuilles à mettre dans un cataplasme. Certains villageois l'avait même surnomme le Petit-Mage à cause de sa tenue, un nom qu'il affectionnait tout particulièrement car ainsi il se sentait utile et assez haut dans la hiérarchie de la ville, à ne plus être rabaisser comme un enfant.
Thomass est quelqu'un de timide, surtout avec les jeunes femmes, il n'osera jamais les aborder le premier, il se contentera de les regarder, de les observer et peut-être su il a le courage de leur écrire un poème ou bien une petite lettre d'amour.
Très craintif de son environnement et assez peureux envers ce qu'il ne connait pas, ça va le rendre dans certaines situations très mignonnes, surtout s’il vire au rouge. Mais si il a trop peur ou trop stressé il peut devenir maladroit, donc éviter d'être derrière lui, sur son dos en cas de soins chirurgicaux.

Ses compétences

  • La minutie.Minutie:

Thomass est né avec le don d'être rigoureux dans ses actes et de travailler avec une infime précision, pour lui chaque détail compte, il lui arrive pourtant de commettre des erreurs si il est trop stressé.

  • La connaissance de la flore.Connaissance de la flore:

Depuis qu'il sait que son chemin est d'aider les autres, la vieille Gerce, l'herboriste de son village lui à appris à reconnaitre pas mal de plante pour qu'il puisse créer ses cataplasmes.

  • L'alphabétisation et le calcul.Alphabétisation et calcul:

La mère de Thomass lui à appris dés son plus jeune âge à lire et écrire, ainsi qu'à utiliser les nombres et à faire des calculs simples. Le strict minimum pour les dosages dans les remèdes ou pour compter l'argent que le client lui donne.

  • Les connaissances scientifiques.Connaissances scientifiques:

Également grâce à sa mère Thomass à des bases dans le domaine scientifique, un peu en astronomie en parlant avec certains de ses clients qui s'y connaissaient. En plus du calcule arithmétique, Thomass se passionne pour les sciences plus poussé même si il à encore trouvé personne pour le lui enseigner.

Qualités:

  • Il adore aider les gens dans le besoin.
  • Rigoureux il fera preuve d'une minutie extrême.
  • Très ponctuel il fera tout pour arriver à l'heure chez un patient.
  • Très timide -> Si ça le rends mignon.
  • Possède déjà pas mal de notion de compétence ce qui lui permet d'être assez polyvalent.
  • Attentif et à l'écoute il pourra même résoudre certains de vos maux internes.
  • Possède un doigté agile ce qui le rends efficace lors de massage.

Défauts:

  • Peut devenir maladroit si il est trop stresser.
  • Trop timide -> Lui fait perdre ses moyens et surtout la parole.
  • Craintif de son environnement.
  • Assez peureux envers ce qu'il ne connait pas, aussi valable avec les étrangers.
  • Il se rabaisse souvent, même si il aide les gens.
  • Souvent triste dû à la perte de son père, et le fait d'avoir quitté sa famille

Ses rêve, Ambitions

  • Devenir un grand soignant.
  • Rédiger un livre de maladie, il avait déjà commencé avant de partir vers Espéria.
  • Apprendre à jouer de la Lyre.
  • Voyager pour toujours apprendre plus.
  • Il rêve en secret de fonder une famille lui aussi, malgré son jeune âge.

Son histoire

Partie médicaleNora.png

Chapitre I: Une journée comme tant d'autres...

Thermidor était enfin là, le soleil chaud au-dessus de la cime des arbres réchauffait le climat, Nivôse avait été assez long cette fois, on pouvait même encore voir la neige fondre sur les montants de portes ainsi que sur les feuilles des arbres du bois qui entourait Usson. Usson était un petit village dans l'ouest de Medeva, un état relié au Royaume central de l'ancien monde.
Les rues simples en terre battue étaient assez larges pour laisser passer deux charrettes côte à côte, c'est aussi sur cette même terre que Thomass se décidait à rentrer chez lui. C'était un jeune homme blond, d’âgé à peine 16ans, assez grand et fin il paraissait chétif mais son esprit entrainé depuis son plus âge grâce à sa mère lui avait permis de se faire respecter de la plupart des villageois.
Il venait tout juste d'aller soigner un ancien du village qui s'était fait piquer par un insecte étrange, un risque comme tant d'autres lorsqu'on se promène dans la forêt avoisinante. Le jeune homme avait extrait le possible venin grâce à un tube de verre à double ouverture que sa mère avait prêté puis il avait fait un bandage à l'aide de deux bandes de tissus propres. Et enfin il avait donné au vieil homme, des feuilles à mâcher afin de calmer les démangeaisons dû à la piqure, qui formait un bouton rougeâtre.
Il avait bien passé près de deux heures avec l'homme, mais le prix en valait la chandelle. Comme il était le seul soignant avec mère, les gens payaient assez cher les soins. Ses pas continuèrent de le mener jusqu'à une intersection où, Thomass croisa la jeune Capucine, la fille du boucher, qui se baladait d'une démarche sure et calme à contre-sens de lui.
Assez grande, les cheveux sombre descendant en cascade dans son dos, mettant parfaitement en valeur la robe blanche qu'elle portait. Elle avait de vrais airs d'ange, mais pourtant ils cachaient un fort caractère, car tout comme son père elle ne passait pas par quatre chemins pour dire la vérité sur ce qu'elle pensait de tel ou tel personne.
Thomass la connaissait depuis sa naissance, ils étaient tous les deux né à Usson, la ville regroupait plusieurs tribus Qadjaride. Évidement ils étaient tous les deux de deux tribus différentes, et aussi de deux religions distinctes, Thomass croyait en l'ancienne Foi qui dictait l'équilibre entre toute chose. Alors qu'elle, elle respectait une doctrine d'Abitrio.
Il n'avait jamais osé l’aborder pendant toutes ses années, par peur sans doute de ce faire jeter mais aussi par timidité, devant elle il perdait absolument tous ses moyens, comme devant la plupart des jeunes filles de son âge et légèrement plus âgée.
Durant tout le trajet jusqu'à sa modeste maison, il garda l'image de la jeune fille dans sa tête, juste en fermant les yeux il pouvait se remémorer ses traits fins, son doux visages, ses doigts fins et sa magnifique crinière qui lui descend jusqu'à son creux des reins.
Sa mère qui venait tout juste de se lever vu qu'elle avait contracté une maladie courante en cette saison, le surprit encore à rêver. Elle vint à se rencontre sur le pas de la porte, il s'était assis sur les marches qui menait au seuil.
Il n'avait même pas eu le temps de se retourner qu'il entendit la voix de sa chère mère, qui devenait de plus en plus grave aux fils des âges, l'appeler.

-Toujours en train de penser à la jeune Capucine n'est-ce pas? C'est vrai qu'elle est mignonne comme tout. Et depuis tout ce temps tu n'as toujours pas réussie à l'aborder?

Elle vint s'adosser contre le mur extérieur de la bâtisse quand elle le lui demanda en se mettant à tousser comme pour reprendre sa voix d'origine, qui n'est pas aussi grave qu'actuellement.

-Oui Mère... Je n'arrive pas, je sais pas qui faire... quand je la vois... j'ai.

Il hésitait sur le choix de ses mots, après tout il était en présence de mère.

-Oui, tu as envie de l'approcher mais ta timidité t'en empêche. Hum hum... Je vois très bien, ton père était pareil... Il me manque tant.

Son visage afficha une tristesse profonde, le père de Thomass était mort d'une maladie incurable il y a 6 Nivôses. La peine s'était emparé de la veuve, et elle s'était juré d'aidé tout eux qui serait dans le besoin d'être soigner.
Elle se mit à tousser avec force.

-Oui mère. Je le sais ça! Je suis bon à rien! Je ne trouverais jamais personne ainsi!

Les larmes lui montèrent aux yeux, il baissa honteusement la tête, il savait qu'il n'avait pas à hausser la voix en présence de sa mère, ses doigts se croisèrent nerveusement, il s'en voulait et murmura quelques mots d'excuses.

-Tu sais... toute personne passe par là un jour ou l'autre, quand nous somme amoureux de notre Élu(e), nous éprouvons tous ce sentiment de crainte, d'appréhension. Pour le vaincre il n'y a pas de remède précis, sois juste toi même, pour t'aider essaye d'imaginer que c'est une patiente.

Les paroles qu'elle venait de prononcer l'apaisa doucement, tout n'était pas perdu, il y avait surement un moyen de vaincre cette timidité, de réussir à l'aborder. Et l'idée qu'elle venait de proposer ne semblait pas si mauvaise que cela, ça avait peut-être de fonctionner. Après tout avec ces patients il se sentait sûr de lui, et remplie de joie à l'idée d'accomplir un acte bienfaiteur. Il remercia sa mère en l'embrassant sur la joue et monta trouver sa couchette où il s'allongea pour réfléchir à tout cela mais aussi à comment il pourrait garder son calme en présence de cette jeune femme, qui pour lui était son âme-sœur.

Le lendemain, la chaleur avait encore augmenté et cela ne se sentait rien qu'à l'atmosphère environnante. L'air était sec, voir même rare par moment. Thomass sortit de chez lui assez tardivement afin de se rendre au centre de la ville sur la place marchande dans le but de trouver l'herboriste pour qu'il lui achète quelques plantes aux vertus curatives, avec celles-ci il pourra faire des cataplasmes.
Mais au moment de régler la somme qu'il devait la vieille dame, il vit Capucine approcher, toujours vêtues de sa robe blanche qui mettait si bien ses formes en valeurs. Elle avait, cependant changer ses chaussures, quittant ses bottes pour une paire d'escarpins en bois à léger talon. Elle salua la vieille dame d'une bise et d'une étreinte puis se mit à discuter avec elle.

-Comment allez-vous Madame Gerce? Cela faisait un bon moment que je ne vous avais pas vu sur le marché, avec mes parents nous avions craint le pire pour vous et nous avons même été voir les chasseurs qui vous croisent souvent en forêt pour obtenir des informations sur votre santé, si il vous était arrivé quelque chose...

La voix de la jeune femme était si cristalline, si douce. Chaque syllabe était une mélodie, un hymne capable de charmer n'importe quel homme. Des plus les rares brises faisaient voler ses longs cheveux dégageant ainsi une vue sur son cou et sa poitrine, ce que remarque Thomass, et le mit très mal à l'aise puisqu'il rougit jusqu'aux oreilles.
Elle était sa muse, et lui le simple spectateur incapable de toucher l'être de sa fascination. Dame Gerce interrompit ses rêveries en répondant de sa voix plus lasse.

-Et bien ma jeune amie, il faut les trouver ses plantes! Et mes vieilles jambes ont de plus en plus de mal à grimper les talus, et à franchir ses buissons qui deviennent de plus en plus épais au fil des ans! Tu ne trouves pas?

Elle avait sans doute raison pensa Thomass en fixant les traits significatifs sur le visage de la femme. Ses rides lui donnaient presque l'aspect d'une sorcière. Bien qu'il n’ait jamais su son âge, il se doutait bien qu'elle avait plus de quatre-vingt années. Mais elle le surprenait, car lui, seul dans le bois ne saurait faire le quart de ce que la vieille femme faisait.
De plus se visage âgé cachait une sagesse et savoir nullement volé.
La discutions continua autour de la vie de la jeune fille jusqu'à ce que l'herboriste se tourne vers le jeune homme et d'un grand sourire, montrant ses dents jaunes lui demanda brusquement.

-Et toi Thomass! As-tu trouvé quelqu'un? Ou as-tu quelqu'un en vue?

La question surpris beaucoup le garçon qui fut incapable de répondre quoi que ce soit mis à part quelques mots pour se justifier du mieux qu'il put expliquant qu'il avait quelqu'un en vue mais qu'il ne savait pas comment l'aborder. Il avait viré à la rouge pivoine, baissant honteusement la tête. La vieille dame avait sorti une petite boutade pour le faire sourire, mais elle eut pour effet de faire émettre un rire magnifique à la jeune Capucine.
La jeune fille l'acheva en lui faisant remarquer qu'il était devenu plus rouge qu'une pomme! Cette remarque fit bien rire les deux femmes.
Thomass voulu repartir chez lui mais la jeune fille lui prit la main, et vient doucement déposé un baiser sur sa joue, en s'excusant de cette petite farce.
Le garçon ne sut que répondre et parti en direction de sa maison tout chamboulé, il Venait de faire un grand pas vers Capucine. Enfin c'était elle lui l'avait fait, mais il s'en fichait pour la première depuis longtemps il se sentait bien, libre.

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Chapitre II: La rencontre...

Bien que Thomass soit un jeune homme très calme et posé il aime assez l'agitation de la principale taverne de la ville. On y trouvait souvent des musiciens qui venaient pour compter des balades ou des poèmes en l'honneur de leurs aventures, de leurs croyances ou même de leur terre natale.
Le jeune garçon aurait tant aimé apprendre à jouer de cet instrument à corde d'où émanait un son si harmonieux. Cet instrument se nommait: Lyre, elle coûtait relativement cher sur le marché de plus il fallait posséder un bon doigté pour pouvoir s'en servir. Mais sur ce point il ne se faisait pas de soucis car sa mère lui disait souvent qu'il était très habile de ses mains, peut-être qu'un jour il saurait utiliser celui-ci, et surtout avant cela, pourvoir s'en acheter une.
Un rêve qu'il gardait depuis sa jeune enfance, pas si lointaine que ça.
L'agitation montait au fil des bières qu'engloutissait les clients, le jeune garçon craignait qu'une de ses nombreuse bagarres ne débute, il avait déjà reçu des coups une fois, la bagarre avait débuté par un désaccord entre deux paysans assez ivres, qui parlementaient sur la longueur de leurs parcelles.
Ce jour-là, il s'était trouvé en plein centre de l'agitation, à une table au milieu de la taverne face au comptoir, mais cette fois il avait pris ses précautions et s'était installer sur le côté droit près d'une fenêtre donnant sur le petit bois.
On pouvait y distinguer les arbres aux feuilles rougeâtres, aux troncs puissants. Cette nature si verdoyante, si magique. En laissant voguer son esprit il s'imaginait qu'elle était enchantée. Il sortit de sa léthargie en se mettant à écouter de façon attentive un Qadjaride âgé qui avait entamé une de ses fameuses hymnes aux boissons. Vous savez, cette boisson faite à base de houblon, qui vous laissait un gout âcre dans la gorge.
Ce genre de chanson était très courant à Usson, on y aimait rire, et bien vivre!



~A toi liqueur de mon plaisir!
Ouvre moi les portes du paradis
Accueil moi dans ton lit,
Laisse-moi déguster avant de partir.

A toi douce mélodie culinaire,
Qui sous mon palet,
Laisse se petit gout de fumet.
A toi, boisson de notre ère!

Allez l'ami, danse et bois!
Monte grimpe, fais la fête!
Allez prendre ta bière et garde la Foi!
Bande de petit Poltron que vous êtes!

...~


La chanson continuait mais Thomass s'était intéressé à un étranger venait de franchir le seuil de la porte de la taverne, assez grand, encapuchonner d'une cape sombre on ne distinguait que ses vêtements aux couleurs riches, du rouge et du jaune dorée, des couleurs bien nobles. C'est surtout cet aspect coloré qui attira l'attention de Thomass envers cette personne. L'homme avançait dans la salle, les gens n'y prêtait pas plus attention que ça. Ses bottes montantes contenant des lanières renforcé de lamelle d'acier car des cliquetis stressant se faisait entendre à chaque pas.
Arrivé pas loin du garçon, celui pu facilement distingué qu'il portait un uniforme de soldat, c'est surtout la ceinture dont pendaient un fourreau et aussi un insigne qui attachait sa cape devant lui. Les soldats étaient assez rares à Usson, qui était une ville paisible et calme. Bien sûr il y avait quelques gardes qui veillait au bon fonctionnement de la ville et également à régler des litiges entres les citoyens, comme la foi ou les deux ivrognes avaient déclenché la bagarre.
L'homme retira sa capuche, dévoilant de longs cheveux noirs qui descendaient sur ses épaules. Ses yeux également sombres, telle une nuit de Nivôse se posèrent sur le garçon.

-Ce n'est pas vraiment un lieu pour les enfants ici, que fais-tu donc? Si tu viens pour venir séduire une femme, oublis, les plus belles se trouvent ailleurs.

Sa voix était froide, et sa remarque assez cinglante, après tout de quoi il se mêlait lui? Bien évidement Thomass n'était pas là pour se trouver une conquête. Il était assez timide, il n'osa donc pas se montrer révolté par la remarque il se contenta juste de répliquer.

-Euh... j'attends un patient je suis aide-soignant, j'aide ma mère...

Évidemment, il avait mentit, car jamais il n'aurait donné rendez-vous à un patient dans un tel lieu, et son mensonge se montrait parfaitement sur son visage qui virait doucement au rouge, ce que le soldat remarqua et se contenta de sourire dévoilant des dents blanches parfaitement entretenues. Il tira doucement une chaise et s’assit face au garçon, toujours avec son rictus au bout des lèvres.

-Tu sais, on raconte que de l'autre côté de la mer se trouve Espéria, une nouvelle ville récemment construite, et on y manquerait cruellement de Soignant. Des gens meurent de toutes sortes de blessures ou de maladies plus virulentes les unes que les autres.
Les plaies s'ouvrent, non pas sur le corps des morts, mais dans le cœur des vivants, la tristesse gagne la population qui s'est installée. Évidement on lutte comme on peut contre tout cela mais rien ne vaut les talents de médecine des Soignants.
Si jamais tu te sens près à nous aider, à te joindre à notre cause, un bateau partira bientôt depuis la grande ville voisine, proche de la mer. Tu seras le bienvenu sur le navire!


L'homme se leva en tournant le dos au jeune homme, il se dirigea vers la sortie et leva sa main comme un signe d'au revoir. Il n'avait rien commandé, ce qui fit grogner le tavernier qui n'aimait pas trop voir les gens venir dans son bar comme si qu'il s'agissait d'un vulgaire parc public.
Malgré tous ces détails, les informations qu'il venait de donné à Thomass fit travaillé l'esprit du jeune homme. Une étrange rencontre, et la possibilité de réalisé un de ses rêves, celui de voyager!

Chaque jour de la semaine suivante, il n'avait cessé de penser aux paroles de l'inconnu et de se renseigner par ci par là, auprès de ses patients, des gardes et même des commerçants dont la vieille herboriste qui en savait beaucoup sur peu de chose. Mise à part la date de départ du bateau il n'avait rien obtenu de plus concluant, on parlait peu du nouveau monde à Usson, pour les habitants c'étaient une notion abstraite.
Thomass avait soif de découverte et de connaissance, peut-être que là-bas il découvrirait de nouvelles plantes, de nouveaux remèdes qui pourrait soigner les maladies incurables dont souffrait pas mal d'habitant à Usson.
De plus il ne pouvait laisser ses malheureux mourir de l'autre côté du monde, a croyance en l'équilibre de toute chose le forçait à rétablir celle entre le nouveau et l'ancien monde. Pour lui il était injuste que plus de gens meurent d'un côté que de l'autre, c'était une tâche dans ces principes et celui de sa famille qui croyait toujours en l'ancienne Foi.
Le soir de la rencontre avec l'étranger, en rentrant chez lui il en avait parlé avec sa mère, celle-ci en accords avec son opinions, l'avait encouragé à y aller et à se montrer prudent, elle lui avait bien dit qu'une fois là-bas il serait seul et devrait surement survivre par ces propres moyens, il ne savait pas du tout ce qui pouvait lui tomber dessus une fois dans le nouveau monde.

Le dimanche suivant, avec plusieurs autres personnes il se rendit jusqu'à la plus grande ville voisine, voyageant en charrette tout le long du chemin, afin de préserver leur force et d'être en parfaite santé pour pouvoir prendre ce fameux bateau, on racontait que beaucoup tombait malade dès qu'ils étaient sur les flots tourmenteurs de l'océan. Il tenait cette information d'un marin-pêcheur, qui venait dans le but de vendre ses produits sur le marché d'Usson.
Après s'être perdu plusieurs fois dans cette fameuse vile, il arriva enfin sur le quai, les planches en bois craquait sous ses bottes en cuir. Lorsqu'il leva enfin la tête, il vit le fier bâtiment devant lui, une coque solide et sombre comme l'ébène, des reliures couleurs or sur le derrière du navire dessinait le nom de ce dernier, Le Destiné.
Il portait merveilleusement bien son nom et signifiait beaucoup Thomass, pour lui c'était le début de sa nouvelle vie. Et il ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour Capucine, pour sa mère. Ainsi que pour l’herboriste, ses anciens patients, le vieux de la taverne qui festoyait sans doute en chantant et même pour les gardes qu'il avait appris à connaître en grandissant. C'est la larme à l’œil qu'il fit le grand pas et monta sur l'estrade en bois menant sur le pont.

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Chapitre III: Un changement radical!

Cela faisait plusieurs jours qu'il voguait sur les mers agité en compagnie de plusieurs marins, de gardes et de d'autres voyageurs en quête de découverte. Ils faisaient cap vers le nouveau continent, plus précisément vers la ville d'Espéria, à bord du Destiné, un fier navire de l'armé censé transporter des gens pratiquant des métiers utiles à la survie des colonies de là-bas.
Enfin c'était ce que les gardes leurs avaient répondus lorsqu'ils avaient posé des questions sur leur destinations. Ils avaient pour objectif d'atteindre Espéria en fin de semaine, enfin si la mer était bonne. La 18/06/513 pour être exacte d'après le Maitre Amirale.
Des rumeurs circulait sur le navire comme quoi les nouveaux arrivants servirait de pâture, où même de nourriture. Thomass pensait qu'ils faisaient allusion aux nombreuse maladies et choses dangereuses de là-bas comme la nouvelle faune et flore qu'il aurait à étudier. Il s'imaginait aussi que ses ragots n'étaient qu'un amusement des marins d'effrayer les passagers du Destiné, mais il était loin de la réalité. De plus, durant tout le trajet qu'il avait fait sur l'eau, Thomass n'avait toujours pas vu le mystérieux soldat qui l'avait abordé dans l'unique taverne d'Usson. Enfin bon, il faut bien avouer que le jeune garçon n'était pas en état de remarquer quoi que ce soit, la houle qui se fracassait contre la coque du navire en le faisant tanguer donnait des nausées au garçon.
Encore heureux que le ciel soit clément avec eux. Pour Thomass c'était un signe de l'ancienne Foi un équilibre entre son malheur, ses maux de cœurs, et son bonheur, le temps paisible et calme, le vent qui soufflait dans ses fin cheveux dorées.
La nourriture, donné par ration était mangeable, bien que le jeune homme regrettait déjà la délicieuse cuisine de sa mère. Rien que d'y pensé il avait l'eau à la bouche et les larmes aux yeux. Certains marins l'avaient surnommé la "fillette".
Thomass faisait sa fine bouche, l'appétit n'y était pas, d'autres passagers lui avait aménagé une couchette de fortune pour qu'il puisse se reposé un peu, vu qu'il ne mangeait presque pas.

Lors de leur dernière semaine de traverser le capitaine se montra enfin au grand jour, sortant de sa cabine. Thomass était accoudé contre les pontons de bois des navires, regardant les vagues heurter le bois et lorsqu’il se retourna pour voir le cause de cet agitation sur le vaisseau, il fut le plus surpris en reconnaissant enfin un visage assez familier, enfin si on pouvait dire cela.
Le capitaine était l'étranger d'Usson, celui-là même qui lui avait proposé de partir avec lui en direction du nouveau monde. Pour la première depuis le début du séjour sur le Destiné, Thomass retrouva son sourire, il se demandait si il pourrait avoir une discutions avec lui, mais il fut sorti de sa torpeur par un garde qui le poussa au centre du vaisseau où tous les passagers étaient rassemblé dans une masse compact.
Le capitaine entama un discours de sa voix si froide, si tranchante. Chaque mots étaient aussi aiguisés que la lame de son épée qui pendait à sa ceinture. Chaque syllabe résonnait dans le crâne de Thomass. Bien que le discours n'était rien d'autre que de formelles salutations, du moins pour le moment...

-Je vous souhaite à tous la bienvenue sur le Destiné, bien que cela fasse déjà une semaine que nous faisons route vers Espéria, nous n’avons pas eu le temps de nous parler. Veuillez bien évidement me pardonner, je suis assez occupé par la partie administrative du trajet, ce que je pense vous pouvez tout à fait comprendre. Comme certains le savent déjà Espéria est dangereux, mais le vrai danger ne vient pas forcement du nouveau monde...

Il marqua une pause, sa dernière phrase avait donné des frissons à Thomass, qu'est-ce que le capitaine entendait par ça? Les passagers se mirent à discuter bruyamment, ainsi cela avait choqué plus d'une personne. Le capitaine se mit à rire en voyant leurs réactions affolés, paniqués.

-Gardez votre calme voyons...Comme notre voyage s'est bien passé nous accosterons à Fort Lointain en début de soirée de mardi prochain. Une fois sur place nous réglerons la partie administrative et vous serez... vendu.

Un vent de panique s'éleva parmi la foule de voyageurs agglutiné devant la cabine du capitaine, des gardes les repoussaient légèrement, attendant sans doute un ordre plus sévère qui ne tarderait pas à se faire savoir.
Qu'avait-il dit? Ils seraient vendus? Mais qu'elle était donc cette farce, et d'ailleurs à qui seraient-ils vendus et dans quel but?
Thomass voulu s'approcher de plus près en se faufilant lentement entre les quelques voyageurs qui se trouvaient devant lui, mais la seule chose qui réussit à déclencher en faisant cela était la naissance d'un mouvement de panique et de révolte. Les passagers les plus âgés et rebelles, surtout des agriculteurs, frappèrent les gardes qui essayaient de les retenir sans violence jusqu'à là.
Les pauvres voyageurs n'avaient rien demandé de ce qui leur arrivaient, ils pensaient tous qu'ils allaient débarquer sur une terre nouvelle afin d'aidé les colonies du nouveau monde, les soignés leur apporté de quoi se nourrir.
Mais la seule chose qu’ils reçurent, furent des coups aux visages et aux ventres, bientôt tous les passagers étaient au sol, rué de coups, les habits craquèrent et se déchirèrent, les quelques biens qu'ils possédèrent leur fut retirés.
Ainsi que leur vêtement qui avait une once de valeur, comme leurs chaussures ou leurs ceintures. Thomass sentit sa mâchoire se décalé sous l'impact d'un coup de poing au visage, il tomba la tête la première sur le sol en bois, saignant de la lèvre, il réprima un cri de douleur lorsqu’un autre garde lui donna un coup au ventre. Il était allongé sur le sol, ses os lui faisait atrocement mal, mais il n'avait rien de casser, enfin c'est ce qu'il espérait.

-Je n'aime pas ces pratiques, mais il vaut mieux éviter tout mouvement de révolte une fois qu'on aura accosté, les gardes vont vous apprendre à vous tenir à carreaux.
Soyons clair, vous servez vendu en tant qu'esclave à des familles d'Espéria, ceux qui tenteraient de s'échapper, de créer une révolte ou de fomenter un quelconque plan, sera tué sur les champs. Si vos maitres sont satisfaits de vous, vous pourrez peut-être regagner votre liberté et pouvoir vivre comme n'importe quel espérien.
En attendant vous allez finir votre séjour dans les cales avec les animaux qui n'ont accompagné durant tout le voyage et qui eux finiront forcément par mourir. Tachez de vous tenir bien, pour pas finir comme eux, bande de chiens galeux.
Emmenez-les!


On les traina de forces dans les bas-fonds du navire avec les poules et les porcs, à même la paillasse et la terre mis à disposition pour les animaux. Le capitaine avait fait une fleur à Thomass, il lui avait permis de garder sa tenue, bien que le devant soit bien déchiré. Le capitaine n'aimait pas torturer ainsi ses hommes et ses femmes. Mais il devait obéir à sa hiérarchie.
Ils voyagèrent ainsi que durant les jours restant, pour Thomass ce fut les plus longs de sa vie, il se remémora ses années paisibles à Usson, à regarder Capucine, a soigné la vieille Gerce, à aider les Druffs lorsqu'ils ont eu leur enfant et sa mère encore... qui était tout pour lui... qui était... Jamais jusqu'à maintenant il n'avait connu pareil violence. Il était mort de trouille, recroquevillé sur lui-même, les pieds attachés avec des chaines en fer qui avaient l'air bien plus solide que ses propres os.
Le matin du mardi 18/06/513 il fut débarqué avec ses compagnons d'infortunes sur l'île de Fort Lointain, au lever du soleil de ce jour. Attendant d'être acheté en soirée. Thomass avait prié pour que l'équilibre se fasse au nom de l'ancienne Foi, pour qu'il tombe sur une famille qui saurait l'aidé et non le tourmenter d'avantage.

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