Utilisateur:Zoria

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     Zoria
Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
CleaDoll
Prénom IRL
Zoria





"Nous sommes des exemples pour eux"

Une noble brigandine

Nom : Helenn de Thalis

Surnom : Zoria, son seul nom connu a Esperia.

Taille : 1 mètre 71

Âge : 25 ans

Poids : 57 kg

Zozoria.jpeg
Origines : Elle vit a Caroggia depuis de longues générations, elle a fêtera sa 25ème année lors de la prochaine Nivôse.

Helenn est née au sein d'une famille d'oligarque, les Thalis, ses parents étant d'honorables banquiers. La jeune femme a grandis au milieu de l'argent et de l'apparat. Mue de manières et de délicatesses propre à sa classe, la brunette est cultivée sachant lire et écrire.
De par sa position commerciale et financière, La Caroggienne sait parler sa langue, le Capitalin et le Huras, qui sont d’excellents partenaires commerciaux. Au sein de sa famille, Zoria apprend les ficelles du métier auprès de son père, qui souhaite qu'elle prenne les rennes de son empire d’or et d’argent.

Impétueuse et Pulpeuse, la minette ne perdra pas son sourire à cause d’un homme, vêtue de drapés oscillant entre noblesse et catin, la belle entretient l’ambiguïté et elle le sait, foudroyante en aventureuse le cancan des diverses breloques qu’elle porte raisonne encore dans le cœur de ses prétendants, à jamais fugitive son joli minois aux saveurs exotiques en agenouille plus d’un, approchant son délicat visage de leur lèvres, frivole, la sudiste s’envole au moindre engagement. La Dame est une Thalis messieurs, son seul et véritable amour est une lady’s … miss Politique, leur amour courtois est entretenu depuis de longues années par un précepteur, leurs amouraches ne fait que préluder et les deux colombes sont promus a un futur haletant.

alternative à l'image
Dans l'Ombre de l'apparat : Même si la sombre brune se sait faire partie de l'élite, la noble frivole fréquente de simples badauds de la ville basse, raffolant de rapines et divers larcins la belle se garde bien de l’œil dictatorial de son paternel, car dans les abîmes sombres et puants de la cité du sud, coiffée de ses parures d’os et d’ivoire de pacotille la noble se nomme Zoria, une bijoutière famélique à la peau ébène. D'un naturel curieuse, la donzelle aime la liberté, et sait en prendre, ses fréquentations l'amenant dans diverses affaires douteuses ou la magot n’est pas ce qui la taraude, La riche demoiselle ne se délecte que de l’adrénaline qui emplit ses veines.

La Caroggienne nourris une ferveur obsessionnelle aux ossements, ivoires que le temps ne peut arracher à un mort, rassemblant des centaines de vétilles conçue sous sa patte experte, La jeune ébène aime s’orner de ses breloques pour défiler sur les marchés bordéliques faute de le pouvoir lors des gala et diverses fêtes mondaines de la haute où sa mère aime l’y trainer, habillée alors de milles artifices propres à sa caste sociale.
On confond souvent la noble dame a une qadjaride, mais ne vous y trompez pas, elle saura vous corriger proprement. Une fois que vous serrez au sol, a prier vos parties de survivre au heurt qu’elles auront encaissés, Zoria vous sifflera qu’elle n’a rien à voir avec ces bêtes sauvages. En fière Caroggienne, la belle porte haut les couleurs de sa ville et donnera une mandale à chacun de ses gitans si cela se trouvait à sa portée. Plus secrètement, elle nourrit une admiration aux coutumes et habits de ce peuple que la jeune femme imite avec joie, si on la surprend à lorgner les dernières parures de leurs femmes, la brune fera volteface pour cracher au ciel n’importe lequel des maléfices susceptible d’éradiquer ce peuple félon.

Religion et croyance : Concernant la religion, la fougueuse dame reste très croyante et pratique le Lire-Arbitrage naturellement véhiculée par sa famille et sa culture, terriblement éprise de liberté la noble caroggienne crachera au faciès du moine qui prétendra posséder la vérité infuse sur Arbitrio.

Enfin, la minette ne connais la vraie vie que part le sermon des prêtres, entretenue depuis toujours dans sa cage dorée, elle ne connait pas les effluves douloureuses de la vie, au milieu de ses fréquentation dans la briganderie la belle n’oubliera jamais la servante qui lavera chaque soir les crasses de ses escapades secrètes. Être esclave ? pfeu ! Impensable !

Zoria fréquente la populace, mais bon, c’est une Thalis quand même.

Compétences

  • Grille Plume.png Alphabétisation et calcul : Elle en a compté des pièces d'or, par centaine, par milliers, par dizaine de milliers.
  • Grille Montre.png Connaissances scientifiques : Son géniteur ne manque pas de lui imposer un précepteur qui lui enseigne tout ce qu'il est possible de placer dans sa caboche, rechignant certaines matières, elle prête une oreille captivée pour la Politique, l'histoire et les sociétés.
  • Comp Agilite.png Agilité : Encore jeune et souple, La brunette effectue des cours de gymnastique au sein de son manoir, ses diverses bordées sous le nom de Zoria appliquant ses dires. La jeune femme sait manier la dague pour porter un éclair fatal, La carrogienne ne possède cependant pas le talent d'un combattant, se fiant sur l'effet de surprise ou les premiers coups porté, le reste n'est que déroute et ruse.
  • Grille Tableau.png Créativité : Mue d'une bonne imagination, elle à un univers créatif onirique, au risque d'obtenir des créations farfelues
  • Grille Boussole.png Minutie : Quand la jeune femme se penche sur son établis, elle oublie tout ce qui la tourmente, concentrée sur les motifs riches qu’elle incruste dans l’os.
  • Grille Diamant.png Minéarologie : elle a vu tant de choses précieuses sous ses mirettes qu'elle possède un lexique complet de tous les objets de valeurs ou non.

Ces objets, ces marques qui ne la quitterons plus

Zoriacoiffe.jpeg
Sa coiffe : Partant de la simple base d'un crâne de ruminant, la Brune y a rejouté diverses ornures et broutilles pour obtenir un objet intimidant qui cache une partie de son minois. La brune s'en sert pour parraitre plus vipérainne et redoutable.

Attachant tantot ses cheveux en guimpe pour les grand évènement, La belle préfere les laisser cascader dans son dos, dessinant ainsi ses hanches voluptueuses. Zoria attache souvent quelques gemmes peu précieuses qui cancannent d'un léger tintement a chaque mouvement de la Caroggienne

Amulettes, gri-gri et autres breloques : La noiraude porte toutes ses créations sur son corps bazané ou la blancheur immaculées de os contrastent harmonieusement. les amoncelant sur elle, la demoiselle ne les compte plus. Ne pouvant supporter le contact de métaux précieux, ses vétilles dorée offertes par ses parents et nobles prétendant s'entassent dans un petit coffret de sa chambre, attendant le jour ou sa mère souhaite que sa fille se parre de milles richesse pour divers gala mondains. Chaque breloque est un souvenir précis, une découverte ou une rencontre, la noble dame porte toute son existence sur son corps, et aime se délecter du carillement de ses divers bijoux, lui donnant envie de mordre la vie encore plus profondément.

Histoire d'un jour...

Le flot d'une rame dans une coupe d'hydromel.

Le soleil était a son zénith, illuminant et baignant le canal de ses rayons éclatants, quand, dans un revers de rame, l'un des participants pris la tête d'une course effrénée et légendaire : La rotonde d’Iona. Le bonhomme, pas bien grand mais très bien musclé semblait dominer le parcours avec aisance, dépassant surement et lentement ses autres concurrents, sa tête rougie par le soleil semblait dégager de la vapeur.

Zoria6.jpeg

Au loin, d'une estrade ombragée et dominant la foule, penchée sur la balustrade, une coupe d'hydromel penchant dans le vide de façon nonchalante, une jeune femme s'adressa a un Viel homme âgé aux cheveux gris, les deux personnes étaient seuls, à l'écart de la foule mondaine occupant le centre de l'estrade.

_ Hmmm ... il s'en sort bien lui.

_ Oui, Helenn, c'est le favoris, Dollby Nhiam mais il commence a peiner, fit remarquer l'homme en désignant le rameur qui commençait déjà a perdre son avance.

La jeune femme haussa un sourcil, son menton posé sur une de ses paumes, buvant une gorgée de sa coupe elle tourna la tête vers son vieux précepteur qui la suivait depuis ses 7 ans.

_ Très observateur Philias, vous m'étonnerez toujours. dit t'elle d'une voix douce et reportant son attention sur la compétition.

Quelques coups de rames passèrent, Helenn se désaltérant de la moindre brise susceptible de la rafraichir, elle était vêtue d'une belle robe rouge brodée d'or, et ses bijoux et breloques avaient du être troqué au grand dam de Zoria, contre un magnifique diadème lazuli, souhait de sa mère intransigeante. le peuple, plus bas, a même le sol ou sur des sièges de fortune scandait divers noms de participant tapant sur des instruments de fortune, alors qu'elle détaillait et faisait quelques signes de salut a diverses personnes qui la saluait d'en bas, un jeune homme élégant, l'allure noble accompagné d'un vieil homme interrompit sa rêvasserie en toussant poliment :

_hum.. hum, Demoiselle de Thalis ? Je ... je suis Carl Hautfont, fils de l'armateur Joeret je ... hésitai le jeune riche, visiblement décontenancé et vite coupé par le vieil homme à la forte bedaine qui le suivait :

_ Ah Helenn, je te cherchais partout, ne t'éclipse plus comme cela, je souhaiterai te présenter ... hmpf attend une seconde commença t'il en tournant la tête vers la foule mondaine pressée sur la balustrade, hep ! toi le serveur, ramène toi ! cria t'il en accompagnant sa voix d'un vif geste de main, saisissant une crevette farcie qu'il engloutie immédiatement le riche homme continua :

_hermpf ... te présenter Carl, mais je dois vous laisser, j'ai une affaire à conclure avec les Tyrociet une histoire de prêt de bateau, fin bref, je suis sur que vous allez bien vous entendre. dit-il avec intérêt, les yeux plissés sur la jeune femme. N'attendant pas plus, il s'éloigna d'un revers de main à la poursuite d'on ne sait quel contrat juteux pour sa banque.

Jaugeant rapidement son père s'éloigner, affichant une légèrement moue, Zoria jeta un regard sur le prétendu Carl, en inclinant poliment la tête, toujours penchée sur la balustrade, reportant vite son regard sur la guerre des rames qui faisait rage sur le canal.

_ Bonjour Ser, enchantée de rencontrer un Hautfond. annonça-t-elle d'une voix formelle et douce. Le jeune homme répondis en s'inclinant a son tour, tachant de rester droit et fier.

_ Demoiselle, c'est un honneur, on m'a conté votre popularité au sein du peuple, votre gentillesse et l'aide que vous apportez a leur égard, c'est une joie de rencontrer une Thalis tel que vous, personnellement, j'aide aussi les gens dans le besoin, récemment, la famille Tyrociet, dont parlais votre père a eu besoin de-...
Zoria le coupa d'un claquement de langue, ne quittant pas la course déjà finie et la joie du vainqueur des yeux, elle répondit sèchement, serrant les dents :

_Si par aider des gens dans le besoin vous pensez aux déjà richissimes familles de notre ville, je ne crois pas que nous puissions penser ensemble Ser Hautfond, tenez, dit -elle en indiquant le bas peuple assis en bas qui scandait le nom du vainqueur, d'une voix calme mais légèrement énervée, que voyez-vous ?

Le jeune homme, bien que surpris par la remarque vive que la demoiselle venait de lui asséner, quitta un moment Zoria des yeux pour les poser plus bas, une main posée sur la balustrade, il confia après une longue minute de réflexion :

_Et bien ... je vois .... Il débutât de façon hésitante, une goutte de sueur perlant sur son front, puis pris rapidement de l'assurance. Un groupe d'hommes, de femmes, ayant leur métier, leur famille, qui sans les oligarcques de cette ville seraient voués au dépérissement, ils vivent peut être dans une certaines misère, mais ils nous admirent et nous sommes des guides pour eux. Je vois un peuple fier de sa noblesse.

Il termina avec une certaine appréhension, reportant son regard sur la demoiselle, guettant sa réaction. Le faible vent eu le temps de caresser longtemps la peau transpirante des deux êtres avant qu'elle ne daigne répondre, se redressant et se plaçant devant lui.

_Moi je vois des hommes et des femmes, comme nous tous ici, ils n'ont pas nos libertés, pas notre facilité de vie, certes, Ils ne méritent peut être pas la place que nous avons et que nos père ont dument gagnés. Mais comme vous le dites, nous sommes des exemples pour eux, et je me refuse a croire que nous leur somme supérieur, commença t'elle, sifflant entre ses dents serrés, avant d'être interrompu par un petit bonhomme, âgé d'à peine 12 ans, la peau aussi sombre qu'elle, et qui se lova avec furie entre ses jambes, un grand sourire angélique aux lèvres

_ Helenn ! tu étais ou ? j'étais avec Mère, on a parlé au Questure Olive St halme ! il m'a dis que je serais un digne fils des Thalis et il a même parlé de toi ! Je te cherchais partout mais je te trouvais pas... annonça t'il en la regardant intensément, d'une voix enfantine mais déjà pleine de noblesse et de droiture.

Zoria posa un regard protecteur sur lui, ébouriffant des cheveux trop bien coiffés, elle déposa un baiser sur la joue de son frère adoré. Lui parlant d'une voix adoucie, son front collé au sien :

_ j'avais envie de m'isoler un peu avec Philias, Mauren, désignant le vieil homme se tenant en retrait depuis un moment, tu as vu le vainqueur ? Il est vraiment laid tu ne trouves pas ?

Zoria jetant un regard furtif par-dessus la tête de son frère, constatant que le jeune noble s'éloignait deja, furieux, renversant sa coupe sur un serveur malchanceux qui passait là.

_ Oh oui... commença le jeune Thalis en se retenant de pouffer de rire, mais je préférai Monsieur vapeur ! Celui qui étais tout rouge, j'ai vraiment cru qu'il allait gagner et j'ai parié cinq lingots sur lui... Mère a fait la moue. Termina le petit Mauren, tout penaud mais nullement attristé par la perte de cette somme considérable.

La jeune femme pencha un moment la tête, plissant ses yeux doux sur lui, lui titillant le nez avec un doigt

-Cinq lingots ? Tu n'es pas sérieux ... bon ... c'est trop tard de toute façon, allez viens, la sermonna t'elle en lui prenant la main, on va au banquet, les courses sont finie pour aujourd'hui.

Les deux Thalis s'enfoncèrent dans la masse déjà grouillante de nobles, pressés contre les tables de mets, crachant on ne sait quelles paroles hypocrites et calculatrices.

Le soleil rougissait déjà à l'horizon, que la clameur du festin et des convives commençait à s'élever dans le ciel.


Le ville basse, la dague et le peuple

_ Une épée, une dague, un fouet et plus vite que ça ! Pensez a vos gants, et encapuchonnez vos armes, j’veux pas un concerto pour Lames en arrivant devant le manoir ! Criait un homme d’âge mur a son assemblée d'homme hétéroclites qui s'affairait devant lui pour s'équiper.

La pièce était sombre et remplie de râtelier débordants d'armes, de divers équipement et tenue de combats, à la faible lueur des bougies, l'homme posait un regard inquisiteur sur chaque faits et gestes de ses hommes, figeant son regard sur une personne qui glissait une dague dans un fourreau situé sur sa cuisse gauche, réprimant un juron, il avança vers elle en fulminant.

Zoria5.jpeg

_ Hele... Zoria ! Qu’es ce que tu ... ce n'est pas pour toi ce soir, lui chuchota t'il en Hura faisant mine de continuer à regarder les préparatifs pour ne pas attirer l'attention sur leur discussion.
La jeune femme tourna légèrement la tête, lassant ses bottes de cuirs, coiffée d'un imposant crane de vache auquel elle avait apporté nombre de modification pour le rendre intimidant, sa tenue était souple et dégageait son ventre, ses bras et ses mains étaient couverts de diverses bagues colliers et amulettes.
_ Je rentre d'Iona, des banquets et des mondanités innombrables, j'ai besoin de me changer les idées Carrock j'ai appris l'action du jour grâce a Mère, j'en suis, affirma t'elle, achevant ses lacets, se maintenant droite et fixe devant le vieux guerrier.
Carrock regarda un long moment la jeune femme, de son seul œil, l'autre étant masqué par une cicatrice qui longe tout son visage, sa mine sévère et autoritaire fondit soudain et il lui offrit un léger sourire, complice, il leva soudain la tête et repris sa mine sombre, criant a toute l'assemblée présente :
_ Allez, on se met en route, ce soir c'est pillage ! N’oubliez pas la charrette et le Boeuf.

La Troupe, comme aimait les nommer Zoria, était composée d'ancien soldat d'élites Caroggian, ou guerriers de différents horizons, désormais attachés a la famille Thalis, pour régler toutes les opérations à risques comme des transports de marchandises, d'argent ou assurer la sécurité des haut dignitaires.

Alors qu'elle marchait auprès de Carrock, le baroudeur de la Troupe, respecté de tous les membres, Zoria se mit a se remémorer tout ses bons souvenirs qu'elle avait partagé avec tout ses hommes. Seul Carrock connaissait sa véritable identité, même si quelques un des plus anciens membres avait quelques soupçons, ils gardaient le silence avec le sourire.

Auprès d'eux, elle était Zoria, surnommée la Lune Noire, en raison de la couleur de sa peau, bien que largement moins expérimentés, elle était appréciée pour sa curiosité et sa réflexion, préférant parfois penser avant d'agir.

La jeune femme aimait les accompagner dans certaines mission, c'étais un véritable bol d'air frais qui lui permettais de sortir de sa cage dorée, elle pouvait librement parcourir les étals et les recoins de Caroggia sans aucun fils à papa sur le dos pour sermonner son manque de tenue.

La troupe lui avait appris a se défendre avec sa dague, Carrock, un Huras, lui avait appris sa langue, au grand plaisir de la jeune femme.

Alors qu'ils approchaient de la ceinture extérieure de la ville, le soleil se couchait déjà, et la chaleur ambiante semblait peser dans l'esprit de chacun. Les maisons se faisaient moins fastes et les gens paraissaient plus modestes, la Troupe arriva devant un grand logis, plus richement décoré que les autres, un homme attendant déjà sur le perrons, la mine sombre ses deux filles serrés contre lui, sa femme, à ses côtés, semblait avoir pleuré de longues heures.

Carrock intima à la troupe de s'arrêter et s'avança seul pour échanger quelques propos avec le père de famille.
Pendant ce temps, Zoria jeta un regard furtif autours d'elle, un peu anxieuse en voyant tout les badauds se rapprocher pour venir voir la scène, parmi eux elle distingua plusieurs personnes armés, et quelques Qadjarides.
Quand Carrock revint vers eux, une centaine de personnes était déjà amassée autours de la Troupe, silencieuse. La voix du Huras creva le silence pesant :

_ La famille Tyrociet, sont depuis quelques années de très bon amis de la famille Thalis qui les a généreusement aidés dans nombre de leurs projets, depuis quelques mois, cette famille connait un endettement sans précédent, aussi, dès a présent, les Thalis vont procéder à un perceptions de leurs bien visant à rembourser l'écart important de leur finance.

Un murmure de protestation traversa la foule tout le long du discours de Carrock, Zoria savait pertinemment que la famille Tyrociet était très appréciée et attentionnée envers le peuple, ce qui lui avait d'ailleurs valu cet endettement, clignant un moment des yeux, elle rabaissa son crâne de vache, elle n'avait jamais participé aux perceptions, mais celle-ci n'annonçait rien de bon.


Après un signe de Carrock, la troupe s'avança vers le logis, amenant la charrette a l'entrée, là, d'un seul et même mouvement, chaque homme se précipita dans la riche bâtisse pour y collecter tout ce qui pourrait avoir de la valeur.

Zoria s'y engouffra la dernière, et la vision qu'elle eut la choqua, les quelques serviteurs encore présents tentaient de consoler leur Dame, le père chuchotant des propos rassurant a ses deux filles qui l'écoutaient attentivement, leurs yeux rouges et leurs robes sales.

La jeune Thalis resta un moment immobile, pensive, et se dis finalement que c'était pour le bien de la famille et de la ville, une dette est une dette. Sommairement satisfaite de son raisonnement, elle s'engouffra à l'étage, et émergea dans un long couloir, le bruit du pillage au rez de chaussé maintenant étouffé laissait place a un silence pesant. Zoria avança prudemment, ses bijoux tintant sur ses bras, elle pouvait entendre son propre souffle. La jeune femme poussa la porte de la première pièce, qui devait être la chambre des deux filles : des peluches étaient disposés sur des étagères, et un cheval a bascule richement peint trônait au centre de la pièce. Lâchant un léger soupir, elle referma la porte, laissant le lieu vierge de tout acte barbare.

Quand elle entra dans la seconde pièce, Zoria su immédiatement qu'elle se trouvait dans la chambre nuptiale, le lit à baldaquin était couvert de dorures et de belles robes étaient disposées sur le lit avec empressement, comme si on avait tenté de prendre la fuite. la jeune femme inspira l'air de la piece et ouvrit un tiroir d'une commode qui trônait face au lit. Ouvrant de grand yeux, elle ouvrit un petit coffret contenant nombres de bijoux de grandes valeurs, elle s'empressa de fourrer le tout dans sa besace, sans ménagement, quand elle mit la main sur un petit pendentif composés de minuscules os, le tout formant une sorte de rosace irrégulière, regardant attentivement le bijoux sans valeur dans le creux de sa main, ses rêvasseries furent rapidement interrompus par un fracas au dehors, tournant vivement la tête vers la fenêtre, elle passa le collier autours de son cou, sortis sa dague, et s'empressa de sortir de la pièce pour rejoindre Carrock.

Elle dévala les escaliers sans ménagement, son regard se figea sur trois hommes de la troupe qui tentaient de maintenir la porte du logis fermés, oscillante a chaque violente impulsion au dehors, visiblement au bord de la rupture, ils donnaient leurs dernière forces pour la laisser close.

Zoria vis alors Carrock, au centre de la pièce centrale, qui cherchait a rassembler tout ses hommes avec de grand cris, se mêlant aux "Thalis, bande de voleurs !" "Laissez les Tyrociet, Escrocs !" qui rugissaient au dehors.
Quand elle arriva près de lui, Carrock ne se fie pas presser et la pris directement par l'épaule, sans ménagement, pour l'entrainer à l'arrière de la maison, là il ouvrit la porte, qui débouchait sur une rue étroite, jeta un rapide coups d'œil pour vérifier qu'elle était silencieuse et calme. Le Huras se tourna vers elle, transpirant a grosse goutte, visiblement sous tension il lui ordonna avec précipitation :

_ Part devant ! ne nous attend pas, je rassemble tous mes hommes et nous te suivrons ! ne se faisant pas presser, il la poussa au dehors et, sans un regard, retourna en vitesse auprès de ses hommes en criant "Rassemblement !" de toute ses forces.

Zoria resta un moment bouche bée, dépassée par les évènements et revint rapidement a elle, courant a toute vitesse en direction du manoir familial sans regarder derrière elle. Dans sa course effrénée, La jeune Thalis eu le temps de distinguer un couple de clochard, visiblement usés par les années, elle eu juste le temps de leur lancer une bague de sa besace, ne se priant pas pour continuer sa route, n'entendant même pas le cri de joie des deux sans-logis. A son grand malheur, Zoria erra un moment dans la ville, sans retrouver sa route, finissant par arriver a la demeure familiale, la nuit déjà bien avancée.

Entrant discernement par la porte de derrière, elle tomba nez à nez avec son père et sa mère, assis en face d'elle, Carrock derrière eux, affichant une mine d'enterrement et l'air sincèrement désolé.
Elle laissa tomber sa dague, la nuit allait être longue.


La cage dorée se décrépie, l'oiseau perd ses ailes.

Le fémur de cerf oscillait a chaque coups de burin, les mains qui les dispensaient étaient tremblante, oscillantes elle aussi a chaque cris en dehors de la pièce.

Zoria étais recluse dans sa chambre depuis un moment, les yeux rougis, le plus dur était visiblement passé, son père l'avait sommé d'aller s'isoler pour s'entretenir avec Carrock et sa mère. Elle étais donc la, taillant des motifs hasardeux pour tenter d'oublier la situation. Son père venait d'être mit au courant de ses activités secrète au sein de ses hommes d'actions, les événements au manoir des Tyrociet avait fait le tour de la ville : La Troupe avait réussis a prendre la fuite, mais le peuple s'était moqué ouvertement de la famille Thalis, il était maintenant au comble de la fureur, sa voix grave et stridente bien qu'étouffée résonnait aux oreilles de Zoria, qui se crispait sur son marteau et son petit burin.

_ Non mais elle se croit ou ?! Ou lui donne tout et voilà ce qu'elle nous répond ?! Carrock, vous êtes une MERDE SANS NOM ! FOUTEZ LE CAMP !

La jeune Thalis ne voulut pas en entendre plus, réprimant une larme de sa main, elle reprit sa taille de plus belle.

De longues minutes passèrent, l'os de cerf maintenant réduit en morceaux sous les coups maladroit de son auteur, elle n'avait jamais vraiment aimé son père, mais Zoria avais un sens aigu du mot famille, et voir les Thalis ainsi déchirés mettais ses nerfs a rude épreuve, surtout qu'elle en étais la cause.

Elle ne pu penser a autre chose, que son père déboula dans sa chambre a grand coups de pieds. le visage rougis d'une fureur insaisissable, il était accompagné d'un vétéran de la Troupe, Zoria pu distinguer, a travers les deux hommes, sa mère en pleurs qui tenait Mauren qui ne comprenait visiblement pas la situation.

_ HELENN ! VIENS-LA ! Hurla-t-il en désignant le sol a ses pieds.

La jeune femme se leva, les mains moites et les yeux mi-clos, avançant avec dignité et droiture vers son père, une goutte de sueur perlant sur son front. une fois en place, son père inspira profondément pointant un doigt tremblant sur elle.

_ TU ES UNE THALIS, COMMENT AS TU OSEE TE MELLER A SES ACTIONS ?! NOS AMIS SE RIENT DE NOUS, NOUS TE DONNIONS TOUT, TON FUTUR ETAIT ASSURE, ET TU PREFERE FREQUENTER LE BAS PEUPLE ?! lui hurla-t-il au nez, puis, haletant un peu, continua d'une voix plus calme, bien que chargée de mépris.

-Tu as bientôt 25 ans, et tu as toujours refusé tes prétendants, je te pensais la digne héritière des Thalis, mais tu sembles avoir oublié ce que nous étions avant d'en arriver là.

La vérité ? C’est que tu n'as pas connue la misère, tu ne sais pas par quoi mon grand-père et chacun des Thalis est passé pour maintenir notre prestige. tu n'es qu'une gamine gâtée qui rêvasse a longueur de journée.
Zoria resta immobile, la tête baissée, pleurant en silence, les poings serrés sur le collier trouvé chez les Tyrociet, son père la regarda un long moment, semblant lui même hésiter sur ce qu'il allait dire, puis déclara finalenemt, ses deux mains posés sur son ventre :

_ Il y a une terre lointaine, on y arrive avec rien et on en ressort mort ou emplit de gloire. Mes hommes t'enmenerons la bas, tu prendra le bateau et tu commencera avec rien, ni titre ni richesse, rien que ton esprit et ton corps. Tu es une Thalis Helenn, reviens moi libre, c'est ton ultime chance, ou Mauren devra être le seul héritier de la famille, puisque tu sera reniée. Maintenant enmène la, conclua a t'il en faisant un signe a son nouvel homme de main.

Zoria se laissa faire, sortant de sa chambre sans ménagement, elle jeta un dernier regard sur sa mère et Mauren, toujours aussi innocent.

_ Pourquoi elle s'en va Helenn , elle part en voyage ? dit t'il niaisement, la regardant avec de grands yeux innocents

_ Oui, Mauren, elle part pour découvrir la vraie valeur des choses, répondit sa mère d'une voix tremblante, déposant un baiser sur la tête de son fils, n'osant regarder sa fille.

Zoria embarqua dans une cariole déjà prete, s'affaissant mollement sur le siège, elle regarda une dernière fois sa famille, alignée sur le perrons, ses larmes coulaient de ses joue mais aucun mots ne pouvait sortir, elle ne pouvait s'empecher d'admirer son père, toujours aussi fier, si fort, un digne Thalis. A mesure que leur visage s'éloignait, elle reporta son regard sur son amulette d'os, déposant un baiser sur le bijoux, Zoria jura son retour triomphant, ses larmes cessant de couler.


Une fois sa fille partie au détour d'une rue, Ser Thalis posa une main sur l'épaule de sa femme toujour en pleurs et s'adressa a un des hommes encore présent la voix autoritaire et froide.

_ Veille a ce qu'il ne lui soit fait aucun mal pendant le voyage, donne lui le nom qu'elle se donne, Zoria, ajoute aussi que c'est une fille de joie et offre cet or au vendeur pour qu'il la laisse à l'écart de la cale.
Si il est intelligent il ne va pas l'amocher, puisse t'elle au moins éviter cela.

Sur ses paroles, sa femme hoqueta, reprenant ses pleurs de plus belles, Ser Thalis tendit une bourse a l'homme qui s'empressa d'étalonner son cheval pour poursuivre le convoi.

Le vieux banquier regarda l'homme s'éloigner au galop, le visage dur, et les yeux scintillant d'espoir. La choix avait été difficile, mais c'était un bon investissement se dit le vieil homme, si jamais elle revenais, plus rien n'arrêterai les Thalis.

HRP : Merci a ceux qui aurons le courage de tout lire, j'agrémenterai encore et encore cette page, ajoutant quelques petites histoires et anecdotes, dans l'ancien monde comme dans celui qui se dessinera ici, a Esperia.

Zoria vie dangeuresement, et je suis attachée a ce personnage qui ne me ressemble pourtant pas. Pour conclure, je vais lancer ma petite publicité : je cherche quelqu'un qui serait eventuellement motivé pour Reroll en Tant que Carrock (cf RP) Chef déchu de la troupe, baroudeur au service des Thalis et complice fidèle de Zoria, Il pourra arriver de façon logique en tant qu'esclave (l'homme déchu dérive et termine esclave) ou en tant qu'habitant, ne pouvant se résigner a laisser Zoria seule.

N'hésitez pas a me contacter,

je vous souhaite un bon jeu Zoria