Sorcellerie qadjaride : Différence entre versions
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Version du 14 mai 2024 à 18:14
La sorcellerie qadjaride est un ensemble de pratiques mises en place par des qadjarides afin d’exploiter la crédulité et l’ignorance de kharedjis. C’est l’une des attractions majeures des foires qadjarides. Seuls les angastins interdisent ces pratiques au sein de leurs clans.
Sommaire
Histoire
La sorcellerie qadjaride s’est développée en même temps que la diaspora qadjaride. Aucun grand événement n’a marqué l’apparition des sorciers. Ils se sont développés souvent pour aider à négocier avec les kharedjis lorsque la force était impossible et que la négociation ne menait à rien. Ils sont un outil de peur autant que d’attraction.
Pour les Kharedjis
Les kharedjis n’ont aucun moyen de savoir si un sorcier qadjaride a une quelconque consistance ou non. Certains sont des charlatans, d’autres disposent de réelles connaissances. Seule la pratique permet de le savoir. Certains voient la chose comme un divertissement et d’autres comme quelque chose de réellement surnaturel. Il n’est donc pas rare qu’ils se rendent auprès d’un sorcier pour une requête particulière.
En pratique
Les formes de sorcellerie
Les sorciers disposent d’un large registre d’activités possibles mais ceux-ci se déclinent en deux grandes catégories: l’illusion et les savoirs.
L’illusion
Les pratiques de l’illusion sont un ensemble de tours qui reposent entièrement sur la crédulité ou le manque d’attention des kharedjis. Chaque sorcier possède ses propres tours et ses traditions uniques.
- Les tours de passe-passe, comme l'usage du beignet huilé.
- La bonne aventure et la divination.
- L’acrobatie.
Les savoirs
Les sorciers possèdent parfois de véritables talents qu’ils mettent à profit et entourent d’illusions.
- Alchimie et herboristerie
- Soins
- Cuisine, éthylerie et concoction de stupéfiants
- Serrurerie
- Connaissances scientifiques
- Artisanat de manière générale
- L'encre invisible
Le personnage du sorcier
Si les qadjarides ont l’habitude de jouer un rôle aux yeux des kharedjis, le sorcier pousse cette idée à son extrême. Pour qu’un sorcier ait du succès, il doit se constituer un personnage disposant d’une aura de mystère et de charisme. Pour ce faire, le sorcier cultive divers éléments :
- L’habillement : si les Qadjarides apprécient en général les tenues colorées, les sorciers poussent la chose à l’extrême, beaucoup portent aussi en continu et surtout auprès des kharedjis leur masque lié à la culture du mâsakajîvana.
- Le physique : plusieurs sorciers ont des caractéristiques physiques particulières, comme des handicaps physiques ou des malformations. À cela s’ajoute des coiffures teintes ou extravagantes, des tatouages ainsi que des modifications physiques. Chaque sorcier est ainsi unique.
- Le maniérisme : chaque geste d’un sorcier est étudié pour produire un effet et donner une consistance à son personnage. Ils affectionnent également une certaine façon de parler.
- L’entourage : plusieurs sorciers se font accompagner de Qadjarides incarnant un rôle secondaire pour renforcer celui du sorcier. Ils aiment aussi posséder des animaux de compagnie originaux.
La prudence
Un sorcier qadjaride sera toujours prudent. Il évitera de donner une saveur religieuse à sa sorcellerie et évitera également de pratiquer son rôle en présence de moines phalangistes ou monachistes, voire de fanatiques, au risque d’attirer le danger sur son clan. Cela va parfois plus loin, avec un désir de porter un véritable masque physique monstrueux afin de créer un voile social entre lui et les kharedjis via une identité nouvelle selon la tradition du mâsakajîvana. Toujours dans le but de marquer une distance sociale et, de ce fait, sécuritaire.
Vis-à-vis du clan
Le rapport entre sorciers et qadjarides
Bien que certains sorciers aient du mal à abandonner totalement leur personnage, les qadjarides eux-mêmes ne croient généralement pas aux sorciers qadjarides même si certains individus impressionnables ou jeunes finissent par douter ou adhèrent aux mensonges du sorcier. D’une manière générale, le sorcier est un individu comme un autre au sein du clan.
Rôle du telesmbod
Le Telesmbod d’un clan est souvent un sorcier ou possède quelques connaissances de base de pratiques de sorcellerie. Il est usuellement en charge des sorciers de son clan et les régule afin d’éviter que des dérives n’aient lieu.
Sorcellerie et sensibilité au Souffle
Le culte qadjaride envisage que certains individus qadjarides peuvent avoir une sensibilité au Souffle leur permettant de le discerner chez les autres et même de le manipuler. Cette sensibilité est considérée comme une magie très réelle pour les qadjarides. Si certains de ces qadjarides doués de talent avec le Souffle peuvent être des sorciers, la sorcellerie qadjaride est considérée comme un art bien distinct et qui n’est pas réel.