Utilisateur:Swaran Kaur : Différence entre versions

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(Page créée avec « {{Fiche Personnage |Image= |Nom= Swaran Kaur |Sexe= Femme |Ville_Origine= Sohdes |Région_Origine= Archipel ocolidien |Nation_Origine= Manarades |Métier= Apothicaire |M... »)
 
m (Personnage décédé)
 
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==Description==
 
==Description==
  
Tu es de taille moyenne, légèrement plus grande que les femmes de ta famille, qui ne dépassent pas 1m60 ; toi, tu les devances de 5 centimètres. Concernant ta corpulence, tu es en bonne forme avec quelques rondeurs. Tes cheveux sont ta plus grande fierté : longs, bouclés et bruns, tu en prends grand soin, les laissant souvent libres, ne les attachants surtout quand tu travaille. Une frange couvre ton front, et tes yeux, en amande, sont d’un chaleureux noisette. Des éphélides parsèment tes joues, et ta peau, bronzée par le soleil et le sel marin, rappelle les îles du sud. Ton teint foncé met en évidence quelques fines cicatrices laissées par les petites égratignures du quotidien. Tu portes des vêtements amples et colorés, parfois ornés de motifs rappelant tes racines. Un maquillage léger rehausse subtilement ton visage, et lorsque tu souris, tes dents du bonheur ajoutent une touche de spontanéité et de charme. Tes bras sont ornés de tatouages qui racontent à la fois ton métier et tes passions : des piments évoquent ton amour pour la cuisine, tandis que des plantes symbolisent ta profession d'apothicaire. Des poissons viennent s’ajouter à cette collection, te rappelant les longues journées passées avec ton père en mer, lorsque tu étais enfant et que tu découvrais la pêche.
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Tu es de taille moyenne, légèrement plus grande que les femmes de ta famille, qui ne dépassent pas 1m60 ; toi, tu les devances de 5 centimètres. Concernant ta corpulence, tu es en bonne forme avec quelques rondeurs. Tes cheveux sont ta plus grande fierté : longs, bouclés et bruns, tu en prends grand soin, les laissant souvent libres, ne les attachants surtout quand tu travaille. Une frange couvre ton front, et tes yeux, en amande, sont d’un chaleureux noisette. Des éphélides parsèment tes joues, et ta peau, bronzée par le soleil et rongée le sel marin, rappelle les îles du sud. Ton teint foncé met en évidence quelques fines cicatrices laissées par les petites égratignures du quotidien. Tu portes des vêtements amples et colorés, parfois ornés de motifs rappelant tes racines. Un maquillage doré rehausse subtilement ton visage, et lorsque tu souris, tes dents du bonheur ajoutent une touche de spontanéité et de charme. Tes bras sont ornés de tatouages qui racontent à la fois ton métier et tes passions : des piments évoquent ton amour pour la cuisine, tandis que des plantes symbolisent ta profession d'apothicaire. Des poissons viennent s’ajouter à cette collection, te rappelant les longues journées passées avec ton père en mer, lorsque tu étais enfant et que tu découvrais la pêche.
  
Tu as une posture droite et marches avec assurance, laissant rarement transparaître l’hésitation dans ton langage corporel. Ton visage, pourtant, est très expressif, qu’il s’agisse du froncement de tes sourcils ou de la malice qui brille dans tes yeux, du sourire radieux sur tes lèvres ou du léger plissement de ton nez lorsque quelque chose te contrarie. Tu parles avec clarté, mais chaque mot porte ton accent, que tu assumes pleinement : il fait partie de toi, de ton histoire. Ton dynamisme est contagieux, et tu as ce besoin constant d’être en mouvement, les doigts toujours occupés à quelque chose. Tu as quelques tics qui attirent l’attention. Quand tu es pensive, tu te passes souvent la main dans les cheveux, démêlant des boucles invisibles. Tes doigts jouent parfois avec une bague ou un bracelet, presque sans que tu t’en rendes compte, et il n’est pas rare de te voir tapoter les surfaces du bout des doigts, comme si tu fredonnais mentalement une mélodie. Par moments, tu humectes légèrement ta lèvre inférieure quand tu te concentres ou que quelque chose retient ton attention.
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Tu as une posture droite et marches avec assurance et tranquillité, laissant rarement transparaître l’hésitation dans ton langage corporel. Ton visage, pourtant, est très expressif, qu’il s’agisse du froncement de tes sourcils ou de la malice qui brille dans tes yeux, du sourire radieux sur tes lèvres ou du léger plissement de ton nez lorsque quelque chose te contrarie. Tu parles avec clarté, mais chaque mot porte ton accent, que tu assumes pleinement : il fait partie de toi, de ton histoire. Ton dynamisme est contagieux, et tu as ce besoin constant d’être en mouvement, les doigts toujours occupés à quelque chose. Tu as quelques tics qui attirent l’attention. Quand tu es pensive, tu te passes souvent la main dans les cheveux, démêlant des nœud invisibles. Tes doigts jouent parfois avec une bague ou un bracelet, presque sans que tu t’en rendes compte, et il n’est pas rare de te voir tapoter les surfaces du bout des doigts, comme si tu fredonnais mentalement une mélodie. Par moments, tu humectes légèrement ta lèvre inférieure quand tu te concentres ou que quelque chose retient ton attention.
 
==Choix==
 
==Choix==
  
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==Talents==
 
==Talents==
* Tu sais nager, c'est même ton père qui te l'a apprit depuis son bateau de pêche.
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* Tu sais nager, c'est même ton père qui te l'a apprit depuis son bateau de pêche.  
 
* Tu as quelques connaissances en pêche grâce à ton père. Tu l'accompagnais souvent quand tu étais enfant.
 
* Tu as quelques connaissances en pêche grâce à ton père. Tu l'accompagnais souvent quand tu étais enfant.
 
* Tu as appris à lire et à écrire auprès de ta mère et à calculer auprès de ta grand-mère. Compétence fort utile ensuite pour ton travail ou dosage et prescription sont monnaie courante.
 
* Tu as appris à lire et à écrire auprès de ta mère et à calculer auprès de ta grand-mère. Compétence fort utile ensuite pour ton travail ou dosage et prescription sont monnaie courante.
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* Sociabilisation ; tu n'aimes pas la solitude et, forcément, tu aimes être entourée. Tu es un papillon qui va de cercle en cercle, tu aimes écouter les autres, la présence de tes paires, te sentir utile auprès d'eux.
 
* Sociabilisation ; tu n'aimes pas la solitude et, forcément, tu aimes être entourée. Tu es un papillon qui va de cercle en cercle, tu aimes écouter les autres, la présence de tes paires, te sentir utile auprès d'eux.
 
* Tu apprécie l'alcool, mais en petite quantité. Tu aimes surtout les épices et les piments, tes plats en regorges.
 
* Tu apprécie l'alcool, mais en petite quantité. Tu aimes surtout les épices et les piments, tes plats en regorges.
* Tu es une lève-tôt et, de ce fait, tu te couche tôt. Tu tiens à avoir un horaire fixe pour rester en forme.
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* Tu es une lève-tôt et, de ce fait, tu te couche tôt. Tu tiens à avoir un horaire fixe pour rester en forme
==Histoire==
 
 
 
500
 
Bien que tu n'étais pas désiré, ta mère t'attendait avec impatience depuis qu'elle avait appris qu'elle te portait en son sein. L'année précédente avait été douloureuse pour elle, marquée par une fausse couche. Elle voit en toi une récompense pour l'épreuve qu'elle a traversée et qu'elle a réussi à surmonter, malgré la souffrance qui l'a habitée et qu'elle ressent encore. Ses sœurs lui tiennent la main, sa propre mère éponge son front, et une sage-femme l'encourage, tandis que tu te frayes un chemin vers l'extérieur. Tu pleures avec force, et on te dit en bonne santé. Après un bain, on te laisse auprès de ta mère. Tu es son troisième enfant.
 
 
 
Ton foyer est empreint d'amour. Tu as un frère, Arjun, l’aîné, qui est quelque peu turbulent et traverse une phase difficile. Manjot, ta sœur, est bien plus calme et sourde de naissance. Ta grand-mère, Preet, est celle qui commande à la maison, veillant à maintenir l'harmonie du foyer, tandis que ton père, Nitish, est souvent absent, voguant en haute mer pour pêcher.
 
 
 
Tu ne manques de rien : ni d'amour, ni de nourriture, ni de vêtements, et encore moins de compagnie. Depuis ta naissance, la maison n'est presque jamais calme ; tous veulent te voir et te souhaiter la bienvenue.
 
 
 
505
 
Tes pieds baignent dans l'eau. L'air iodé fouette ton visage tandis que tu regardes ton père s'éloigner vers le firmament pour pêcher. Tu tiens la main de ta mère, même si l'envie de te jeter à l'eau pour le rejoindre te démange. "Quand tu seras plus grande," t'a-t-il promis, et tu l'écoutes. Tu suis ta mère en silence vers la maison. Sur le chemin, tu observes son ventre qui s'arrondi depuis trois mois. Bientôt, tu auras une petite sœur, du moins, tu l'espères. Tu as déjà un frère, et tu le trouves déjà énervant, alors, un second ?
 
 
 
Tu auras bien un petit frère. Les premiers jours, tu restes distante, observant le nouveau-né d'un air renfrogné. Imran pleure souvent, accapare l’attention de ta mère et, à ton grand regret, il ne semble pas prêt à jouer avec toi tout de suite. Mais peu à peu, ta curiosité prend le dessus. Tu t'approches de lui doucement, tendant un doigt que sa petite main attrape avec une force surprenante. Tu ne peux t'empêcher de sourire. Chaque jour, tu lui parles un peu plus, lui racontant des histoires inventées ou tout ce que tu as vu durant la journée.
 
 
 
Finalement, tu réalises que ce petit frère n’est peut-être pas si ennuyant.
 
 
 
507
 
Preet te regarde avec tendresse, caressant doucement ta joue avant d'ouvrir sa main gauche. Pour ton septième anniversaire, elle a décidé de t'offrir un talisman que tu acceptes avec respect et humilité, la remerciant autant de fois que nécessaire avant de le glisser dans ta poche. C'est ainsi que tu commences véritablement ton initiation à la religion, au-delà des prières quotidiennes.
 
 
 
Tu passeras le reste de la semaine auprès de ta grand-mère, qui t'inculque les rites et l'histoire d'Arbitrio ainsi que votre mission : maîtriser le Chaos non-arbitré. Tu ne comprends pas tout, et elle ne te demande pas de le faire, du moins pas tout de suite ; elle veut simplement que tu écoutes avec attention. C'est également elle qui te parle ensuite du Tehevra et des épreuves que tu devras traverser pour faire briller ton âme et mériter ta place auprès du Créateur. Là encore, tu ne saisis pas tout immédiatement, mais tu te promets d'être à la hauteur.
 
 
 
510
 
Tu t'accroches fermement au bord du bateau, les yeux rivés sur les poissons qui ondulent sous la surface de l’eau. Le sable blanc des côtes disparaît peu à peu derrière vous tandis que ton père et toi vous éloignez du rivage. Aujourd’hui, le temps est doux, et le soleil te réchauffe les joues sans être trop intense, tempéré par la brise marine.
 
 
 
tu te rapproches de ton père, dont la voix grave résonne avec assurance au-dessus du murmure des vagues. Il commence à t'apprendre l’art de lancer les filets et de les remonter avec soin. À chaque explication, son regard brille d'une passion que tu commences à comprendre. Tu écoutes attentivement, toujours aussi sage et concentré. Alors que le jour décline, la lumière dorée du soleil couchant teint le ciel de nuances flamboyantes. Vous voguerez ainsi jusqu’à la tombée de la nuit, les cales se remplissant peu à peu de poissons chatoyants, prêts à être vendus au marché nocturne.
 
 
 
512
 
Les larmes te brouillent la vue tandis que tu te blottis dans les bras de ta mère, cherchant refuge dans sa chaleur. L’apothicaire, un vieil homme, s'agenouille doucement devant toi, observant ton genou éraflé avec un sérieux presque solennel. Il commence à nettoyer la plaie, chassant chaque grain de poussière et chaque éclat de gravats avec patience. "Regarde, tout va bien, je serais doux," dit-il, sa voix basse et apaisante. À chaque geste, il te décrit ce qu’il fait — comment l’eau purifie, comment la pommade apaise, et comment les plantes dont elle est faite accélèrent la guérison. Un instant, ta douleur s'efface au profit de ta curiosité.
 
 
 
Une fois la plaie pansée, il plonge une main dans un bocal et en sort une poignée de fruits confits, dorés et sucrés, qu'il dépose dans ta paume. "Parce que tu as été courageuse," murmure-t-il en souriant. Tu le remercies et enfournes les fruits sans hésiter, te sentant un peu plus grande, comme si tu venais d'apprendre un secret précieux.
 
 
 
513
 
Le Karigai te fixe de son regard serein, empreint de cette sagesse millénaire qui semble percevoir bien plus loin que le visible. C’est votre cinquième séance — celle où l’encre sacrée va enfin marquer ta peau, matérialisant la décision qui changera le cours de ta vie. Avant d’en arriver là, vous avez exploré ensemble les racines de tes aspirations, comme on creuse la terre pour y trouver une source. Tu as hésité, imaginant d’abord marcher dans les pas de ton père, pêcheur, dont les récits de haute mer éveillaient en toi un goût d’aventure, puis ceux de ta mère et de ta grand-mère, maîtresses du verre, créant de leurs mains des œuvres lumineuses qui chassent la nuit.
 
 
 
Mais aujourd’hui, tu choisis de tracer ton propre sentier. Cet homme, quand il pose son instrument sur ta peau, il trace la première courbe d’une plante médicinale — un symbole de guérison et de croissance qui t’ancre dans ton désir d’apprendre à soigner. Dans cet instant, tu sens l’encre vibrer jusque dans tes os : tu seras apothicaire.
 
 
 
C’est alors que tu te plonges corps et âme dans l’étude. Tu ouvres un carnet, ton premier herbier, et, avec l’aide de Preet et de ta mère Deepa, tu y consignes chaque plante, chaque remède qu’elles connaissent. Puis, déterminé à approfondir ton art, tu te tournes vers Laleh, une apothicaire de ton quartier, qui accepte de te transmettre les secrets de son savoir. Jour après jour, le dessin gravé sur ta peau devient plus qu’un tatouage : il est la promesse d’un avenir guidé par la connaissance et la bienveillance.
 
 
 
515
 
La maison tremble, secouée par la même force qui ébranle chaque recoin de l'île. Des verres glissent des étagères et se fracassent au sol. Ta mère se retient à l'évier pour ne pas tomber, les sourcils froncés, alors qu’elle lance un regard inquiet vers la fenêtre. Toi, tu enserres Imran et la petite Hira, la dernière-née, contre toi, ton cœur battant au même rythme frénétique que le sol sous tes pieds. Ton père est parti en mer, les aînés sont ailleurs, et, en cet instant, le silence de la maison semble plus lourd qu’il ne l’a jamais été.
 
 
 
Soudain, ta mère s’approche de la fenêtre. Dans la lueur du jour pâli, tu aperçois une ombre sur son visage. Elle verrouille portes et fenêtres avec une hâte inhabituelle. "Qu’est-ce qu’il se passe ?" La question te brûle les lèvres.
 
 
 
"Rien de grave," dit-elle, sa voix douce cherchant à étouffer la crainte. "C'est juste Vounokapnos, le volcan. Il s'est réveillé, mais ne vous inquiétez pas, mes enfants." Elle te sourit malgré tout. Par la fenêtre, tu aperçois un lourd nuage de cendres s’étendre dans le ciel au-dessus de Sohdes, sombre, menaçant et qui doit piquer les yeux de ceux encore dehors. Heureusement, le grand vent méridional finit par le repousser, dispersant lentement la masse inquiétante au-dessus de la mer.
 
 
 
Cette même année, tu décides enfin de choisir une Magnetas de référence, encouragé d'abord par Deepa, puis par ta grand-mère, qui se montre plus insistante en te rappelant l'importance de ce choix. Tu dois l’admettre, la décision n’est pas simple, car il y a de nombreuses possibilités. Tu en as longuement discuté avec un artisan iconodoule, souhaitant te faire fabriquer ta Magnetas une fois ton choix arrêté. Suivant ses sages conseils, tu te tournes alors vers Nafta, pour la stabilité et la protection qu'il incarne.
 
 
 
518
 
Cet après-midi, la maison est calme, mais tu sais que cela ne durera pas. Dans quelques heures à peine, l’endroit grouillera de vie. Tu es dans la cuisine avec ta mère, penché au-dessus d'une marmite où tu plonges des piments finement hachés. Tu cuisines depuis ton enfance, et c’est un goût qui est venu naturellement. Tu aimes aider ta mère à préparer les repas, savourer cet instant où viandes, légumes, graines et épices se mêlent. L’odeur qui monte te met l’eau à la bouche, mais ce que tu préfères par-dessus tout, c’est voir tes invités se régaler. Pour toi, ça n’a pas de prix.
 
 
 
Ces derniers temps, cette passion revient souvent dans tes pensées : ton tatouage n’est pas encore terminé, et comme la cuisine occupe une place importante dans ta vie, tu te dis qu’il serait peut-être temps de l’inscrire dans ta chair.
 
 
 
"À quoi tu penses ?" demande Deepa.
 
 
 
"À mon prochain tatouage... pourquoi pas des piments ? Pour représenter la cuisine ?"
 
 
 
"Je ne peux rien te dire," répond-elle en souriant, ses rides se plissant, ajoutant encore à son charme. Toi aussi, tu espères vieillir aussi bien qu’elle. "Ça doit venir de toi, de ton âme."
 
 
 
"Je sais."
 
 
 
Et cette fois, quand tu franchis la porte du Karigai pour la seconde fois, tu sais exactement ce que tu veux.
 
 
 
Plus tard dans l’année, Laleh te propose de travailler à ses côtés, complétant ainsi ta formation d’apothicaire. Avec ce premier salaire, l’idée de posséder ta propre maison t’effleure. Pourtant, chaque fois que tu y songes, une autre pensée germe : rester auprès de ta famille pour veiller sur ta mère et l’aider lorsque ton père part pour ses voyages en mer. La perspective de ton propre foyer attendra un peu, car ta famille vaut bien plus que l’indépendance.
 
 
 
520
 
Pour ton vingtième anniversaire, tu te rends une dernière fois chez le Karigai, prêt à finaliser ton tatouage, symbole de ton chemin parcouru. Une fois encore, vous parlez longuement, cherchant à saisir l’essence de ce que tu veux graver dans ta peau. Au fond, c’est simple : tu veux te souvenir des rares moments passés en haute mer avec ton père, de ces jours où l’enfance était douce et insouciante, où chaque vague semblait une promesse d’aventure.
 
 
 
Pour une dernière fois, l’encre prend forme sur tes bras, dessinant un banc de poissons ondulant parmi des piments et des plantes. Le tatouage a présent terminé, il raconte désormais, silencieusement, l’histoire de tes racines et de tes rêves.
 
 
 
521
 
L’année est assombrie par le sang, la guerre et les soulèvements entre la Lig et la République. Deepa, soucieuse du bien-être de votre famille, hésite longtemps à retourner sur la terre des Manarades le temps que le conflit se calme. Pour l’instant, vous restez sur place tant que la guerre ne se déroule que sur mer. Cependant, lorsqu'un bombardement frappe plusieurs villes et que les échos de la destruction vous parviennent, Deepa prend la décision de faire les bagages.
 
 
 
Elle confie les clés de la maison à un ami de la famille, et vous partez tous pour Nehevand, où vit votre tante Neha, la sœur aînée de ta mère. Elle vous accueille à bras ouverts et accepte votre compagnie aussi longtemps que nécessaire, mais elle espère que le conflit cessera bientôt pour que vous puissiez rentrer chez vous. Dès que la paix est signée, le 23 octobre 521, vous revenez à Sohdes, et la vie semble reprendre son cours. Pour ta part, tu reprends ton activité auprès de Laleh, qui est ravie de te revoir en bonne santé.
 
 
 
Malheureusement, cette paix est de courte durée. La Lig réclame des réparations aux Manarades, qui ont choisi de rester neutres dans le conflit, ce qui entraîne des tensions croissantes. Bien que ta famille ne soit pas personnellement touchée par l'augmentation des agressions contre ton peuple, le fait de soigner ceux qui ont été battus alors qu'ils n'ont rien à voir avec cette histoire te fait mal au cœur. L’assassinat de Darea Besivi te laisse également un goût amer.
 
 
 
Pourtant, sous le conseil de Preet, tu t’abstient de tout commentaire. Peu importe à quel point la situation te semble injuste, il est préférable, par les temps qui courent, de rester en retrait. Puis, la mise sous tutelle est décrétée, mais là encore, tu réfrènes ta colère, même si tu désires ardemment faire valoir ton point de vue. Tu courbes l’échine et acceptes que ton travail contribue au remboursement des Caroggians.
 
 
 
522
 
Tu décides enfin de quitter le nid, surtout parce que tes parents t’y encouragent. Pour eux, tu as déjà consacré suffisamment de temps à la maison ; ils souhaitent que tu vives ta vie, que tu apprennes à te connaître et que tu rencontres, un jour, celui ou celle qui viendra compléter ton âme et la valoriser.
 
 
 
Tu t'installes alors dans une petite maison, toujours dans ce quartier où de nombreux Manarades vivent en communauté, et pas très loin de ton lieu de travail. Il est étrange de vivre seul, au point que cela t'angoisse durant les premiers jours. Cependant, tu décides, comme ta mère, d'ouvrir ta porte à tes voisins le soir pour partager un repas en leur compagnie. Tu fais alors plusieurs rencontres, tisses des amitiés, et un intérêt amoureux s'éveille en toi lorsque tes yeux se posent sur Manijeh. Voilà que tu tombes enfin amoureuse.
 
 
 
Par chance, cet intérêt est réciproque, et vous commencez à vous fréquenter rapidement, enchaînant les rendez-vous, puis les nuits à deux, découvrant le corps de l’autre. Vous décidez de prendre votre temps, de voir si vos âmes s’accordent vraiment, si bien que vous n'emménagiez ensemble uniquement à la fin de l'année, afin de voir si votre couple est solide après s'être ainsi tourné l'une autours de l'autre.
 
 
 
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"Voilà pour ta livraison ! " s'exclame Laleh en déposant la dernière caisse dans le chariot. L'âne souffle, avant de plonger son museau dans la mangeoire, tandis que tu lui flattes le cou. "Il te faudra une journée pour arriver au village, et je te conseille d’y rester pour la nuit. Les routes ne sont pas sûres, Aref n'y verra aucun inconvénient."
 
 
 
"J'en prends note," réponds-tu en prenant place dans le chariot. Tu guides l'âne sur la route et lances une dernière salutation à ta patronne. Ta destination est un petit village isolé où Aref, l’apothicaire local, manque de certaines ressources ; certaines plantes sont si rares qu’il a signé un contrat avec Laleh, achetant systématiquement le surplus de ses stocks. De jour, la route est paisible, propice à la promenade. Mais de nuit, elle devient dangereuse, parcourue de brigands. Tu arrives au village à la tombée du jour. La boutique d’Aref, au centre, est encore éclairée. En t'entendant arriver, il sort pour t’accueillir et t’aider à décharger la commande.
 
 
 
La soirée se passe dans la convivialité ; vous partagez un repas, puis tu aides à faire la vaisselle. Soudain, une attaque frappe le village. Le reste des événements est confus, des souvenirs décousus s’impriment dans ta mémoire : tu te souviens d'avoir serré ton talisman avec force, priant les Magnetas et leur clémence, mais surtout Nafta pour qu'il te protège, tandis que tu étais emmené de force sur un navire, jeté dans une cellule avec d’autres malheureux.
 
 
 
Au fond, ton sort ne te surprend pas vraiment ; ici, la traite humaine est ancrée dans la société. Rapidement, tu comprends que tu as été victime d’un raid d’écumeurs. Étrangement, tu acceptes ta nouvelle condition avec une certaine résilience, la voyant comme une épreuve de Doule, un moyen pour ton Tehevra de briller. Ta seule véritable inquiétude est pour ta famille, qui mourra sûrement d'inquiétude pour toi et à Manijeh qui te pleuras. Aurais-tu même une chance de revenir un jour ? Tu l'ignores.
 
 
 
La traversée n’a rien d’agréable, l’océan est en proie aux tempêtes et aux vagues déchaînées. Il faut plusieurs jours pour atteindre cette île, Esperia, dont tu avais seulement entendu parler au détour d’une conversation. Et te voilà, emmené contre ton gré.
 
 
 
Mais Duri di Ruha, comme on dit par chez toi.
 

Version actuelle datée du 5 février 2025 à 14:47


Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

200.png

Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance




Quartier




Métier
Métier
Compléments









Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
Tricorion
Discord
Tricorion





Description

Tu es de taille moyenne, légèrement plus grande que les femmes de ta famille, qui ne dépassent pas 1m60 ; toi, tu les devances de 5 centimètres. Concernant ta corpulence, tu es en bonne forme avec quelques rondeurs. Tes cheveux sont ta plus grande fierté : longs, bouclés et bruns, tu en prends grand soin, les laissant souvent libres, ne les attachants surtout quand tu travaille. Une frange couvre ton front, et tes yeux, en amande, sont d’un chaleureux noisette. Des éphélides parsèment tes joues, et ta peau, bronzée par le soleil et rongée le sel marin, rappelle les îles du sud. Ton teint foncé met en évidence quelques fines cicatrices laissées par les petites égratignures du quotidien. Tu portes des vêtements amples et colorés, parfois ornés de motifs rappelant tes racines. Un maquillage doré rehausse subtilement ton visage, et lorsque tu souris, tes dents du bonheur ajoutent une touche de spontanéité et de charme. Tes bras sont ornés de tatouages qui racontent à la fois ton métier et tes passions : des piments évoquent ton amour pour la cuisine, tandis que des plantes symbolisent ta profession d'apothicaire. Des poissons viennent s’ajouter à cette collection, te rappelant les longues journées passées avec ton père en mer, lorsque tu étais enfant et que tu découvrais la pêche.

Tu as une posture droite et marches avec assurance et tranquillité, laissant rarement transparaître l’hésitation dans ton langage corporel. Ton visage, pourtant, est très expressif, qu’il s’agisse du froncement de tes sourcils ou de la malice qui brille dans tes yeux, du sourire radieux sur tes lèvres ou du léger plissement de ton nez lorsque quelque chose te contrarie. Tu parles avec clarté, mais chaque mot porte ton accent, que tu assumes pleinement : il fait partie de toi, de ton histoire. Ton dynamisme est contagieux, et tu as ce besoin constant d’être en mouvement, les doigts toujours occupés à quelque chose. Tu as quelques tics qui attirent l’attention. Quand tu es pensive, tu te passes souvent la main dans les cheveux, démêlant des nœud invisibles. Tes doigts jouent parfois avec une bague ou un bracelet, presque sans que tu t’en rendes compte, et il n’est pas rare de te voir tapoter les surfaces du bout des doigts, comme si tu fredonnais mentalement une mélodie. Par moments, tu humectes légèrement ta lèvre inférieure quand tu te concentres ou que quelque chose retient ton attention.

Choix

Talents

  • Tu sais nager, c'est même ton père qui te l'a apprit depuis son bateau de pêche.
  • Tu as quelques connaissances en pêche grâce à ton père. Tu l'accompagnais souvent quand tu étais enfant.
  • Tu as appris à lire et à écrire auprès de ta mère et à calculer auprès de ta grand-mère. Compétence fort utile ensuite pour ton travail ou dosage et prescription sont monnaie courante.

Défauts

Tu crains l'abandon en premier lieu. Ayant grandi entourée, l'idée de perdre tes proches ou d'être laissée de côté te terrifie. Tu crains que tes relations ne s'effritent si tu n'es pas toujours présente ou disponible. Tu redoutes également le jugement des autres, anxieuse à l'idée de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. Cette tendance à fuir les conflits te pousse parfois à la procrastination : tu retardes les décisions importantes ou fais l'autruche face aux problèmes. Souvent, le déni régit ta vie, ce qui n'arrange pas vraiment ta situation. Bien que tu aimes voir le bon côté des choses, une part de toi reste toujours méfiante face à l'avenir. Tu oscilles entre espoir et crainte, ce qui te rend anxieuse. De plus, tu es souvent dure avec toi-même, remettant en doute la moindre petite chose que tu entreprends.

Intérêts culturels et goûts

  • Religion ; la vivre au quotidien est importante pour toi. Tu souhaites rendre grâce aux Magenetas et à Arbitrio de part tes actions et les épreuves que tu traverse, sans parler du Tehevra, une notion que tu prends très à cœur.
  • Sociabilisation ; tu n'aimes pas la solitude et, forcément, tu aimes être entourée. Tu es un papillon qui va de cercle en cercle, tu aimes écouter les autres, la présence de tes paires, te sentir utile auprès d'eux.
  • Tu apprécie l'alcool, mais en petite quantité. Tu aimes surtout les épices et les piments, tes plats en regorges.
  • Tu es une lève-tôt et, de ce fait, tu te couche tôt. Tu tiens à avoir un horaire fixe pour rester en forme