Apprentissage des métiers : Différence entre versions
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Dans les sociétés traditionnelles comme la [[diaspora qadjaride]] et les [[tribus vaahvas]], c’est le groupe de base qui se charge de la transmission du savoir-faire: le clan qadjaride (communauté non-liée par le sang) et le clan vaahva (famille élargie). L’enfant se verra inculqué un savoir-faire en fonction des besoins, de son talent et des possibilités du moment. Comme les autres formes de transmission du savoir, le niveau de l’éducation est entièrement déterminé par le niveau disponible. | Dans les sociétés traditionnelles comme la [[diaspora qadjaride]] et les [[tribus vaahvas]], c’est le groupe de base qui se charge de la transmission du savoir-faire: le clan qadjaride (communauté non-liée par le sang) et le clan vaahva (famille élargie). L’enfant se verra inculqué un savoir-faire en fonction des besoins, de son talent et des possibilités du moment. Comme les autres formes de transmission du savoir, le niveau de l’éducation est entièrement déterminé par le niveau disponible. | ||
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Version actuelle datée du 7 avril 2020 à 06:18
Sommaire
Généralités
Cette page a pour but de reprendre les différentes formes d'apprentissage d’un métier qu'un personnage peut acquérir sur le continent. Cette page ne s’intéresse qu’aux métiers manuelles et physiques. L'éducation intellectuelle, religieuse, artistique ou militaire ne sont pas repris ici.
Pour l’éducation et autres types d’apprentissage, voir page généraliste de l'éducation.
Types d’apprentissage
De parents en enfant
Il est très courant sur le continent de pratiquer le même métier que ses parents et c’est le cas dans la grande majorité des familles pauvres et modestes mais également dans la classe moyenne. C’est également le cas des parents adoptifs ou des gardiens dans le cas d’orphelins, d’un voisin dans les petits villages ou d’un ami très proche de la famille.
Dans ce cas, l’enfant va aider très tôt ses parents en effectuant de menues tâches pour les aider. Avec le temps, il commencera à devoir de plus en plus aider et commencer à accomplir des tâches simples en rapport avec le métier de ses parents. Ceux-ci lui transmettent progressivement leur savoir. Le jeune va ainsi travailler auprès de ses parents pendant un moment jusqu’à ce que ceux-ci finissent par cesser de travailler à cause de l’âge ou que le jeune s’établisse à son compte après un mariage, un événement tragique l’ayant éloigné de chez lui (guerre, maladie, famine, misère, exil forcé, etc), l’extension de l’affaire familiale ou tout simplement des opportunités.
Cette façon d’apprendre ne permet pas vraiment de maîtriser un métier à moins que les parents ne le maîtrisent eux-mêmes. Bien des artisans et travailleurs ne peuvent ainsi qu’entretenir un niveau médiocre, simplement parce qu’ils n’ont jamais été exposés à de nouvelles techniques ou autres que celles qu’ils observent depuis leur enfance.
Si la famille en question est aisée ou réputée, l’apprentissage peut se combiner à une autre forme d’éducation.
Ce type d’enseignement fonctionne également lorsque la famille fait partie d’un large groupe de travailleurs comme les habitants d’un village minier, les paysans d’un latifundio, un groupe de familles artisanes travaillant pour une élite ou un hameau de chasseurs.
Apprentissage sous un maître
Certains enfants (entre douze pour les très jeunes et seize pour les plus tardifs) peuvent être confiés à un individu considéré comme un maître artisan local ou en tout cas ayant un minimum de succès. Les parents rencontrent alors le maître et, si celui-ci accepte de prendre l’enfant comme apprenti, se voit remettre une somme d’argent pour lui transmettre son savoir-faire. Généralement, cela implique aussi que l’enfant emménage chez le maître. La somme payée par les parents est alors adaptée, quand bien même l’enfant aura alors souvent à accomplir de nombreuses corvées domestiques.
Une fois apprenti, l’enfant doit obéir en tout point à son maître et l’aider à travailler. Celui-ci doit en retour lui confier des tâches de plus en plus complexes et lui expliquer comment faire. Cet apprentissage est souvent difficile car les maîtres ne sont pas forcément patients ou bon pédagogue. L’autre problème est que puisque le maître doit faire tourner son affaire, tout échec de son apprenti lui coûte donc de l’argent. Enfin, les parents de l’enfant lui mettent souvent une forte pression puisqu’ils ont souvent du se ruiner pour le mettre à sa place. Il n’est ainsi pas rare que des enfants qui sont rejetés par leur maître pour fainéantise ou incompétence soient complètement rejetés par leurs familles. D’autres s’enfuient ou, dans des cas extrêmes, se suicident.
Le niveau de l’apprentissage dépend entièrement du niveau du maître. Ainsi, les maîtres ayant une bonne réputation et un grand savoir-faire peuvent se permettre d’être très sélectifs et de demander une très forte somme, pouvant même forcer certains parents à contracter des dettes pour assurer le meilleur avenir possible à leur enfant.
La fin de l’apprentissage varie mais (sauf les rares cas d’apprentis adultes), il s’achève entre 18 et 25 ans environ mais peut durer plus longtemps encore.
Apprentissage d’esclave
L’apprentissage d’un esclave fonctionne de la même façon que l’apprentissage sous un maître à quelques différences non-négligeables près.
La première est que l’enfant n’est pas confié mais vendu au maître par un esclavagiste, un orphelinat corrompu ou, dans certains cas d’extrême pauvreté ou d’indignité totale, par ses propres parents. L’enfant est alors avant tout là pour servir son maître qui peut ou non décider de lui transmettre son savoir pour s’en servir comme main d’oeuvre peu coûteuse.
L’apprentissage est plus dur et difficile à vivre, d’autant plus que l’apprenti n’a en aucun cas le droit d’y mettre un terme à moins de s’enfuir et d’être alors pourchassé par les autorités locales.
Le seul espoir d’une vie libérée de son maître pour un tel apprenti est d’être affranchi, ce qui arrive parfois lorsque l’esclave et le maître entretiennent de bons rapports ou à sa mort, ou revendu.
Apprentissage au sein d’une guilde ou corporation
Au sein d’une guilde ou d’une corporation adaarionne, l’enseignement du savoir-faire est un processus hautement régulé. Il fonctionne comme un apprentissage sous un maître mais la guilde possède alors son mot à dire sur toutes les étapes de l’apprentissage: la somme perçu, le traitement de l’enfant, la durée de l’apprentissage ainsi que son statut. Une guilde garantit d’ailleurs dans la plupart des cas que l’apprenti pourra devenir un membre à part entière une fois son apprentissage terminé, ce qui constitue un sécurité bien plus importante. Si la guilde est corrompue ou dysfonctionnelle, beaucoup de choses peuvent toutefois aller de façon bien pire.
Précepteur
Dans les milieux de la classe moyenne et des élites, il est possible d’assigner à un jeune individu (rarement un enfant) un précepteur qui sera chargé de lui transmettre un savoir-faire en plus de son éducation ou, plus rarement, à la place de celle-ci. Ce type d’enseignement est rare car elle est liée à des lubies ou caprices individuels souvent formulé par des personnes souhaitant apprendre un métier en sachant pertinemment qu’ils ont les moyens pour ne pas en avoir besoin pour vivre. Toutefois, dans le cas d’une brusque chute sociale, un tel savoir-faire peut être utile même si il nécessite de la pratique et l’apprentissage des dures réalités d’une vie non-aisée.
Apprentissage au sein du Monastère Adaarion ou de l’Ordre Phalangiste
Une large part des moines du Monastère Adaarion et de l’Ordre phalangiste doivent entreprendre un apprentissage manuel au cours de leur noviciat qui mêle travaux pratiques et théorie.
Un tel apprentissage ressemble à une forme collective d’un apprentissage sous un maître ou au sein d’une guilde. Toutefois, il a lieu en parallèle de l’éducation religieuse normale du noviciat.
A l’issue d’un tel apprentissage, le novice ne pourra pas pratiquer son métier de façon commerciale mais seulement dans le cadre des activités de son monastère, ermitage ou abbaye.
Autodidacte
Dans certains cas, un individu peut commencer à tout moment de sa vie à apprendre un métier sur le tas en s’apprenant lui-même. Bien qu’à force de détermination et de travail il soit possible d’arriver à quelque chose, une telle façon de se former est très lacunaire. Les métiers complexes sont exclus et même au sein des travaux manuels basiques, les résultats seront souvent grossiers.
Apprentissage traditionnel
Dans les sociétés traditionnelles comme la diaspora qadjaride et les tribus vaahvas, c’est le groupe de base qui se charge de la transmission du savoir-faire: le clan qadjaride (communauté non-liée par le sang) et le clan vaahva (famille élargie). L’enfant se verra inculqué un savoir-faire en fonction des besoins, de son talent et des possibilités du moment. Comme les autres formes de transmission du savoir, le niveau de l’éducation est entièrement déterminé par le niveau disponible.