Éducation

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Généralités

Cette page a pour but de reprendre les différentes formes d'éducation qu'un personnage peut acquérir sur le continent. Les matières reprises sont aujourd'hui les sujets littéraires et scientifiques, autant à un niveau basique (lire, écrire, compter) que supérieur ainsi que l'enseignement religieux. L'éducation en matière « professionnelle », artistique ou militaire ne sont pas repris ici.

Apprentissage de métier

Voir article dédié

Apprentissage d'art

Voir article détaillé

Éducation basique

Cette forme d'éducation est celle de l'immense majorité du continent. Elle ne garantit rien et ne produit que dans le meilleur des cas des individus alphabétisés.

Enseignement familial

Si un enfant est pauvre et que sa famille ne dispose d'aucun moyen de lui fournir une quelconque forme d'éducation, elle peut tenter de lui transmettre ce qu'elle sait, c'est à dire des savoirs généralement très basiques. Dans cette situation, l'enfant moyen a de fortes chances d'être analphabète et de ne pouvoir effectuer que des additions ou soustractions extrêmement basiques.

Enseignement d'orphelinat

Voir page des orphelins.

Enseignement charitable

Les enfants pauvres peuvent parfois recevoir une forme d'enseignement de la part des moines du Monastère Adaarion ou, plus rarement, de l'Ordre Phalangiste. Cet enseignement permet généralement d'acquérir les bases pour lire, écrire et compter ainsi qu'une forme d'initiation religieuse. Cet enseignement est cependant de faible qualité et n'est pas disponible partout. Il peut cependant être parfois dispensé par une missio charitable ou par des moines vaelta ou lahella de passage.

Pour savoir si un enseignement charitable est possible, se référer aux sections « éducation », « religion » et « religieux » des pages peuples, régions ou villes.

Enseignements traditionnels

Dans les sociétés plus traditionnelles comme la diaspora qadjaride ou les tribus vaahvas, l'éducation suit un modèle traditionnel où différentes personnes du groupe de base : le clan qadjaride (communauté non-liée par le sang) et le clan vaahva (famille élargie). On y apprend de façon indistincte traditions et savoirs. Ces savoirs sont généralement plus liés à des savoir-faire concrets qu'à des savoirs théoriques ou de l'alphabétisation. Seuls les enfants qui manifestent des talents particuliers se voient enseigner des savoirs plus avancés mais rarement théoriques.

Éducation moyenne

Ne concernant qu'une faible minorité des continentaux, ces formes d'éducation garantissent au moins d'être alphabétisé et passer par là est nécessaire pour atteindre une éducation supérieure.

Précepteur

Un précepteur est un individu, esclave ou libre, éduqué et qui a parmi ses principales activités l'enseignement d'un ou plusieurs jeunes. Les compétences d'un précepteur varient mais on attend généralement de lui qu'il soit au moins capable d'enseigner à bien lire, écrire, compter et s'exprimer. Un précepteur peut aussi travailler avec des esclaves ou serviteurs libres pour avoir également un rôle de gardien en surveillant les enfants, en leur enseignant comment bien se comporter.

Écoles locales

Les écoles locales sont des rassemblements organisés par des familles ou par un précepteur lui-même (mais libre). Le but est d'offrir un enseignement commun à un groupe d'enfants (et donc de manière moins personnalisée) afin de gagner du temps et de le faire à moindre prix. Souvent temporaires et faites sur mesure selon le groupe d'enfants à éduquer, ces écoles parviennent parfois à s'établir sur la durée et engager d'autres précepteurs ou acheter des esclaves afin de devenir une véritable petite institution fonctionnelle et durable. Dans bien des cas, ces écoles ne durent cependant qu'une ou deux générations à cause du contexte de création et de l'importance du fondateur.

Radevzdelani hura

La Radevzdelani hura, ou bonne éducation hura en capitalin, est une forme d'éducation considérée comme adaptée aux nobles et aux élites de la Grande Huratelon. Cette forme d’éducation est prônée par l’Ordre phalangiste et bien vu par les élites les plus traditionalistes du pays. En dehors de la Grande Huratelon, cette forme d’éducation n’est pas très bien considérée mais, au sein de la République Marchande de Caroggia, elle est vue comme ayant un charme exotique. Cette éducation comprend les formations suivantes :

  • Alphabétisation
  • Apprentissage de la mythologie et de la morale phalangiste
  • Combat, la forme variant selon les possibilités, talents et le contexte.
  • Danse traditionnelle.
  • Équitation
  • Histoire et, dans le cas de la noblesse, généalogie
  • Jardinage
  • Langage des fleurs ainsi que l'art de réaliser des compositions florales.
  • Mathématiques basiques
  • Lois en vigueur (mais pas nécessairement le droit en tant que science)
  • Règles de la politesse et du maintien.

Il est important de noter que ce modèle est l'idéal imaginé par l'Ordre phalangiste et que son application est souvent lacunaire et ne permet que rarement de maîtriser même une partie de ces domaines.

Apprentissage érudit

Pour certains membres des classes populaires ou de la classe moyenne, faire suivre à leurs enfant, une fois qu'ils ont déjà acquis les bases, un enseignement supérieur est impossible. Une alternative est donc de les confier à des érudits bien établis contre rémunération. Les érudits leur offrent alors une transmission (souvent partielle) de leur savoir tout en profitant de leur service. Ces apprentis sont ainsi autant étudiants qu’assistants. Par la suite, l'érudit peut parfois servir de porte d'entrée pour être mieux éduqué en mettant l'apprenti en lien avec des institutions ou des mécènes qui prennent en charge ses études contre des promesses de service.
Puisqu'elle se base entièrement sur le bon vouloir de l'érudit, cette forme d'éducation peut donner d'excellents résultats tout comme se révéler être un vaste gaspillage de temps et d'argent.

Éducation supérieure

Ces études ne concernent qu'une infime minorité de continentaux, jeunes adultes ou adultes de tout âge. Ces études garantissent (ou presque) d'acquérir un bon niveau de savoir permettant de se donner le titre d'érudit ou de lettré.

Érudition adaarionne

L'érudition adaarionne possède encore aujourd'hui la réputation d'être le pinacle du savoir bien que ce titre soit discutable et se concentre au sein d'une institution, Oppikaupunki, et d'une ville dans la ville de Golvandaar: le quartier des érudits. Elle est farouchement chapeautée par le Monastère Adaarion. Cette érudition a de particulier que, malgré son positionnement dans la capitale de la Nation adaarionne, elle est extrêmement diverse et la communauté érudite y est très fortement cosmopolite.

Les neuf arts arbitrés

Les neuf arts arbitrés sont un ensemble de matières groupées dans l'idée que tout étudiant de ces domaines peut être considéré comme un esprit sage, capable de contribuer de façon significative à l'Adaar. Ce modèle s'inspire de certaines formes du noviciat mais est destiné aux non-religieux. Cet enseignement est payant et coûteux et n'est accessible qu'après un examen de moralité (ou un très généreux don au Monastère Adaarion de façon purement « spontanée » et « désintéressée »). Ces études ne produisent en rien des experts mais constitue parfois une porte d'entrée vers une spécialisation si l'étudiant en arts arbitrés se découvrent une passion ou un véritable talent pour le savoir. Certains anciens étudiants des arts arbitrés peuvent toutefois capitaliser sur la réputation de l'érudition adaarionne pour s'établir comme érudit et vivre de tels services, parfois en complétant leur connaissance sur le tas.
Les études des neuf arts arbitrés durent trois années et s'achève sur la rédaction d'un grand rapport et différents examens. La récompense est la remise d'un diplôme avec une mention en fonction du niveau de réussite : valttava (passable/satisfaction) , ero (distinction) , erosuuri (grande distinction) , hyvinerosuuri (très grande distinction), enitenerosuuri (la plus haute distinction) et enfin enitenerosuuri kanssa mainita etta Valtuusto (la plus haute distinction avec mention du Valtuusto). La mention valttava est généralement considérée comme humiliante tandis que la mention ultime est considérée comme impressionnante même auprès de la communauté érudite. La moyenne des étudiants se situe dans les distinctions et grandes distinctions. Un étudiant qui s’est ainsi distingué peut généralement espérer recevoir des demandes de recrutement de plusieurs hauts organes continentaux. Ce diplôme s'accompagne de lettres de recommandation et d'une broche en argent reprenant en emblème le Mont Adaar, un livre, une plume et un compas.

Les neuf arts arbitrés se composent des matières suivantes :

Spécialisation érudite

Outre les neuf arts arbitrés, l'érudition adaarionne s'enseigne également à Golvandaar au travers de filière bien spécifiques y compris dans les domaines normalement couverts par les neuf arts arbitrés. Cet enseignement est beaucoup plus approfondi et sert à créer de véritables experts. Les spécialisations sont bien plus ouvertes que les neuf arts arbitrés puisqu'elles ont pour but le développement de l'intellect. Il est ainsi possible d'y accéder en achetant une place (coûteuse pour les étrangers, abordable pour les adaarions sous réserve de recommandations) soi-même ou par sa famille ou de profiter d'un quelconque mécénat. On y trouve également bon nombre d'individus envoyés là sur ordre d'un individu ou une organisation protectrice. Tout moine manifestant un grand talent pour l'intellect au cours de son noviciat peut aussi y être envoyé directement ou après avoir suivi une première formation locale.
La longueur d'un tel enseignement varie énormément. Il passe par des cours pratiques, des cours théoriques, des dissertations, des participations à des débats érudits et l'envoi dans des missions d'étude ou de travail au sein de la Nation adaarionne ou à l'étranger.
Un tel enseignement s'achève par la réalisation (validée par la communauté érudite) d'une thèse, d’un diplôme avec le même système de mention que pour les neuf arts arbitrés et la remise du titre d'érudit de Golvandaar s'accompagnant du droit de vivre (raisonnablement) à charge au sein de la communauté érudite, du droit de séjour temporaire au sein de n'importe quel monastère ainsi qu'une cérémonie religieuse de félicitations. Sur le plan matériel, le nom du spécialiste est inscrit dans les registres honorifiques ainsi que la remise d'une broche en or marquée du Mont Adaar, du livre, de la plume et du compas.

Érudition monachiste

En dehors de l’érudition adaarionne qui est entièrement centrée sur la cité de Golvandaar, le Monastère Adaarion permet également qu’un enseignement supérieur soit offert dans ses plus grands monastères sur tout le continent. Cependant, ce modèle est principalement destiné aux moines en lien ou après leur noviciat. Toutefois, il est possible pour certains croyants d’y accéder également. Cet enseignement est un mélange d’apprentissage, d’aide à la pratique au quotidien et de cours théoriques en petits groupes. Il est dispensé par les moines eux-mêmes éduqués et parfois aidés des érudits de passage ou envoyé en mission d’aide pour une courte période dans le monastère.

Cet enseignement est soit intellectuel et vise à approfondir les questions théologiques ou aider à la bonne gestion du monastère. Dans le cas des sujets plus matériels comme la médecine ou l'ingénierie, le but de telles études est de fournir un savoir applicable au quotidien. Aucun diplôme n’est remis. Les étudiants qui manifestent un talent particulier ou souhaitent approfondir sont généralement redirigé vers d’autres lieux d’éducation supérieure: les universités capitalines dans le Royaume Central, les écoles privées caroggiannes dans la République Marchande de Caroggia ou vers Golvandaar.

Corporation médicastre

La corporation médicastre trouve ses origines dans l'ancien Synode de médecine dont les membres s'exilèrent à Golvandaar lors de l'Interrègne. Là-bas, ils se scindèrent entre ceux qui rejoignirent la communauté érudite adaarionne et ceux qui souhaitaient travailler libres du Monastère Adaarion. Elle se constitua cependant comme une corporation adaarionne avant de se diffuser parmi les nations arbitrées en installant ses hôtels de corporation.
Aujourd’hui, la corporation médicastre est présente dans toutes les nations arbitrées et voit parfois certains de ses membres déchus ou endettés finir à Lig Ocolide.

Elle fonctionne par apprentissage de la même manière qu'une corporation adaarionne ou une quelconque guilde mais au niveau très poussé de la médecine. Elle constitue l'une des meilleures sources de soignants du continent mais pas seulement. La corporation possède des règles de conduite, le devoir de payer une cotisation à son hôtel de corporation régional et une réglementation interne. Ce système ne convient pas à tous et certains quittent la corporation pour pratiquer la médecine clandestinement. Ces médicastres, ainsi que les apprentis rejetés en cours de route, forment une bonne partie des médicastres continentaux aux pratiques expérimentales ou de mauvaise qualité mais peu coûteuses.

Écoles privées caroggiannes

Au sein de la République Marchande de Caroggia, de nombreuses familles fatiguées de dépendre entièrement pour l'érudition de l'Empire Central et du Monastère Adaarion ont fondé des écoles destinées à former localement des individus. Ces écoles furent les premières Ecoles privées caroggiannes.
Le modèle des écoles privées caroggiannes est de fournir à des individus soigneusement sélectionnés (sur une base financière ou politique la plupart du temps) une éducation très ciblée. Ainsi, chaque école se spécialise dans un ou quelques domaines et ne s'intéresse à rien d'autre. Certains reprennent également le modèle des neuf arts arbitrés de l'érudition adaarionne. Le niveau varie fortement notamment en fonction de leur prix mais certaines de ces écoles constituent de véritables arnaques qui parviennent souvent à se maintenir durant des années.
A l'issue des études dont la durée et la forme varient d'une école à l'autre, les étudiants reçoivent un diplôme dont la valeur dépend directement de la réputation de l'école. Certaines écoles offrent parfois un travail directement au service de la famille (généralement oligarchique) possédant l'école. Depuis le milieu du Ve siècle, les diplômes de toutes les écoles privées caroggiannes utilisent le même système de mention que l’érudition adaarionne mais avec les félicitations de la direction à la place de la mention du Valtuusto. De plus, le questeur académique a le droit de faire ajouter une félicitation questorale au diplôme mais c’est un fait rare et surtout politique.

Voir article détaillé pour plus de détails et une liste des écoles.

Universités capitalines

Les universités capitalines constituent un nombre limité d'institutions souvent dérivées des anciens Synodes de l'Empire Central. Comme les écoles privées caroggiannes, les universités ne sont pas réglementées ou régulées mais ne sont pas conçus pour le profit mais plutôt dans le but de la poursuite du savoir, dans l'ancienne tradition synodique, objectif pour lequel les universités disposent de quelques privilèges. Chaque université se spécialise dans un ou plusieurs domaines thématiques. Le niveau de ces universités est globalement bon mais sont souvent réservés aux meilleures bourses ou à la noblesse capitaline et ses clients. D'autres sont plus accessibles et fonctionnent avec des épreuves d'entrée.
A l'issue des études qui durent généralement entre trois et six ans, il est remis aux étudiants un diplôme qui est reconnu comme sérieux par le Royaume Central, l'Ordonnance et la plupart des grandes institutions du continent. Le diplôme capitalin utilise le même système de mentions que l’érudition adaarionne mais avec félicitation de l’Université au lieu de la mention du Valtuusto.

Voir article détaillé pour plus de détails et une liste des universités.

Érudition phalangiste

Il est possible de suivre au sein de l'abbaye d'Odense et de quelques autres abbayes un enseignement supérieur bien que celui-ci ne soit véritablement réputé que pour quelques matières. Cet enseignement est généralement lié ou suit le noviciat mais peut parfois être ouvert à des individus extérieurs à l'Ordre après un examen de moralité par les moines ainsi que d’importantes contributions financières ou des échanges de faveurs. Il est un mélange d'apprentissage, d'aide à la pratique au quotidien et de cours théoriques en petits groupes et a une durée limitée.
En dehors de la logistique, la botanique et des sciences militaires pour lesquels l'Ordre Phalangiste est très renommé, leur formation est cependant inférieure à celle obtenue dans la moyenne de l'enseignement supérieur. Elles constituent cependant l'une des seules véritables formes d'enseignement supérieur disponible dans la Grande Huratelon.

Suit la liste des sujets pour lesquels l’érudition phalangiste est considérée comme de qualité moyenne ou bonne et les abbayes qui les enseignent:

Autres formes d'éducation

Ces formes d'éducation concernent une minorité des habitants du continent et varie suffisamment pour ne pas pouvoir être inclue dans l'une des trois précédents catégories.

Noviciat monachiste

voir article détaillé.

Noviciat phalangiste

voir article détaillé.

Temples des Sept

Voir article détaillé.

Éducation traditionnelle spéciale

Comme évoqué plus haut, l'éducation traditionnelle qadjaride ou vaahva peut parfois déboucher sur la reconnaissance qu'un enfant dispose de talents particuliers. L'enfant est alors confié à des membres spécifiques du clan qadjaride (parfois même de son T'rin), du clan vaahva ou d'un membre plus général de la tribu vaahva dont fait partie le clan. Ces personnes vont alors lui fournir une éducation plus poussée, qu'elle soit mystique, « magique » ou érudite dans la mesure du possible.
L'érudition dans de tel cas n'est quasiment jamais théorique ou comparable à celle de l'éducation supérieure du continent. Cette érudition est généralement pratique, basée sur des savoirs empiriques transmis et perfectionnés au fil du temps, et peut être très ritualisée. Le résultat en est une pratique souvent efficace dans divers cas bien précis où la pratique a fait ses preuves, inefficace voire néfaste dans d'autres et inadapté à l'improvisation ou l'innovation.

Mentorat manarade

Le mentorat manarade fonctionne de la même manière que l'apprentissage érudit mentionné auparavant mais possède une dimension plus profonde avec l'idée que le mentor doit développer une véritable relation avec son apprenti. Ce n'est pas un apprentissage impersonnel mais bien un échange humain et personnel. Il en sort de solides amitiés, des inimitiés parfois violentes ou même, après que l'apprenti est devenu adulte, des relations amoureuses.
Bien que le niveau de savoir disponible parmi les manarades soit en moyenne plus faible que ce qu'on peut trouver sur le continent, il est extrêmement rare qu'il ne donne aucun résultat comme cela peut arriver avec l'apprentissage érudit.