Utilisateur:Irris : Différence entre versions
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Version du 18 janvier 2013 à 23:04
Sommaire
Caractéristiques
Description
Irris est assez grande (1 cube 70 de hauteur !), et a 17 ans. Elle a de longs cheveux bruns et des yeux de même couleur, mais un peu plus doré. Son regard est calme, et doux: certains profitent d'ailleurs de sa gentillesse excessive. Elle est frêle, mais le contact avec les plantes, encore plus fragiles qu'elle, lui donne de la force.
Talents
- agricultrice : Rien de quoi se venter, elle est agricultrice tout comme ses parents et ses grands parents l'étaient avant elle.
- gentille : Irris se considére comme quelqu'un de bien, au fond.
- un brin écrivaine : elle aimerait bien s'acheter de quoi écrire, un de ces jours, en passant à la librairie.
Défauts
- généreuse : cela parle de soi, et si c'est placé dans les défauts, c'est que s'en devient presque maladif.
- timide : Irris va en effet difficilement vers les gens, préférant se faire aborder elle même.
- sensible : un rien la choque, même si elle essaye toujours de faire preuve de courage.
- faible : rien dans les bras, rien dans les jambes... du moins pour se battre. Cultiver un champ est autre chose.
- maladroite : tant avec les mots qu'avec les objets.
- Nule de chez nul en commerce : Irris est ainsi plutôt heureuse d'être en quelque sorte guidée par Matthiew.
- Un peu lunatique : elle s'est découvert ce trai récemment, sans doute à cause du stress.
Compétences
Irris maîtrise les compétences :
- Connaissance de la flore : Irris peut effectivement cultiver du blé, des raisins et des tomates, bien qu'elle n'ai jamais exploiter ce dernier élement, à cause de son intolérance à ce fruit.
- Endurance : A force de traverser en long, en large et en travers, tout en restant toujours penchée, le moulin de l'esperance, Irris à finit par apprendre à maitriser son souffle.
- Sens du gout : Elle cultive différente sorte de raisin, et cette compétence lui permet de détecter immédiatement à quelle type de fruit elle a affaire.
Intérêts culturels/goûts
En vrac :
- Irris est avant tout une amoureuse de la nature : tout ce qui s'y rapproche de prés ou de loin lui fera sans doute plaisir.
- Les tableaux de dâme Lynni la captive, mais on ne peut pas dire qu'Irris soit plus mordue de peinture que n'importe qui.
- Elle peut manger n'importe quelle plat, excepté ce qui contient de la tomate... Irris tient ce fruit en horreur.
- Comme je l'ai, je crois, dit plus haut, elle est fascinée par les livres. Elle est récemment allé à la librairie du Coeur Lunnaire en apprenant que celle-ci était ouverte au public et y a dévoré le Creeper d'or. Irris compte bien retourné a ce magnifique endroit "tapissé de bibliothèques".
Relations
Personnes en qui elle tient/elle a confiance
Arcas :Irris ne comprend pas trop les crimes qu'il a pu avoir commis, mais ne peut s'empécher de l'aimer toujours.
- David: David... il était le compagnon d'Irris. Cela fait très longtemps que David est parti, et Irris se sentait délaissée. Elle ne l'aime plus.
Mathiew : Il est Agriculteur, comme elle, et Irris a beaucoup d'admiration pour lui.
Connaissances
Lily : Irris l'aime bien, même si elle était ivre la première fois qu'elle l'a rencontrer. Irris l'appelle Liry.
Erik : Elle a discuté quelques fois avec lui, elle trouve qu'ils s'entendent assez bien.
Mikamus: c'est son ancien maître, elle l'a toujours trouvé un peu bizarre, mais au final il était sympas.
Abisse : Irris ne la connais pas vraiment, mais l'admire beaucoup et à de la compassion pour elle, depuis que sa taverne a brulé.
Ennemis
L'aveugle et Willou : les ayant déjà vu à l'oeuvre au quartier sans-fond, elle les déteste pas principe.
Les antracides en général : non seulement ils ont blessés Lily et Arcas, mais en plus ils ont déclanchés une guerre à Esperia.
Histoire
Avant Esperia
Copié-collé de la candidature Whitelist.
Lecture :
La lumière filtre à travers les rideaux, et tombe doucement sur le lit aux draps rouges, seul meuble de la pièce. Irris se réveil. Aujourd’hui : dimanche, jour de repos. Aussitôt, la jeune fille se lève et s’habille : elle se souvient du rendez-vous.
Après avoir descendu un escalier aux marches branlantes, elle se retrouve dans la salle à manger. Dans l’armoire, il n’y a qu’une miche de pain et deux pommes. Irris en croque une tout en enfilant ses sabots grossièrement taillés. Ses parents sont paysans : ils n’ont pas assez d’argent pour acheter de vrais souliers. Et puis, pourquoi le feraient-ils, déjà qu’ils se soucient peu de leur fille… Bref, elle sort de chez elle. Il est à peine sept heures et demie. Elle sera en avance; Tant mieux. Depuis la veille, il y a dans sa poche un papier et un crayon gras, et Irris a compté les secondes la séparant du matin. L’excitation lui fait gravir la pente plus vite, car c’est en haut qu’elle doit se rendre. Une fois arrivée au sommet de la colline herbeuse dominant le village Huratelon, essoufflée, elle observe le paysage. Il n’est toujours pas là. Le sommet d’une abbaye et la plus haute pale du moulin dépasse des toits rouges de tuile, et des bruits commencent à monter de de la ville : l’activité habituelle du hameau commence à peine à s’éveiller. L’herbe est humide de rosée, Irris s’allonge donc pour attendre. Il ne tarde pas.
-Bonjour, fit une voix rieuse derrière laquelle on devine un visage souriant. Tu es déjà là ! Et moi qui croyais être en avance…
Irris sourit en guise de réponse. Le garçon s’assoit à côté d’elle, et sort de sa besace… un livre. Un objet… très étrange, des pages fines, couvertent de lettres, et couvrant derrières elles encore du texte, une couverture en carton dur, rassurante, ornée de dessins… La paysanne n’a que rarement vu ces objets. Ils sont pour elle un mystère, contrairement à son ami, un fils de riche, qui va à l’école depuis l’âge de trois ans. Celui-ci sourit, hausse les sourcils en montrant le livre. -Alors… tu veux que je t’apprenne à lire ?
-Oui, souffla-t-elle.
Fils d’illustres marchands, le garçon était le seul ami de l’adolescente, personne bizarrement à l'opposée d'elle même, mais avec qui elle se sentait en confiance. Il ouvrit finalement le livre, et lui indiqua les lettres : le L qui coule quand on le prononce, le A qui fait ouvrir grand la bouche, le R que l’on roule, le P qui est court, le O qui se dessine sur les lèvres quand on le prononce, le E coiffé de nombreux accents, le J qui vient de la gorge, le M doux comme un fredonnement, le Z si rare,…et cetera pendant tout une journée. C’est ainsi, qu’Irris apprit à lire.
L’enlèvement :
A présent, le soleil décline. Le vert de l’herbe devient roux, les nuages se colorent comme des taches d’encre rouge. Irris marche seule dans la rue. Elle n’a pas envie de rentrer : il fait encore bon, et elle ne veut pas que ses parents lui demandent ce qu’elle a fait pendant la journée. Il lui est agréable de marcher sans but, de déambuler, frêle silhouette au milieu des longues ombres. Mais elle a faim : la pomme de ce matin n’était pas grosse. Alors, comme la porte d’une taverne lui tend les bras, elle rentre.
Fière de son nouveau talent, la nouvelle venue déchiffre la carte. Elle sait déjà compter, et elle est sur que les quatre pièces qui trainent dans sa poche ne suffiront pas à payer une Bi…è…re N…o…i…oi…re (bière noire), coutant plus de huit EF. Elle ne peut que s’acheter une Ca…ap…capita…ita…lo…non, le ! Une Capitale, c’est ça. La jeune fille décide de mettre sa maladresse sur le compte de l'obscurité ambiante. Finalement, elle tend ses trois pièces à un barman plutôt, euh… imposant. Elle s’assoit dans un coin, les yeux avides. Toutes les écritures qu’elle voit, elle veut déchiffrer. Sur une table non loin de la, il y a une grosse bouteille, au milieu de cinq hommes qui discutent avec véhémence. Sur l’étiquette, il y a écrit deux mots qui se ressemblent un peu. Aussitôt, elle commence à les déchiffrer et avale une gorgée de sa bierre. Beurk ! Alors, première syllabe : R… oui, un R, c’est ça… ensuite un… un K, oui… ou bien… non, c’est peut être un H ? Mais un gros bras poilu appartenant à l’un des convives de la table passe devant la bouteille. Rhoo, zut ! Il peut pas enlever son bras, lui ? Mais non, la main au bout du bras empoigne le col d’un des attablé et le tire vers lui, sur la table. La bouteille tombe du support, et miraculeusement, ne se brise pas en touchant le sol. Irris recommence le plus vite possible : c’est ça, Rh… ensuite un U… et puis… celui qui a deux ponts, c’est le M ou le N ? Mais les hommes se sont levés, et commencent à se battre. Entre les jambes et les pieds, Irris aperçoit la bouteille, avale une gorgée du liquide infecte et continu : Rhum, oui ! C’est ça ! Après le deuxième mot : Ro…u… ça veut rien dire, « rohu » ! Ah oui, ça se prononce « ou », c’est ça … Mais le récipient est renversé au milieu de la bagarre, cependant Irris aperçoit la dernière lettre…
-RHUM ROUX ! s’écrit-elle au milieu du bar, toute joyeuse d’avoir trouvé.
Elle s’est levée par enthousiasme. Le capharnaüm entrainer par la baston cesse aussitôt, et les cinq fauteurs de troubles arrêtent de se battre, dans des positions saugrenus : un pied en l’air, une poignée de cheveux dans le point,… la majorité de la clientèle c’est déjà éclipsée discrètement. -Elle à un problème la petite ? commence le chef de la bagarre.
-Euh… c'est-à-dire que… murmure-t-elle.
-ELLE A UN PROBLEME LA PETITE ? répète l’autre qui hurle, à présent (il semble trrrrès susceptible).
Et aussitôt, ils se ruèrent sur elle.
Premier Jour
Départ vers Esperia
-Et merde…grommela Irris.
Ce n’était pas dans ses habitudes de dire des « mots d’oiseaux » mais là, il fallait que ça sorte. Elle venait de se réveiller. Tout ce dont elle se souvenait, c’était des cinq hommes qui s’étaient rués sur elle, et là, pouf ! plus rien. Mais elle avait maintenant un affreux mal de tête et la gorge très sèche ; la bière de la veille, sans doute.
Il y avait en guise de sol un lino glacé, et le mur de métal sombre conduisait des sons étranges, comme des frottements d’air. Sur le sol, quelques personnes étaient allongées, d’âges variables. Dans un coin, il y avait une porte, et aussi, dispersés dans la salle, des tonneaux, des cordes,… Le parterre était très sal : du vomi, des traces de sangs, parfois, ou bien de nourriture… et d’autres empreintes divers, témoignant du passage de nombreuses personnes, pas au meilleur de leur forme. Certain des gens avachis ici et là dormaient, d’autres avaient les yeux ouverts, l’air hagard. Irris tenta maladroitement de se redresser, mais son pied nu heurta le sol, qui avait une résonance… bizarre. Un peu comme sur un bateau. Mais l’air était gelé. En effet, les prisonniers qui avaient des bras découverts frissonnaient. D’autres étaient au contraire vêtu de lourdes peaux qui devaient tenir chauds. Désespérée, la fillette leva les yeux et vit un trou, dans le mur, qui avait été rafistolé avec du carton, et du quel s’echappait un sifflement. Elle se leva pour de bon, la démarche incertaine et le pas bruyant. Personne ne fit attention à elle. En écartant un pan du faux mur, elle jeta un regard au dehors et eu le souffle coupé.
La mer. A droite, à gauche, presque partout devant sauf… un gros point qui se rapprochait rapidement. Et en bas… ils étaient à des milliers de cubes au dessus de l’eau. En haut, le ventre rebondi d’un dirigeable se dressait vers l’avenir. L’atmosphère était froid, Irris rentra bien vite sa tête, sonnée par ce qu’elle venait de voir. Des pas résonnèrent au loin, et elle se recoucha bien vite. Des voix accompagnèrent bientôt la marche, et tout le monde put entendre :
-Cap’taine LedGris, j’espère que vous vous êtes bien reposé, en tout cas.
-Oui, je te remercie, Natan, répondit une voix dur et rocailleuse.
-Les prisonniers, continua la voix, Cap’taine, sont au nombre de sept ou huit. Comme vous étiez occupez par vos préparatifs, je me suis chargé de payer Darius et sa bande pour la dernière venue.
-Darius, ce rat ! Qui est-ce ?
-Et bien… c’est un homme violent qui se promène toujours avec ses quatre accolites et qui nous à déjà fournit en esclave et…
-Pas Darius, abruti ! L’esclave !
-Ah, euh… oui, pardon ! Apparemment elle vient de Huratelon. Elle sait lire, d’après ce que nous à dit Darius, et même très fort, et… expliqua Natan, hésitant visiblement à poursuivre.
-Quoi ? grogna l’autre, menaçant, se doutant qu’il y avait anguille sous roche.
-Elle… euh… elle… elle à… seize ans, Capt’aine LedGris…
-QUOI ?
Les pas c’étaient de plus en plus rapprochés, mais ils cessèrent à cet instant précis. LedGris semblait prendre sa respiration, comme pour se calmer. Ou pour crier plus fort.
-Tu veux dire que TU as ACCEPTE une gamine de SEIZE ANS et tu as PAYÉ Darius pour ÇA sans me demander L’AUTORISATION ??
Une gifle semblait sur Natan chaque fois que le « Cap’taine » haussait la voix sur un mot. Tous les esclaves étaient réveillés, maintenant. LedGris s’en alla et Natan entra dans la pièce. Il se retrouva face à une demi-douzaine de visages pâles tournés vers lui.
-On… ON ARRIVE ! fit l’homme d’une voix forte pour cacher la rougeur de ses joues qui ne l’étaient pas seulement de honte.
Et quelques instant plus tard, tout le monde descendait, pieds et mains liés, vers la terre d’Esperia, inconnue d’elle… pour le moment.
A son arrivée à Espéria, elle fut vendu à Mikamus le Tarkan.