Utilisateur:Lloyd owenss

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de








Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Viriux
Âge IRL
18 ans






  • Prénom : Lloyd Owenss
  • Âge : 18 ans
  • Né le : 11/02/95 à Bayens, Royaume Central
  • Taille : 1c77
  • Arrivé : Prochainement

Caractéristiques

Description physique

Lloyd a les cheveux d'un brun très foncé et les yeux gris, couleur héréditaire lui venant de sa branche maternelle. En dépit de ses heures passées dehors, il a gardé un teint relativement clair. Ayant toujours eu une faible masse musculaire, il a pris pour habitude d'analyser la situation afin de résoudre n'importe quel problème par ses propres moyens. Le jour de sa mise en esclavage, il reçu plusieurs coups de fouet, lui laissant de multiples blessures sur le dos, le torse ainsi que la joue gauche. Il espère que la cicatrisation ne lui laissera pas de marque.

Mentalité

De nature très sociable, Lloyd prend toujours un réel plaisir à aider son prochain. Pendant son temps libre, il lui arrive régulièrement d'aider ses parents sans qu'ils n'aient eu besoin de le lui demander. Néanmoins, il lui arrive de se montrer impulsif et s'enflamme lorsqu'il a l'impression que l'on se joue de lui. Très joueur, il aime particulièrement se lancer des défis sans intérêt, voir un tantinet grotesques, ce qui pourrait bien lui coûter cher un jour. La perte de ses parents l'a terriblement affecté. Depuis ces événements, il refuse de s'accrocher aux liens avec autrui par peur de vivre cette souffrance une nouvelle fois.

Compétences

Grille Vieille Botte.png Agilité : Toutes ces années à gambader dans les champs et à grimper aux arbres lui ont permis de développer une étonnante souplesse.

Grille Bœuf Cuit.png Sens du goût : Certains diront que c'est un don, lui vous répondra qu'il le tient de sa mère.

Grille Livre et Plume.png Alphabétisation et calcul : Son éducation lui vient de son père, professeur d'histoire à la Grande Ecole des lois de Bayens.

Grille Tableau.png Créativité : Qui dit cuisine dit créativité. Il arrive à surprendre son entourage avec ses fantaisies culinaires.

Grille Boussole.png Minutie : Lloyd a toujours eu le souci du détail. Il est capable d'allier rapidité et précision dans son travail.

Grille Clef Ouvragée.png Crochetage : Plus un passe-temps lambda qu'une réelle passion, il a commencé à être intéressé par cette pratique vers la moitié de sa 17e année,quand il trouva par hasard un livre à ce sujet dans la bibliothèque de Bayens. Il a toujours caché ce hobby à son entourage par peur d'être considéré comme un voyou. Il s'est d'abord exercé sur la porte de sa chambre puis a affiné sa dextérité sur l'ensemble des loquets de sa maison quand ses parents étaient de sortie.

Talents

  • A reçu une bonne éducation, sait lire, écrire et compter
  • Habile de ses mains, doué en cuisine
  • Perfectionniste

Défauts

  • Naïf
  • Impulsif
  • Joueur

Histoire

Origines

Né en 495 dans une petite maison en périphérie de Bayens, Lloyd a vécu une enfance heureuse. Son père étant professeur d'histoire à la Grand Ecole des lois, il a reçu une bonne éducation, morale comme intellectuelle. Scolarisé à domicile, il n'a pas eu la chance de développer ses liens sociaux. Les seuls amis qu'il ait eu furent Edmund Vanhinsh (qu'il considère comme son meilleur ami), Agnes Andersen, tous deux voisins de Lloyd, et Tomas Brawn, camarade de classe d'Edmund.

Chasse-Misère

C'était un beau matin de Thermidor, les oiseaux chantaient et une douce brise volait dans l'air alors que le soleil se levait à peine, éclairant une verte prairie comme il en existe un certain nombre en périphérie de Bayens. Pourtant, cette prairie avait quelque chose de spécial. En effet, ce jour-ci, un jeune garçon nommé Lloyd fêtait son 10e anniversaire en compagnie de ses parents. Cet anniversaire aurait-pu être comme les 9 derniers si, il y a 3 ans de cela, Eliott Owenss n'avait pas fait une promesse à son fils: celle de l'emmener à la chasse dans la forêt voisine le jour de ses 10 ans, promesse que ni le père, ni le fils n'avaient oublié. C'est ainsi qu'après avoir mangé leur petit-déjeuné ils se mirent en route, équipés en tout et pour tout d'une tunique en cuir, d'un arc et d'un carquois suffisamment rempli.

"Ne revenez pas les mains vides!", s'écria Marya Owenss, ce à quoi les deux comparses répondirent, en chœur: "Oui maman!"

Lloyd était déjà allé dans la forêt, même seul, mais c'était la première fois qu'il allait aussi loin avec la garantie de ne pas se faire sermonner par ses parents à son retour. Après plusieurs minutes de marche au milieu des arbres géants, le petit garçon se retourna et vit avec une certaine excitation que les arbres, les feuilles et les fougères étaient si nombreux qu'il lui était impossible de voir la prairie d'où il venait. C'est à ce moment que Lloyd se senti à la fois perdu et heureux de l'être. Une douce odeur de fleur sauvage se faisait sentir et on pouvait entendre des milliers d'oiseaux chanter ensemble. Il leva la tête et vit deux petits écureuils jouant dans les branches d'un bouleau. Cette scène suffit à faire son bonheur.

"Allez, dépêche-toi Lloyd! Sinon on ne trouvera rien et maman se moquera de nous!"

La voix de son père lui fit quitter son état de transe et, remettant les pieds sur terre, courut vers ce dernier, le sourire aux lèvres.

"Nous sommes presque arrivés. Je vais te porter le reste du chemin, toi, ferme bien les yeux!"

"Arrivés? Arrivés où?", se mit à penser le garçon. "Nous n'étions pas parti chasser?"

C'est ainsi que son père le porta sur son dos pendant 2 minutes et, le posant, lui dit:

"Joyeux anniversaire, mon fils"

En ouvrant enfin ses yeux, Lloyd n'en crut pas ses yeux. La scène se jouant devant lui était tellement incroyable qu'il n'aurait pu la rêver. Devant lui se tenait une clairière entourée d'arbres qui, avec leurs branches, formaient un toit naturel dans lequel les rayons du soleil filtraient pour tomber délicatement à la surface d'un petit étang d'un bleu à nul autre pareil. Il n'y avait pas une ni deux mais trois biches, buvant paisiblement comme si ce paradis naturel les protégeaient de toute menace. Devant ce spectacle, le petit garçon resta silencieux, debout, immobile et alors que son père lui demanda comment il trouvait cet endroit, Lloyd fondit en larmes. Il s'assit sur la mousse à ses pieds et resta là, comme si pour lui le temps s'était arrêté à la vue de ce paradis naturel.

Plus tard dans la journée, à la lisière de la forêt, Lloyd demanda à son père:

-Au fait papa, on n'était pas parti chasser? Que va dire maman? -Bah laisse, ce n'est pas grave, lui répondit-il, avec un grand sourire. Ca en valait le coup n'est-ce pas? -Oui! cria le garçon, heureux comme jamais.

Et depuis ce jour, à chaque fois que Lloyd se sent contrarié, il s'efforce de repenser à cette journée de chasse et à ce petit coin de paradis qu'il a tant aimé: son Chasse-Misère.


A la taverne

Cette histoire se déroule par une chaude journée de Brumaire. Alors que Lloyd et son groupe d'amis de se baladaient en ville, le ciel s'assombrit, la pluie commença à tomber et le tonnerre gronda. Ils décidèrent donc d'attendre dans une taverne au coin d'une ruelle. La façade de l'établissement faisait peine à voir: briques lézardées, vitres fissurées et poutrelles envahies par les toiles d'araignées, contraste étonnant avec la propreté du reste de la ville, tant et si bien qu'Agnes réfléchit à deux fois avant de franchir le pas de la porte. L'intérieur nous étonna une fois de plus. Les briques lézardées avaient été remplacées par des briques de qualité, lisses et harmonieusement positionnées. Les tables étaient visiblement de qualité elles aussi: de l'acajou Caroggian surmonté de lanières de cuir cirées. Un bien beau mobilier pour une taverne qui l'est tout autant. Une fois assis, Edmund lança joyeusement:

"Bon, qui prend quoi?"

Lloyd, n'étant pas emballé à l'idée de boire une Capitale, cria:

"Patron, vous servez quoi de bon?!"

Un homme barbu, environ du même age que son père s'approcha de lui et lui dit, avec un accent étranger:

"Ici, on s'fait fournir par un marchand Caroggian chaque semaine. On a d'l'hydromel, du bon Lovarrès ou si vous voulez du local il y a La Capitale. Et doucement gamin, t'es pas tout seul ici."

C'est vrai qu'à part eux il devait y avoir une dizaine de personne dans la salle.

-Bon alors qu'est-ce que j'vous sers? -Une hydromel pour moi. répondit Agnes -La même. enchaîna Tomas -Donc 4 hydromel s'il vous plait. finit Lloyd

-Hé Lloyd! Je veux ma revanche! dit Edmund, prêt à en découdre. -Je ne refuse jamais un défi Ed, tu finiras ivre sur le sol comme la semaine dernière! répondit Lloyd en ricanant.

Puis il ajouta:

-Patron, vous pouvez nous en rajouter une demi-douzaine, je sens que l'orage va durer un certain moment! -Ah non! s'écria Agnes, vous n'allez pas faire vos enfants encore une fois! Un verre chacun et on rentre tous en forme!

Ladite boisson avait un goût assez étrange, liquoreux et caramélisé en même temps: un pur délice! Peu de temps après, le groupe s'est séparé et Lloyd est finalement rentré chez lui.


This is the end

Le jour de sa 18e année, tout se passait pour le mieux dans la vie de Lloyd. Malheuresement, un mois plus tard, Bayens connu une Nivôse terrible durant laquelle les habitants subirent une véritable invasion de rats, mangeant la plus grande majorité des réserves en céréales, viande et pain. De ce fait, toute la ville et sa périphérie connut une période de famine, de froid et de maladie. Durant cette période, près de 15% de la population locale périt, riche comme pauvre, y compris Marya Owenss, la mère de Lloyd. Ce fut une épreuve terrible pour lui comme pour son père qui quitta son poste d'enseignant pour noyer sa peine dans l'alcool et les jeux d'argent. Ce qui devait arriver arriva. Eliott, ayant perdu ses maigres économies, joua sa vie sur une partie de Jaune Jack et perdit, ce qui le fit paniquer, par peur de mourir ou pire, d'être vendu comme esclave. Il chercha donc au fond de ses souvenirs une dernière chose qu'il possédait et qu'il pouvait mettre en jeu pour se sauver de cette situation et la trouva: quelque chose d'aussi impensable qu'inestimable, la vie de son propre fils. La suite, quant à elle, est facile à deviner. Peu de temps après avoir perdu la vie de son fils, Eliott Owenss se suicida et c'est en rentrant chez lui après une promenade en forêt que Lloyd tomba sur les personnes responsables de la ruine de son père.

-Lloyd Owenss? demanda l'un des deux hommes -Que lui voulez-vous? répondit Lloyd -Ne fais pas le malin, nous savons qui tu es et nous savons aussi à qui tu es maintenant. enchaîna le deuxième homme en ricanant -A qui je suis? Mais de quoi parlez-vous enfin? -Ton gentil paternel a joué avec ta vie et a perdu. Tu es maintenant à nous, tu comprends? -Mon père?! Où est-il? -Ce pauvre imbécile s'est mordu la langue et s'est vidé de son sang dans une taverne en ville! Quelle scène pitoyable, j'étais mort de rire! Haha!

C'est sur ces mots que Lloyd s'élança sur les deux hommes en criant comme il n'avait jamais crié, en faisant ressortir toute la rage, la haine qu'il avait en lui. Malheureusement, toute cette colère ne suffit pas. A peine arrivé au contact du premier homme, celui-ci l'immobilisa au sol, la tête dans la boue.

-Hey Jack, on lui fait quoi? -Mmh je dirais une bonne dizaine de coups de fouet, pour le remettre à sa place. Après on verra.

C'est ainsi que Lloyd se vit infliger une longue série de coups de fouet sur la place centrale de Bayens devant la foule, ses mentors, ses amis... Alors que le fouet claquait encore sur son dos ensanglanté, Lloyd se mit à pleurer. Non pas pour la douleur, pour l'humiliation, ou pour sa liberté envolée mais pour la perte de son père qu'il aimait tant.

Quelques cycles plus tard, Lloyd fut conduit à Lauderfelt où il fut confié à un marchand d'esclave partant pour Fort Lointain.