Utilisateur:Kiba
WIP
Sommaire
Description
Physique
- Âge: 24 ans
- Taille: 1c79
- poids:75kg
- Cheveux: brun
- yeux: gris
Apparence
On reconnait facilement Kiba, le regard droit, d'un gris très pâle, un sourire moqueur greffé à ses lèvres, un bandeau rouge sang empêchant ses cheveux de lui tomber sur le visage, et un autre de même couleur lui attachant dans le dos en queue de cheval. Généralement vêtu de sa chemise bleu, relevé au niveau des manches, de son gilet sans manche par dessus, de son pantalon vert et ses bottes noires. il est difficile de passer à coté de lui sans le remarquer.
Compétences
- Agile
- Sens Du Goût
- Créativité
- alphabétisation/Calcul
- Combat
•Poing : Bon •Lames (plus courtes qu'une épée standard): Bon •Reste : à chier
Mentale
Qualité
- Beau parleur
- Doux
- Serviable
- Protecteur
- Généreux
Défauts
- Beau parleur
- Fourbe
- Sournois
- Manipulateur
- Menteur
La Folie
"Tu veux savoir ce qu'est la folie...? Alors installes-toi confortablement ou fuis maintenant, j'en ai pour un moment...
La folie est la perte totale de repère, l'annihilation de la valeur des choses. Je veux cette pomme, je prends cette pomme. Ta vie me dérange? Je la prends aussi. Qui a dit qu'une vie valait plus qu'une pomme...? Et de quel droit pourrait-on dire qu'il a plus raison que moi? Cette femme n'avait rien fait, elle n'avait pas à être frappé... Alors dans ce cas, considérez que je suis généreux! Je lui offre mon attention gratuitement... un enfermement au plus profond de soit, prit au piège dans son propre corps... Séquestré dans une réalité qui n'est pas la bonne, plus prisonnier qu'un oiseau en cage, plus libre qu'un poisson dans l'eau...
À partir de là, tu décroche, surement à te dire... "mais il est fou..." précisément, c'est là que je voulais en venir... Si tu n'arrive pas à comprendre, c'est que ton esprit le rejette, ou alors, tu as peur, et c'est normal... Dans le cas contraire, alors bienvenue chez toi, c'est ici que tu mourras... Alors je te retourne ta question... Es-tu fou?"
Relation
Notre homme ne connait ou reconnait plus personne.
Autre
Possession
- Bourse de cuire, offerte par Luka.
- cuillère en bois, emprunté de façon indéfinie à la taverne du flamboyant.
- clé de sa maison.
- l’Épine, sa canne.
- son carnet.
Histoire
Le bateau
Une mer douce, calme, d’huile comme disent les marins. Ainsi commençait le voyage d’un fuyard et de sa femme, celui-ci, accessoirement capitaine de son navire, l’Alsone, est un déserteur. Sa nation qu’il avait toujours défendu le remercia en le conviant, lui et trois autres, à une mission suicide pour retarder une dizaine de navires de pirates plus rapide, mieux armés et surtout bien moins scrupuleux que lui.
La veille de son supposé départ, il rassembla ses affaires, trouva sa femme, les hommes qui lui étaient fidèle et quitta le port dans la plus grande discrétion, avec dans l’idée de refaire sa vie ailleurs, au calme, simplement lui, elle, et un petit marmot, pourquoi pas...
L’air marin, légèrement humide et salé, emplissait ses poumons, son léger sourire aux lèvres, rien, absolument rien ne trahissait la culpabilité qu’il ressentait d’avoir laissait ses frères à la mort, puis l’idée de sa propre vie lui revint, se disant que malgré tout, c’était mieux ainsi... Un cri caverneux le sortit de son état de rêverie, un marin venait de pécher une sacré pièce, et il n’en était pas peu fier. Il le félicita de loin et replongea dans ses pensées en contemplant l’océan. Où aller maintenant... La Capitale? Il venait de la quitter, sûrement pas pour y retourner. Hurratelon? Non, il en avait marre des nobliaux et de leur code trop contraignant pour un homme comme lui. Lig Ocolide? Cette idée le répugnait au plus haut point, rejoindre ses éternels ennemis, simplement du suicide. Il ne pensa même pas aux peuples plus au nord, bien trop froid à ses yeux. C’est alors qu’il se rappela d’une île indépendante du contrôle du Royaume, une petite ville pleine de charme et de caractère à se qu’il en avait entendu, il se félicita d’avoir voler les coordonnées d’Esperia à la Légion avant de sentir quelque chose autour de lui qui le fit sursauter. Sa femme, Isabelle lui souriait en le serrant doucement contre elle.
-Si tu continues de la regarder avec autant d’amour, je vais finir par être jalouse...
-Comme si tu avais quelque chose à envier à quoi que se soit... La perfection ne peut être jalouse...
Il acheva sa phrase en l’embrassant, puis repartit avec elle dans leurs quartiers, suivit du regard par deux marins.
-A qu’j’aim’rais ‘voir une Dame comm’elle! Elle a un...
-’peu d’respect idiot, s’la femme de Cap’tan, t’peux qu’ell’est belle, s’tout, pas plus.
-’S’va l’gars, j’rigole, s’te dis une p’tite belote?
-B’wais pas con.
Quelques jours plus tard, comme si Arbitrio voulait venger les morts abandonnés par le capitaine, les vents devinrent violents, la mer, un véritable enfer. Mais le savoir-faire des marins et le sang-froid de l’homme eurent raison de ses intempéries.
-D’où qu’l’est l’Cap’tan?!
-’vec sa douce, com’d’hab, ‘doivent franch’ment l’voulwar s’gamin! Z’ont fait ben du bruit hier!
Le second approcha des deux hommes en ayant entendu leurs paroles et les apostropha sèchement
-Votre Capitaine a prit des risques qui dépasse de loin votre imagination pour sauver le tissu moisie qui vous sert de peau. Chaque soir, il est persuadé qu’il ne verra pas le Soleil se lever au matin, il profite de chaque instant, et aucun d’entre vous ne peut prétendre qu’il ne le mérite pas, c’est un héros, et il vous a sauvé. N’oubliez pas que si nous atteignons la côte sauf, vous serez libre de refaire votre vie comme vous l’entendez, alors maintenant..AU TRAVAIL!
-M’sieur! Oui M’sieur!
Répondirent les deux idiots à l'unisson. Mais voilà, tout ne pouvait pas aller aussi bien. En pleine nuit, alors que le Capitaine dormait bien au chaud, sa belle dans ses bras, les cheveux en bataille; signe d’une nuit bien remplie , fut réveiller par le cri d’un marin donnant l’alerte. Il enfila son pantalon et sa chemise rapidement, ajusta sa ceinture armé de son sabre et sortit en catastrophe. Le pire était arrivé... Un navire pirate approchait, il pouvait déjà entendre leurs cris de guerre et imaginer ce qui arriverait s’il ne parvenait pas à protéger l’Alsone... Les pirates avaient un bâtiment immense probablement issu d’un abordage audacieux de la part de ses êtres fourbes, prenant son équipage d’origine par surprise, les massacrant et... allez savoir quoi d’autre... Le Capitaine réalisa alors qu’il ne pouvait rien faire... Il ne pourrait pas les fuir... pas les repousser non plus... Isabelle le rejoint ,quelques instant après, comprenant fort bien que ce qui aller suivre n’allait pas lui plaire... Il appela le second:
-Prépares une chaloupe et mets y un briquet et un explosif, et aussi mon arc ainsi qu’un carquois, appelle-moi quand elle sera prête.
-Tout de suite mon capitaine...
Le second s'éclipsa en un éclair et Isabelle lui serra la main, lui disant d’une voix tremblante.
-Tu ne penses pas réellement faire ça hein...
-Retournes dans nos quartiers...
Elle obéit à contrecoeur, rongé par la peur. Alors que le second revint.
-Tout est en place Capitaine, j’attends votre ordre, et j’y vais.
-Non... il est de mon devoir de le faire...
-Sauf votre respect Capitaine... je ne peux accepter.
-Ce n’est en aucun cas une question, c’est un ordre, à mon départ tu seras le nouveau capitaine de ce bâtiment chéri-le et... prends soin d’elle...
-Bien Capitaine...
Le second actionna le mécanisme pour descendre l’embarcation ;non sans regret... Caché par les ténèbres de la nuit, l’homme n’eu aucun mal à trompé la vigilance des pirates, il en assassina un et revêtit ce qui apparemment était ses vêtements. Il se faufila sans se faire repérer jusqu’à la cale et trouva son bonheur... la réserve d’huile, assez pour faire couler le navire s’il devait y avoir une étincelle mal placé... Il entendit l’un des corsaire gueuler, le corps venait sûrement d’être découvert, parfait... Une excellente diversion. Il glissa un dernier “Je t’aime...” avant d’enflammer la mèche de l’explosif et d’être détruit avec la coque du navire.
Caroggia
Lig
La Fin
Soudain un homme entra dans la salle, et le froid de nivôse avec lui. Sa démarche me rappelait vaguement quelque chose, mais de bien trop loin, et le passé ne m’a jamais réellement intéressé, il s’approcha de mon comptoir et passa commande avec un accent et une formalité que je pus reconnaitre entre mille, un légionnaire, à Lig, dans ma taverne... Sous ma capuche, sans montrer le moindre signe, je lui adressai la parole à l’écumeur:
-qu’est-ce j’vous serre?
-Un verre de lait je vous pris.
-Un verre d 'lait? T’pas sérieux l 'gars, t’es dans Un'taverne ici, y a pas d'abreuvage d 'femme.
L’autre soupire.
-Vous devez bien avoir de l’eau.
-Vous, les étrangers, z êtes bien étrange...
Je lui servis son verre, et après quelques gorgés, il continua:
-une personne m’a dit que récemment, un de mes amis était venu ici, Alexander Kenway, ça vous dit quelque chose?
-M 'gars, j'suis tavernier, te croient vraiment que ne je n'ai que’ça à foutre de regarder la trogne d'mes clients?
-C’est bête, j’avais justement une bourse à offrir à celui qui m’aiderait....
-On peut p't-être s’arranger l 'gars! Pars pas si vite!
-Je veux savoir quand.
-Et moi j’veux voir l’couleur d’ton argument.
En déposant la bourse sur la table, il me confirma ce que je pensais, cette chevalière, celle que j’avais tant vue durant mon enfance, mon protecteur... Maintenant mon bourreau...
Avant que sa main quitte le bois de mon comptoir, il put apprécier la douce caresse glacée de ma lame dans sa main, la clouant au plateau d'ébène. Celui-ci hurla, et très franchement, ça se comprend. je le dévisageai un instant, savourant le supplice qu’il vivait sans entendre les crissements des lames sortant de leurs fourreaux. Un instant plus tard je levai la tête et me rendis compte qu’un tiers de ma clientèle de la soirée était en fait des légionnaires infiltrés (ouais, ça fait beaucoup pour moi tout seul, mais d’un côté, ça me flatte (bon... un tiers de ma clientèle... c’est jamais que trois personnes, mais bon...)).
Je leur gueulai:
-un pas d'plus et vot’gentil chef pass’l’arme à gauche. C’est là qu’on voit que les légionnaires sont de bons toutous, ils obéirent. Je me concentrai de nouveau sur mon “protecteur”, lui chuchotant dans mon ancien accent Carrogian: -je te connais... Je sais qui tu es... Pourquoi tu es là... Dans ma bonté, je vais te faire une faveur... J'abaissai ma capuche, libérant mon visage. -T...toi... Dit-il les yeux rougi par la haine et par la douleur qu’il s’efforçait de maîtriser -Oui, moi, bien jouer mon chien, t’ai retrouvé ton nonos. -T... Tu vas crever... comme ta chienne de mère... comme ton traître de père... Au nom de l’ordre! -Dit l’homme qui est à ma totale merci... Je tournai légèrement la lame à l’intérieur de sa main, l’autre hurla encore: -cesse donc de hurler... soit un peu l’homme que tu as toujours dit être... -Ho... t’en fait pas, bientôt... c’est toi qui hurleras... On... On ne va pas te tuer... Non... Tu vas devenir esclave... On va t’envoyer sur l’île des fous... Plus jamais tu ne connaîtras la liberté, et tu couineras comme ta chienne de mer... arg! J’en avais assez entendu, à ce moment là, légèrement après son énième crie, son oeil et ce qu’il y a derrière fait la connaissance du manche de ma dague, et il mourra comme ça, dans cette position ridicule...