À Victoria
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Cet écrit a été rédigé par De Gaure, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.
Si vous saviez comme il m'a été difficile d'ainsi jouer ce rôle, tout ce temps, je ne peux nier que mon premier sentiment envers vous fus du mépris Victoria, et j'en suis désolé tout nous a opposé, vous, la bourgeoise adaarionne, vous avez haïs votre père d'avoir contrôlé votre vie, alors oui, j'ai méprisé votre ingratitude, ne voyant pas qu'il vous a donné une éducation, un savoir faire de vos mains, vous pouviez vivre et élever une famille sans l'obligation de travailler la terre, d'user de la violence, j'ai longtemps rêvé d'avoir ce que vous aviez dés votre naissance. Une famille éduquée, arbitrée, faite d'or et de responsabilité.
J'ai vu à travers votre innocence et votre méconnaissance des hommes, un moyen de vous avoir, vous et votre potentiel politique. La séduction légère, amusante, les fleurs, la bague, tout cela vous attirait pendant que mes concurrents agissaient de lourdeur, et je le savais, me moquant d'eux et leurs poèmes, vous vous amusiez de ma méchanceté. Alors que vous disiez fuir un père contrôlant tout dans votre vie, vous étiez attiré par un homme partageant ces mêmes défauts, notre histoire est faite d'ironie Victoria.
J'ai ensuite réalisé qui vous étiez vraiment, une âme capable d'une grande douceur et d'une force insoupçonnée, c'est pour cela que je suis désolé que vous ayez été prise dans cette histoire alors que vous méritiez la chaleur sincère d'un homme vous rendant votre affection, mais je n'en étais pas capable. J'ai cru durant un temps que je pourrais vous aimer, mais il m'en était impossible, vous êtes pourtant fatalement désirée de tous, étrange situation que celle-ci Victoria.
Vous avez aimé un homme droit, juste, vous chérissant avec passion, mais je n'étais pas cet homme que vous avez cru voir en moi, rien de tout cela n'était vrai. Je l'ai réalisé, les seuls moments de sincérités que j'ai partagé avec vous, vous refusiez de voir la vérité. Je suis un déserteur de la légion, et je ne pouvais rentrer chez moi, auprès de ma femme. J'ai été marié auprès d'une femme dans les Marches, mais il m'était impossible de la rejoindre sans perdre la vie par la corde. Elle est tout ce que je désire mais je ne parviens pas à me souvenir du son de sa voix, de l'odeur de son parfum et de la douceur de sa peau, tout est si flou et me manque malgré tout. J'étais marié auprès d'une belle reine, entouré de la famille la plus puissante du nouveau monde et pourtant, je n'ai jamais été aussi seul.
De toute mon âme, je suis désolé Victoria, j'aurais aimé être ce que vous attendiez, mais le Créateur m'a fait ainsi.
Vous souvenez vous de notre rêve ma reine ? Où nous avions crainte que toute cette histoire se finisse si mal que nous aimerions nous réveiller dans l'ancien monde, au quai, face au navire partant pour le nouveau monde pour finalement prendre la décision de ne point partir. Nous n'aurions pas dû venir ici Victoria, nos chemins ne seraient jamais croisés et vous auriez marié un homme digne et droit, comme dans les histoires. Et moi, j'aurais fait mon devoir.
Puisse le créateur accompagner vos pas vers la vie que vous méritez. Avec tout cela, j'oublie de vous remercier, d'avoir toujours gardé la foi même quand je vous demandais d'abandonner.
Maximilien De Gaure.
